Le ministère de la Justice (Minjustice) vient de publier un rapport sur l’état des droits de l’Homme au Cameroun au cours de l’année judiciaire 2017.
Selon ce rapport, cité par le magazine Investir au Cameroun, la lutte contre le terrorisme et les troubles à l’ordre public dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (zones anglophones) ont conduit à de nombreuses arrestations qui, en plus de l’activité judiciaire ordinaire, ont abouti à un important contentieux relatif à la liberté des personnes.
Au total, 3 864 personnes accusées de terrorisme et troubles à l’ordre public, ont bénéficié d’une décision de mise en liberté à la suite d’une détention provisoire. Dans le détail, indique le Minjustice, sur les 3 864 personnes mises en liberté, 2 181 ont bénéficié d’une décision de relaxe ou d’un acquittement devant les juridictions.
« Le cas spécifique de la procédure d’habeas corpus mérite également d’être mis en exergue au regard des nombreux cas de détentions illégales et non justifiées qu’elle a permis de régler, soit un total de 182 cas », se félicite le ministère de la Justice.
En 2018, la délégation de l'Union européenne au Cameroun a salué la décision du président Biya de mettre fin aux procédures à l'encontre de 289 détenus dans le cadre de la crise anglophone.
Seulement, depuis octobre 2016, le Nord-Ouest et le Sud-ouest vivent une crise sécuritaire exacerbée par des revendications sécessionnistes. Ce qui a amené le gouvernement à mettre en place, le 20 juin 2018, un plan d’assistance humanitaire qui nécessite un budget de 12,7 milliards FCFA au bénéfice de 74 994 personnes touchées par la crise.
Ce plan prévoit une réponse aux besoins les plus urgents de 74 994 déplacés internes en équipements de première nécessité, nutrition, abris, santé, éducation, eau-hygiène et assainissement, protection. Dans le détail, l’Etat envisage de réhabiliter les centres de santé des deux régions, d’initier des campagnes de sensibilisation sur les mesures d’hygiène et de salubrité, d’apporter un appui en entrants et cheptels pour l’autonomisation financière de ces populations.
Le gouvernement veut également réhabiliter les écoles et prendre des mesures pour protéger les enseignants et les élèves ; distribuer aux personnes les centaines de tentes déjà disponibles à la Direction de la protection civile tout en œuvrant à la reconstruction de 10 000 logements.
Le plan humanitaire d’urgence prévoit également une assistance psychosociale aux victimes et la reconstitution des documents d’état civil et des titres identitaires perdus ou détruits. Ce plan prévoit des visites de réconfort et de soutien aux 21 291 réfugiées au Nigeria, sans donner de détails sur la nature de l’aide qui leur sera fournie.
Otric N.
Membre de l’Association de compagnies aériennes africaines (Afraa), le Cameroun a été choisi pour abriter la 51e assemblée générale prévue en novembre prochain. C’est pour obtenir l’approbation et toutes les assurances des autorités camerounaises qu’une délégation de l’organe, conduite par Abderahmane Berthé, le secrétaire général est actuellement en visite au Cameroun. Visite qui l’a conduit jeudi dernier au ministère des Transports (MinT).
Le ministre Jean Ernest Massema Ngalle Bibehe s’est dit satisfait du choix porté sur le Cameroun. La satisfaction est la même chez Abderahmane Berthé et son équipe qui ont eu l’occasion de mesurer la capacité du Cameroun à accueillir des événements de grande envergure à travers la visite de plusieurs hôtels et du palais de Congrès, cadre de l’événement prévu du 24 au 26 novembre prochain 2019.
L’assemblée générale est un événement qui regroupe près de 500 acteurs de l’aviation, des constructeurs et autres organisations. Son caractère mondial appelle donc une organisation méticuleuse. D’après le ministre, le Cameroun qui en a pris conscience s’est déjà lancé dans les préparatifs. « Un comité d’organisation interministériel a été sur pied à la suite d’une réunion tenue le 7 février dernier et durant laquelle un cahier de charges et un plan d’action ont été soumis à Camair-Co », a indiqué Jean Ernest Massema Ngalle Bibehe.
A la suite de la délégation de l’Afraa, le ministre a reçu une équipe de la Banque africaine de développement (BAD). Cette fois, les échanges ont tourné autour de la coopération entre le pays et l’institution dans le secteur des transports. D’après Solomane Kone, responsable pays de la Bad, leur présence rentrait dans le cadre de la mission de dialogue sectoriel portant sur la mise en œuvre des opérations financées par la Banque dans le secteur.
« Il a été question de faire le point sur le prolongement du chemin de fer camerounais de Ngaoundéré à Ndajemena. Nous avons aussi passé en revue le processus de signature de l’accord de prêt entre la BAD et le Cameroun, relativement aux études du chemin de fer entre le Tchad et le Cameroun », a relevé Solomane Kone.
Otric N.
Le niveau de dégradation des infrastructures du reste vieillissantes, est une sérieuse source d’inquiétudes. La récente visite du délégué régional des transports pour le Nord à l’aéroport international de Garoua ne suffira pas pour autant à dissiper le doute.
L’aéroport international de Garoua, implanté en 1979 et inauguré en 1982, est l’une des portes d’entrée et de sortie aérienne du Cameroun. Il a été concédé par l’Etat du Cameroun à la Société Aéroports du Cameroun S.A en 1993. Il est situé dans une région « carrefour » favorable aux courants d’échange entre les pays de la sous région, où se côtoient artisans, commerçants, pêcheurs, agriculteurs, éleveurs.
La ville de Garoua a la prétention d’induire un tourisme de masse pour les amateurs en dépaysement et de curiosités naturelles. Le délégué régional des Transports pour le Nord, a effectué il ya deux jours une visite à l’aéroport international de Garoua, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réfection. Quand il pleut, il faut être armé de parapluie, de bottes pour parcourir la salle de bagages de l’aérogare de Garoua. Les premières dégradations de l’ouvrage l’aéroport international de Garoua ont été perceptibles à la fin des années 90 et au fil des ans, la situation n’a fait qu’empirer.
Ces dégradations se sont accentuées en l’absence d’une véritable politique de maintenance. Pour des raisons de sécurité, il est apparu nécessaire de réduire la longueur de la piste sur 800 mètres. Cette limite opérationnelle a eu pour conséquence l’arrêt de la desserte de cet aéroport par des avions de type 747. Depuis lors, des opérations de réparation localisée sont effectuées chaque année, en attendant de trouver les moyens financiers pour procéder à une réhabilitation complète.
L’aéroport international de Garoua qui s’étend sur une superficie de 1216 Ha, fait l’objet depuis plusieurs années, d’un phénomène grandissant de violation de son intégrité foncière. Au delà de l’occupation spontanée, plusieurs personnes réussissent à obtenir des titres fonciers sur ce domaine pourtant dévoué aux activités aéroportuaires. « L’aéroport de Garoua traverse depuis quelques années des difficultés, en alimentation d’énergie électrique. A cela s’ajoute la toiture qui présente des fissures, des problèmes d’étanchéité. Nous sommes au four et au moulin pour résoudre ce phénomène », indiquait François Mboulana Bassega face à la presse à Garoua.
Le niveau de dégradation des infrastructures du reste vieillissantes, est une sérieuse source d’inquiétudes. La récente visite du délégué régional des transports pour le Nord à l’aéroport international de Garoua ne suffira pas pour autant à dissiper le doute.
Félix Swaboka
L’Institut de recherche agronomique pour le développement pour le Nord, a abrité du 17 Février 2019 les journées portes ouvertes du projet C2D légumineuses.
L’Institut de recherche agronomique pour le développement (Irad), a déjà mis au point des nouvelles variétés dans le site de Djalingo. Ces performances ont été réalisées dans le cadre du projet « légumineuses », implémenté au sein de cet institut depuis 2014. Les nouvelles variétés, selon l’Irad, sont capables de fournir des rendements allant de 2 à 3,5 tonnes à l’hectare, soit au moins quatre fois plus que les variétés traditionnelles existant dans le pays, et dont les rendements ne dépassent guère les 875 kilogrammes à l’hectare.
En plus de leurs hauts rendements, ces variétés à dont les arachides, de soja, de Niébé mis au point par l’Irad sont adaptées aux différents sols et zones agro-écologiques du Cameroun. Elles permettront, au sein de cet institut de recherche, d’augmenter la production locale de cette légumineuse très riche en protéine. Il était question au terme de l’organisation des journées portes ouvertes, pour les chercheurs du projet C2D Légumineuses, de lancer un regard sur les réalisations des activités du projet sur les différentes site de l’Irad de Garoua et de mettre en place une plate forme des parties prenantes des légumineuses dans la zone.
Les journées portes ouvertes de Garoua sont une occasion idoine de regrouper les parties prenantes de la filière légumineuses des deux régions du Nord et de l’Extrême-Nord. A en croire le chef du projet C2D Légumineuse, Pendant les deux dernières campagnes agricoles
passées de 2014 et 2015, le projet C2D légumineuse a mis à la disposition des agriculteurs 3340 Kg de semence de base de niébé, 780 Kg de Soja, 1000 Kg d’arachide, et 600kgs de voandzou, ceci à travers les canaux usuels de distribution. Plusieurs gammes de produits à valeurs ajoutée à base de légumineuses ont été exposés lors des journées portes à l’Irad Garoua.
En rappel, le projet C2D Légumineuses a été mis en place grâce aux fonds du contrat de désendettement-développement consentis entre les deux parties françaises et camerounaises. Le projet a pour mandat de contribuer non seulement à l’amélioration de la production, mais aussi de la consommation et la commercialisation de cinq espèces légumineuses d’importance pour le Cameroun, à savoir l’arachide, le soja, le haricot commun, le niébé et le voandzou. Le projet est déployé dans les huit structures opérationnelles de l’Irad et dans quatre des cinq zones agro écologiques du pays, il ambitionne d’étendre ses activités afin d’assurer une couverture entière du territoire national.
Félix Swaboka
D’après Irène Yanpelda expert en Energies renouvelables et chef de l’entreprise Water & Energy Easier Y-System, le septentrion a par contre un potentiel énorme en la matière.
Dans une interview accordée au journal Repères, Irène Yanpelda explique que son choix de se retrouver dans le secteur des énergies a été motivé par le fort déficit énergétique qui se veut criard dans la partie septentrionale du Cameroun.
« Le potentiel énergétique est énorme dans la partie septentrionale, le besoin y est. Vous allez constater que plus de 70% de la population dans le Grand Nord souffre du manque d’électricité, du manque d’énergie. Il y a beaucoup d’oubliés dans les zones rurales. Vous allez dans un village par exemple, il n’y a même pas une ampoule qui brille, encore moins de l’eau. Imaginez dans quelles conditions les enfants fréquentent. Vous voyez qu’il y a le besoin qui s’impose naturellement. C’est la raison pour laquelle j’ai fait le choix de cette filière », explique-t-elle.
En sa qualité d’expert, Irène Yanpelda a pris part à l’atelier national des villes et collectivités locales sur la Convention des maires pour l’Afrique subsaharienne sur le climat et l’énergie. Cet atelier s’est déroulé la semaine dernière à Yaoundé. Et une trentaine de femmes a été formée sur les énergies renouvelables, notamment sur le montage, l’assemblage, la réparation des kits lampadaires photovoltaïques et sac à cuisine. La formation a été dispensée par Water & Energy Easier Y-System.
« C’est en ma qualité de chef d’entreprise que j’ai été spécialement invitée pour encadrer les femmes. En tant que femme, il est possible de trouver des solutions pour sa communauté. Je suis un modèle pour les autres femmes. Par exemple, nous sommes en train d’initier les femmes au montage des modules solaires. Ma présence permet de démystifier le secteur, de le rendre accessible à tout le monde. On n’a plus besoin d’importer la technologie. Nous sommes là pour répondre aux besoins de la société », explique Irène Yanpelda.
Pour parler en bref de l’atelier suscité, il a réuni une soixantaine de Maires. Ils ont été outillés par rapport aux challenges climatiques et énergétiques. L’occasion a été idoine pour un partage d’expériences en matière des opportunités de développement durable qu’apporte la lutte contre le dérèglement du climat au niveau local. Notamment le rôle des partenaires privés dans le financement des projets et les pistes de financements. 50 municipalités ont donné leur accord à la Convention des Maires pour l’Afrique subsaharienne sur le climat et l’énergie initiée en 2015.
Liliane N.
Quelques raisons ont été évoquées au cours des assises, notamment la poursuite de la mise en œuvre du programme économique et financier, les nouvelles réformes des finances publiques et des marchés publics, l’accélération des projets de la Coupe d’Afrique des nations, la persistance de l’insécurité dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du pays.
A ces raisons, on peut ajouter l’insuffisante qualification des ressources humaines au sein de certaines entreprises adjudicataires, le non respect des délais contractuels, le retard dans l’exécution de nombreux projets. On parle par ailleurs du manque de production des plans d’engagement dans les délais, le refus ou encore l’incapacité de maîtriser les procédures liées aux subventions d’investissements et aux fonds de contrepartie, le retard dans le paiement des décomptes…
Certaines réalisations ont néanmoins été faites. Selon Rosette Ayayi, présidente du comité national de suivi de l’exécution physico – sanitaire de l’investissement public : « le tableau n’est pas aussi sombre. Il s’agit par exemple du taux d’engagement, du taux de liquidation, du taux d’ordonnancements. Le plus inquiétant demeure le taux d’exécution physique… ».
Budget d’Investissement Public 2019
Ce dernier a été lancé il y’a quelques mois et, tous les départements ministériels ont été interpellés afin de prendre des mesures pour l’amélioration de son exécution. Au cours des assises de Yaoundé, des experts ont invité toutes les parties prenantes à œuvrer pour une convergence entre les plans d’engagement et, les plans d’ordonnancement, malgré les difficultés financières. Il a aussi été question de la contraction de délais de démarrage de l’exécution du budget, de la tenue permanente des cadres de concertation mensuelles autour de l’autorité administrative, d’une meilleure appropriation des procédures de la commande publique et de l’exécution physico- financière du Budget d’investissements public par les intervenants de la chaîne d’exécution. Un programme qui doit suivre un calendrier rigoureux.
Le budget 2019 du Cameroun s’élève à 4805,5 milliards de francs CFA : « Il connait une hausse modérée de 161 milliards de FCFA (+3,4 %) par rapport à la loi de finance rectificative de juin 201, avait précisé l’ancien Premier ministre, Philémon Yang, qui le présentait le 21 novembre 2018 devant les membres du Parlement.
Ce budget enregistre un déficit de 482,6 milliards de FCFA, soit 2,2 % du PIB 2019 tel qu’anticipé par le FMI. Conformément avec l’accord conclu avec l’organisation de Bretton Woods en 2017, le Cameroun a pour objectif de ramener son déficit budgétaire à 2% du Plan d’Investissement Public en 2019, contre -2.3% en 2018. Le déficit courant, quant à lui, connaîtra une légère hausse à 2,9 % l’année prochaine – il était estimé à 2,5 % en 2018.
Nicole Ricci Minyem
La rencontre entre Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt et Medhat K. El-Meligy l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte au Cameroun a été l’occasion idoine pour les deux personnalités, de se mettre d’accord sur les liens de la coopération culturelle qui doivent être resserrés entre leurs deux pays. Le ministre des Arts et de la Culture (Minac) et son hôte ont donc de ce fait parler des domaines de l’archéologie préventive pour les travaux d’infrastructure, la valorisation des sites culturels et les monuments historiques, le développement des industries culturelles et créatives, le renforcement des capacités des acteurs du sous-secteur culture. Il en est qu’il s’agit là des domaines qui ont besoin d’être améliorés dans la relation bilatérale qu’entretient le Cameroun et l’Egypte.
Il a été reconnu que pour parvenir à cette amélioration du volet culturel de la coopération, il faut passer à la matérialisation des multiples projets existants cependant restés dans les tiroirs. Surtout qu’il convient de le préciser l’Egypte assume la présidence de l’Union africaine (Ua). A titre de rappel, ces six dernières années, il y a eu plusieurs échanges portant sur le domaine artistique avec pour principal vecteur, le Ballet national qui s’est rendu à plusieurs reprises au Caire. L’Egypte prend aussi part au Festival « Ecrans noirs » organisé depuis plus de 20 années à Yaoundé la capitale.
Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt et Medhat K. El-Meligy ont par ailleurs et de façon générale reconnu que la coopération entre le Cameroun et l’Egypte se porte bien. Le Diplomate égyptien a indiqué qu’elle est même « l’une des meilleures au regard de la place prépondérante et stratégique qu’occupe le Cameroun dans la sous-région Afrique centrale ».
Cette coopération dure depuis 1960. L’amitié et la collaboration entre l’Egypte et le Cameroun remontent aux années d’indépendance. L’Egypte a été le premier pays africain et arabe à établir une relation diplomatique avec le Cameroun après l'indépendance en 1960. Les deux pays sont liés par plusieurs accords dans les domaines comme l'énergie et l'électricité. Au plan politique, les deux pays collaborent étroitement au sein des organisations internationales dont ils sont membres comme l'Union africaine ou l'Organisation de la Conférence Islamique.
Pour citer parmi tant d’autres une action de ce pays, en août 2017, l’Egypte a fait don à travers son ambassade au Cameroun, de soixante chaises roulantes et une vingtaine de matériels servant à la rééducation pour les hôpitaux. Cette oeuvre avait pour but d’accompagner les malades sur le chemin de la guérison, et le corps médical dans ses activités, tout en améliorant les conditions d’accueil des patients dans les formations sanitaires.
Liliane N.
L’un des défis majeurs du développement du Cameroun, c’est l’autonomisation des jeunes. Le gouvernement œuvre au quotidien avec certains partenaires, dont le Système des Nations Unies, afin de mettre sur pied des stratégies efficaces en lien avec les défis auxquels ces derniers sont confrontés, pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant qu’acteur de changement et contribuer efficacement à la réalisation des ODD pour leur pays.
Fort de ce que l’accès à un emploi de qualité constitue un vecteur important de développement économique, les Nations Unies se sont impliqués, à côté des pouvoirs publics, à travers des programmes de formations professionnelles, de renforcement de l’entrepreneuriat jeune, de promotion de la finance inclusive et travaillent à faciliter l’accès aux financements de leurs initiatives notamment avec le secteur privé.
Cet organisme a saisi l’occasion de la tenue à Yaoundé, du Salon de l’Entrepreneuriat pour présenter de nouvelles initiatives aux jeunes et autres partenaires au développement afin qu’ils puissent échanger sur les défis et opportunités liés l’opérationnalisation des programmes proposés. C’est ainsi que trois thématiques essentielles sont proposées : les Objectifs de Développement Durable (ODD), la Finance Inclusive et le « Youth Connekt »
Ce lundi, les experts vont se pencher sur le thème : L’inclusion financière pour réduire les inégalités et accélérer l’émergence du Cameroun.
Objectif de la conférence
Il est question de sensibiliser davantage les parties prenantes concernées en vue de susciter une plus forte implication pour la promotion de l’inclusion financière des populations exclues des systèmes financiers classiques.
De manière spécifique, il s’agit de : - Partager la démarche du gouvernement en matière d’inclusion financière - Echanger sur l’apport des partenaires techniques et financiers en faveur de l’inclusion financière, vu sous le prisme de l’expérience concrète d’un acteur de terrain - Prendre connaissance de la problématique de l’implication du secteur privé dans l’inclusion financière.
La conférence-débat est organisée par l’ensemble des Agences du Système des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère des Finances. Elle s’articule autour de 03 sous-thèmes, notamment :
Inclusion financière : la démarche du gouvernement du Cameroun
Inclusion financière : l’Apport des partenaires techniques et financiers vu sous le prisme des expériences concrètes sur le terrain (contributions, limites et attentes des acteurs.
Inclusion financière : La problématique de l’implication du secteur privé (contribution du secteur privé, obstacles et principaux souhaits).
Avec une population de plus en plus croissante, le Cameroun est un pays qui connait une croissance démographique très rapide. Celle-ci se situe à 2,8% par an. La proportion de la population vivant au-dessous du seuil de la population est passée de 39,9% en 2007 à 37,5% en 2014. Le milieu rural qui concentre 60% de la population totale affiche des tendances de pauvreté très préoccupantes avec près de 90% des personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté.
L’éradication de ce fléau est l’un des piliers des Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Cet organisme prend en compte, l’inclusion financière et se situe en parfaite cohérence avec le principe à ne laisser personne de côté. Ce concept est devenu l’un des principaux facteurs de développement économique et de stabilité financière.
En effet, il a pris une place importante dans les discours politiques et économiques des grandes institutions mondiales et internationales, avec pour mot d’ordre la mise en œuvre aussi bien par le secteur public que privé, des stratégies visant à supprimer les barrières érigées sur le chemin de l’accès au financement des acteurs économiques de tous les segments sociaux, particulièrement les personnes les plus vulnérables et les plus exclues des systèmes financiers classiques (les ruraux, les acteurs du secteur informel, les femmes et les jeunes). Le Cameroun n’est pas en marge de cette dynamique et pour ce faire a mis en place une stratégie nationale de la fiance inclusive.
La stratégie nationale de la finance inclusive vise entre autres, l’amélioration de la qualité et de la disponibilité de l’offre en vue de satisfaire durablement les besoins en services financiers des populations, l’amélioration des performances sociales des Etablissements de Micro finance et de la protection des membres/clients, et enfin, l’amélioration de l’environnement législatif, réglementaire, institutionnel et fiscal du secteur de la micro finance.
L’engagement pour cette stratégie est de permettre au Cameroun de disposer désormais d’un secteur financier, adapté et animé par des prestataires à même d’offrir des services de qualité au moindre cout de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations.
Nicole Ricci Minyem
Décidément, l'émission produite par Vision 4 tous les dimanches se sera illustrée cette semaine par les déclarations fracassantes qui s'y font. Dans un style tout à lui, le présentateur du programme "Club d'élite", par ailleurs directeur général de la chaîne de télévision, a dit son point de vue sur la "Une" de Jeune Afrique Numéro 3032.
Ernest Obama Nana, modérateur du débat télévisé "Club d'élite" sur Vision 4, prescrit l'interdiction de Jeune Afrique sur l'ensemble du territoire camerounais. Le journaliste avait choisi de poser comme sujet d'entrée, le titre à la Une du magazine panafricain Jeune Afrique : Cameroun, Madame la Présidente.
Rappelons que le journal Jeune Afrique annonce par son titre, que ce serait la première dame et épouse de Paul Biya qui serait l'instigatrice de toutes les décisions de nominations observées dans les cercles du pouvoir. Selon Jeune Afrique, " A l'ombre de son époux, la première dame, Chantal Biya, développe avec méthode ses réseaux d'influences, nominations, disgrâces, promotions, limogeages ".
Des soupçons qui ont fait l'objet d'analyses sur le plateau de Ernest Obama. Parmi ces analystes, le professeur Mathias Éric Owona Nguini. D'après lui, Jeune Afrique voudrait laisser croire que Chantal Biya est une autre Grâce Mugabe. Du nom l'épouse de l'ancien Chef de l'État Zimbabwéen. Elle qui voulut garder le pouvoir présidentiel malgré les incapacités de son mari à diriger du fait de son âge avancé. Seulement, pour Owona Nguini, Chantal Biya n'est ni présidente positionnelle et elle n'a aucun pouvoir décisionnel. L'appellation de madame la Présidente ne renvoie qu'à la qualité d'épouse du Président de la République du Cameroun.
C'est donc dans cette coulée d'arguments que le journaliste présentateur a jugé nécessaire de donner son point de vue sur la question. Sauf que Ernest Obama va plutôt interpeller le CNC (Conseil National de la Communication). Il demande l'interdiction de la commercialisation du nouveau numéro du journal Jeune Afrique qui traite de Chantal Biya, sur l'étendu du territoire camerounais. Il précise que le patron du CNC devrait faire tout ce qui est en son pouvoir, avec l'accompagnement des autorités de l'État pour que dès ce lundi, Jeune Afrique ne soit pas trouvable au Cameroun.
Selon Jeune Afrique N0 3032 de ce dimanche (édition qui a motivé cette sortie du journaliste) Chantal Biya, l’épouse du Chef de l’Etat Camerounais est actuellement " la vraie présidente du Cameroun ", développe désormais des " réseaux d'influence " sur les secteurs stratégiques de l'Etat. Ceci en raison de la " fatigue " et l’âge avancé (86 ans dont plus de 36 à la tête du Cameroun) de Paul Biya.
Stéphane Nzesseu
Parmi les 12 sélections nationales qui seront à Tokyo au Japon du 14 au 29 septembre 2019, on comptera aussi l’équipe féminine senior de volley-ball du Cameroun. C’est Serge Abouem le président de la Fédération internationale de volley-ball en personne, qui a rendu public l’information. Il faut savoir que cette participation du Cameroun vient du fait désormais les deux meilleurs pays par continent au Ranking mondial sont directement qualifiés. De ce fait les camerounaises et les kenyanes ont été invitées à prendre part à la compétition. Les Lionnes iront au Japon avec une nouvelle recrue : la dénommée Victoire Nama Atangana âgée de 19 ans. Elle est réceptionniste-attaquante.
Jean René Akono le sélectionneur a salué la participation de l’équipe qu’il coach au prochain mondial de volley-ball. « Je tiens à exprimer ma joie pour la qualification directe pour la coupe du monde et la fierté car cela est au travail qui est fourni par le staff et les joueuses. Je tiens à féliciter les joueuses, car c’est grâce à elles, si nous avons tous les résultats que nous avons aujourd’hui, et j’exhorte les filles, de continuer à rester mobiliser pour nos objectifs à venir.
Pour commencer, j’aimerais féliciter le soutien des pouvoirs publics en premier, et celui de la Fédération en second, car le sport de haut niveau aujourd’hui sans les moyens financiers et humains on ne peut pas avoir des résultats. Tous les résultats que nous avons eus ces derniers temps sont dus notamment à la politique, aux moyens que les pouvoirs publics mettent à notre disposition également ceux de la Fédération. Je tiens une fois de plus à féliciter les joueuses, car de tous les efforts qui sont fait, la récompense de tout le travail fourni par tout le monde, même ceux qui ne sont pas directement impliqués, je pense que la collaboration est bonne pour la réussite du volley-ball camerounais », a-t-il déclaré.
Toutefois, il faut noter que le revers de la médaille est que la sélection nationale messieurs qui occupe la troisième position ne pourra pas prendre part à la coupe du monde. Puisque pour cette compétition il n’y a que les deux meilleures sélections nationales par continent qui décroche le ticket de qualification. Cela met un peu un frein aux ardeurs de la sélection messieurs qui prévoyait gagner la coupe d’Afrique des nations.
Liliane N.