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Les motos-taximen plaignants accusent l’autorité municipale d’abus de pouvoir.

 

Eric Tayou Ayouba et Théophile Ambassa sont les membres du Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres (Synester) et chauffeurs de motocyclettes à usage de taxis. Ils ont décidé de ne pas se laisser faire dans une affaire qui les oppose à Bernard Mboene le Maire de la Commune de Mbangassina. Ils accusent l’autorité municipale de se servir de sa posture pour taire leur mouvement syndical. Ils ont saisi le Tribunal administratif de Yaoundé.

Alors qu’ils étaient à la barre la semaine dernière, Eric Tayou Ayouba et Théophile Ambassa ont déclaré que Bernard Mboene les a interdits d’exercer leur profession. Il a lui-même saisi leurs motos desservant Mbangassina, une localité à cheval entre Ntui et Ombessa. Egalement il cherche par tous les moyens à casser et à réduire leur mouvement syndical. Les motos-taximen ont demandé au Tribunal de procéder à l’annulation d’une décision du Maire. La décision en question date du 07 mars 2016. Elle suspend les plaignants de l’exercice de leur activité dans toute la ville. Aussi ces derniers ont ajouté que l’acte du Maire de Mbangassina ne se limite pas seulement dans la commune. Il va au-delà de cette localité. Ils ont indiqué que le motif pour lequel ils ne peuvent plus exercer porte sur des faits supposés de «destructions» et «troubles à l’ordre public».

Eric Tayou Ayouba et Théophile Ambassa ont demandé que leurs engins leur soient restitués. Ils ont demandé une indemnisation de 20 millions de francs. Leur conseil indique qu’aucune disposition réglementaire n’habilite le Maire à les suspendre de l’exercice de leur activité, saisir puis confisquer leurs engins. Pour leur conseil, en le faisant, le Maire de Mbangassina  s’est octroyé les compétences de la police municipale, la police administrative et la police judiciaire en violation de ses attributions, contenues dans les dispositions de l’article 71 de la foi du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes.

Les deux motos-taximen plaignants vont connaître le verdict du Tribunal administratif de Yaoundé en janvier 2020.

 

Liliane N.

 

Published in Judiciaire

La dernière opération de capture de ces félins date du 24 juillet 2019.

 

Les autorités camerounaises notamment le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) n’ont pas encore baissé les bras, en ce qui concerne la capture des deux lions en divagation dans le département du Mbam et Kim, dans la région du Centre. Une source en service au Minfof, révèle dans les colonnes du quotidien Mutations, que lesdites autorités pourront même faire appel à d’autres experts en temps opportun. Car convient-il de le rappeler, le Cameroun par le biais du Minfof a fait venir pour ce problème, un expert allemand répondant au nom de Hans Bauer.

C’est donc cet expert international qui a conduit l’opération de traque des félins le 24 juillet 2019. Du 19 au 30 juillet, Hans Bauer s’est déployé dans la « jungle ». Il avait une équipe de neuf personnes. Il y avait dans ladite équipe un anesthésiste, quatre personnels des parcs nationaux, et un personnel de l'Ecole de faune de Garoua. Avant de se déployer dans la forêt, Hans Bauer avait proposé «une capture suivie d’une translocation desdits félins du département du Mbam et Kim où ils se trouvent actuellement, vers la région du Nord (Complexe Benoué) ».

Malheureusement pour les habitants du Mbam et Kim aujourd’hui apeurés, les deux félins n’ont pas pu être arrêtés. La raison étant que les conditions géographiques n’ont pas été favorables. « La capture des lions est difficile en zone forestière et en zone de savane trop herbacée», fait savoir une source en service au Minfof dans les colonnes de Mutations. « On a continué à mettre l'accent sur la sensibilisation avec le préfet et les chefs traditionnels. L'option consiste à adopter les comportements qui sont en cohérence avec la présence de ces félins, en attendant la saison sèche. On se dit qu'avec la saison sèche, on aura moins de pluies et moins d'herbes hautes, et on pourra relancer les opérations de traque », déclare une autre source.

Lire aussi : Quatre lions en divagation affolent les habitants de Mbam et Kim

Les lions en divagation donc, ne sont pas restés sans faire des dégâts. On enregistre plus de 80 bœufs  et 11 chèvres massacrés par les félins en liberté depuis plus de six mois. A titre de rappel, c’est le 14 mars dernier, qu’il y a eu signalement de la présence de deux lions mâles en divagation dans le département du Mbam et Kim.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Le Ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), a annoncé la déportation de ces félins  qui ont déjà dévoré une trentaine de chèvres et de bœufs dans la localité de Ntui, département du Mbam et Kim, vers une autre localité où ils seront  plus sécurisés  et trouveront plus de proies.

 

Depuis quelques jours déjà,  les habitants  de Ntui,  dans le département du Mbam et Kim, région du Centre, vivent sous la menace de quatre lions  en divagation dans leur localité. A rapporté lundi dernier la Crtv radio. Ces félins qui ont quitté la forêt, ont déjà dévoré près de 30 chèvres et bœufs.

 

Pour limiter les dégâts, le Ministère des Forêts et de la Faune Mimfof), Jules Doret Ndongo, a annoncé, entres autres mesures, la création d’un Comité de veille qui sera chargé de sensibiliser les populations sur la présence de ces lions. «  Le ministre a saisi  le délégué départementale à l’effet de mettre en collaboration avec l’autorité administrative locale,  un comité de veille. Ce  comité a pour rôle de sensibiliser les populations sur la présence de ces félins et de prendre quelques mesures dissuasives afin d’éviter qu’il y ait des confrontations entre ces félins et des humains. Ils doivent essayer  de limiter au maximum les dégâts de ces félins. Ils ont déjà tenu quelques réunions dont les propositions ont été soumises au ministre», a expliqué le  directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof,  Joseph Lekialem au micro de la Crtv.

 

Selon Joseph Lekialem, les mesures dissuasives à adopter par le Comité de veille, portent sur les techniques de refoulement des Lions, qui seront renforcées par des mesures plus modernes et plus techniques. « La solution qui viendra plus tard, sera la translocation. C’est-à-dire, qu’il faut les  déporter dans une autre localité, où ils seront plus sécurisés, et où ils trouveront plus de proies pour  leur nourriture », souligne le  directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof.

 

Quelques semaines plus tôt,  un troupeau de plus de 100 éléphants avaient semé la terreur dans les villages Kaola, Daïba Tiyou de même que dans les arrondissements de Yagoua et Wina, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Sortis de la réserve forestière de Kalfou à la recherche de l’eau, ces pachydermes avaient détruit sur leur passage, des champs de céréales et des récoltes généralement sécurisées dans les greniers à l’extérieur des cases.

 

Marie MGUE

Published in Société

Des activités d’exploitation forestière présumée illégale, ont été perpétrées dans la forêt du domaine national dans le Département du Mbam et Kim région du Centre au Cameroun, selon l’Organisation Ecosystème et Développement.

 

Dans un rapport, l’Organisation Ecosystème et Développement relève que, 25  souches d’essence diverses dont 20 de Doussié Rouge (Afzelia bipindensis), 4 souches d’Ayous (Triplochyton scleroxylon) et une de Bilinga (Nauclea diderrichii) ne portant aucune marque de l’exploitant.

Deux parcs  dont un situé en bordure de route et contenant 2  billes de Doussié rouge, d’un volume de 3,5734 m3. L’une des deux billes marquée d’un titre non identifié dans la liste des titres attribués ou opérationnels des années 2017 et 2018 ; 3 importants dépôts de bois débités, dont deux 2 contenant des planches d’Ayous, ayants un volume de 08,85 m3 et 06,45 m3 respectivement.  

Cette  liste est loin d’être exhaustive. C’est une partie des  résultats de l’investigation menée par l’Organisation Ecosystème et Développement (ECODEV), au cours d’une mission d’observation indépendante  externe (OIE) dans le département du Mbam et Kim, région du Centre,  au mois de novembre 2018.

Ces activités d’exploitation forestière présumée illégale, ont été perpétrées dans la forêt du domaine national (Fdn) au voisinage du hameau Donga-savane 3, indique le report publié en février 2019. Selon Ecodev, l’absence des marques sur ces souches et houppiers n’a donc pas permis d’identifier l’auteur présumé de cette exploitation illégale.

Toutefois, comme l’indique les résultats des entretiens faites au cours de la mission avec les communautés, le responsable de ces faits d’illégalités serait une entreprise vietnamienne sans nom, représentée par un certain monsieur Moussa Djibril. Ce dernier joint au téléphone par les observateurs d’Ecodev a reconnu avoir été le représentant de l’entreprise vietnamienne, tout en réfutant le fait d’avoir procéder à une exploitation forestière dans la zone.

Sur le site de l’exploitation présumée illégale, il a été également observé des bois abattus dont certains portaient des marques d’un titre non existant dans la localité (08 10 213). En effet, la vérification du numéro du titre retrouvé sur la bille abandonné n’apparaît pas dans aucune liste des titres attribués par le MINFOF, pour le compte des années 2017 et 2018.

Tout porte donc à croire que le présumé responsable de l’exploitation illégale se serait approprié de documents ailleurs, pour évacuer son bois en toute quiétude. Cette utilisation frauduleuse de documents d’un titre d’exploitation est réprimée par l’Article 158 (5) de la loi forestière n°94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche. Selon les dispositions légales de cette loi, « est puni d’une amende de 3 000 000 à 10 000 000 francs CFA et d’un emprisonnement de un (1) an à trois (3) ans ou de l’une seulement de ces peines l’auteur de falsification ou de fraude sur tout document émis par les administrations chargées des forêts, de la faune et de la pêche, selon le cas ».

Le rapport d’Oie d’Ecodev a été soumis au ministère des Forêts et de la faune (Minfof) et au délégué régional du Centre, au mois de février 2019. Affaire à suivre…

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01