C'est ce qui ressort du rapport d’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2020. De ce document, l'on apprend que les dépenses de personnel (salaires 93,5%) et autres charges (6,5%). Cette masse salariale qui était de 959,5 connait ainsi une hausse de 19,1 milliards de FCFA.
L’augmentation de la masse salariale, et plus globalement des dépenses de personnel, s’explique par l’accroissement à hauteur de 3,14 % des effectifs en 2020 en raison principalement du recrutement des ex-agents temporaires dans certaines administrations et des enseignants du supérieur, renseigne le rapport sus-évoqué. La poursuite de l’apurement de la dette des enseignants relevant de l’enseignant secondaire et la prise en charge des autorités traditionnelles, constituent également des raisons de cette augmentation.
Le rapport informe également que la facture aurait pu être davantage salée n’eut été la réalisation en 2020 d’une économie de 40 milliards sur les dépenses de personnel dû à plusieurs mesures. Le document cite le contrôle avant paiement des rappels qui a permis de détecter plus de 2,3 milliards d’arriérés injustifiés
Il y a également, l’audit des comptes des fonctionnaires et retraités décédés qui a permis de reverser 12,2 milliards dans les caisses du Trésor public en 2020 sur les 19,9 milliards retracés auprès des banques et microfinances en 2019. Le rapport n'oublie surtout pas de relever l'opération de contrôle du fichier des ayants droit et des bénéficiaires de la pension d’invalidité ayant induit un gain annuel de 11,5 milliards ainsi que le toilettage et l’actualisation du fichier solde consulaire ayant conduit à l’arrêt du paiement indu de 14 milliards.
Innocent D H
L’ancien lion indomptable de l’équipe nationale du Cameroun, l’un des finalistes de la Coupe du Monde de 1990, pose la question alors que les choses se précisent de plus en plus quant à l’organisation, dans quelques mois, de la Coupe d’Afrique des Nations Total 2021.
Son “coup de gueule”
“À tous les dirigeants du football camerounais
Le Cameroun accueille dans quelques mois la plus grande fête du football continental : la Coupe d'Afrique des nations. L'édition camerounaise est inédite : 24 clubs. Conséquence, il a fallu mettre plus de moyens financiers pour la préparer, tout comme il faudra plus de ressources humaines pour son implémentation.
Si les uns et les autres s'accordent sur les moyens financiers mobilisés par l'État du Cameroun, ce n'est pas le cas des ressources humaines.
Déjà, à la mise en place du Cocan 20-21, des voix s'étaient élevées pour dénoncer l'absence de certaines icônes du football et du sport camerounais, les anciennes gloires qui ont rendu le Cameroun fier de par leurs performances. Les autorités ont promis de corriger cela au fur et à mesure qu'on devait avancer dans les préparatifs.
Le 12 août dernier, le président du Cocan 20-21, le Ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi a nommé des responsables dans deux commissions du Cocan. Et comme d'habitude, cette nomination avait des yeux.
Pourquoi dans ce pays le travail des uns et des autres n'est pas reconnu à sa juste valeur ? Sans toutefois minimiser ce que font les personnes qui ont été nommées, nous sommes quand même étonnés de voir que Samuel Éto'o ou Maboang Kessack n'est pas dans cette liste, encore moins Misse Misse, Epalle, Ebongue, Mimpo, Mabom, Feutmba, Anouldji, Bekombo ou encore Bitomo.
Ebongue a même été capitaine de l'équipe nationale mais il est oublié dans cette liste. Faut-il soutenir la médiocrité pour mériter un poste? Faut-il forcément être dans un clan ou un camp pour être appelé dans des postes de responsabilité liés au sport dans ce pays? Il faut arrêter avec cette façon de faire et être objectif des fois.
Samuel Eto'o avec tout ce qu'il a fait pour le rayonnement du football camerounais et pour la diplomatie camerounaise, méritait d'être nommé président d'honneur du Cocan, pourquoi pas directeur de cette compétition?
Platini a été directeur d'organisation de la coupe du monde en France et ça s'est bien passé! Depuis des années au Cameroun je suis dans la promotion du football à la base, j'organise des jubilés des anciens footballeurs, sans compter des tournois et autres activités sportives, mais je ne suis associé ni de près ni de loin au Cocan.
Je dis merci au Président de la République, S.E. Paul Biya de m'avoir donné un appartement à Olembe en face du Stade. Au moins je pourrais regarder les matchs à la télé tout en écoutant les cris des supporters car, au Chan je n'ai pas eu de billets d'accès au stade ; rien n'indique que ce sera différent à la Can.
Je me demande ce que je dirai à tous ces gens qui nous ont vu jouer chez eux et qui seront ici à la Can. Rien, car ils feront leur propre constat qu'au pays de Samuel Éto'o, on choisit qui est ancienne gloire et qui ne mérite pas ce titre.
Très chers dirigeants du football camerounais, c'est très décevant cette manière de faire. Si nous restons tranquilles depuis tout ce temps, c'est pas par lâcheté : nous aimons notre pays et nous n'irons jamais en rébellion contre notre pays que nous aimons tant.
Cependant, en des occasions comme celle-ci, faites parfois semblant d'aider le Chef de l'État à bien conduire le bateau Cameroun. Le monde nous regarde. Chacun récoltera ce qu'il aura semé. À bon entendeur…”.
N.R.M
Alors que le leader d’opinion et Entrepreneure Tech Camerounaise se trouvait encore sur la cour principal du Tribunal de première Instance de Bonanjo, elle a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa lutte
L’entrepreneure Tech : “Merci du plus profond de mon cœur, je suis tellement touchée, vraiment très émue ; j’ai honte du comportement de certains Camerounais qui prennent des décisions qui vont affecter et souiller le Cameroun. Cependant, je n’aurais jamais honte de ce pays”
Rebecca Enonchong a passé trois jours à la Légion de gendarmerie du Littoral cependant, son engagement à mener “son combat" n’a nullement été altéré: “ Mon combat ne fait que commencer donc si quelqu’un pense que ça c’est la fin, il se trompe lourdement, ce n’est que le début…”.
Accusée entre autres d’outrage à magistrat alors qu’elle était en porte à faux avec une décision prise dans un litige foncier qui l’oppose à l’un de ses frère, ses avocats, à l’instar de Me Eric Bayo estime qu’en fait, le dossier d’accusation est vide.
“ Elle a juste émis une opinion par rapport à la manière par laquelle les choses se sont gérées, donc il est impossible d’être poursuivie pour un délit d’opinion, c’est contraire à la Démocratie, c’est contraire à la Justice, c’est contraire au Droit… On a ainsi tenté de violer sa liberté d’expression parce qu’elle a estimé que l’un de ses dossiers était mal géré”.
Une position entièrement partagée par Me Sylvain Um, autre avocat de Rebecca Enonchong
“Vous convenez avec moi que lorsque le procureur de la République décide de ne plus poursuivre, cela signifie simplement que le dossier est vide, comme on le clamait haut et fort depuis le début. Il n'y avait rien dans ce dossier, je pense qu’ils ont essayé d’enquêter, ils ont tout fait, mais ils ont trouvé qu’il n'y avait rien à lui reprocher”.
Rebecca Enonchong enfin libre et toutes les charges qui pesaient contre elle abandonnées
Une mobilisation tout azimut,
Aussi bien celle des chancelleries étrangères que des soutiens de divers ordres. Nombreux se sont d’ailleurs donné rendez-vous aux abords du Tribunal de Première Instance de Douala - Bonanjo. Une foule dans laquelle se trouvait un visage très connu dans le microcosme politique Camerounais, Edith Kah Walla, toujours égale à elle même :
“ On est soulagé, on est content, mais on n’oublie pas. Je ne peux pas oublier pendant un seul instant que nous vivons dans une dictature, dans l’arbitraire, c’est inacceptable et on doit tout faire pour que ça cesse…”.
Rebecca Enonchong’s “arbitrary” detention sparks outrage on social media
Du point de vue de ses nombreux soutiens et autres défenseurs des Droits de l’Homme, l’interpellation et la garde à vue prolongée de l’entrepreneure Tech, notamment l’Article 119 - Alinéa 3 du Code de procédure pénale alors qu’elle donnait toutes les garanties nécessaires de représentation en justice en plus de l’absence d’équité dans le procès, comme l’exige pourtant le recommandations de la Commission des Droits de l’Homme, ainsi que le Pacte des Droits Civils et Politiques ;
Ils se sont beaucoup plus appesanti sur l’usage du motif d’Outrage à magistrat. Pour les avocats de Rebecca Enonchong, c’est un instrument dont fait allègrement usage la justice Camerounaise afin de “museler” les Camerounais, violant ainsi l’Article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme consacrant la primauté de même que la Liberté d’Expression.
Nicole Ricci Minyem
L'encours de la dette du secteur public au Cameroun est évalué au 30 juin 2021 à 10 687 milliards de FCFA et représente 44,4 % du PIB. Dès que révèlent la Caisse autonome d’amortissement (CAA), l'organe publique chargé de fournir au gouvernement des éléments nécessaires à l'élaboration de la politique d'endettement du pays.
Selon la CAA, cette dette publique du Cameroun était de 10 378 milliards de francs CFA au 31 décembre 2020. Après analyse, on en déduit que le stock de la dette publique a augmenté de 309 milliards de FCFA en six mois, soit de près de 3% en valeur relative, soit une augmentation de 3,6% en glissement annuel (sur les 12 derniers mois).
Au cours de la période sous revue, l’encours de la dette du secteur public est constitué de 91,5% de dette directe et garantie par l’administration centrale et 8,5% de dette des établissements et entreprises publiques, renseigne en outre la Caisse autonome d'amortissement.
Ainsi, le montant total de la dette directe de l’administration centrale évalué à 9 760 milliards de FCFA, quasiment stable en glissement trimestriel, mais qui connait une croissance de 1,6% en glissement mensuel et de 3,8% en glissement annuel. Cet encours est composé de 70,9% de dette extérieure et 29,1% de dette intérieure y compris les restes à payer de plus de trois mois (192 milliards de FCFA).
Quant aux crédits directs des entreprises et établissements publics, ils sont estimés à 902 milliards de FCFA, en augmentation de 0,5% en glissement mensuel et 3,3% en glissement annuel. Cet encours enregistre une diminution de 2,2% et de 1,1% comparé respectivement à fin 2020, et fin mars 2021.
Cette évolution de la dette publique du Cameroun est due aux remboursements du Port autonome de Douala (PAD) et de l’opérateur des télécoms public Camtel, ainsi que des paiements partiels effectués sur de la dette de la Société nationale de raffinerie (Sonara) en attendant l’aboutissement de la restructuration de ladite dette en cours, à en croire la CAA. La dette des sociétés publiques enregistrées se compose de 49,5% de dette extérieure et 50,5% de dette intérieure, apprend-on.
Innocent D H
Ce sont 37 organisations de la société civile (OSC) du secteur forêt et environnement qui demandent au gouvernement d’adopter et de mettre en œuvre une stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Ces organisations ont produit un document politique présentant les conséquences liées à la non existence d’une telle stratégie au Cameroun.
Selon ces OSC, ladite stratégie permettrait de résoudre les problèmes tels que le non-respect des droits des communautés locales autochtones, le non-respect des droits fonciers coutumiers, la perte de la biodiversité, les perturbations de l’écosystème, la non prise en compte des questions climatiques, la faible prise en compte des questions de pollution de l’eau et de l’air.
Occasion pour le président de l'Association des paysans riverains des plantations agro-industrie du Cameroun et petits planteurs, Emmanuel Elong de relever, « Nous planteurs, on attendait beaucoup de cette stratégie mais depuis 2014 rien n’a bougé. Cette conférence de presse est une opportunité pour nous paysans et petits planteurs. Nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes à cause des installations des nouvelles plantations ou des extensions qui sont en train d’être opérées et c’est la stratégie nationale qui devait prendre en compte les problèmes des petits planteurs et des riverains que nous sommes. Jusqu’aujourd’hui les avancées sont toujours attendues. »
Précisons que le document d’une dizaine de pages, comporte aussi des recommandations que doit prendre en compte la stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Entre autres recommandations, la promotion de la conservation des hautes valeurs de conservation et les hauts stocks de carbone ; la promotion du respect des droits des riverains et des travailleurs des agro-industries ; la mise en place des mesures incitatives pour les petits opérateurs ; la création des partenariats volontaires et gagnant-gagnant entre les agro-industries et les petits producteurs ; la facilitation et l’accès au financement pour les petits producteurs ; la promotion de la génération des vieilles plantations en utilisant les technologies appropriées.
Innocent D H
Le célèbre homosexuel du Cameroun a été admis hier dans une clinique de Douala après avoir été copieusement battu samedi dernier par un groupe de jeunes en furie contre la pratique de l’homosexualité au Cameroun.
A peine admis en liberté provisoire, Shakiro est victime d’une justice populaire. Il a été déshabillé et sévèrement battu par une dizaine d’hommes lors d’une sortie avec ses copines samedi soir à Douala.
Les images insoutenables de ces actes considérés comme homophobes par les internautes font le tour de la toile. Le jeune homme est vu tout nu, tabassé par ces hommes qui lui demandent de s’expliquer sur son statut.
Des témoins de cet acte « barbare » l’ont emmené à l’hôpital ou il serait dans un état critique.
Il y a quelques heures, le travesti a indiqué sur son compte Facebook qu’il compte quitter le Cameroun. « Je vais quitter le pays ci… Dieu ma force. Après la prison, c’est l’hôpital et après ce sera les USA… », peut-on lire dans sa publication.
Ce point de vue est d’ailleurs partagé par Valsero qui estime que pour sa sécurité, Shakiro devrait quitter le pays.
« Maintenant que vous avez fini de massacrer Shakiro, ça vous a apporté quoi ? J’appelle la communauté internationale aujourd’hui de toutes mes forces. Si vous ne sortez pas Shakiro de ce pays, ils vont finir par le tuer ! Alice NKOM […] si vous ne sortez pas Shakiro de ce pays, ils vont finir par le tuer ! Ça ne va ni mettre l’eau dans les robinets, ni la lumière… rien ! Ça ne va même pas les aider à supporter leur propre misère ! Un peuple qui déverse sa frustration sur les gens qui souffrent comme eux [les Lgbt]. Ils sont même incapables de marcher 1 cm pour dire stop à la guerre dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, mais ils peuvent se lever à 10-20 comme des animaux pour bondir sur un gars qui ne vous a rien fait », déplore Valsero.
Dans un autre post, Shakiro a souligné qu’il ne va pas porter plainte contre ses agresseurs. « Je suis un être vivant après tout et sachez que ce n’est pas de ma faute si je suis de la sorte. Même vos visites je ne veux pas car personne ne m’aime. Je ne peux pas vous porter plainte car Dieu sait ce qu’il fera ! Merci pour le cadeau cher camerounais. Après ma sortie de l’hôpital, je vais rester chez moi dormir jusqu’à ma mort. »
Cet incident survient quelques jours après la mise en liberté provisoire de Shakiro. Après sa sortie, il aurait menacé de publier une sextape d’un homme avec qui il aurait entretenu une relation homosexuelle. Il lui réclamerait 5 millions de francs CFA à cet homme. Son avocate, Me Alice Nkom, son avocate, a annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette « barbarie ».
Le montant total du nouveau financement est de l'ordre de 12,9 milliards de FCFA. L'accord y relatif vient d'être marqué par le comité des concours financiers du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), la banque des collectivités territoriales décentralisées (CTD). L'information a été révélée dans le communiqué ayant sanctionné les 39ème et 40ème sessions de cette instance, tenues le 27 juillet dernier.
Selon les explications du Directeur général (DG) du Feicom, Philippe Camille Akoa : « Les projets ayant bénéficié des financements couvrent huit secteurs. À savoir les infrastructures, la gouvernance, l’éducation, l’industrie et les services, la santé, l’eau et l’assainissement, le social, les sports et les loisirs. Ils répondent aux besoins exprimés par les populations, à travers les plans communaux de développement. Ils sont également alignés sur les priorités du gouvernement contenues dans la Stratégie nationale de développement (SND30) ».
Rappelons que, le Feicom avait déjà injecté au cours de l’exercice 2020, une enveloppe de 26,7 milliards de FCFA pour le financement de 136 projets communaux. A l'analyse, cette enveloppe triple pratiquement celle investie en 2019, au cours de laquelle seulement 10,5 milliards de FCFA avaient été débloqués par le Feicom pour le financement de 106 projets de développement dans 92 communes et communautés urbaines du Cameroun.
Élément clé du dispositif public de développement local, au moment où s’accélère le processus de décentralisation dans le pays, le Feicom reste engagé à accompagner les collectivités territoriales décentralisées camerounaises dans la réalisation de leurs projets au profit des populations pour un développement local assuré.
Innocent D H
Il s'agit de 423 kits de reproduction remis au Cameroun par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Il est question pour l'institution, d'appuyer les efforts du gouvernement en faveur de l'amélioration de l’offre de soins et les services de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile.
Selon les déclarations de la représentante résidente de l’UNFPA Batoul Oussein, « Ces équipements seront acheminés vers les formations sanitaires des régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua et vont contribuer à réduire le taux de mortalité des femmes qui décèdent en donnant la vie et à préserver la santé des nouveau-nés ».
A en croire les données issues de l'enquête démographique et de santé (EDS), près de 4 000 femmes enceintes meurent chaque année en donnant la vie au Cameroun. Ces chiffres n’incluent cependant pas tous les décès enregistrés dans les maisons, alors que de nombreuses femmes accouchent à domicile notamment dans la partie septentrionale du pays. Une enquête réalisée par l’Institut national de la statistique (INS) publiée en 2015 révèle d’ailleurs que seulement 25,2 % de femmes ont accouché dans un espace médicalisé dans l’Extrême-Nord et 34 % dans le Nord, contre 61,3 % au niveau national.
Les équipements mis à la disposition du Cameroun, s'inscrivent dans le cadre du Projet d’appui à la santé maternelle, néonatale et infantile en abrégé PASMNI financé par la Banque islamique de développement (BID). Projet effectif depuis 2017, il a pour but de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile dans cinq régions prioritaires, à savoir : l’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua, l’Est et le Centre. L’UNFPA a également remis 2 481 appareils (respirateurs, extracteur et analyseurs d’oxygène etc.) destinés aux services de réanimation de 54 formations sanitaires dans le cadre de la prise en charge de la Covid-19. Le coût global de tous ces équipements est évalué à 698 000 dollars (plus de 385 millions de francs CFA).
Innocent D H
C'est à la faveur de la session extraordinaire du Conseil national du tourisme tenue jeudi 22 juillet 2021 à Yaoundé sous la présidence du Premier ministre, Joseph Dion Nguyen. Le pays veut profiter de la venue de nombreux supporters pour promouvoir le tourisme, l’un des secteurs durement impactés par la Covid-19, mais aussi et surtout changer l’image parfois négative véhiculée sur le pays à l’étranger par des ennemis de la République.
Le Cameroun qui organise la Coupe d’Afrique des nations (CAN) du 9 janvier au 6 février 2022, entend saisir l'opportunité de cette grand-messe sportive continentale pour vendre ses potentialités existantes. C'est ainsi que le Ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Bello Bouba Maïgari déclare à la télévision nationale, « Cette CAN 2021 doit promouvoir l’image du Cameroun comme un pays de progrès ».
L’un des axes majeurs de ces stratégies consiste à « rassurer » les visiteurs sur l’existence au Cameroun d’un protocole sanitaire relatif à la Covid-19 qui sera accessible à l’aide de Smartphones. Le communiqué publié à l’issue des travaux de cette session extraordinaire du Conseil national du tourisme indique, « L’accent sera par ailleurs mis sur l’apposition des affiches ainsi que la diffusion auprès des ambassades du Cameroun et des représentations diplomatiques des pays qualifiés, des supports et guides multilingues vulgarisant les informations et les produits touristiques ».
Salubrité et aménagement des villes
Les opérations de salubrité ne sont pas en reste. Le Mintoul compte également mobiliser « au moins un million de touristes internes » pendant la CAN. Pour atteindre le plus grand nombre, le gouvernement mise sur une communication de masse sur les atouts qu’offre la destination Cameroun. Celle-ci s’effectuera par voies analogique et digitale, apprend-on. Les collectivités territoriales décentralisées des sites qui abriteront la CAN sont également appelées à vulgariser le potentiel touristique des régions et des villes hôtes de la compétition phare de la Confédération africaine de football (CAF).
Ces collectivités devront notamment œuvrer à l’amélioration de l’image des cités à travers la densification des opérations de salubrité et d’aménagement des espaces publics, mais aussi renforcer les commodités nécessaires pour « orienter, transporter, mais aussi assurer un accès sécurisé » des visiteurs aux sites touristiques.
Pour le Ministre de la décentralisation et du développement local, Georges Elanga Obam, cette vulgarisation de l'image du Cameroun passe par « L’organisation des manifestations socioculturelles à des fins de loisirs constitue également un axe important du marketing territorial et d’attractivité que les collectivités entendent mener ».
Innocent D H
Dans un arrêté signé le 16 juillet 2021, le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, annonce la fermeture temporaire sur l’ensemble du territoire de la région de l’Ouest, des marchés de commercialisation des porcs et des sous-produits des fermes porcines, et l'interdiction de circulation et de transport de ces mêmes produits. « Ces mesures préventives visent à faire face aux risques de propagation de la maladie et à protéger le cheptel porcin dans la région de l’Ouest », soutient l'autorité administrative.
Saisie d’une cargaison de porcs morts et vivants dans la ville de Mélong le 4 juillet, décès en masse des porcs dans certains élevages du pays, sont entre autres des indices recensés çà et là sur le territoire national indiquant la survenue d’une nouvelle épizootie de peste porcine au Cameroun. Une information confirmée dans une correspondance du Ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) datée du 25 juin 2021. En effet, le Dr Taïga prescrit à ses collaborateurs dans les services déconcentrés (les10 régions du pays) des mesures en vue de la « gestion de l’épizootie de peste porcine africaine en cours ».
Le membre du Gouvernement révèle que « des cas confirmés de peste porcine africaine ont été rapportés dans plusieurs régions du pays depuis quelques semaines, au Réseau d’épidémiosurveillance des maladies animales du Cameroun (Rescam) ». C'est fort de ce constat, le ministre Taïga recommande à ses collaborateurs une batterie de mesures. Le Minepia leur prescrit notamment, l’information et la sensibilisation des acteurs de la filière porcine, la surveillance des élevages et des marchés de porcs, le contrôle des mouvements de porcs et des produits d’origine porcine, l’exigence des documents sanitaires conformément à la réglementation, la désinfection systématique des véhicules affectés au transport des porcs, la mise en œuvre des mesures sanitaires dans tous les foyers, la réactivation des check-points.
C'est en droite ligne de ces mesures gouvernementales que le Gouverneur de la région de l’Ouest a décidé depuis le 16 juillet 2021, de fermer tous les marchés de porcs et d’interdire la circulation de ces animaux sur l’ensemble de ce bassin de production. La décision prise par l'autorité administrative devrait certainement avoir un impact sur l’approvisionnement des villes de Douala et de Yaoundé, dans lesquelles s’est développée, depuis quelques années, une florissante activité commerciale autour de la viande de porc (braiseurs installés devant les débits de boisson).
Innocent D H