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Ce sont 100 logements sociaux qui sortiront bientôt des terres dans six villes et communes du Cameroun grâce au financement d’un milliard de FCFA du Crédit foncier du Cameroun. Un financement mis à disposition du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom).   

 

Concrètement, il s’agit de 32 logements de plus de 500 millions de francs CFA pour la Communauté urbaine de Garoua (CUG), 8 logements à plus de 100 millions de FCFA pour la commune de Bikok, 20 habitations à plus de 300 millions à la commune Nkoteng, plus de 200 millions à la commune de Nitoukou pour son projet de 12 logements sociaux, plus de 300 millions à Nkongsamba II pour 20 logements ; et plus de 100 millions de FCFA pour le projet de 8 logements sociaux de la commune d’Idenau.

Le 5 août dernier a été approuvé le décaissement des fonds destinés à la matérialisation de ces projets. C’était au terme de la 2ème session du Comité de pilotage du Programme de de construction des cités municipales en abrégé PCCM, un programme présidé en alternance par le Directeur général du Feicom et celui du CFC.

Ces projets de cités municipales sont les deuxièmes du genre à être financés par du PCCM, qui dispose d’une ligne de crédit de 20 milliards de FCFA, confient de sources officielles.

Innocent D H

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Des séances de travail pour la présentation de cette offre de service aux tout premiers présidents conseils régionaux du Cameroun sont en cours depuis le 14 juin 2021. Les travaux se tiennent sous les auspices du directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom).

 

A la faveur du décret réorganisant cette structure publique rendu public en 2018, les compétences du Feicom en matière de financement des collectivités territoriales décentralisées ont été étendues aux 10 régions mises en place au Cameroun dans le cadre de l’accélération du processus de décentralisation.  

De ce fait, cette institution considérée comme étant la banque des communes, apparaît également comme un organisme pouvant permettre d’assurer le décollage effectif des régions dont les conseils ont récemment adopté les premiers budgets et sont tous actuellement en quête d’éventuels financements.

De sources dignes de foi, le Feicom a injecté 26,7 milliards de FCFA dans 136 projets communaux au Cameroun, au cours de l’exercice 2020. A l’analyse comparative des chiffres, il ressort que cette enveloppe triple pratiquement celle injectée dans les investissements communaux de l’année 2019. En effet, seulement 10,5 milliards de nos francs avaient été débloqués par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal pour le financement de 106 projets de développement dans 92 communes et communautés urbaines du pays, apprend-on.

Innocent D H

  

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Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, le responsable de l’Ecole de Développement et de Management des Collectivités Locales (EDMCL), s’est appesanti sur les ouvertures dont disposent les auditeurs formés, en matière d’insertion socioprofessionnelle. C’était le vendredi 7 mai 2021 à Yaoundé, en marge de la cérémonie solennelle de sortie de la deuxième promotion de cette école de formation.

 

Quel est le sentiment qui vous anime au moment où vous mettez sur le marché de l’emploi une nouvelle cuvée d’acteurs et opérateurs de développement et de management des collectivités territoriales décentralisées ?

C’est un pari tenu ! Ça n’a pas été facile. Le contexte social actuel ne nous a pas donné la possibilité de mieux nous mouvoir dans le sens de la transmission du savoir. Fort heureusement, le directeur général de l’INJS a permis qu’on ait une plateforme pour commencer les formations en ligne.

Cela nous a permis d’embrailler avec les formations qui se déroulaient en présentiel, pour transmettre des compétences à ces auditeurs que nous mettons à la disposition des collectivités, de l’Etat, bref de la nation toute entière.

Cette année, vous avez également réussi le pari d’étendre les offres de formations, avec l’introduction de trois nouvelles filières. Quelles sont les raisons qui ont motivé le choix cette option managériale ?

Effectivement, nous avions cinq filières l’année dernière. Cette année, nous avons ajouté l’Etat civil, les services techniques et les marchés publics. Mes collaborateurs et moi (les enseignants) avions un défi à relever, celui de transmettre davantage les aspects pratiques de la décentralisation.

On en parle partout, dans les médias, dans les chaînes de télévision et sur les réseaux sociaux, mais ce que nous faisons à l’INJS, c’est une opérationnalisation, c’est-à-dire, la transmission de la manière dont la décentralisation devrait s’opérationnaliser sur le terrain. J’insiste sur cet aspect, parce que Vous savez qu’il y a également des programmes de formation à l’université et partout ailleurs.

Mais, à l’INJS où le socle fondamental est basé sur les éléments pratiques, les éléments opérationnels, nous voulons accompagner, telle que veulent les missions de l’appui à la société et les initiatives étatiques, dans la mise en œuvre réelle du développement local, à travers ces auditeurs qui sont présentement formés et qui sont mis à la disposition de l’Etat.

Avez-vous pensé à apporter des innovations sur le plan pédagogique, dans la perspective du déroulement des prochaines formations ?

L’innovation c’est tous les jours. Au fur et à mesure que le programme mûrit, il y a des experts qui apportent un certain nombre d’idées. Aux prochains enseignements, nous aurons par exemple un élément sur le montage réel des PCD (plans communaux de développement). Cela permettra, à court, moyen ou à long terme, d’avoir des auditeurs qui sont déjà des experts au préalable, mais qui peuvent densifier leur formation par la conception et la mise en œuvre des PCD. C’est un pari que nous allons tenir.

Nous voulons également que les formations pour le renforcement capacitaire soient effectives, parce que nous faisons actuellement dans la formation continue de presque neuf à dix mois. On voudrait également que les gens se forment pour de courtes durées dans des spécialités. Le défi, c’est pour cette année.

Vous savez qu’en entreprenariat, on commence à évaluer et à faire un certain nombre de choses après trois ans. C’est notre troisième année et nous pensons que le pari des formations de courte durée sera relevé. On peut dire par exemple qu’on vous forme seulement en service technique, montage des PCD, entreprenariat communal ou en gestion de ressources humaines pendant trois mois.

Lire aussi : Décentralisation : 376 nouveaux acteurs sur le marché de l’emploi

Les auditeurs qui se forment dans votre école ont-ils des garanties d’insertion professionnelle au terme de leur formation ?

Nous sommes une institution formative, universitaire à statut particulier. On ne peut pas dire d’emblée que l’emploi est garanti, mais il y a des ouvertures. Les collectivités territoriales décentralisées ont besoin de ressources qualifiées. Il en est de même pour les mairies, les régions qui sont nouvellement mises en place, le ministère de la Décentralisation et du Développement local qui n’a pas encore fini ses démembrements au niveau de ses services déconcentrés.

Au delà de ces structures administratives, il y a les structures locales telles que le PNDP (programme national de développement participatif), le BUNEC (bureau national de l’état civil), la GIZ et les autres programmes qui font dans le développement local. En clair, il est difficile de dire que les auditeurs formés auront tous une intégration facile, mais  c’est ouvert dehors… Nous pensons donc que la décentralisation est là et qu’elle va prendre corps avec nos auditeurs.

Le directeur de l’INJS a solennellement apprécié le travail d’orfèvre que vous abattez pour la bonne marche en avant de l’EDMCL. On imagine que cela vous donne plus de force pour aller de l’avant. 

Absolument ! Monsieur le directeur de l’INJS est un homme méticuleux. Il m’accompagne fermement dans cette entreprise et je voudrais solennellement lui dire toute ma gratitude. C’est un monsieur qui est un manager très objectif, qui accompagne avec le matériel, avec les idées. Il n’aime pas qu’on fasse n’importe quoi. Le fait de travailler avec lui m’a mûri. En deux ans, je ne suis plus la même personne. Il m’a permis de travailler avec tous ces enseignants qui sont avec moi. Aujourd’hui je lui dis sincèrement merci et j’en redemande encore.

 

Published in Politique

Formés par l’Ecole de Développement et de Management des Collectivités Locales, ces derniers ont reçu leurs parchemins le vendredi 07 mai 2021 à Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie riche en sons et couleurs, organisée dans l’enceinte de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS).

 

Le Cameroun vient de s’enrichir d’une nouvelle cuvée d’hommes et femmes qualifiés et plus que jamais déterminés à jouer pleinement leur partition dans la mise en œuvre effective de sa décentralisation. Ces derniers font partie de la deuxième promotion des auditeurs de l’Ecole de Développement et de Management des Collectivités locales (EDMCL). En fonction de leur niveau d’études, ils ont été formés de manière théorique et pratique dans 08 huit filières différentes, sur une période d’un an.

Il s’agissait notamment des filières, Développement socioéconomique local (117 admis), Management des collectivités territoriales décentralisées (53 admis), Comptabilité et finances locales (55 admis), Environnement et développement durable local (57 admis), Développement sportif et culturel local (16 admis), Ingénierie de gestion des services techniques (18 admis), Ingénierie de gestion des marchés publics (59 admis) et Ingénierie de gestion de l’Etat civil (56 admis). Sur les 720 auditeurs présents au départ, seuls 376 auditeurs se sont présentés aux examens officiels de fin de formation. Tous ont d’ailleurs été admis de manière définitive.

Parmi les lauréats qui ont reçu leurs diplômes de fin de formation le vendredi 7 mai 2021, on a noté en bonne place, la présence de Caulin Ze Biwole. A travers des cours en ligne et en présentiel, l’actuel patron de l’exécutif communal de la mairie de Kobdombo, a reçu de solides connaissances dans le domaine de la Comptabilité et des finances locales.

« Nos communes qui sont dans l’arrière pays ont un problème de recettes propres. Cette formation nous permettra donc, une fois sur le terrain, d’accroître nos recettes propres. Je suis convaincu aujourd’hui que ce que je suis venu chercher ici à l’EDMCL, je l’ai eu… en rentrant à Kobdombo, je me rends compte que ce qu’on faisait hier aveuglément, on pourra désormais le faire avec une certaine vision », a-t-il indiqué.

Cette deuxième cuvée des auditeurs de l’EDMCL a été félicitée à juste titre par le directeur de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS). Dans son discours de circonstance, le Dr Ebal Minye Edmond n’a pas manqué de leur faire une recommandation forte. « Au delà de votre parchemin, vous avez, à votre manière, contribué à écrire une page en or de l’histoire de l’INJS, cet établissement plus que soixantenaire qui entend demeurer un pôle de référence en matière de formation. A compter de maintenant, vous êtes des ambassadeurs du label INJS, lequel entend toujours et partout briller », a-t-il souligné.  

Placée sous la tutelle académique de l’INJS, l’Ecole de Développement et de Management des Collectivités locales (EDMCL) est fonctionnelle depuis février 2019. Elle a pour politique générale d’accompagner les initiatives étatiques à travers la facilitation de la mise en œuvre effective du nouveau mode managérial qui est la décentralisation, à travers la mise à la disposition de la société des produits bien formés, susceptibles d’implémenter le système avec les moyens, outils et possibilités disponibles.

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Banda Kani affirme que les élections régionales du 6 décembre 2020 vont permettre de consolider la dynamique de la décentralisation.

Son parti politique le Nouveau Mouvement Populaire (NMP) ne va pas prendre part aux premières élections régionales du Cameroun, qui sont programmées pour le 6 décembre 2020. Cependant André Banda Kani encourage les autres formations politiques à concourir. Parce que, pense-t-il, les régionales auront un impact positif dans la dynamique de la décentralisation.  

«Nous faisons la part entre les intérêts partisans du NMP et l’intérêt du Cameroun. Et, l’intérêt général du Cameroun exige que les partis qui sont en droit de compétir à ces élections, y aillent pour consolider la dynamique de la décentralisation; ce qui conduira à boucler l’Architecture Institutionnelle de notre décentralisation qui, du point de vue du NMP, est la solution aux problèmes structurels de notre Etat. Vous comprenez donc que le NMP n’est pas pour le fédéralisme. Le NMP est pour un Etat Unitaire Décentralisé», déclare André Banda Kani dans les colonnes du journal Le Messager, édition du 22 septembre 2020 parue en kiosque.

Tout en indiquant que son parti politique ne va pas aux élections régionales pour des raisons qui lui sont propres, André Banda Kani, souligne que le processus de décentralisation a vocation à s’approfondir au fur et à mesure; et l’expérience aidant, il faut explorer toutes les perspectives  offertes par la décentralisation.

«Nous sommes à la première génération du processus réel de décentralisation dans notre pays(…) Nous, au NMP, sommes dans cette dynamique d’approfondissement et d’expérimentation du processus, pour booster le plus loin possible, la gouvernance locale dans notre pays. Le NMP ne prendra pas part à ces élections parce qu’en tant que Parti Politique, elles n’ont pas d’enjeu électoral particulier pour nous mais nous encourageons d’autres partis politiques à y aller si il y va de leur intérêt», déclare-t-il.

Liliane N.

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Au terme des assises du Grand Dialogue National tenues à Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019, les acteurs du dialogue se sont accordés sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la décentralisation par la création des régions avec un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Le processus de décentralisation a connu un coup d’accélérateur au lendemain des travaux du Palais des Congrès de Yaoundé. La preuve, au sortir des salons feutrés du Palais des Congrès, un important texte a été préparé et déposé au cours de la même année 2019 sur la table de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Notamment, la Loi 2019 / 024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées. Un texte qui définit le cadre juridique général de la décentralisation territoriale, le statut des élus locaux, les règles d’organisations et de fonctionnement des Collectivités Territoriales, le régime spécifique applicable à certaines Collectivités Territoriales et le régime financier des Collectivités Territoriales Décentralisées.

Cette mesure était une exigence majeure des camerounais délégués pour le dialogue, mais aussi du peuple profond qui veut voir l’administration se rapprocher davantage d’eux. Les camerounais depuis un bon bout de temps soupirent après une gestion participative aux décisions de la République. Les atouts de la décentralisation en faveur des populations sont nombreux.

Sa mise en œuvre effective comme on le constate maintenant va définitivement permettre aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de promouvoir la démocratie participative, la gouvernance et le développement locaux sur les plans social, éducatif, sanitaire, sportif, culturel, économique, artisanal et touristique. Une belle émulation en perspective pour les populations de tous les coins du pays.

Un an après sa tenue, le Grand Dialogue National peut se targuer d’avoir fait avancer d’un bon important le processus de démocratisation du Cameroun. On a pu constater, toujours dans le cadre du processus de décentralisation, la création des Mairies de ville qui vient remplacer les communautés urbaines. Et dans quelques jours, ce sera le tour de la concrétisation de la création des régions à travers l’élection du personnel exécutif desdites régions.

Ici aussi, il faut souligner que le régime spécial des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est également respecté. Un dispositif qui va certainement faire fondre l’argumentaire séparatiste. Car les populations ont désormais entre les mains le pouvoir de décider des voies et moyens pour développer leurs contrées sans besoin d’’attendre que les décisions viennent du pouvoir central.

Elections régionales : Mise en garde des « politiciens véreux et sans scrupules » ayant pour ambition de déstabiliser le processus électoral  

 

Stéphane NZESSEU

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C’est l’un des points sur lequel le Docteur Batoum Batoum Robert – Maire de la Commune d’Arrondissement de Massok Song Loulou s’est appesanti au cours d’un entretien qu’il a accordé aux confrères de la chaîne nationale.

 

« On ne peut pas nous donner un projet aussi grand que la Décentralisation et qu’on ait encore des fonctionnaires qui refusent de se l’approprier, qui refusent de l’implémenter. Tous les remous que l’on vit dans le Nord et le Sud Ouest devraient être une raison d’accélérer la Décentralisation et de donner la responsabilité véritablement aux maires.

Le maire doit être celui qui assume, celui qui engage, celui qui prend des décisions, celui qui donne des orientations et qui pourrait être contrôlé à posteriori parle représentant de l’Etat qui est le Préfet…

On ne pourrait pas tout le temps avoir des croque en jambes, ou alors des mesures qui empêchent les maires qui sont des élus, de pouvoir s’exprimer, de pouvoir honorer à leurs engagements… »

Dans la même logique, 

Le Dr Batoum Batoum dit que des mesures seront prises dès 2021, au niveau de la Mairie afin de préserver les infrastructures routières, si tant est que qu’on puisse ainsi nommer ces « pistes cabossables » sur lesquelles les grumiers, les camions de sable et autres gros porteurs circulent en toute impunité, faisant de temps en temps appel aux caterpillards qui viennent les tracter au niveau des collines.

Elles sont aujourd’hui, complètement « en lambeaux,  délabrée ». Pour le maire, c’est totalement incompréhensible : « Qu’est ce qui  pourrait bien guider leurs intérêts, parce que si on ne peut pas défendre le patrimoine routier, si on ne peut pas tout faire pour que les acquis soient préservés, alors, on ne sait pas où on va… ». 

Futures relations entre la mairie et Enéo

Malgré la présence du barrage hydro électrique de Song Loulou, cet arrondissement et les villages environnants vivent dans le noir complet. Enéo Cameoon, société en charge de l’énergie électrique n’a construit aucune infrastructure sociale qui puisse bénéficier aux populations riveraine alors que celles-ci auraient dû profiter des  retombées de cette exploitation.

Pour y remédier, le Dr Robert Batoum Batoum a entrepris des démarches qui vont aboutir dès lors que la crise sanitaire que traverse le pays sera résorbée.

Mais en attendant, le maire  et ses populations ont été obligés d’adopter les solutions alternatives : « Nous utilisons des panneaux solaires, car, il arrive que nous fassions deux, voire trois semaines sans énergie électrique ». 

D’autres partenariats envisagés

Cela concerne beaucoup plus l’aspect Santé des populations de la commune d’arrondissement de Massok Song Loulou. Biologiste de formation, entre autres casquette, Robert Batoum Batoum a entrepris des démarches auprès du ministre de la Santé Publique, afin que :   

« Le Centre de Santé Intégré de Song Mbengue soit érigé en Centre Médical d’Arrondissement pour qu’un médecin y soit affecté, que la morgue soit opérationnelle et qu’elle essaie de désengorger celle de Pouma qui, sur le plan des capacités se trouve aujourd’hui, très souvent dépassé… ». 

De nombreux autres chantiers interpellent l’exécutif communal du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale et, tout porte à croire que l’avenir se présente sous de meilleurs auspices. 

Monsieur le Maire est convaincu d’avoir réussi à rétablir la confiance entre ses collaborateurs et lui : Nous leur avons dit qu’il n’est pas question d’étiquette. Nous venons travailler, nous voulons qu’ils se joignent à nous afin que tous ensembles, relevons cette commune…

Malgré le peu de ressources dont nous disposons, qui arrive essentiellement des CAC, nous faisons un effort du côté du management…

C’est l’un des gages que nous avons pris auprès des employés et comptons tout mettre en œuvre, pour que les histoires comme les arriérés de salaire soient conjuguées au passé ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 qui pose le principe de la décentralisation en changeant la forme de l’Etat du Cameroun. La nouvelle forme de l’Etat camerounais, c’est un Etat unitaire décentralisé. Près de 30 ans plus tard, on n’a pas fini de transformer l’Etat du Cameroun en un Etat unitaire décentralisé. Après qu’on ait longtemps accusé les parlementaires de n’avoir pas mis sur pied le code de la décentralisation qui devait fixer le cadre juridique et fonctionnel de l’exercice de cette décentralisation, il apparaît clairement aujourd’hui que c’est l’administration publique actuelle qui serre des quatre fers pour que la décentralisation ne soit jamais une réalité dans notre pays. Mais que craignent-ils ? Pourquoi autant de lenteur et de mauvaise foi dans la mise en œuvre de cette décentralisation ?

 

La Constitution du Cameroun est clair. Les deux instances territoriales qui définissent le territoire du Cameroun sont les Régions et les Communes. D’un point de vue principielle, les départements n’existent plus depuis 1996. Seulement, une disposition de cette Constitution crée le principe de la progressivité dans la mise en œuvre de la Constitution. Ce qui crée un fondement juridique à la lenteur administrative et une raison qui peut couvrir toutes les mauvaises foi possibles. Sous le fallacieux prétexte de la mise en œuvre progressive, on est encore là 30 ans après, à ne pas avoir d’Etat décentralisé.

 

Le transfert des compétences et le transfert des ressources est tout ce qui est demandé pour que la décentralisation soit effective. Or, combien de temps faut-il pour que le ministère des travaux publics décide de déléguer un pan de ses activités et les ressources qui vont avec aux Communes que compte le pays ? Selon Mr Ondoa Jean Joseph, un agent de l’Etat exerçant dans un département ministériel de la place, nous a avoué « vous êtes loin d’imaginer tout l’argent que se font les fonctionnaires dans les bureaux des ministères. Il y a des programmes de développement agricoles dont les planteurs n’ont jamais été informés, et ce sont les GIC dans les valises des agents de l’Etat qui consomment ces budgets. Il existe tellement de fonds qui viennent parfois des bailleurs de fonds ou même de certains investisseurs camerounais de la diaspora que ces gars se mettent dans la poche en toute impunité. Sinon, comment comprendre que toutes les générations de fonctionnaires qui arrivent, sans même se passer le mot, ne veulent pas qu’on transfert les informations de gestion aux Communes ? ». Il poursuit « il y a quelque chose que vous devez aussi constater, dans les ministères, le plus souvent, les Secrétaires généraux et les conseillers techniques ont le temps d’installer leur réseau au sein de l’administration pour faire leurs affaires, du fait de la longévité qu’ils ont à ces fonctions. Ce qu’ils ne peuvent plus faire, si le pouvoir est éclaté entre les mains de 360 personnes, qui elles aussi n’ont que 5 ans à passer à leurs postes sans assurance de se perpétuer à la fonction. Sans oublier que le réseau au ministère a le plus souvent une assise villageoise. Et que les 360 personnes vers qui il faudra aller négocier ne sont pas forcément les gens de son village, les choses se compliquent.  Donc… »

Fort de ces réalités, les fonctionnaires ne sont pas prêts à laisser la décentralisation effective et des Maires qu’ils considèrent comme des analphabètes, leur arracher leur bifteck.


Stéphane NZESSEU

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Après la sortie du Ministre de la Décentralisation, Mr Elanga Obam, sur les antennes de la CRTV à l’occasion de l’émission Dimanche Midi, le Maire de Djombé Penja a choisi de corriger quelques données qui ont visiblement échappées au Ministre.

 

Dans sa réponse, le Maire Paul Eric Kingué est clair. Monsieur le ministre ignore les réelles dispositions des textes de lois qui encadrent l’exploitation de la pouzzolane qui fait polémique depuis sa prise de fonction à a tête de cette Mairie. « Malgré le respect que je vous dois, qu’i me soit permis de dire que c’est vraiment vous qui ne comprenez pas la loi qui consacre votre ministère,

Monsieur le ministre, nulle part dans la loi, il n’est prévu un décret d’application auquel il faut ajouter un arrêté du ministre de l’industrie. Nulle part…

Nulle part dans la loi on ne parle de l’Etat central… Nulle part… le territoire camerounais a pour co-gestionnaires et co-gérants l’Etat d’une part et les collectivités territoriales décentralisées d’autres part. Cf art 2 de la loi portant urbanisme au Cameroun et, sans prééminence de l’Etat sur les collectivités territoriales décentralisées. Exciper un non-dit de la loi, c’est ramené le Cameroun à l’état antérieur et donc, la création du ministère dont vous avez la charge ne se justifierait pas.

Monsieur le Ministre respectez le choix porté sur vous par la Président Paul BIYA. Respectez le peuple camerounais qui souffre. Je sais que l’inclinaison du fonctionnaire-Jacobin est de bloquer la Décentralisation… Entrez dans l’histoire en ne tordant pas le cou à cette manne voulue par votre Président National, Président de la République. »

 

Le conflit de compétences en cours entre le Maire de Njombé Penja et le Préfet du Moungo est une question essentiellement technique. C’est la conséquence des superpositions de textes qui régissent les mêmes secteurs d’activités. Ici, la loi sur la décentralisation qui confère l’exclusivité de la gestion des mines de surfaces aux communes, un autre texte, la loi sur l’exploitation minière elle confie au ministre l’exclusivité de la délivrance des agréments pour l’exploitation de ce type de mine. Le contentieux qui jaillit ainsi est également l’occasion de discuter des mécanismes de décentralisations en cours au Cameroun. Les instances judiciaires devront arbitrer plusieurs contentieux sur les questions de répartitions de compétences entre les communautés territoriales décentralisées et les instances déconcentrées de l’Etat que représentent les gouverneur, préfet et sous-préfet.

 

Stéphane NZESSEU

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Après les révélations du Président Emmanuel Macron sur ses échanges avec le Chef de l’Etat camerounais, et précisément du fait des pressions qu’il dit avoir exercé sur son homologue camerounais, on se pose bien la question de savoir : Qui gouverne finalement le Cameroun ?

 

Au cours de ses échanges avec l’activiste Calibri Calibro, Emmanuel Macron a fait des révélations sur les points de pression qu’il exerce sur le Chef de l’Etat camerounais. En observant ces différents points où s’exercent la pression française, comparé aux dernières actualités au Cameroun, on est en droit de croire que le Chef de l’Etat du Cameroun ne décide pas par lui-même.

Premiers aspect, le Président français dit avoir fait pression sur Yaoundé pour qu’il prenne en main la question de la crise anglophone. Cette pression aurait engendré le Grand Dialogue National. Une rencontre précipitée, mal organisée, fortement financée et dont les résolutions jusqu’aujourd’hui n’ont pas de conséquences pratiques. Un dialogue qui n’a pas intégré l’autre partie en conflit. Un dialogue qui n’a fait qu’exacerbé les crimes sur le terrain des opérations. D'ailleurs, ce dialogue sera repris au Kenya, organisé cette fois par la société civile africaine. Car de toutes évidence, ce dialogue n’était pas l’émanation de la volonté réelle de Paul BIYA.

Autre point de pression révélé par Emmanuel Macron, la décentralisation. Au jour d’aujourd’hui les tenants du pouvoir se bombent le torse en brandissant la nouvelle loi sur la décentralisation comme un mérite et une conséquence de la volonté politique de leur chef à vouloir d’une administration plus dynamique et proche des administrés.

Mais nous apprenons qu’il n’en est rien. Puisque c’est Emmanuel Macron qui a coup de pression l’a amené à organiser une certaine mise en œuvre de la décentralisation. Et cela peut bien se comprendre. Car il ne faut pas l’oublier, le projet d’un Cameroun décentralisé est inscrit dans la constitution depuis 1996. Et de 1996 à 2019 (soit 23 ans), Paul BIYA tergiversait et s’accommodait des lenteurs diverses, entre transfert de compétences et de ressources, on n’a jamais obtenu un résultat qui laisse croire à une réelle volonté de décentralisé.

De plus, la question est à nouveau sur la table depuis la survenance de la crise anglophone, mais le Chef de l’Etat n’a jamais rien dit ou voulu comme avancé sur la question. Pour que subitement, l’Assemblée nationale produise un texte plein de fautes et d’erreurs que l’opposition et certains corps de métiers ont amené à corriger. C’était ça, ou alors la France diminuait ses enveloppes pour l’aide au développement au Cameroun. Attendons voir sa mise en œuvre, en espérant qu’il n’y aura plus besoin de pression à ce niveau aussi.

Allégations d’Emmanuel Macron : La Présidence de la République du Cameroun réagit enfin

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01