C’était lors d’un point de presse donné ce Vendredi par l'Observatoire de Développement sociétal dans un quartier de la cité capitale Camerounaise.
Profitant de la tribune à lui offerte à cette occasion, le président du Manidem a relevé que « Jean Michel Nitcheu, Edith Kah Walla et d’autres responsables des partis dits de l’opposition trouvent une raison d’être en s’appuyant sur la recrudescence des actes barbares perpétrés dans les zones en crise ».
Ils sont, d’après lui, « Accompagnés dans cette logique par la France et les Etats Unis qui soutiennent les assassinats commis au Nord Ouest et au Sud Ouest… Il faut pointer du doigt leurs soutiens voilés parce que le crime profite à ces forces exogènes… ».
Anicet Ekane ajoute qu’ « il faut dénoncer ces complices qui versent dans les larmes de crocodiles » ; faisant allusion aux déclarations que les uns et les autres font sur les réseaux sociaux et dans lesquelles ils n’ont de cesse de pointer un doigt accusateur contre le Gouvernement ; complice d’après eux des terroristes qui s’en prennent à tout moment aux populations civiles et aux soldats.
Allant plus loin, le président du Manidem semble exiger que soit « Interpeller, tous ceux qui donnent des circonstances atténuantes à ceux qui de manière ostentatoire, terrorisent les populations, car rien, non rien ne peut justifier le fait que des individus prennent des armes pour dépecer un pays».
A la fin de son intervention, Anicet Ekane a intimé l’ordre à « ceux qui ont pris les armes sans légitimité, de les déposer au préalable avant que l’Etat n’ouvre un autre front de dialogue ».
Anicet Ekane reste constant dans sa logique
Quelques jours avant la rencontre avec la presse, le président du Manidem a publié une déclaration dans laquelle il « Rappelait vivement la responsabilité directe des leaders d’opinions, politiciens et autres personnes individuelles qui, par leurs déclarations ou silence, ont donné une impression de légitimité aux sécessionnistes armés…
Autant que les mains de ces criminels qui ont endeuillé les familles de Florence Ayafor et d’autres victimes, les mains de ces personnalités hypocrites sont souillées du sang des innocents…
Condamner ces assassinats aujourd’hui n’annule en aucun cas le fait que ces messieurs et dames aient tenté de donner un fondement patriotique et moral aux actions de ces terroristes, en les renvoyant dos à dos avec l’armée nationale ».
Nicole Ricci Minyem