Alors que cet organisme, et bien d’autres de la même espèce sont engagés à salir par tous les moyens l’image du Cameroun, en rédigeant des rapports qui reflètent très peu la réalité, les actions posées par le Gouvernement et l’Armée démontrent le contraire. Quelques exemples peuvent être cités
Secours d’urgence dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest
Dans un document publié il y’a quelques mois, MSF affirme avoir « ouvert des cliniques mobiles temporaires à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, pour offrir des consultations en soins primaires aux déplacés… Dans ces zones isolées, de nombreuses personnes sont piégées par les combats. À travers sept structures, les équipes ont traité des urgences médicales, en se concentrant sur les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Elles ont mis en place des plans de gestion de grands nombres de victimes et formé le personnel à la gestion d’afflux massifs de blessés ».
C’est dans ce même registre qu’on a vu les éléments des Forces de Défense et de Sécurité en action. Semaine après semaine et même au plus fort des combats, ils ont ausculté les malades, mené des campagnes de santé, assurer la prise en charge des cas les plus graves dans les hôpitaux, mettant à la disposition des personnes souffrantes, des soins de qualité…
Prise en charge des personnes atteintes par le Coronavirus
La propagation de cette pandémie a ajouté de l’eau dans le moulin de Médecin sans Frontière qui présente le Cameroun comme le pays le plus touché par la pandémie.
Et pourtant, dans l’un des récents rapports publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, Onu Femmes, le Bucrep, l’Ins et dont certains éléments cadrent avec ceux produits par le ministère de la Santé Publique, il s’avère que les mesures gouvernementales ont été respectées par la quasi majorité de la population, ce qui a drastiquement réduit les risques de prolifération de la maladie.
Intervention dans les zones en crise au Cameroun : Les missions assignées aux Médecins Sans Frontières
Echantillon des données recensées à l’issue de l’enquête menée jusqu’en Juillet 2020
Les femmes, comparativement aux hommes, respectent plus les trois mesures gouvernementales suivantes :
La restriction des mobilités (76,4% contre 62%)
Le port régulier du masque à l’extérieur du domicile (87,1% contre 81,3%)
Le lavage régulier des mains (83,3% et 79,6%).
Genre | Restriction des mobilités
| Port régulier des masques à l’extérieur des domiciles
| Lavage régulier des mains
|
Femmes | 76,4% | 87,1% | 83,3% |
Hommes | 62% | 81,3% | 79,6% |
Bien que la crise ne soit pas entièrement enraillée et que l’on soupçonne une recrudescence au cours des prochains mois, l’on est visiblement loin de la catastrophe annoncée par Médecin sans Frontière et autres.
Au lieu d’apporter le soulagement aux malades, contribuant ainsi à leur bien être moral et physique tel que le préconisent ses missions régaliennes, Médecin sans Frontière apparaît comme un organisme pyromane, au regard des rapports publiés depuis des années sur cette Afrique en miniature, attaquée de toute part.
Un Cameroun qui ne fait que se défendre, et de la plus belle des manières, grâce à l’action solidaire créée entre la classe gouvernante, une Armée Républicaine et des populations qui peuvent désormais reconnaître ceux qui travaillent pour ou contre leur bien être.
Nicole Ricci Minyem