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Lors d’une descente vendredi 16 août 2019, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maigari, a mis la pression sur certaines entreprises chargées de leur construction.

 

C’est au total cinq chantiers hôteliers qui ont été visités par le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Bello Bouba Maïgari, en fin de semaine dernière à Garoua. Alors que les délais prescrits pour la livraison des chantiers CHAN 2020 et CAN 2021 arrivent bientôt à expiration, cette visite a permis au Mintoul de voir de plus près l’état d’avancement et la qualité des travaux effectués dans les différentes infrastructures hôtelières devant accueillir cette compétition. « Nous attendons des chantiers qu’ils soient exécutés selon les règles de l’art », a indiqué le ministre d’Etat à l’endroit des entrepreneurs en charge des travaux.

Pour ce qui est des chiffres, rapporte Cameroon Tribune, le Mintoul a globalement salué l’avancement de certains chantiers, notamment celui de l’hôtel 70 chambres qui est déjà à 76% de taux de réalisation ainsi que le chantier du motel Plaza qui est 90% dans son processus d’avancement.

Toutefois, il a exprimé son mécontentement sur l’état d’avancement d’autres infrastructures hôtelières. C’est le cas du futur Hôtel Relais Saint Hubert mais davantage l’Hôtel Bénoué qui n’est à 40% d’avancement des travaux ainsi que l’Hôtel 100 chambres avec 37% de taux de réalisation. Des taux plus ou moins faibles pour le ministre Bello Bouba qui a sommé les différentes entreprises adjudicataires de terminer ces chantiers avant la fin d’année 2019.

« Il est question pour les entreprises de tout mettre en oeuvre afin que toutes ces structures soient prêtes à la fin de l’année au plus tard et qu’elles puissent accueillir convenablement le CHAN 2020 prévu en début d’année », at- il prévenu.

Et pour un suivi plus étroit, des séances de travail ont été prescrites par le Mintoul. Les concessionnaires et les ingénieurs de l’Etat devront accorder leur violon sur la qualité du travail afin que ces chantiers soient réceptionnés clé en main, dans les délais prescrits.

Rappelons que toujours dans le cadre de ces deux compétitions de football, le gouvernement a retiré il y a quelques semaines à l’entreprise Prime Potomac trois chantiers dans la ville de Garoua. Le directeur général reconnait que son entreprise fait face à des nombreuses difficultés qui ont occasionnées « des très grands retards » sur les travaux des infrastructures sportives de la CAN à Garoua.

« A cause des nombreuses difficultés, l’Etat du Cameroun nous a déchargé de certains de nos chantiers pour aller plus vite », a annoncé Ben Modo à ses partenaires. « La conjoncture politique actuelle, et le nombre impressionnant de nos détracteurs font que j’ai accepté, aujourd’hui, la proposition de séparation à l’amiable pour les travaux de l’Hôtel Bénoué, et des stades Reyré et Poumpoumré de Garoua. Nous garderons la construction du Grand Hôtel des Sports ainsi que celle des stades Cenajes et Coton Sport », a souligné Ben Modo lors d’une rencontre avec le personnel de l’entreprise Prime Potomac.

 

Otric N.

 

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C’est par un communiqué rendu public dans les dernières heures de cette journée du jeudi 22 août 2019. Seidou Mbombo Njoya et les membres du Comité exécutif de la Fecafoot ont décidé de se débarrasser une fois pour toute du Général Pierre Semengue.

 

Le comité exécutif de la fédération camerounaise de football s’est réuni ce jeudi 22 août pendant plus de trois heures de temps pour régler leurs comptes au Général Pierre Semengue. Mettant ainsi un terme selon eux à une série de bras de fer dont dernier acte s’est posée à l’occasion de l’assemblée générale de la fédération au cours de laquelle le Président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) avait claqué la porte des travaux. Pour quelques jours après constitué un collège d’avocat pour contester les résolutions de ladite Assemblée.

C’est la résolution Nro 3 contenu dans le communiqué final de cette rencontre qui précise et justifie l’acte ainsi posé par les responsables de la fédération à l’endroit du Général Pierre Semengue. Il y est précisément dit « en application des dispositions combinées des articles 15 et 48 des Statuts de la FECAFOOT, auxquelles s’ajoutent celles de l’article 81 des Statuts de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, le Bureau du Comité exécutif décide de la suspension avec effet immédiat de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun pour violation grave et réitérée de ses obligations, telles que stipulées à l’article 14 alinéa 1a des Statuts de la FECAFOOT et l’article 2 de ses propres Statuts. »

Les Statuts de la FECAFOOT adoptés le 10 octobre 2018 précise en son article 15 les situations dans lesquelles une suspension peut intervenir.

Le texte dit en son alinéa 1 : « L’Assemblée Générale est compétente pour suspendre un membre. Tout membre coupable de violations graves et/ou réitérées de ses obligations peut être suspendu avec effet immédiat par le Comité Exécutif. Si la suspension n’est pas levée dans les quatre (04) mois, elle reste valable jusqu’à la prochaine Assemblée. » il s’agit donc d’une mesure disciplinaire.

Cette décision a pour conséquence immédiate, la cessation des activités de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun et l’arrêt des fonctions du Général Semengue comme son président. Une décision qui ne laissera sans aucun doute le patron du football professionnel camerounais indifférent. Il est évident qu’une réaction de sa part ou de ses avocats interviendra dans les heures qui suivent.

Affaire à suivre !

 

Stéphane NZESSEU

 

 
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Suite à l’affaire des fonctionnaires fictifs qui meuble l’actualité depuis la semaine dernière, le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a signé le 14 août dernier à Yaoundé, une convention avec les établissements de crédit relativement à la migration du mode de règlement de la solde et des pensions des agents publics en activité et à la retraite au Cameroun.

 

Il y a plusieurs mois, le Ministères des Finances avait lancé l’opération de Comptage physique du personnel de l’Etat (Coppe). Et selon les indicateurs du Minfi, plus de 10 000 salariés fictifs de la fonction publique ont été démasqués et rayés des listes de la solde.

Ainsi, pour résoudre ce problème, le gouvernement camerounais a signé le 14 août dernier à Yaoundé, une convention avec les établissements de crédit relativement à la migration du mode de règlement de la solde et des pensions des agents publics en activité et à la retraite au Cameroun.

Dorénavant, le service de la solde du Ministère des Finances approvisionnera directement le relevé d’identité bancaire du bénéficiaire auprès des institutions financières, appelées à se réajuster et avec lesquelles le gouvernement a signé une convention de collaboration. Le trésor public camerounais, via la plateforme du Système de télé compensation en Afrique centrale (Systac), va approvisionner directement le RIB du bénéficiaire de la solde ou de la pension auprès des institutions financières (banques et établissements de micro-finances). A indiqué le Minfi.

Notons ici que, depuis la réforme des systèmes de paiement en 2007, la solde des agents publics et les pensions ont été virés via le Système de gros montant automatisé (SYGMA) en un montant unique à destination de chacune des banques domiciliataires des RIB des bénéficiaires. Mais, le Minfi note que cette pratique a quelques inconvénients entre autre, l’impossibilité d’assurer une meilleure traçabilité des paiements effectués auprès des institutions financières du fait des virements groupés.

« Si le mode actuel de règlement des salaires via SYGMA présentait quelques avantages, dont le plus important et non des moindres, est relatif à une certaine économie en temps de travail, celui-ci accusait cependant des limites importantes au rang desquelles l’opacité dans le traitement de la solde, des lenteurs dans le processus de retour de fonds issus des rejets salaires, la difficulté pour le trésor public de détecter des agents à plusieurs matricules et une inefficacité certaine dans le processus de suspension de la solde des agents en situation irrégulière », a expliqué Louis Paul Motazé.

« Le SYSTAC vise l’arrimage du Cameroun, à la disposition de l’article 43 de la charte de bonne conduite en matière d’exploitation des systèmes de paiement de la zone Cemac qui interdit d’agréger les valeurs nominales de moins de 100 millions de FCFA pour en faire une seule opération de gros montant », a-t-il précisé.

La finalité de cette mutation est de permettre au ministère des Finances de régler les salaires en temps réel, de corriger les erreurs sur le traitement de la solde dans un délai maximum de 72 heures, d’assurer un retour quasi instantané des rejets salaires et de mieux appréhender les problématiques liées aux contentieux des rejets salaires.

Ce nouveau mode de paiement vise donc à assainir le fichier solde, par le toilettage régulier des cas de décès des agents publics, des relevés d’identité bancaire erronés et des agents fictifs qui gonflent le solde au fil des mois. Avec ce système, il sera possible d’identifier en temps réel le bénéficiaire final du virement à toutes les étapes du traitement de la solde.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La cérémonie d’inauguration de ce centre de surveillance se passe ce 22 août 2019 au quartier Etoudi, à Yaoundé.

 

La sécurité dans la capitale Yaoundé sera renforcée grâce au nouveau centre de surveillance qui sera inaugurée ce jour. Christian Ndoua Zé le chef de la Division des transmissions à la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) indique qu’avec ce Centre, le système de vidéosurveillance de la capitale passe de 70 caméras de contrôle à son lancement, à près de 2 000 à l’heure actuelle. L’infrastructure qui est située au quartier administratif a été dotée de générateurs électriques. Cela signifie qu’elle a une autonomie garantie et peut assurer le service, pour lequel elle a été construite sans couac.

Il faut noter qu’avec ce nouveau centre de commandement de vidéo surveillance, la police camerounaise franchit certainement un nouveau cap, dans la protection du territoire national et surtout de la ville de Yaoundé. Il convient de rappeler que c’est le 07 août 2014, que les autorités ont lancé la phase pilote du projet relatif à la surveillance de l’ensemble du pays. Et c’est ce jour où Yaoundé a été mis sous vidéo surveillance. Le projet naturellement initié par la Dgsn, avait été mis en test dans six sites pilotes à savoir Douala dans le Littoral, Yaoundé dans le Centre, Kyé-Ossi dans le Sud, Kousseri et Waza dans l’Extrême-Nord ainsi que Garoua-Boulaï à l’Est.

Pour ce qui est de la ville de Yaoundé qui est encore à l’honneur ce jour, des caméras miniaturisées fixées dans des dispositifs similaires aux lampadaires solaires ont à cette période été placées dans des coins comme la Poste centrale, l’avenue Kennedy, le Boulevard du 20 mai, le Carrefour Warda, le Marché Elig Edzoa, le Pont de la gare etc… L’année dernière, des sources révélaient que Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la Sûreté nationale avait fait renforcer les caméras de surveillance dans les rues de la capitale.

A l’heure actuelle, la phase de test est passée. On est rendu à la phase d’extension du projet. Celle-ci, il faut le souligner a été marquée par l’installation des équipements complémentaires. Ceux-ci ont même permis de renforcer la couverture sécuritaire de la Coupe d’Afrique des Nations féminine que le Cameroun a abrité en 2016. Il est question que les installations se poursuivent jusqu’en 2020, de façon à couvrir l’ensemble du territoire.

A terme, les autorités s’attendent à avoir environ 5000 caméras de vidéosurveillance pour la couverture des dix régions du pays et la mise en place d'un système de gestion d'appels d'urgence.  

 

Liliane N.

 

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Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) et les autres leaders des marches blanches du 26 janvier 2019 ont été notifiés hier de la date de la première audience par le juge d’instruction.

 

Après moult tractations, le juge d’instruction a finalement décidé de l’ouverture du procès des leaders du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).Ils ont été notifiés de l’ouverture du procès au Tribunal militaire le 06 septembre 2019.

Il s’agit du président de la formation politique, Maurice Kamto, des leaders Penda Ekoka, Célestin Ndjamen, Me Michelle Ndoki, Valséro… Ils sont tour à tour passés, le 20 août, dans le bureau du juge d’instruction qui les a notifiés de la date de l’ouverture du procès.

Les avocats craignent une violation de la loi dans la procédure. Il y a une affaire pendante en Cour d’appel concernant une demande de récusation du tribunal militaire dans cette affaire. Le conseil de ces leaders a par ailleurs contesté devant la Cour d’appel, l’ordonnance prise par le juge le 11 juillet dernier. Ordonnance qui ordonnait la relaxe de certains accusés et la poursuite d’autres.

La prochaine audience à la Cour d’appel est prévue pour demain, 22 août. Les avocats de Maurice Kamto et compagnie espèrent que, tel que le prévoit le Code de procédure pénale, la Cour va se prononcer sur cette demande avant l’ouverture du procès le 06 septembre prochain.

Arrivé en deuxième position lors de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, Maurice Kamto avait été arrêté aux côtés de 150 personnes, à la suite d’une manifestation le 26 janvier 2019 à l’appel de son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), qui considérait la victoire de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, comme un « hold-up électoral ».

Lire aussi : Rentrée scolaire 2019-2020 : Le MRC lance l'opération "Ardoise Rose"

Mi-février, le président du MRC et plusieurs de ses partisans avaient été présentés devant le tribunal militaire de Yaoundé, où une information judiciaire pour « hostilité contre la patrie » et « insurrection », entre autres accusations, a été ouverte à leur encontre.

Le tribunal a finalement fixé l’ouverture de son procès au 6 septembre, a annoncé Emmanuel Simh, son avocat et troisième vice-président du MRC. M. Kamto avait été convoqué mardi devant cette juridiction militaire qui lui a notifié cette date, a précisé son avocat.

Plusieurs dizaines de soutiens et partisans de l’opposant seront jugés en même temps que lui, selon l’avocat. Le 11 juillet, un juge d’instruction du tribunal militaire avait décidé du renvoi pour un procès devant cette juridiction de 104 personnes, dont Maurice Kamto.

 

Otric N.

 

Published in Judiciaire

A exactement 11 jours de la rentrée scolaire 2019-2020, l’ambiance dans les marchés, les établissements scolaires et les librairies dans la ville de Yaoundé laisse planer un air de rentrée de classe imminente. L’heure est aux derniers réglages.

 

A Yaoundé, au marché central comme au marché Mokolo, les coins de rues sont bondés des fournitures scolaires et autres matériels didactiques. Ici, les vendeurs ambulants qui se recrutent parmi les jeunes scolaires ou non se frottent déjà les mains. Le marché, bien que timide encore, leur permet déjà de trouver leurs comptes. A longueur de journée, ils arpentent les coins et recoins des quartiers à la recherche des potentiels clients.

Les lieux de forte affluence restent les librairies. Les gérants s’activent afin de mettre à la disposition des parents les livres au programme et autres fournitures pour la réussite des enfants. Les parents, en attendant le salaire du mois d’août, ont les yeux rivés sur le calendrier afin de procéder aux achats du nécessaire pour la rentrée prochaine. Les boutiques sont aussi achalandées des uniformes des différents établissements.

Pour ces parents qui n’attendent pas les salaires et qui veulent éviter les bousculades de dernière minute dans les marchés avec la surenchère des prix, ces derniers jouent la carte de la prudence en achetant dès maintenant les fournitures scolaires. « Je suis là pour acheter des sacs et quelques cahiers pour mes cinq enfants. Je préfère le faire maintenant pour éviter les embouteillages de dernières minutes. En plus les prix sont encore abordables », révèle Sylvie, parent d’élèves.

Dans les établissements, ce sont les travaux de réfection des salles et les inscriptions qui meublent le quotidien des responsables de ces structures d’apprentissage. C’est le cas par exemple, au complexe scolaire bilingue « L’Eveil et l’Excellence » au quartier Nsam Escale où, les responsable accueille au moins dix parents par jour.

Lire aussi : Garoua : Le parfum de la rentrée scolaire 2019-2020 se fait déjà sentir 

Pour les établissements qui ne fournissent pas les uniformes, l’heure est aussi aux achats des tissus et les tailleurs commencent déjà à faire de bonnes affaires.

Rappelons ici que, au mois de juillet, le ministère des enseignements secondaire du Cameroun a rendu public le calendrier de cette année scolaire. Ainsi, le premier trimestre de la prochaine année scolaire commencera du lundi 02 Septembre au vendredi 20 Décembre 2019, puis le second ira du lundi 06 janvier au 27 mars 2020, et enfin le troisième du lundi 14 avril au vendredi 05 juin 2020.

Voilà donc qui résume les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire dans la ville de Yaoundé.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Education

Après le prononcé de la condamnation à vie de Sisiku Ayuk Tabe et neuf des membres de son gouvernement fantôme, les réactions sont nombreuses. Celles-ci divergent selon que l’on est du gouvernement ou de l’opposition camerounaise.

 

L’une des premières réactions enregistrées à la suite de la décision du tribunal militaire de Yaoundé, est celle du ministre de la communication, René Emmanuel Sadi. Par un post sur son compte Twitter, le patron de la communication du gouvernement de Yaoundé a salué l’acte posé par la justice militaire de notre pays. Et par sa voix, c’est le gouvernement qui se prononce sur la condamnation des séparatistes, Ayuk Tabe et des autres activistes de la crise anglophone. On peut lire, « Le tribunal Militaire de Yaoundé, à l’unanimité de ses membres, et contradictoirement à l’égard de toutes les parties, a déclaré une dizaine de leaders sécessionnistes coupables d’infractions à eux reprochées. Dix des leaders sécessionnistes poursuivis devant la justice camerounaise ont été condamnés chacun, entre autres, à l’emprisonnement à vie. La Justice de la République, souveraine et indépendante, s’est donc prononcée. Le Gouvernement en prend acte ». Ainsi a réagi René Emmanuel Sadi, le ministre de la communication.

 

De l’autre côté, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, Me Akere Muna s’offusque de cette décision qui selon lui n’est pas de nature à apaiser les tensions dans les régions du Nord Ouest et du Sud ouest. Pour l’ancien candidat à la présidence de la république, il faut distinguer le mécanisme de règlement des crises politiques de ceux qui concernent les crimes et délits de droit communs. Maitre Akere Muna, avocat de réputation internationale a fait savoir qu’ « un procès ne règle jamais un problème politique. Suite au verdict rendu par le tribunal militaire de Yaoundé à propos de Sisiku Ayuk et 9 autres, je m’interroge : la voie vers un véritable dialogue inclusif ou la campagne du gouvernement pour la reprise des classes facilité ? » a tweeté Maître Akere Muna.

 

Deux réactions qui reconnaissent implicitement l’autorité de la décision prise par le tribunal militaire. Mais qui invitent maintenant les acteurs politiques à prendre le relais pour une sortie de crise définitive. Il est évident que la justice de par son impartialité et son indépendance ne devrait laisser entrevoir à aucun moment une couleur politique dans le déroulé du procès. Et visiblement c’est ce qui semble avoir conduit les magistrats du tribunal militaire.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

Dans  les établissements scolaires de la ville, les préparatifs gagnent en intensité. Entre la quête des places pour les parents et les travaux d’aménagement pour les responsables d’établissements, chacun y va selon ses besoins pour être prêt le 02 septembre prochain. 

 

Au babillard du lycée classique et moderne de Garoua par exemple, chaque matin des groupes d’élèves accourent pour consulter les listes provisoires des classes qui sont disponibles depuis quelques temps. Certains parents quant à eux font la queue devant les bureaux administratifs question de décrocher une place à leurs progénitures. « Je suis venu pour le recrutement de mes enfants. J’en ai un ici et un autre au lycée technique. J’ai préféré commencer par ici ».

 Pour le proviseur du lycée classique et moderne de Garoua, Mohaman Bello : « Nous sommes en train de réceptionner les dossiers concernant le recrutement et allons les étudier dans les prochains jours. Il y a des bâtiments qui ont été réhabilités. Dans les salles de classes les tableaux noirs ont été renouvelés ». Tous les efforts sont consentis pour que la rentrée démarre sans fausse note. «  On a réceptionné les documents, les fiches de présences, les cartons de craies. Nous avons également fini avec la confection des emplois de temps », ajoute Mohaman Bello. 

Au lycée de Garoua Djamboutou aussi, les énergies sont mobilisées en prélude à la rentrée prochaine. L’on peut constater au sein de l’établissement la présence des agents de téléphonie mobile qui sont là pour faciliter le paiement des frais exigibles par voie électronique. Gilbert Djaodjagué, proviseur du lycée de Garoua Djamboutou précise : « Les inscriptions selon les prescriptions de la hiérarchie ont débuté depuis le 05 août. Et jusqu’ici tout déroule sans anicroche ». 

Au regard des préparatifs observés çà et là dans les établissements scolaires de la ville de Garoua, capitale de la région du Nord Cameroun, tout est mis en œuvre pour que le train de la rentrée scolaire 2019-2020 dans le Nord puisse effectivement quitter la gare le 02 septembre prochain.

 

Innocent D H 

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Rendu à la troisième journée des 12emes  Jeux africains qui se déroulent  à Rabat au Maroc, la Cameroon Olympic Team a engrangé 4 médailles, dont une en or, autant en argent et deux en bronze.

 

Après trois journées de compétition, la Cameroon Olympic Team occupe la 8e place au  classement général des 12emes Jeux africains, avec quatre médailles. L’équipe camerounaise a décroché une médaille en or, autant en argent et deux en bronze. L’unique meilleure distinction du Cameroun a été conquise par la judoka Hélène Wezeu dans la catégorie des moins de 63kg.

Ce mercredi 21 août 2019 au tournoi de football féminin des moins de 20 ans de ces Jeux Africains, l’équipe camerounaise et la sélection  nigériane se sont séparées sur un score de parité (1-1) dans le cadre de la  deuxième journée  du groupe B. Le Nigeria et le Cameroun totalisent le même nombre de point dans ce groupe, quatre  points chacun. Tout comme les Nigérianes, les Camerounaises ont remporté leur premier duel. Les Lionnes U20 se sont imposées face aux Zambiennes sur un score étriqué 1-0, tandis que l’équipe nigériane a battu les Sud-africaines, les prochains adversaires du Cameroun. En cas de victoire lors de leur prochaine sortie, Alexandra Takounda et ses coéquipières  se qualifieront pour la prochaine étape du tournoi.

Au Handball dames, les Lionnes de la discipline, logées dans le groupe B ont réalisé  ce mercredi leur deuxième victoire de la compétition. Après avoir battu les Algériennes sur le  score de 33-26 dans le cadre de la première journée, les  handballeuses camerounaises ont largement dominé les Ougandaises dans leur deuxième duel. Cette rencontre s’est soldée sur le score de 43-22. Les Camerounaises affronteront ce jeudi 22 août 2019 le Kenya dans le duel de la dernière journée de la phase de groupes.

Cette journée a été marquée par l’élimination de la Taekwondoïste de 32 ans Silvère Touembou. L’athlète camerounaise a été  battue  dans le combat contre  l’Algérien Islam Gutfaya au Complexe sportif Moulay Abdellah. « C’est  vraiment difficile à  expliquer, peut être un gros stress  parce que sincèrement  je venais pour faire le  podium, du coup je manque les  40 premières secondes. Par la suite, je décide de relâcher un peu. C’est à  partir de là que je commets la faute en lui donnant un coup à la tête ce qui lui a donné  trois points, des points que  j’ai eu du mal à remonter. Du coup, à la fin vraiment, j’avais du mal à tenir et je suis vraiment très déçu », déplore Silvère Touembou dont le parcours à ces Jeux qui ont débuté le 19 août et s’étendra jusqu’au 31 au Maroc,  s’est précocement achevé.

 

Marie MGUE

 

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Le Recteur de l’Université de Douala affirme que les entreprises publiques sont les démembrements de l'administration.

 

Qui doit nommer les dirigeants des sociétés et des établissements publics ? La question a été au bout des lèvres de plusieurs camerounais, la semaine dernière. Parce qu’ayant été créée par une certaine guéguerre qui d’après des journaux locaux existerait, entre Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République et Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Le sujet a même été porté à la Une de certains de nos confrères. Surtout qu’il y a aussi eu deux « correspondances » signées de Ferdinand Ngoh Ngoh.

Elles étaient adressées respectivement au Ministre, Secrétaire général des Services du Premier Ministre et à Madame le Ministre délégué à la Présidence de la République, chargé du Contrôle supérieur de l'Etat. Elles parlaient de la désignation des responsables des organes sociaux des entreprises et établissements publics, conformément aux dispositions des lois n°2017/010 et 2017/011 du 12 juillet 2017 et les décrets d'application signés le 19 juin 2019 par le Président de la République.

Selon donc des agrégés des facultés de droit comme le Pr Magloire Ondoa, Recteur de l’Université de Douala, nommer les dirigeants des sociétés publiques, c’est une prérogative du Président de la République. La loi fondamentale du Cameroun le consacre.

« A la première question, celle de savoir si les entreprises publiques relèvent du pouvoir de nomination du Président de la République, évidemment que la réponse est oui. Je le dis parce que les entreprises publiques sont les démembrements de l'administration dans le but d'accomplir des tâches de production de biens ou de services. Bien entendu avec l'objectif également de promouvoir le développement économique et social...

Je précise les établissements publics, tous relèvent du pouvoir exécutif dont le Président de la République est le chef. Ça c'est le premier aspect et cela me semble incontestable. Maintenant quel est le contenu de la disposition de l'article 8 selon lequel le Président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat ? Ici, nous allons d'abord remarquer que cette disposition n'apporte aucun élément limitant le pouvoir de nomination du Président », déclare le Pr Magloire Ondoa dans une interview accordée au quotidien gouvernemental.  

Poursuivant avec ces explications, le Recteur de l’Université de Douala fait savoir qu’on aurait pu, pour limiter ce pouvoir, dire par exemple que le Chef de l’Etat nomme aux emplois civils et militaires dans les conditions prévues par la loi ou dans les conditions prévues par la constitution elle-même.

« Or il n'en est rien. Le texte est clair : le président de la République nomme aux emplois civils et militaires. Cela signifie qu'il s'agit d'un pouvoir quasiment illimité dans la sphère de compétence du Président de la République. Cela signifie que d'un : le Président de la République choisit librement les hommes. De deux, cela signifie également que le Président de la République choisit librement le moment de la nomination. De trois, cela signifie aussi que le Président de la République choisit librement les circonstances de la nomination. Et même j'allais dire, librement, il est juge de l'opportunité de la nomination. A partir de là, il s'agit d'un pouvoir total », ajoute-t-il.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01