Ce document va permettre de mieux appréhender l'initiative qui se positionne comme un cadre fédérateur de mutualisation des approches.
La signature de ce projet vise le renforcement de la synergie entre le Gouvernement Camerounais à travers les ministères sectoriels que sont le Minjeun et le Minepat qui vont travailler en totale collaboration avec le Pnud – l’Unfpa – l’Unu Femmes – Onu volontaires – l’Unesco.
Au cours des différentes prises de parole, tous les intervenants se sont accordés sur un point essentiel : Améliorer durablement l’autonomisation socio-économique et l’engagement citoyen des jeunes, pour leur meilleure participation au développement économique et social du pays…
Mounouna Foutsou – ministre de la Jeunesse et de l’Education Physique a en outre relevé que : « Cette formule empruntée au Youth Connekt Africa originel, fait de cette initiative, une réponse innovante aux aspirations de cette génération androïde, dont les besoins et les aspirations sont forts, et qui dispose d’une capacité exceptionnelle de création et d’innovation, pour le développement… ».
S’agissant de la formule de gestion retenue, à savoir un projet conjoint Gouvernement-Système des Nations-Unies, elle traduit le souci du Gouvernement pour une mutualisation plus accrue, à côté de ses partenaires au développement, des ressources financières, techniques et logistiques. Des éléments qui vont permettre l’accomplissement de l’implémentation totale du Youth Connekt Cameroon.
Dans une entente mutuelle, toutes les parties prenantes ont convenu de démarrer officiellement par une phase pilote de trois ans (2021-2023). Une option qui offre l’avantage de capitaliser les acquis du projet, au fur et à mesure de sa mise en œuvre, de renforcer les synergies et de le rendre plus performant…
Pour Alamine Ousmane Mey – ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, il sera question « de mettre à disposition des Jeunes, des ressources de contrepartie qui vont accentuer les partenariats techniques au développement dans cet accord entre le secteur privé, la société civile mais surtout la jeunesse elle-même, parce que c’est elle qui est au centre de cette initiative, c’est elle qui va piloter en grande partie cette initiative… ».
Dans la mise en œuvre du développement de notre pays, avec une place de choix à la jeunesse camerounaise très dynamique, très novatrice et prête à relever les défis qui se posent à elle.
Selon Siti Batoul Oussein - Coordinatrice du Système des Nations Unies : « Cet organisme va continuer à apporter aux jeunes, son expertise pour la mise en œuvre du Youth Connekt Cameroun dans le cadre de l’identification de leurs besoins à tous les niveaux, mais aussi au niveau des communautés ayant des projets, un programme qui répondent aux besoins de cette jeune population ».
Au cours de la cérémonie protocolaire, qui avait pour cadre le Hilton hôtel, les jalons posés démontrent la ferme volonté du Gouvernement Camerounais et de ses partenaires, de mettre des outils entre les mains des Jeunes afin que cette tranche de la population puisse non seulement faire face au chômage, mais également relever les défis du sous emploi, en allant vers leur autonomisation qui va leur donner une place importante dans la politique nationale de l’emploi Jeune.
Nicole Ricci Minyem
C’est l’une des principales innovations annoncées pour la célébration de la fête de la jeunesse cette année dans la région du Nord. Il sera aussi question d’assurer la formation des conducteurs de moto taxi, ces innovations ont été dévoilées ce mardi au cours de la première réunion préparatoire de la 54ème édition tenue à Garoua.
L’initiative Youth connect appelée de tous leurs vœux par les pouvoirs publics dans la région du Nord, est un moyen efficace et efficient d’encadrement de la jeunesse afin permettre à celle-ci d’être connectée aux multiples opportunités qui s’offrent à elle pour son autonomisation. « Cette initiative a pris corps dans certains avec beaucoup de succès. Il y aura le village de la jeunesse avec un salon d’exposition des initiatives des jeunes de CMPJ ainsi que des jeunes bénéficiaires de projets. Une série de communications par rapport au contexte de l’heure, notamment la question des violences dans les écoles », précise Martin Kami Bouba, délégué régional de la Jeunesse et de l’Education civique. L’implémentation du projet dans le Nord est présentée comme l’une des innovations phares de la 54ème édition de la fête de la jeunesse dont la réunion préparatoire vient d’avoir lieu à Garoua.
A été également annoncée au cours de cette réunion, la formation des jeunes conducteurs de moto taxi au réarmement moral, en secourisme, et à l’entrepreneuriat. L’on apprend également que la célébration de la fête de la jeunesse cette année sera ponctuée dans le Nord par une marche pour la paix, une prière inter religieuse. Objectif préparer les cœurs pour un Cameroun un et indivisible surtout en cette période électorale. « Implémenter la décentralisation, faire participer tous les jeunes au niveau des arrondissements, des établissements scolaires, faire associer les conducteurs de moto taxi », martèle Julien Doumba, secrétaire général des services du Gouverneur du Nord.
Innocent D H
L’un des défis majeurs du développement du Cameroun, c’est l’autonomisation des jeunes. Le gouvernement œuvre au quotidien avec certains partenaires, dont le Système des Nations Unies, afin de mettre sur pied des stratégies efficaces en lien avec les défis auxquels ces derniers sont confrontés, pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant qu’acteur de changement et contribuer efficacement à la réalisation des ODD pour leur pays.
Fort de ce que l’accès à un emploi de qualité constitue un vecteur important de développement économique, les Nations Unies se sont impliqués, à côté des pouvoirs publics, à travers des programmes de formations professionnelles, de renforcement de l’entrepreneuriat jeune, de promotion de la finance inclusive et travaillent à faciliter l’accès aux financements de leurs initiatives notamment avec le secteur privé.
Cet organisme a saisi l’occasion de la tenue à Yaoundé, du Salon de l’Entrepreneuriat pour présenter de nouvelles initiatives aux jeunes et autres partenaires au développement afin qu’ils puissent échanger sur les défis et opportunités liés l’opérationnalisation des programmes proposés. C’est ainsi que trois thématiques essentielles sont proposées : les Objectifs de Développement Durable (ODD), la Finance Inclusive et le « Youth Connekt »
Ce lundi, les experts vont se pencher sur le thème : L’inclusion financière pour réduire les inégalités et accélérer l’émergence du Cameroun.
Objectif de la conférence
Il est question de sensibiliser davantage les parties prenantes concernées en vue de susciter une plus forte implication pour la promotion de l’inclusion financière des populations exclues des systèmes financiers classiques.
De manière spécifique, il s’agit de : - Partager la démarche du gouvernement en matière d’inclusion financière - Echanger sur l’apport des partenaires techniques et financiers en faveur de l’inclusion financière, vu sous le prisme de l’expérience concrète d’un acteur de terrain - Prendre connaissance de la problématique de l’implication du secteur privé dans l’inclusion financière.
La conférence-débat est organisée par l’ensemble des Agences du Système des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère des Finances. Elle s’articule autour de 03 sous-thèmes, notamment :
Inclusion financière : la démarche du gouvernement du Cameroun
Inclusion financière : l’Apport des partenaires techniques et financiers vu sous le prisme des expériences concrètes sur le terrain (contributions, limites et attentes des acteurs.
Inclusion financière : La problématique de l’implication du secteur privé (contribution du secteur privé, obstacles et principaux souhaits).
Avec une population de plus en plus croissante, le Cameroun est un pays qui connait une croissance démographique très rapide. Celle-ci se situe à 2,8% par an. La proportion de la population vivant au-dessous du seuil de la population est passée de 39,9% en 2007 à 37,5% en 2014. Le milieu rural qui concentre 60% de la population totale affiche des tendances de pauvreté très préoccupantes avec près de 90% des personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté.
L’éradication de ce fléau est l’un des piliers des Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Cet organisme prend en compte, l’inclusion financière et se situe en parfaite cohérence avec le principe à ne laisser personne de côté. Ce concept est devenu l’un des principaux facteurs de développement économique et de stabilité financière.
En effet, il a pris une place importante dans les discours politiques et économiques des grandes institutions mondiales et internationales, avec pour mot d’ordre la mise en œuvre aussi bien par le secteur public que privé, des stratégies visant à supprimer les barrières érigées sur le chemin de l’accès au financement des acteurs économiques de tous les segments sociaux, particulièrement les personnes les plus vulnérables et les plus exclues des systèmes financiers classiques (les ruraux, les acteurs du secteur informel, les femmes et les jeunes). Le Cameroun n’est pas en marge de cette dynamique et pour ce faire a mis en place une stratégie nationale de la fiance inclusive.
La stratégie nationale de la finance inclusive vise entre autres, l’amélioration de la qualité et de la disponibilité de l’offre en vue de satisfaire durablement les besoins en services financiers des populations, l’amélioration des performances sociales des Etablissements de Micro finance et de la protection des membres/clients, et enfin, l’amélioration de l’environnement législatif, réglementaire, institutionnel et fiscal du secteur de la micro finance.
L’engagement pour cette stratégie est de permettre au Cameroun de disposer désormais d’un secteur financier, adapté et animé par des prestataires à même d’offrir des services de qualité au moindre cout de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations.
Nicole Ricci Minyem