Pour que le parti participe aux prochaines élections législatives et municipales, il demande qu’au préalable, la forme de l’Etat soit revue. Et que la crise socio politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest soit résolue.
Le 10 novembre 2019, le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla a dévoilé son intention de boycotter les élections législatives et municipales, pour lesquelles le corps électoral vient d’être convoqué par Paul Biya le Président de la République. Prendre part auxdites élections dans les conditions similaires à la période de l’élection présidentielle, signifie pour le parti politique de Kah Walla, aider Paul Biya à conserver le pouvoir. Aussi, le Cpp pense qu’un changement des données est nécessaire.
« Les mêmes élections truquées avec la même Elecam, le même Minat…qui ont toujours failli. Ceux-là qui nous ont toujours trompés. Ceux-là qui n’ont pas su depuis 1991 organiser des élections avec un semblant de sérieux. Ceux-là qui sont tous, sans exception, de son camp à lui. Le Président Biya nous demande encore de l’accompagner et de l’aider à consolider son pouvoir.» déclare l’initiative « Stand Up For Cameroon » à laquelle appartient le Cpp.
Si on souhaite donc que ce parti soit de la partie lors des élections législatives et municipales 2020, il faut commencer par mettre fin à la crise dite anglophone, revoir aussi la forme et la nature de l’Etat. « Non aux élections sans la réforme des institutions dont l’Assemblée Nationale et la fonction de député. Non aux élections sans un véritable transfert des pouvoirs et des ressources aux collectivités décentralisées ».
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Le Cpp d’Edith Kah Walla est donc le deuxième parti politique de l’opposition à indiquer sa non-participation aux prochaines élections municipales et législatives, pourtant tant attendues. Avant lui, le Social democratic front (Sdf) du Chairman Ni John Fru Ndi a déclaré que ces élections se tiendront sans eux. Tout comme le Cpp, le Sdf demande que la crise dans les régions anglophones leur bastion, soit résolue.
Liliane N.