Les habitants de la cité balnéaire affirment que depuis deux semaines, c’est à vil prix qu’ils achètent le poisson.
Actuellement pour toutes les espèces confondues, le kilogramme du poisson se vend à Kribi entre 500 FCFA et 3000 FCFA. Le kilo du bar se situe entre 1500 F et 2000F, la brochet est à 1400 F, la sole à 3000 F, les dorades à 1000 F. Pour ce qui est des tas de maquereaux de mer, ils se vendent à 500 FCFA. Cette baisse de prix draine aujourd’hui la clientèle qui vient d’autres villes du Cameroun comme Bafoussam, Douala, Edea et Yaoundé.
Les pêcheurs expliquent l’abondance actuelle du poisson par le fait qu’on est actuellement à la fin de la saison des pluies. C’est le moment où le poisson ne se fait pas rare et la pêche est aussi facile. Certains pêcheurs de Kribi déclarent avoir réussi à vendre plus de 75 kilogrammes poisson juste en quelques minutes. Une revendeuse de cet aliment indique avoir vendu ses produits à 143 500FCF. Elle affirme qu’elle fait de très bons chiffres d’affaire depuis des semaines.
De façon générale, le Cameroun connaît depuis déjà cinq années, une hausse de sa production halieutique de 80.000 tonnes. Selon le Ministère de l'élevage, des pêches et des industries animales en abrégé Minepia, cette augmentation résulte de la politique de développement de l'aquaculture mise sur pied en 2011. Cette politique vise à faire face à la forte demande nationale en poissons évaluée à 400.000 tonnes par an. Bien que l'évaluation de la production des années 2017 et 2018 soit en cours, le ministère entend intensifier ses efforts afin de couvrir les 15.000 Km de plateau continental et les 4 millions d'hectares de superficie des plans d'eaux continentaux que compte le Cameroun.
Dans sa logique, apprend-on, le Minepia accentue sa stratégie qui consiste au renforcement des capacités des producteurs locaux de poissons. Cette stratégie s'articule autour de deux points. Le premier porte sur la facilitation de l'insertion des nationaux dans l'exploitation des ressources halieutiques au niveau continental et maritime. Il s'agit pour le second point, de développer la filière de l'élevage des poissons en boostant l'aquaculture à petite échelle.
En misant sur le développement de l'aquaculture, le gouvernement apporte une solution pour palier au déficit de poissons souvent enregistré au Cameroun. Cette mesure est positivement appréciée par les leaders des mouvements écologiques. Selon eux, l'intensification de l'aquaculture contribuera à la «protection des ressources halieutiques mondiales». Ils présentent comme autre avantage la réduction de la surpêche.
La pisciculture intéresse davantage les acteurs du secteur de l'élevage au Cameroun. Ces derniers la trouvent moins onéreuse comparativement à l'élevage bovin. Les consommateurs sont tout aussi flattés. «Les poissons provenant de la pisciculture, en termes de goût, ne sont nullement différents de ceux issus de la pêche», se réjouissent-ils.
Liliane N.
Le corps médical recommande d’être prudent, car il s’agit là d’une maladie, qu’il qualifie de «tueuse silencieuse».
Le 12 novembre 2018, le Cameroun a célébré la Journée mondiale de lutte contre l’infection pulmonaire. Dans sa parution de lundi dernier, notre confrère Cameroon tribune rapportait que la pneumonie fait partie des maladies qui terrassent les camerounais, même si on a plus pris l’habitude de ne parler que du Sida et du paludisme. Sur les causes de cette maladie, le Dr Ubald Olinga Medjo apporte les éclaircis suivants. «La pneumonie est une infection du poumon profond, autre que la tuberculose. Elle peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons. Mais la forme la plus courante est causée par le pneumocoque. En ce qui concerne la transmission, la maladie ne passe pas d’un être à l’autre comme c’est le cas de la tuberculose. Car le pneumocoque n’est pas un germe qui vient d’ailleurs. Nous l’avons dans nos voies respiratoires. Mais pour une raison ou une autre, ce germe peut décider de descendre plus bas et de créer les problèmes à la personne. Notamment si la personne a une baisse de son système immunitaire», explique-t-il.
Même si au Cameroun, les statistiques concernant cette maladie ne sont pas disponibles, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte que d’après ses sources bien introduites, à l’hôpital Jamot de Yaoundé, c’est la deuxième cause d’hospitalisation. La première étant la tuberculose. Les victimes se recrutent chez les enfants et les personnes du troisième âge. Sur les symptômes de ladite maladie, le Dr Ubald Olinga Medjo, chef des services techniques particuliers à l’hôpital Jamot de Yaoundé déclare «généralement la maladie se manifeste par une forte fièvre entamée brutalement. Une douleur à la poitrine avec une toux sèche au début qui se poursuit avec des crachats couleurs rouille que certains prennent pour le sang. Il y a également beaucoup de fatigue et une altération rapide de l’état de santé du malade. Lorsque la maladie se complique, le malade peut avoir du liquide dans l’enveloppe du poumon. Il peut même arriver que la maladie perce le poumon. Et le même germe de la pneumonie peut également provoquer une méningite».
Comme pour les maladies telles que le paludisme, le Cameroun a mis en place un plan de riposte. L’hôpital Jamot de Yaoundé passe pour être spécialisé dans la lutte contre la pneumonie. La prise en charge estimée à des coûts convenables à toutes les bourses, va des examens médicaux précis à savoir radiographie des poumons, examens des crachats.
Liliane N.
Ils se sont retrouvés en Côte d’ivoire dans le cadre du Salon international des équipements et des technologies.
Les acteurs de la filière de l’anacarde reconnaissent qu’il s’agit là d’un domaine porteur. En ce sens qu’il permet non seulement d’avoir une certaine rentabilité économique, mais il offre également une possibilité de créations d’emplois. Pour prendre en exemple le cas de la Côte d’ivoire, les chiffres puisés à bonne source, font état de ce qu’en 2017, ce pays a produit 700 000 tonnes du fruit de la noix d’acajou. Il fait partie de ce côté-là, des cultures les plus phares. Le Bénin, le Sénégal et la Guinée Bissau produisent environ 40 000 tonnes par an.
Lors du Salon international des équipements et des technologies qui a connu la participation du Cameroun représenté à l’évènement par un groupe de producteurs locaux et d’une délégation du Ministères de Mine et de l’Agriculture, l’importance de la filière a été démontrée. Avec l’anacarde on peut avoir plusieurs dérivés. D’ailleurs ce Salon avait pour thème «Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour la jeunesse». Souleymane Diarrasouba Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion de petites et moyennes entreprises a indiqué que son pays la Côte d’ivoire s’est lancé dans la transformation de ce pays et aujourd’hui, il exporte le produit massivement le résultat vers le Bénin, l’Inde et le Vietnam. La Côte d’ivoire transforme l’anacarde en jus et fait des pâtisseries.
Pour spécifiquement parler du cas du Cameroun, il faut savoir que le 17 octobre 2018, il s’est tenu un atelier à Yaoundé, au cours duquel, la stratégie nationale du développement de cette filière a été validée. De cette assise on retient que le pays prévoit d’ici 2023 de vendre sur le marché international au moins 8000 tonnes de noix de cajou par an. Il bénéficie de l’accompagnement de son partenaire la GIZ Cameroun à travers son Programme d’appui au développement rural (PADER). Il faut préciser que la GIZ est un organisme en charge de la coopération allemande. Aussi le projet est piloté par le Ministère camerounais en charge de l’Agriculture et du développement rural.
Pour ce qui est des projections de vente des dérivés de l’anacarde comme les amendes blanches et les amendes grillées de cajou sur la même période, elles se chiffrent au minimum de 200 tonnes chacun par an. La production de 10 000 tonnes d’anacarde par an à l’échéance 2023 pourra générer un chiffre d’affaires annuel d’au moins 5,5 milliards de F au niveau du segment de production. Partant du fait qu’il pourrait avoir une hausse du prix moyen réel qui actuellement avoisine 850 FCFA, le kilogramme de noix de cajou, ce chiffre d’affaires pourrait à moyen et long termes être multiplié par cinq pour passer à 27,5 milliards de FCFA, si toutefois les tendances sur le marché international restent les mêmes.
En ce qui concerne les projections en termes d’emplois, avec la stratégie nationale de développement de cette filière, on s’attend à la création de 151 650 emplois pour la valorisation de 150 000 hectares de plantations. Dans les unités de transformation de noix de cajou, on pourra avoir au moins 110 000 emplois supplémentaires. Il faut noter qu’une unité de transformation d’anacarde d’une capacité de 1 000 tonnes a un besoin de personnel estimé à 275 ouvriers. Et celles qui ont une capacité de 50 tonnes nécessitent environ 20 employés.
Liliane N.
A moins d’une année de la Coupe d’Afrique des Nations de football, le Cameroun pays organisateur de cette compétition continentale, s’active pour être prêt.
Pour abriter une Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la Confédération africaine de football (CAF) demande au pays organisateur, d’être doté d’un certain nombre d’infrastructures qui sont, entre autres, des stades, des hôtels. Le pays doit également être doté de tronçons routiers qui se veulent praticables. Au moment où la quatrième Mission d’inspection de la CAF, observe l’état d’avancement des ouvrages en cours de construction et de réhabilitation, la rédaction d’Agence Cameroun Presse, lance un regard panoramique sur les infrastructures retenues pour la compétition, qui va se dérouler du 15 juin au 13 juillet 2019.
Les Stades retenus
On sait que pour la CAN 2019 le Cameroun a choisi des stades logés dans cinq régions à savoir, le Centre, l’Ouest, le Littoral, le Sud-Ouest et le Nord. La compétition qui se jouera avec six poules se déroulera avec la répartition suivante.
Groupe a | Groupe b | Groupe c | Groupe d | Groupe e | Groupe f |
Logé au stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé, dans la région du Centre.
Il a une capacité de 60 000 places.
Les stades d’entraînements de cette poule sont le stade Annexe Paul Biya 1, le stade Annexe Paul Biya 2 et le stade de la Beac. | Logé à Douala. Il jouera ses matches au stade de Japoma, dans la région du Littoral. Il a une capacité de 50 000 places.
Les stades d’entraînements sont Japoma, Annex stadium, le stade de la Réunification, le stade Mbappe Leppe et le stade de Bonamoussadi.
| Logé au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, dans la région du Centre.
Ledit stade a une capacité de 40 000 places.
Les équipes s’entraîneront au stade annexe Ahmadou Ahidjo 1 et 2 stade militaire | Logé au stade KOUEKONG, dans la ville de Bafoussam, région de l’Ouest. Ce stade a une capacité de 20000 places. | Logé au stade Omnisports de Limbé, dans la région du Sud-Ouest. Il a une capacité de 20 000 places.
Les équipes s’entraîneront au Limbé annex, au Stadium Centunary, au Stadium Molyko, à l’Omnisport stadium et au Municipal stadium. | Logé dans la ville de Garoua, région du Nord. Les matches se joueront au stade Roumde adja. Il a une capacité de 30 000 places.
Les équipes s’entraîneront au Roumde Adja stadium, au Poumpoumre stadium, au Reyre stadium, au Stade du Cenajes Coton sport football camp |
Etat actuel des stades
A titre de rappel, au cours du point de presse du 9 novembre 2018, le Ministre des Sports et de l’Education physique a déclaré que 34 stades, parmi lesquels 7 pour la compétition, sont en phase terminale. Et selon des informations puisées chez l’une de nos sources à savoir Jean Baptiste Biaye, membre du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), à l’heure actuelle, les stades de compétitions logés à Yaoundé (Omnisports Ahmadou Ahidjo) et à Limbe sont prêts, ainsi que les stades d'entraînement. Les stades de Japoma et Olembe sont en cours de finition, ainsi que ceux qui sont à Garoua et à Bafoussam. Pour ce qui des stades d’entraînement situés dans la ville de Douala, ils sont aussi en cours de finition. Il convient de souligner à ce niveau que le stade Olembe et ceux de Garoua ont récemment été inspectés par les experts de la CAF.
Il faut également préciser que le Gouverneur de la région du Littoral, invité du Programme les Matinées de la CRTV, le 13 mars dernier, a indiqué que sur son territoire de commandement, les travaux de chantiers de Douala étaient réalisés à 68%, rendu à la date suscitée. «Le complexe omnisport de Japoma est rendu pratiquement à 68% de taux d’exécution globale des travaux. Ce complexe ne nous fait plus de soucis du tout, parce que la grande difficulté avait été le ravitaillement en matériaux pour la construction de cet ouvrage. Les plateaux sont arrivés à bon port, ça fait que le taux d’exécutif est assez avancé, probablement au plus tard au mois de décembre 2018, nous aurons déjà le stade de Japoma fin prêt», a-t-il déclaré.
Les hôtels de la CAN
Pour ce qui est des structures hôtelières, celles qui ont été retenues sont les suivantes.
Groupe a | Groupe b | Groupe c | Groupe d | Groupe e | Groupe f |
L’hôtel mont febe
Hôtel Djieuga palace
Olembe sport
Complex hôtel | L’hôtel Sawa
Hôtel starland
Hôtel pullman
Hôtel Akwa palace
Résidence la falaise. | Hôtel hilton
Hôtel franco
Hôtel la falaise | Hôtel zingana
Hôtel la vallée de bana
Tagidor garden palace de bangou
Hôtel Bantou | Fini hôtel Parlementarian
stadium Mountain hôtel
Atlantic Beach Hôtel | Hôtel de la Benoue
Hôtel Roumde adja
Hôtel des sports |
Les tronçons routiers
Autant les stades et les structures hôtelières sont nécessaires pour la CAN, les routes le sont également. Sur ce point donc, on retient d’après notre source Jean Baptiste Biaye, de façon générale, les routes qui mènent vers les stades et les hôtels retenus sont aménagées. «Celles qui ne le sont pas encore», le seront. D’ailleurs en répondant aux questions relatives aux voies d’accès, Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral indiquait que «ce ne sont pas des travaux qui prennent des mensualités comme l’ouvrage principal. Faire des routes c’est une question de deux ou trois mois».
Appelé à s’exprimer sur les travaux pour la voie principale, il a déclaré au cours de l’interview réalisée en mars dernier, «nous n’avons Aucune inquiétude pour l’exécution des travaux de route pour les pénétrantes. Parce que ça ne demande pas des délais longs. Au niveau du parking les terrassements indiquent clairement tous les espaces prévus pour ce complexe. Les terrassements ont été faits et autant les pénétrantes que ces zones de parking ne sont pas des travaux qui demandent des longs moments à se faire exécuter. On est sortis de la zone difficile qui demandait à mettre en place des pilonnes qui allaient à la profondeur de 20 à 25 mètres. Tout cela a été fait et maintenant c’est plus des assemblages puisque c’est des pièces préfabriquées qu’on est en train de mettre».
Liliane N.
Henri Eyebe Ayissi le Ministre de l’Agriculture et du développement rural a signé deux accords contractuels avec deux partenaires financiers.
Pour relancer les activités de la Cameroon Development Corporation (CDC), deuxième employeur après l’Etat au Cameroun, il faut débourser la somme de 80 millions de FCFA. Car ladite relance passe par le rajeunissement des plantations, la fourniture des engrais, l'acquisition des équipements, la formation du personnel, la rentabilisation des exploitations et l’accroissement de la production. Le 9 novembre 2018 a donc marqué un tournant important pour cette société qui est au bord du gouffre. En présence du Haut-Commissaire du Canada, du représentant de l’Ambassadeur de France et des responsables des entreprises chargées de la restructuration de la CDC, Henri Eyebe Ayissi a souligné l’importance des accords contractuels conclus avec l’entreprise française Thyllium Sas et l’entreprise canadienne Innovation Trailer Design. «Nous sommes tous engagés dans un grand challenge, celui du processus de sauvegarde et de relance de la CDC à travers sa restructuration», a-t-il déclaré.
Il convient de souligner que ce projet qui concerne la relance de la CDC est porté par Philemon Yang, le Premier Ministre. Et depuis 2015, une équipe du Ministère en charge de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) a assuré la tutelle technique du dossier. Ladite équipe avait comme travail, identifier des partenaires techniques susceptibles de satisfaire les besoins de la CDC. Avec lesdits accords, aujourd’hui la suite de ce dossier revient au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ce département ministériel doit donc s’occuper de la finalisation du financement qui reste encore en négociation avec les deux partenaires financiers.
A titre de rappel, la CDC est une entreprise dont le sous-secteur d'activités porte sur l’Agro-industrie. Elle est logée dans la région du Sud-Ouest en proie à la crise socio-politique. Généralement prise pour cible par les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie, la CDC connait une situation qui la rapproche de plus en plus de la faillite. D’ailleurs le Groupement inter-patronal du Cameroun dans son tout dernier rapport démontre que cette société va mal.
Il se trouve qu’à l’heure actuelle, sur 29 de ses sites, 12 sont en arrêt total d’activités. D’après des sources, certains desdits sites ont été transformés en des camps de base pour des assaillants armés qui ont délogé les travailleurs. 10 sites ne sont plus que partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones.
Pour ce qui des emplois, 6 124 sont déjà perdus sur les sites en arrêt de production et 5 805 autres relevant des sites partiellement opérationnels sont gravement menacés; ce qui représente 71% de l’effectif total employé par la société. Sept sites seulement, dont deux usines (Tiko et Idenau) et cinq plantations (Debundscha, Missellele, Ndongo, Mondoni et Moquo), sont encore entièrement opérationnels.
Dans son rapport le Gicam révèle que les plantations ne sont plus entretenues ni traitées, laissant libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. «La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements», écrit le Groupement.
Toujours dans le but de procéder à la restructuration de la CDC, cette entreprise fait partie de celles qui seront soutenues avec les fonds issus du 5e emprunt obligataire du Cameroun.
Liliane N.
Introduite dans le programme scolaire de cette année en cours, les apprenants récoltent une mention bien.
Au terme de la 1ère séquence de l’année scolaire 2018-2019, les enseignants affirment être ravis par les notes de leurs élèves en Philosophie qui sont en classe de seconde. Ils ont été interrogés sur les notions introductives de la matière. «On a opté pour les questions de cours parce que nous n’avions pas encore évolué dans le programme. Et puis la pédagogie demande que l’enfant assimile d’abord quelques notions avant de passer à la dissertation ou au commentaire de texte philosophique», explique un enseignant de philosophie dans le numéro N°4235 du journal Mutations. A la suite de celui-ci, un élève affirme avoir été évalué sur un seul cours qui portait effectivement sur l’introduction générale à la philosophie.
Outre les notes qui réjouissent les enseignants, ils reconnaissent la bonne ambiance qui prévaut dans les salles de classe à l’heure du cours de philosophie. Certains demandent que les heures de cours réservées à cette matière nouvelle en classe de seconde soient revues à la hausse. «Il fallait plus de temps pour les cours et la méthodologie car en 2nde, le raisonnement des enfants est précoce. Il faut alors insister ce qui requiert plus de temps», explique un enseignant. Aussi l’autre fait que les maîtres de la craie relève est qu’avec les apprenants de seconde, le cours est plutôt vivant. Par rapport aux élèves de la classe de terminale tenus par la pression de l’examen du Baccaulauréat, ils semblent adopter une attitude qui facilite la dispensation de ce cours.
A titre de rappel, au début de cette année scolaire, certains enseignants étaient inquiets. Parce qu’ils étaient appelés à dispenser une matière nouvellement entrée en seconde, sans avoir les ouvrages. La pénurie des manuels scolaires battant encore son plein. Ils étaient également inquiets de la méthode qu’ils devaient utiliser pour dispenser cette matière. La méthode d’Approche par compétence (APC) embête les formateurs et à laquelle, plusieurs d’entre eux n’ont pas été formés. «Nous n’étions pas préparé à la méthode APC. Nous nous faisons assister par les inspecteurs. Malheureusement ceux qui sont dans les zones retirées n’ont pas cette possibilité. Nous éprouvons tous des difficultés pour pouvoir enseigner. Nous créons des groupes Whatsapp, nous nous soudons les coudes. Nous avons commencé l’année en tâtonnant, chaque enseignant aborde la question avec beaucoup de prudence et cherche à se renseigner pour savoir s’il ne rampe pas à contre-courant», expliquait Laurent Mvogo Etoundi dans les colonnes du quotidien Le Jour.
Il convient de préciser que l’APC vise à amener l’apprenant à prendre part lui-même à son apprentissage des connaissances. La grande partie des enseignants a été formée à l’approche par objectif dans les écoles normales. Le cours de philosophie a été introduit en classe de seconde le 7 août 2018. C’était lors de l’atelier de validation des programmes de seconde de l’enseignement général.
Liliane N.
Au moment où la quatrième Mission des experts envoyés par la Confédération africaine de football (CAF) poursuit son travail d’inspection, la société Prime Protomac en charge de certains chantiers de construction des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), se veut zen.
Après la ville de Yaoundé, la délégation des émissaires de la CAF va se rendre à Garoua dans les chantiers de la CAN tenus par l’entreprise Prime Protomac. Cette dernière affirme dans la réalisation desdits chantiers, avoir pris en considération les instructions de l’instance faîtière du football en Afrique. Il convient quand même de préciser que la CAF attend du Cameroun, en terme de sécurité, qu’il s’assure «que des mesures de sécurité appropriées sont prévues et mises en œuvre afin que soit garanti le niveau de sécurité le plus élevé tout au long du tournoi final». Aussi le cahier de charges de la CAN «Total Cameroun 2019» indique que le pays «doit garantir la sécurité de toutes les personnes (notamment les spectateurs, les membres et personnels de la délégation de la CAF)».
Prime Protomac affirme donc aujourd’hui, que les stades qu’il a réhabilités «sont protégés par un mur d’enceinte doté de guérites de sécurité. L’accès est surveillé par les forces de maintien de l’ordre qui sont appuyées par un système de vidéosurveillance et des détecteurs de métaux. Dans le cadre de la protection incendie, les stades sont équipés d’un poteau d’incendie pour optimiser l’intervention des sapeurs-pompiers. Des blocs autonomes d’éclairage de sécurité facilitent, quant à eux, une évacuation des spectateurs en temps de besoin. Des portes de secours métalliques avec dispositif de résistance au feu servent à renforcer la sécurité des sorties de secours. Un téléphone urbain assure la communication avec les sapeurs-pompiers en cas d’incendie. Toutes ces mesures visent à offrir aux participants à la grande fête africaine de football, des conditions de sécurité irréprochables».
A titre de rappel en octobre dernier, une Commission de sécurité CAF-FIFA a fait une descente sur les sites de la CAN 2019 pilotés par Prime Protomac. Durant ladite descente cette entreprise a été appelée à exposer sur plusieurs aspects. Notamment le contrôle d'accès, la protection d'incendie, l'éclairage de sécurité, le système de vidéo-surveillance, la protection contre la foudre, le service médical. M. Mahi, Directeur technique adjoint de Prime Potomac Cameroon en faisant le point de cette visite avait déclaré juste au terme de cette dernière que «les émissaires ont d'abord tenu à identifier, sur les plans et les sites, l'emplacement de la salle de vidéo-surveillance de chaque chantier. Ensuite, l'une des préoccupations majeures de cette mission était l'emplacement des différentes issues de secours des stades. Cette dernière a entrainé l'inspection d'une issue de secours du stade omnisports de Poumpoumré débouchant sur une route encore non aménagée. Laquelle issue a retenu une attention particulière des émissaires qui paraissaient préoccupés. Mais nous les avons rassurés qu’elle sera aménagée dans les semaines à venir».
Cette Commission des experts en matière de sécurité, était composée du Colonel Major Djibrilla Hima, du président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, Christian Emeruwa du Nigéria, Serges Dumortier de la Suisse et le Général Jean Bosco Kazura du Rwanda.
Liliane N.
Le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative s’est exprimé sur la question au cours d’une réunion extraordinaire, à laquelle les responsables centraux et extérieurs de son département ministériel ont pris part.
Permettre aux fonctionnaires de travailler dans un cadre satisfaisant avec des conditions meilleures, le sujet a fait l’objet d’une réflexion minutieuse menée par Joseph Le et ses collaborateurs. Surtout que le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA), a été interpellé par le Président de la République, lors de son discours-programme, prononcé le 6 novembre 2018, jour de sa prestation de serment.
«Les grands défis que nécessite l’accès à l’émergence de notre économie, que j’ai rappelés, et les engagements que j’ai pris pour améliorer la qualité de la vie des Camerounais, supposent en premier lieu que des conditions adéquates de stabilité et de sécurité soient réunies. Je puis vous donner l’assurance que je ferai en sorte que ce soit le cas. L’objectif de l’émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l’ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé. Les agents du service public, comme du secteur privé, ont à cet égard un rôle important à jouer. Je connais leurs difficultés. Je prendrai les mesures nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de travail afin de leur permettre de mieux participer au progrès de notre pays», a déclaré le Président de la République Paul Biya.
Au cours donc de cette réunion extraordinaire, il a été question pour Joseph Le et ses collaborateurs de réfléchir sur les solutions à mettre en place pour corriger les problèmes liés aux conditions de travail des agents publics. Pour le chef de ce département ministériel il faut adopter un plan d’actions à implémenter à court et moyen termes. Les points à problème listés ont été la disparité de l’âge de départ à la retraite, les critères d’accès aux cadres des différents corps de la Fonction publique, les inégalités de traitement entre les agents de l’Etat relevant du Code de travail et les fonctionnaires. «Etant donné que le Chef de l’Etat lui-même, après avoir déclaré connaître les difficultés des agents publics, a pris solennel de prendre des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail», a déclaré Joseph Le.
Il convient de rappeler que dans l’optique d’améliorer la qualité des services de son département ministériel, Joseph Le a entrepris de moderniser l’administration camerounaise. C’est de là qu’a été implémenté au MINFOPRA le recours par les usagers des technologies de l’information et de la communication. A titre d’information il faut savoir que la question relative à l’amélioration des conditions de travail des agents de publics se débat au MINFOPRA parce que c’est le département ministériel, à qui il revient la charge de la gestion des ressources humaines de l’Etat. Par ailleurs le MINFOPRA joue le rôle de conseil du gouvernement pour ce qui est de l’organisation et de la réforme administrative.
Liliane N.
Ce financement va servir pour les travaux de finitions des stades d’entrainement de Coton Sport, de Poumpoumré et du Cenajes.
Le cinquième emprunt obligataire du Cameroun, comme on le sait, va aussi bénéficier aux chantiers de construction et de réhabilitation des ouvrages nécessaires pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qui va se dérouler sur le sol camerounais. C’est dans ce sillage que les chantiers tenus par l’entreprise Prime Protomac à Garoua dans la région du Nord, vont recevoir un financement de 9 milliards de FCFA sur les 150 milliards qui étaient cherchés par l’Etat. Selon Prime Protomac les fonds qu’elle va recevoir va être utilisés pour les travaux de réhabilitation des stades d’entrainement de Coton Sport, de Poumpoumré et du Cenajes, ainsi que leurs voies d’accès. Soit 3 milliards de Francs CFA pour chaque chantier.
Prime Protomac révèle qu’à l’heure actuelle, les trois ouvrages dont il a la charge sont au stade des finitions. «A Coton Sport, les vestiaires sont quasiment terminés. Idem pour les gradins, la pose des sièges et la pelouse. Les travaux concernant les éléments de sécurité sont en cours. Il ne reste plus que les travaux à effectuer au niveau de la main courante et le parking. A Poumpoumré, la tribune est achevée et la pose des sièges est en cours de réalisation. Ne reste plus que le nettoyage des VRD (voiries et réseaux divers) et les plateformes pour les autres disciplines (tennis, basketball, volley-ball et handball) qui sont en cours de réalisation. Au Cenajes, la pelouse et les vestiaires sont presque terminés et les finitions extérieures sont en cours», indique l’entreprise dirigée par Ben Modo.
En plus des stades Poumpoumré, Cenajes et A Coton Sport, Prime Protomac s’occupe également de la conception-réhabilitation du stade de Reyré (encore appelé stade de la gendarmerie). Il faut préciser que ce chantier ne bénéficiera pas du financement issu de l’emprunt obligataire. La raison étant que tout est fin prêt à l’heure où les experts de la Confédération africaine de football sont au Cameroun pour inspecter ces différents ouvrages. «Le chantier est quasi prêt: la tribune et la pelouse sont achevées, les travaux de voirie en cours seront bouclés sous peu», révèle la société. Prime Potomac Cameroon assure aussi la conception-réhabilitation de l’hôtel Bénoué et la conception-réalisation de l’Hôtel des Sports à Garoua. L’enveloppe globale de départ allouée pour l’ensemble de ces chantiers est de 26 milliards de francs CFA.
A titre de rappel c’est le 29 octobre 2018, que le Cameroun s’est officiellement lancé à la recherche de la somme de 150 milliards de FCFA. Les autorités notamment le Ministre des Finances avaient précisé que ce nouvel emprunt va permettre de financer les infrastructures sportives en cours de construction ou de réhabilitation à Yaoundé dans la région du Centre, à Douala dans la région du Littoral, à Bafoussam dans la région de l’Ouest et à Garoua dans la région du Nord dans le cadre de la CAN 2019. La somme de 107 milliards de FCFA doit donc être affectée au financement des travaux de finitions de ces ouvrages.
Liliane N.
Ils ont inspecté ce stade le 11 novembre 2018.
La délégation du Ghanéen Antony Baffoe, Secrétaire général (SG) adjoint de la Confédération africaine de football (CAF), chargé de Sport et Développement a porté hier son attention sur la pelouse, les vestiaires, les parkings, la tribune présidentielle, les sièges et la toiture du stade d'Olembe. Conduit par les responsables de l'entreprise Piccini, société adjudicataire de ce marché de construction, les émissaires de la CAF, n’ont pas manqué de poser des questions à ces derniers.
Pour ce qui est par exemple de la pelouse, ils ont inspecté l'immense tapis vert en pépinière prête pour être transposée sur l'aire de jeu dudit stade encore occupée par des grues et autres engins lourds. Les responsables de l’entreprise Piccini, ont indiqué en 45 jours, l'aire de jeu sera équipée des cages de gardien de buts. En ce qui concerne les vestiaires et la tribune présidentielle, aucune observation majeure n’a été faite. Parce que tout le matériel est disponible. Il ne reste que l’assemblage et le montage aux endroits indiqués.
Du côté des parkings, les experts de la CAF ont pu voir qu’ils sont déjà aménagés. Il y’en a d'une capacité de plus d'une demi-douzaine de mille places dans le complexe du stade. Les responsables de la société Piccini ont assuré que d'autres parkings de plusieurs milliers de places vont être aménagés aux abords du complexe par le ministère compétent. Sur le point des sièges et la toiture, les travaux de pose sont en cours. Les deux terrains d'entraînement annexes 1 et 2 du stade d'Olembe ont aussi fait l’objet d’une inspection. Les travaux comme au stade de la Beac vont bon train.
Après ce travail sur le terrain, la quatrième Mission d’inspection de la CAF s’est retrouvée avec le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) piloté bien évidemment par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, le Ministre des Sports et de l’Education physique. Les responsables de l’entreprise Piccini ont également pris part à la concertation. On a pu dégager de ladite concertation, le satisfecit sur l'état général d'avancement des travaux de construction du stade d’Olembe.
A titre de rappel le stade Olembe logé à Yaoundé a une capacité de 60 000 places. Les délais de livraison pour cet ouvrage restent maintenus au 31 décembre 2018. Par ailleurs en guise de rappel, il faut noter que l’actuelle Mission d’inspection de la CAF est composée d’Ismael Wally le Manager au département des compétitions de l’instance faîtière du football africain, d’Adamou Moussa le Nigérian, d’Heryal Kaj (Allemagne- Fifa), de Mankan Magasssouba (France - Lagardere). Sans oublier le SG adjoint de la CAF.
Elle aura droit à une soirée de gala d'accueil et de bienvenue offerte par le COCAN ce 11 novembre 2018 à 19 h 30 à l'hôtel Hilton de Yaoundé avant le départ pour le site de Garoua le 12 novembre 2018 par Vol spécial où elle visitera les infrastructures sportives dans cette ville. Puis Bafoussam le 13 novembre et Douala le 14 novembre prochain. Sa mission prendra fin le 15 novembre 2018.
Liliane N.