Le Ministre de l’Administration territoriale a récemment tenu une réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest avec s’est tenue vendredi dernier, avec le gouverneur du Sud-Ouest et les autorités administratives des six départements du Sud-Ouest.
C’est le chef-lieu de la région, Buea, qui a abrité la réunion d'évaluation de la situation sécuritaire du Sud-Ouest. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a indiqué après observation, que « les populations de la région du Sud-Ouest ne veulent qu'une chose: le retour à la stabilité d'il y a trois ans ». La preuve, est que le jour de ces assises, le vendredi 1er novembre 2019, il a été noté que « premièrement sur l'axe Douala-Buea, tout semblait «normal». Dans les principales villes telles que Mutenguene, Tiko et Buea, les commerces étaient ouverts. Motos-taxis, taxis et populations vaquaient à leurs occupations ».
La réunion à laquelle a été convié le haut commandement militaire de la région, a permis de relever que si dans l’ensemble des localités du Sud-Ouest le calme semble revenir, tel n’est pas le cas dans le département du Lebialem. Ledit département passant pour être l'épicentre de la violence sur le terrain, la situation de ce côté reste préoccupante. Le Minat a fait savoir à la presse qu’un certain nombre de mesures vont être mis en application. « Des stratégies sont en train d'être implémentées. Nous savons exactement ce qu'il faut faire et le nouveau Préfet qui sera installé bientôt va y restaurer l'autorité de l'Etat. Les populations du Lebialem doivent collaborer avec les autorités administratives et les forces de défense », a-t-il déclaré.
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La réunion qui avait pour mission principale, évaluer la situation sécuritaire de la région, devait également permettre à Paul Atanga Nji de prendre le pouls et de préparer, en collaboration avec Elections Cameroon (Elecam), les futures échéances électorales. A ce niveau le Ministre note une amélioration due à la collaboration qui existe entre la population et l’armée.
Liliane N.