L’Institut de recherche agronomique pour le développement pour le Nord, a abrité du 17 Février 2019 les journées portes ouvertes du projet C2D légumineuses.
L’Institut de recherche agronomique pour le développement (Irad), a déjà mis au point des nouvelles variétés dans le site de Djalingo. Ces performances ont été réalisées dans le cadre du projet « légumineuses », implémenté au sein de cet institut depuis 2014. Les nouvelles variétés, selon l’Irad, sont capables de fournir des rendements allant de 2 à 3,5 tonnes à l’hectare, soit au moins quatre fois plus que les variétés traditionnelles existant dans le pays, et dont les rendements ne dépassent guère les 875 kilogrammes à l’hectare.
En plus de leurs hauts rendements, ces variétés à dont les arachides, de soja, de Niébé mis au point par l’Irad sont adaptées aux différents sols et zones agro-écologiques du Cameroun. Elles permettront, au sein de cet institut de recherche, d’augmenter la production locale de cette légumineuse très riche en protéine. Il était question au terme de l’organisation des journées portes ouvertes, pour les chercheurs du projet C2D Légumineuses, de lancer un regard sur les réalisations des activités du projet sur les différentes site de l’Irad de Garoua et de mettre en place une plate forme des parties prenantes des légumineuses dans la zone.
Les journées portes ouvertes de Garoua sont une occasion idoine de regrouper les parties prenantes de la filière légumineuses des deux régions du Nord et de l’Extrême-Nord. A en croire le chef du projet C2D Légumineuse, Pendant les deux dernières campagnes agricoles
passées de 2014 et 2015, le projet C2D légumineuse a mis à la disposition des agriculteurs 3340 Kg de semence de base de niébé, 780 Kg de Soja, 1000 Kg d’arachide, et 600kgs de voandzou, ceci à travers les canaux usuels de distribution. Plusieurs gammes de produits à valeurs ajoutée à base de légumineuses ont été exposés lors des journées portes à l’Irad Garoua.
En rappel, le projet C2D Légumineuses a été mis en place grâce aux fonds du contrat de désendettement-développement consentis entre les deux parties françaises et camerounaises. Le projet a pour mandat de contribuer non seulement à l’amélioration de la production, mais aussi de la consommation et la commercialisation de cinq espèces légumineuses d’importance pour le Cameroun, à savoir l’arachide, le soja, le haricot commun, le niébé et le voandzou. Le projet est déployé dans les huit structures opérationnelles de l’Irad et dans quatre des cinq zones agro écologiques du pays, il ambitionne d’étendre ses activités afin d’assurer une couverture entière du territoire national.
Félix Swaboka