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Joseph Le le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a déjà licencié 493 fonctionnaires pour absentéisme chronique dans les services publics.

Après les 493 fonctionnaires licenciés la semaine passée, plus de 7500 autres le seront aussi dans les prochains jours. C’est une annonce de Joseph Le le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).  

«Après plusieurs initiatives les invitant à venir clarifier leur situation administrative dans les services du MINFOPRA, 7622 agents publics sont demeurés en position d’abandon de poste et n’ont pas cru devoir répondre à nos multiples mises en demeure», a déploré hier 26 mai 2021 au cours d’un point de presse Joseph Le le Minfopra.

Le membre du gouvernement affirme qu’il n’est plus question de laisser des fonctionnaires fictifs émarger indûment dans les caisses de l’Etat. Il a rappelé qu’il s’agit d’une opération, voulue par le président de la République. Elle a été initiée après un constat alarmant. Et son but est d’amener les gens à se remettre au travail.

Il convient de noter que les licenciements en préparation surviennent après la phase contentieuse de l’opération de Comptage physique des personnels de l’État (Coppe), lancée par l’Etat en 2018. Une opération qui avait pour objectif d’assainir le fichier solde de l’État, en y enlevant les personnels qui émargent indûment le budget de l’Etat.

Grâce au Coppe, indique le ministre Joseph Le, l’État a réalisé des économies de 40 milliards de FCFA sur la masse salariale des agents publics en 2020. Cette opération, apprend-on, a par ailleurs permis de recouvrer en 2020, 12 milliards de FCFA de salaires et pensions virés dans les comptes des agents publics morts.

Liliane N.

Published in Société

C’est la substance d’un décret signé ce mercredi, 30 décembre 2020 par le Chef de l’Etat et dont copie vient de parvenir à notre rédaction. Pour l’essentiel un constat se dégage, Paul Biya harmonise l’âge de départ à la retraite à 60 pour les fonctionnaires des catégories A et B et à 55 ans pour ceux des catégories C et D.

 

 

Du décret signé ce mercredi par le Président de la République, l’on apprend : « J’ai signé ce jour un décret portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite dans la fonction publique. 60 ans pour les agents des catégories A et B ; 55 ans pour les catégories C et D », a posté Paul Biya sur son compte Facebook.

Cet acte présidentiel au-delà d’une coïncidence de calendrier est perçu comme un cadeau des fêtes de fin d’ânée offert par le père de la Nation aux fonctionnaires de son pays. Et puisque que cette décision était souhaitée depuis plusieurs années par ceux qui en bénéficient aujourd’hui. En un mot Paul Biya est sorti de son silence pour leur dire « je vous ai compris et j’agis ».

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute a quant à lui signé ce mercredi, un décret portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite des agents de l’Etat relevant du Code de travail. Selon le texte, l’âge de départ à la retraite des agents de l’Etat relevant du code de travail à compter du 1er janvier 2021, harmonisé à (60) ans pour le personnel des catégories « 8 » à « 12 » et à (55) ans pour le personnel des catégories « 1 » et « 7 ».

Piqûre de rappel, Paul Biya avait déjà procédé au relèvement de l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires du corps de la santé publique et celui du personnel médical qui ont désormais une période d’exercice de fonction plus longue. Conformément au décret, présidentiel du 03 juillet dernier, l’on apprenait que :  l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires de la santé publique est désormais de 60 ans pour les personnels des catégories A et B. Cet âge est de 55 ans pour les personnels des catégories C et D. Une mesure étendue au personnel des corps de la santé publique qui bénéficient à la date d’entrée en vigueur de ce décret d’une prolongation formelle d’activité valide. S’agissant du personnel médical et paramédical relevant du Code du Travail, l’admission à la retraite se fera ainsi qu’il suit : 60 ans pour le personnel des catégories 8 à 12 ; 55 ans pour le personnel des catégories 1 à 7.

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

C’est la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 qui pose le principe de la décentralisation en changeant la forme de l’Etat du Cameroun. La nouvelle forme de l’Etat camerounais, c’est un Etat unitaire décentralisé. Près de 30 ans plus tard, on n’a pas fini de transformer l’Etat du Cameroun en un Etat unitaire décentralisé. Après qu’on ait longtemps accusé les parlementaires de n’avoir pas mis sur pied le code de la décentralisation qui devait fixer le cadre juridique et fonctionnel de l’exercice de cette décentralisation, il apparaît clairement aujourd’hui que c’est l’administration publique actuelle qui serre des quatre fers pour que la décentralisation ne soit jamais une réalité dans notre pays. Mais que craignent-ils ? Pourquoi autant de lenteur et de mauvaise foi dans la mise en œuvre de cette décentralisation ?

 

La Constitution du Cameroun est clair. Les deux instances territoriales qui définissent le territoire du Cameroun sont les Régions et les Communes. D’un point de vue principielle, les départements n’existent plus depuis 1996. Seulement, une disposition de cette Constitution crée le principe de la progressivité dans la mise en œuvre de la Constitution. Ce qui crée un fondement juridique à la lenteur administrative et une raison qui peut couvrir toutes les mauvaises foi possibles. Sous le fallacieux prétexte de la mise en œuvre progressive, on est encore là 30 ans après, à ne pas avoir d’Etat décentralisé.

 

Le transfert des compétences et le transfert des ressources est tout ce qui est demandé pour que la décentralisation soit effective. Or, combien de temps faut-il pour que le ministère des travaux publics décide de déléguer un pan de ses activités et les ressources qui vont avec aux Communes que compte le pays ? Selon Mr Ondoa Jean Joseph, un agent de l’Etat exerçant dans un département ministériel de la place, nous a avoué « vous êtes loin d’imaginer tout l’argent que se font les fonctionnaires dans les bureaux des ministères. Il y a des programmes de développement agricoles dont les planteurs n’ont jamais été informés, et ce sont les GIC dans les valises des agents de l’Etat qui consomment ces budgets. Il existe tellement de fonds qui viennent parfois des bailleurs de fonds ou même de certains investisseurs camerounais de la diaspora que ces gars se mettent dans la poche en toute impunité. Sinon, comment comprendre que toutes les générations de fonctionnaires qui arrivent, sans même se passer le mot, ne veulent pas qu’on transfert les informations de gestion aux Communes ? ». Il poursuit « il y a quelque chose que vous devez aussi constater, dans les ministères, le plus souvent, les Secrétaires généraux et les conseillers techniques ont le temps d’installer leur réseau au sein de l’administration pour faire leurs affaires, du fait de la longévité qu’ils ont à ces fonctions. Ce qu’ils ne peuvent plus faire, si le pouvoir est éclaté entre les mains de 360 personnes, qui elles aussi n’ont que 5 ans à passer à leurs postes sans assurance de se perpétuer à la fonction. Sans oublier que le réseau au ministère a le plus souvent une assise villageoise. Et que les 360 personnes vers qui il faudra aller négocier ne sont pas forcément les gens de son village, les choses se compliquent.  Donc… »

Fort de ces réalités, les fonctionnaires ne sont pas prêts à laisser la décentralisation effective et des Maires qu’ils considèrent comme des analphabètes, leur arracher leur bifteck.


Stéphane NZESSEU

Published in Institutionnel

Le Ministre des Finances fait savoir que passé ce délai, ils seront suspendus du Fichier solde de l’Etat.

 

Près de 8 000 personnes dont les documents restent introuvables sont appelées à régulariser leur situation. Elles doivent le faire dans un délai de trois mois qui leur est donné par Louis Paul Motaze le Ministre des Finances (Minfi). Il convient de préciser que les personnes trouvées en situation irrégulière et qui émargeaient cependant dans le Fichier solde de l’Etat, ont été débusquées lors de l’opération de Comptage physique des personnels de l'Etat (Coppec). Une opération qui a été initiée par le Minfi.

Aussi voulant assainir ledit Fichier, Louis Paul Motaze a diligenté une opération de collecte des actes constitutifs des droits auprès des administrations émettrices. Dans le communiqué où il interpelle les fonctionnaires en situation irrégulière, il indique que « les actes de 7 855 pensionnés du Fichier actuel n'ont pas pu être retrouvés ; ce qui fait douter de la légitimité des droits qu'ils continuent de percevoir ».

Il y a donc une phase de répression qui va entrer en vigueur au terme du délai de trois mois fixé par le Minifi. Les personnes concernées par le communiqué du Ministre doivent tout faire pour être en règle au plus tard le 20 mars 2020. « Afin de limiter le contentieux qui pourrait découler de la suspension directe du paiement desdites pensions, les intéressés sont priés de bien vouloir déposer impérativement une copie de l'acte leur attribuant la pension, au plus tard le vendredi 20 mars 2020 », peut-on lire dans le document signé le 20 janvier dernier. Pour le Ministère des Finances, il est question en ce début d’année 2020, de passer au contrôle et à la sécurisation du Fichier des ayants droit, pensionnés décédés et pensions d'invalidité.

Pour permettre aux fonctionnaires interpellés de se mettre en règle facilement, il a été décidé que la régularisation peut se faire dans les bureaux de la Trésorerie générale la plus proche de leur lieu de résidence. Les listes des concernés sont également disponibles dans les différentes structures.

 

Liliane N.

 

Published in Institutionnel
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Face au Minepat venu recueillir leurs avis dans le cadre de la seconde phase des questions – réponses, les sénateurs n’ont pas manqué d’affirmer que ce sont les agents publics qui bloquent les projets.

 

C’est René Ze Nguele qui est d’abord monté au perchoir, pour interroger le ministre Alamine Ousmane Mey : « J’ai constaté que les ambitions sont grandes, mais les résultats sont modestes. Est-ce que c’est par manque d’hommes, d’argent, des idées ? »

A ses questions, il sera péremptoire dans ses conclusions quand il déclare : « l’administration camerounaise est la cause des problèmes, car le bon travail est inhibé, il est anesthésié par l’administration. Les fonctionnaires sont devenus un problème pour notre pays, ce n’est pas 1000 Fcfa, 2000 Fcfa, 10 000 Fcfa qui sont volés mais à partir d’un milliard Fcfa. Ils ont une préoccupation antinationale, les fonctionnaires sont devenus véreux ».

Après avoir fait part des conclusions auxquelles il est parvenu, le parlementaire fait des propositions en allant chercher dans l’histoire de la Chine durant la période du président Mao, pour préconiser de suivre cet exemple, dans le cadre de la purge de l’administration : « La grande réforme c’est purger l’administration pour la renouveler, sinon réformer l’administration camerounaise pour que les projets ne restent pas lettre morte ».

Dans la même logique, le sénateur Dakolé Daïssala va accuser les fonctionnaires de mener le culte du diplôme à tous les niveaux, beaucoup étant détenteurs de faux diplômes, c’est pourquoi il va conclure que « Les fonctionnaires qui n’ont pas tout dans la tête, mais un peu dans le cœur doivent être accompagnés car ils peuvent apporter un peu à leur pays ».

Charles Salé, dans son intervention va poser la question suivante : « Depuis qu’on parle de Dsce, on parle de transformation, mais qui ne vient pas. Comment émerger avec toutes ces entorses ? Comment développer avec les éparpillements d’énergies ? »

Pour le Sénateur Feuze, « comment se développer, comment émerger sans routes, sans transformation des produits locaux sur place ? »

Le sénateur Pierre Flambeau Ngayap, quant à lui, va se demander pourquoi l’augmentation de la croissance mais avec peu d’emplois ?

Les plaintes des sénateurs vont toucher les domaines de l’énergie, de l’emploi, de l’agriculture, de services du secteur tertiaire, des marchés publics, etc. Ceux-ci exigent plus de gouvernance, de décentralisation dans le choix et l’implémentation des projets, la mise en œuvre des infrastructures attendues telles les barrages, les postes de péage automatisés, etc.

Face à ces sénateurs, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey est resté serein et logique dans ses explications, en précisant que : « En effet, les avis des sénateurs sont indiqués et louables car le gouvernement est dans une démarche qui vise à consulter ceux qui ont à dire pour que le plan de voyage soit solide et nous mène à destination ».

Rappelons que le gouvernement est engagé depuis janvier dernier dans des consultations sur la mise en œuvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce). Il s’agit durant ces rencontres avec les acteurs de divers ordres, de faire d’une part le bilan franc de la première phase du Dsce et d’autre part, de recueillir les doléances sur les besoins par rapport à la phase 2 qui entre en vigueur en janvier 2020 et s’étendra jusqu'en 2027.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01