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L’information est contenue dans une note publiée par le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup). Jacques Fame Ndongo indique qu’en quatre ans, des facilités fiscales accordées aux entreprises, ont permis de donner de l’emploi à de nombreux diplômés de l’enseignement supérieur.  

 

Dans la note du Minesup, l’on apprend que la loi de finances de la République du Cameroun a aménagé depuis 2016 des exonérations pour les entreprises qui recrutent des jeunes en les exonérant des retenues salariales et patronales. « Cette mesure en vigueur cette année a permis le recrutement par le secteur parapublic et privé de 1500 diplômés de l’enseignement supérieur jeunes entre 2016 et 2020 ».

Jacques Fame Ndongo fait savoir que les partenariats conclus entre les universités et entreprises du pays visent l’opérationnalisation de la formation en alternance prévoyant des exonérations fiscales aux sociétés offrant une première expérience professionnelle à un jeune diplômé du supérieur.

Toutefois, les statistiques gouvernementales révèlent qu’entre 2017 et 2018 que les structures de formation placées sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur ont produit 112 615 diplômés. De ce fait, ces facilités fiscales devraient être davantage encouragées pour permettre aux entreprises camerounaises de contribuer éfficament à l’employabilité des jeunes diplômés afin de tordre le coup à l’épineux problème du chômage. 

Signalons également que ces facilités fiscales accordées aux entreprises par le Gouvernement camerounais, rentrent dans le cadre des dispositions de la loi de finance de 2016. « Les entreprises relevant du régime du réel qui recrutent dans le cadre d’un contrat à durée indéterminé ou déterminé pour un premier emploi, de jeunes diplômés camerounais âgés de moins de 35 ans, sont exemptes des charges fiscales et patronales sur les salaires versés à ces jeunes, à l’exception des charges sociales », dispose l’article 105 de cette loi de finances.

Innocent D H

Published in Finances

Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, a rencontré les membres du cartel d'affaires camerounais, le GICAM, dans le cadre d'un forum de dialogue d'une journée, où il a abordé les questions pertinentes entravant le développement des activités économiques dans le pays.

 

L'atelier traditionnel a eu lieu le vendredi 27 septembre au siège du GICAM à Douala. Le chef du GICAM, Célestin Tawamba, a dressé un tableau décevant de la situation économique du pays, qui, selon lui, dure depuis un certain temps, et a dénoncé le système fiscal mis en place par le gouvernement.

« Notre régime fiscal n'a pas changé en termes de taux d'imposition. Le cadre de concertation que le Minfi a mis en place doit continuer à fonctionner. Aujourd'hui, il y a une tension et nous devons, compte tenu de toutes les crises que traverse notre pays, essayer de trouver des moyens d'apaiser les tensions », a déclaré le Président Tawamba.

Selon le ministre, plusieurs mesures ont déjà été prises pour réduire les tensions entre ce secteur privé et l'État, dont le dialogue. D'autres mesures sont la création d'un comité permanent de consultation sur les questions fiscales et douanières, composé de membres du personnel du Minfi et de représentants du secteur privé.

Il a mentionné que le GICAM avait reçu il y a un an quelque 66 recommandations sur les systèmes d'imposition interne et d'imposition à domicile, qui ont été jugées pertinentes par le Ministère des Finances.

Suite aux préoccupations soulevées, le ministre a expliqué que le principe de la mise en œuvre progressive a été maintenu ; d'autre part, certaines mesures jugées pertinentes par le Minfi ont fait l'objet de réorientations ou d'interrogations qui ont justifié leur modification ou leur mise en veille.

Llire aussi : Amélioration du climat des affaires : Nouvelle concertation en vue entre Le Gicam et le gouvernement 

D'autres réformes nécessitent un travail supplémentaire et des clarifications qui demandent un peu plus de temps et ne peuvent être exécutées à ce jour, ce qui explique certains changements.

Pour rassurer ces opérateurs économiques, le ministre a indiqué que le gouvernement était sur une voie sûre, et a indiqué que conformément à l'article 32 du décret du Président de la République du 31 mai 2019, le forum de consultation se tiendra au plus tard le 15 juillet de chaque année, afin qu'il puisse être soumis au Parlement.

Pour autant, le président du GICAM estime que « les échanges doivent être sincères. Nous avons besoin de la bonne foi de nos interlocuteurs de l'administration fiscale. Et c'est ce qui manque aujourd'hui, et c'est ce qui a créé cette tension », a-t-il fait remarquer.

 

Otric N. 

 

Published in Finances






Sunday, 05 June 2022 11:01