Le lancement des services e-Guce à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a eu lieu ce 29 décembre 2020. Il s’agit des bienfaits du partenariat entre le Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce), le postier public Campost, le Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc) et le banquier Société Générale Cameroun.
Cette réforme a pour but de permettre aux importateurs et exportateurs de pouvoir réaliser des formalités en ligne ; de mettre en place un dispositif d’assistance renforcée en faveur des opérateurs économiques ; et de sécuriser les recettes issues des opérations d’import-export à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, apprend-on des parties au projet.
Une initiative qui permet à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen à ces acteurs actifs sur cette plateforme aéroportuaire d’effectuer directement des paiements des droits et taxes de douane par le biais des canaux digitaux de la Campost et YUP, la banque digitale de Société Générale ; obtenir en ligne le bordereau électronique de suivi des cargaisons (Besc) ; ou encore lancer la procédure de pré-dédouanement (établissement de la déclaration d’importation, domiciliation bancaire, etc.).
A mettre également à l’actif de l’e-Guce, la réduction des flux des personnes à l’aéroport par ces temps de pandémie du coronavirus. Il contribue à la sécurisation des recettes de l’Etat et des partenaires, à la réduction des délais des opérations, à la traçabilité et au partage des informations fiables entre les parties prenantes. Le lancement du commerce extérieur en ligne dans cette plateforme aéroportuaire rentre, « en droite ligne de la politique d’extension du Guichet unique à toutes les frontières camerounaises, conformément au plan d’actions du projet de mise en œuvre de la dématérialisation », à en croire les responsables du Guce.
Innocent D H
Le niveau de dégradation des infrastructures du reste vieillissantes, est une sérieuse source d’inquiétudes. La récente visite du délégué régional des transports pour le Nord à l’aéroport international de Garoua ne suffira pas pour autant à dissiper le doute.
L’aéroport international de Garoua, implanté en 1979 et inauguré en 1982, est l’une des portes d’entrée et de sortie aérienne du Cameroun. Il a été concédé par l’Etat du Cameroun à la Société Aéroports du Cameroun S.A en 1993. Il est situé dans une région « carrefour » favorable aux courants d’échange entre les pays de la sous région, où se côtoient artisans, commerçants, pêcheurs, agriculteurs, éleveurs.
La ville de Garoua a la prétention d’induire un tourisme de masse pour les amateurs en dépaysement et de curiosités naturelles. Le délégué régional des Transports pour le Nord, a effectué il ya deux jours une visite à l’aéroport international de Garoua, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réfection. Quand il pleut, il faut être armé de parapluie, de bottes pour parcourir la salle de bagages de l’aérogare de Garoua. Les premières dégradations de l’ouvrage l’aéroport international de Garoua ont été perceptibles à la fin des années 90 et au fil des ans, la situation n’a fait qu’empirer.
Ces dégradations se sont accentuées en l’absence d’une véritable politique de maintenance. Pour des raisons de sécurité, il est apparu nécessaire de réduire la longueur de la piste sur 800 mètres. Cette limite opérationnelle a eu pour conséquence l’arrêt de la desserte de cet aéroport par des avions de type 747. Depuis lors, des opérations de réparation localisée sont effectuées chaque année, en attendant de trouver les moyens financiers pour procéder à une réhabilitation complète.
L’aéroport international de Garoua qui s’étend sur une superficie de 1216 Ha, fait l’objet depuis plusieurs années, d’un phénomène grandissant de violation de son intégrité foncière. Au delà de l’occupation spontanée, plusieurs personnes réussissent à obtenir des titres fonciers sur ce domaine pourtant dévoué aux activités aéroportuaires. « L’aéroport de Garoua traverse depuis quelques années des difficultés, en alimentation d’énergie électrique. A cela s’ajoute la toiture qui présente des fissures, des problèmes d’étanchéité. Nous sommes au four et au moulin pour résoudre ce phénomène », indiquait François Mboulana Bassega face à la presse à Garoua.
Le niveau de dégradation des infrastructures du reste vieillissantes, est une sérieuse source d’inquiétudes. La récente visite du délégué régional des transports pour le Nord à l’aéroport international de Garoua ne suffira pas pour autant à dissiper le doute.
Félix Swaboka