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La Team Cameroon a décroché 15 médailles, dont  5  en or, 4 en argent et 6 en bronze, au terme de la 3e édition de  l’open International de judo qui s’est déroulé  du  9 au  10 novembre dernier  au Palais Polyvalent des sports de Yaoundé.

 

Hôte de la 3e édition de  l’open International de judo, le Cameroun a dominé le classement au terme de la compétition le 10 novembre dernier, au Palais Polyvalent des sports de Yaoundé. La Team Cameroon a décroché au total 15 médailles, dont 5  en or, 4 en argent et 6 en bronze, qui leurs permettent de se hisser au sommet du classement général. « Je me sens heureux, content, c’était un challenge difficile parce qu’on avait la pression et je crois que tout s’est bien passé et  je suis entièrement satisfait », s’est réjoui au micro de la Crtv, le président de la Fédération camerounaise de Judo (Fecajudo), Alain Christian Kingue.

Les premières médailles en or du Cameroun, ont été décrochées par Audrey Etoa et Bernardin Tsala Tsala dans les catégories -63 Kg dames et messieurs. « Je suis très émue de ce résultat et de cette médaille d’or que nous avons remporté  au nom du Cameroun. Cette compétition a été préparée depuis le début d’année, donc décrocher une médaille en or au terme de la compétition, c’est la plus grande joie », ont  confié les deux champions camerounais.

Le principal enjeu de cette compétition qui a réuni 160 athlètes venus de 29 pays, issus de 3 continents,  dont 90 hommes et 63 femmes, était d’engranger les points pour la qualification aux Jeux olympiques Tokyo 2020. Toujours à la quête des points pour Tokyo 2020, ces athlètes ont rendez-vous  à Dakar au Sénégal les 16 et 17 novembre 2019.  Les champions camerounais seront également de la partie, pour amasser les points nécessaires  qui garantiront leur qualification pour les prochains Jeux Olympiques, Tokyo 2020.

 

Marie Mgue 

 

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La ville de Yaoundé abritera les 14 et 15 novembre 2019 prochain, la 12e édition du forum africain des infrastructures. Cette rencontre connaîtra la participation du Conseil d'appui à la réalisation des contrats de partenariats (Carpa) et de Proparco, une filiale de l'Agence française de développement (AFD). 

 

L’édition 2019 s’intéressera à l’émergence d’une Afrique dynamique et capable de lancer des projets structurants ambitieux et performants dans le domaine des infrastructures de transport. Il s’agit donc, pour les participants à ce Forum de Haut Niveau, de débattre des principales questions liées aux modèles de développement, à la promotion des Partenariats Public-Privé, au renforcement de l’intégration régionale et à la mise en place des infrastructures de transport modernes, visant l’accélération de la croissance économique des Etats du continent.

En marge du forum, des séances d’appel à projets seront animées par les ministères en charge des infrastructures de la région, pour présenter, en avant-première, une vingtaine de projets structurants de leur pays en cours de réalisation et à venir, qui nécessitent l’implication des constructeurs, de cabinets de conseil, d’ingénierie et de financement.

Pour rappel, créé en 2008, le Forum Africain des Infrastructures se veut une plateforme annuelle d’exposition et d’échanges sur les enjeux liés au développement des infrastructures en Afrique.

 

Marcel Ndi 

 

 
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L’initiative est facilitée par la levée des contraintes financières concernant le lancement de ce projet. Les employés de la société chinoise Sinohydro chargé de l’exécution des travaux, sont de nouveau sur le chantier de construction de ce barrage d’une capacité de 75 MW. 

 

Selon des sources bien introduites dans le dossier, sur le chantier de construction du barrage de Bini à Warak dans la région de l’Adamaoua, les employés sont de nouveau perceptibles sur le site après neuf mois d’arrêt, ponctués dans la foulée, par le rapatriement de plusieurs ouvriers chinois et par la mise en congé technique des manœuvres locaux. Les travaux proprement dit devront redémarrer dans les prochains jours. 

La levée des contraintes financières

Cette initiative de reprise des travaux sur le site de construction du barrage de Bini à Warak est rendue possible grâce au fait que le Gouvernement camerounais ait pu lever les contraintes financières auxquels il faisait face dans le cadre du lancement de ce projet d’envergure. A en croire certaines indiscrétions, à l’origine de l’arrêt des travaux, il y avait d’abord des difficultés pour l’Etat camerounais à payer le reliquat de 4 milliards de francs CFA de frais d’assurances (13 milliards de francs CFA au total), comme condition préalable du déblocage du financement de Eximbank China. 

Il y a eu ensuite des arbitrages à faire au sein du Gouvernement camerounais. Il s’agit notamment, de l’imputation des différents impôts relatifs au contrat passé avec Sinohydro, l’entreprise ayant été exonérée de toutes les taxes. 

Malgré la levée de tous ces obstacles d’ordre financier, une question épineuse demeure, celle des indemnisations des riverains du site devant abriter le barrage de Bini à Warak, qui n’a pas encore trouvée de solution définitive. 

Reconnaissons que cette importante infrastructure hydroélectrique est très attendue par les ménages dans la partie septentrionale du pays. Le vieillissement et l’ensablement du réservoir du barrage de Lagdo (78 MW) étant avancés, elle permettra de pallier toute éventualité. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie

L’ancien attaquant numéro 10 des lions indomptables du Cameroun était de passage en côte d’Ivoire. Il y a observé un temps d’arrêt pour se prononcer sur l’organisation de la CAN 2021 par le Cameroun. 

 

La première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations débute ce mercredi 13 novembre 2019. A ce stade, une question taraude les esprits, celle de savoir si le Cameroun sera prêt pour accueillir l’organisation de cette compétition d’envergure. La 6ème et dernière journée aura lieu en novembre 2020 et permettra de connaître les 24 équipes qualifiées pour la CAN 2021. L’interrogation posée il y a un instant paraît-elle prématurée ? Si l’on prend appui sur les informations qui se greffent depuis quelque temps à l’actualité concernant la préparation de cette prestigieuse compétition dont l’organisation est confiée au Cameroun, amène certains observateurs à esquisser des réponses négatives à cette question. 

Patrick Mboma en l’occurrence, interrogé la semaine dernière, n’est pas optimiste que son pays sera prêt à 100% pour abriter cette compétition d’envergure continentale. L’ancien lion indomptable ne s’est pas montré rassurant quant à la capacité du Cameroun d’assurer l’organisation de l’évènement. « Le Cameroun est en retard par rapport à ses infrastructures(sportives) même si à ce niveau je ne m’inquiète pas trop. Mais, il y a des routes, les aéroports (…). J’ai bien peur que les travaux ne reprennent pas. Il faut donc construire et faire mieux », déclare Patrick Mboma. 

Il devient ainsi difficile de se prononcer sur le train des préparatifs de la CAN 2021. Les propos de l’ancien numéro 10 des lions indomptables laisse planer le doute sur la capacité du Cameroun à accueillir cette grand-messe du football africain. Plane également la thèse du plan B évoqué par le Ministre algérien de la jeunesse et des sports, Abderraouf Bernaoui. Selon les annonces faites par ce dernier, la Confédération africaine de football a déjà « demandé à l’Algérie de se tenir prête pour la CAN 2021 ». 

Il convient de mentionner à titre de rappel, la CAF aurait alerté l’Algérie pour l’organisation de la CAN 2021 au cas où le Cameroun ne serait pas prêt. Le président de la Fecafoot est monté au créneau quelques jours après pour écarter cette hypothèse. 

 

Innocent D H

 

Published in Sport

Ce projet gouvernemental dans lequel intervient comme partenaire privé, la société Kalpataru et dont l’étude de faisabilité a démontré qu’il sera de 27 mois, vise notamment :

 

La construction de deux lignes mono ternes entre Yaoundé ( Ahala) – Abong Mbang et Nongsamba  - Bafoussam

La construction d’une ligne de 90 KV, reliant le nouveau poste à l’ancien de Bafoussam – la construction d’un poste 225/90/30 à Bafoussam

La construction d’un poste 225/30 KV à Abong Mbang

L’extension des postes d’Ahala et de Bekoko.

Le projet de deux lignes de transport de l’électricité mono terne, prétexte de la tournée du ministre de l’Eau et de l’Energie, dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest, a pour objectifs : - D’augmenter le taux d’accès  à l’énergie aux populations des régions concernées - D’assurer l’interconnexion Sud – Est, tout en réduisant la dépendance de l’alimentation de la région de l’Est à l’énergie thermique.

Au cours de son parcours, le membre du gouvernement va certes échanger avec les autorités locales,  mais  il sera beaucoup plus question de sensibiliser les populations riveraines.

Le secteur énergétique du Cameroun  

Le Cameroun se positionne comme la deuxième potentielle puissance énergétique en Afrique, derrière le Congo. Ce potentiel énergétique se décline sur plusieurs paliers

Hydro-électricité

Le premier palier est celui de l’énergie hydroélectrique, déjà leader en termes de production au Cameroun. Avec ses cinq bassins versants (les fleuves Sanaga, Nyong, Ntem, Congo et Niger, auxquels on peut même ajouter le Moungo et la Katina dans le Nord-Ouest), le pays dispose d’une capacité hydro-électrique impressionnante. Pourtant, ce riche potentiel reste largement inexploité, puisque seul 4% du potentiel est actuellement exploité.

Biomasse

Le deuxième palier de l’impressionnant potentiel énergétique du Cameroun est la biomasse. Situé dans le golfe de Guinée, une partie du territoire camerounais se trouve dans le bassin du Congo, considéré comme la seconde réserve de biomasse mondiale, après celle de l’Amazonie. Cette position offre au pays d’énormes possibilités de production de l’électricité à partir de cette source d’énergie.
Solaire

Outre la biomasse, le Cameroun dispose d’énormes potentialités en termes d’énergie solaire. Son ensoleillement constitue un grand gisement d’énergie électrique. Le pays dispose en effet d’un potentiel abondant et disponible surtout dans sa partie septentrionale. L’insolation moyenne dans cette partie du pays est de 5,8 kWh/m2 /jour et de 4 kWh/m2/jour dans sa partie sud, selon une évaluation de l’Arsel. Malgré une insolation moyenne de 4,9 kWh/m2/j pour l’ensemble du pays, l’exploitation de cette source d’énergie demeure faible.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est pour répondre à cette interrogation, qu’une table ronde se tient à partir de ce matin, dans la sale des conférences du système des Nations Unies pour l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation de la Femme (Onu Femmes).

 

Objectifs

Pendant deux jours, les  participants, venus de divers secteurs, vont entre autres réfléchir sur les mécanismes qu’il convient de mettre en place, afin d'accroître la capacité du SSN du Cameroun, dans la rédaction et la mise en œuvre de la stratégie d’engagement des utilisateurs des statistiques de genre; mais aussi de promouvoir un dialogue effectif et efficace entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles sur le genre

Thématiques proposes dans le cadre des exposés et des échanges

Pratiques actuelles de production des statistiques officielles sur le genre au Cameroun : Défis et perspectives

Pratiques actuelles de production des statistiques officielles sur le genre au Cameroun : Défis et perspectives

Pratiques actuelles de diffusion des statistiques de genre auprès des utilisateurs (Société Civile, Universitaires, Administrations, PTF, Citoyens...) : Défis et perspectives

Défis dans l’accès aux statistiques officielles sur le genre au Cameroun par les différents utilisateurs .

S'engager avec des groupes d'utilisateurs des statistiques de genre

Contexte

Le suivi de l’Agenda 2030 nécessite une quantité sans précédent de données et statistiques diffusées à un large éventail d'utilisateurs. A cela s’ajoutent l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les plans nationaux de développement. Les systèmes statistiques nationaux (SSN) participent à divers efforts pour répondre aux demandes en données de ces différents Agendas, par exemple en mettant en place une plateforme nationale de données sur les indicateurs des objectifs de développement durable (ODD), et en produisant et diffusant d’importantes quantités de données et informations statistiques.

L'un des défis auxquels sont confrontés ces SSN, et en particulier les INS, consiste à faire participer systématiquement et stratégiquement les divers utilisateurs des statistiques officielles. Une stratégie pour promouvoir et renforcer le dialogue entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles devrait être axée sur les utilisateurs des données des instituts et systèmes statistiques nationaux, et indiquer de quelle manière les INS et les SSN encouragent et promeuvent l’engagement des utilisateurs en tant que moteur d’amélioration de la pertinence des produits statistiques. Ceci est crucial à l'ère des objectifs de développement durable pour au moins deux raisons.

Premièrement, puisque les données n’existent pas en vase clos, l’évaluation de la performance et de la pertinence des SSN implique souvent la capacité à répondre aux besoins et aux attentes des utilisateurs. Un dialogue efficace entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles peut permettre aux entités des SSN de prendre le pouls de leurs utilisateurs et de développer des mécanismes pour répondre de manière appropriée aux besoins spécifiques.

Deuxièmement, l'amélioration de la technologie et la multitude des modes de consommation des données aujourd'hui signifient que les méthodes traditionnelles de diffusion, telles que les tableaux statistiques et les publications elles-mêmes, ne sont plus suffisantes. Conjugué au fait que la demande en données a considérablement augmenté - des décideurs aux étudiants en passant par les journalistes – ce constat oblige les bureaux de la statistique des pays à envisager de multiples modes de communication pour une grande variété d'utilisateurs aux besoins divergents.

Contexte national

Au Cameroun, les activités du système statistique national, appelé ici système national d’information statistique (SNIS), se sont beaucoup orientées vers les producteurs des statistiques officielles, ne prenant pas adéquatement en compte la dimension utilisation. Par conséquent, les correspondants dans les administrations du SNIS ne parlent principalement que production.

Les représentants des administrations participant aux activités de coordination du SNIS organisées par l’INS ne sont pas toujours au fait de ce qui fait que leurs administrations soient aussi considérées comme utilisatrices des données pour répondre de manière adéquate aux besoins en données des politiques et stratégies de développement nationales, ainsi que les engagements internationaux. Il en est de même des autres groupes d’utilisateurs que sont les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), la société civile, les médias, ainsi que les chercheurs et les universitaires. Ceci pourrait expliquer des déphasages entre les activités statistiques inscrites dans la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) et les besoins de suivi des divers programmes de développement dans une administration.

Cette situation qui concerne la statistique en général est plus criarde lorsqu’on parle des statistiques de genre. En effet, dans le SNIS, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille est le seul interlocuteur en ce qui concerne les statistiques de genre. Or dans l’architecture du système, celui-ci est plus considéré comme producteur de telles statistiques. Ceci étant, le Minproff ne peut à lui seul porter la question de genre dans le système de diffusion des statistiques officielles.

Resultats attendus  

A l’issue de cette concertation, Il serait davantage question de  ressortir avec des stratégies sur comment améliorer le cadre de dialogue producteurs-utilisateurs existant en y intégrant la dimension genre. Davantage, les utilisateurs des statistiques de genre doivent avoir pris conscience des mécanismes d’interaction avec le SSN, et le SSN intégré les besoins des utilisateurs en matière de statistiques de genre.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L'Association Solidaire pour la Vocation Islamique du Cameroun, n’est pas restée insensible face à cette catastrophe naturelle. Sous la conduite de son président national, Cheick Nji Mounir Fessal, était sur le terrain de la compassion vendredi dernier 08 novembre 2019.

 

En effet, le 28 octobre 2019, est une date qui restera à jamais gravée dans la mémoire de la population de Gouache 4 dans l’arrondissement de Bafoussam III, département de la Mifi, région de l’ouest. Cette population reste sans voix face à une catastrophe écologique historique ayant arraché à la vie 43 personnes.

En marge donc de cette visite organiser par les imams venus des quatre coins de la région de l'ouest, une séance de prière a été dite à cet effet vendredi dernier à la mosquée Malik de Tamdja à Bafoussam : "Dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, le destin tragique qu’ont connu nos compatriotes à Gouache 4, banlieue de la ville de Bafoussam, a réveillé les Camerounais au petit matin, dans la douleur et la tristesse. Le regard de toute la communauté nationale s’est porté sur les victimes, sur ces vies fauchées, sur ces familles brisées. Le Cameroun entier s’est mis debout à l’unisson de cette douleur. Sur le théâtre de la catastrophe, nous avons été frappées par des images héroïques des voisins, des moto taximen, des services de secours, des bénévoles anonymes et le génie militaire, qui se sont battus pour porter secours et alléger les souffrances”, a déclaré Cheick Mounir Fessal.

Rappelons qu'au nom du président de la République, le Premier ministre Joseph Dion Ngute était à Bafoussam le samedi 09 novembre 2019, pour procéder à la remise des corps aux familles des 43 victimes des éboulements de Gouaché.

Lire aussi : Cérémonie d'hommage à Bafoussam : Adieu aux 43 disparus

Décrété jour de deuil national par le président Paul Biya, c'est quasiment tout le gouvernement, ainsi que les têtes couronnées de la République, qui ont déferlé sur le chef-lieu de la région de l'ouest, afin de rendre hommage aux 26 enfants (dont 15 filles), 10 femmes (dont 4 enceintes) et 7 hommes surpris dans le sommeil par le torrent de boue au quartier Gouache dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019. Dr chief joseph Dion Ngute s'est incliné devant les dépouilles des 43 victimes de ce drame avant de déposer une gerbe de fleurs du couple présidentiel. Le mot de réconfort du président de la République Paul Biya a été lu par le gouverneur de la région de l'Ouest Awa fonka Augustine.

 
Marcel Ndi 
 
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Les Lions U23 ont battu les Maliens sur le score d’un but à zéro,  ce lundi lors de la deuxième journée du Groupe A  de la Can Egypte U-23 2019 qui a débuté le 8 novembre dernier.

 

Franck Evina a délivré le Cameroun à la 75e minute de jeu ce lundi 11 novembre 2019, face à la sélection malienne. L’unique but de ce  duel de la deuxième journée de la Coupe  d’Afrique des nations (Can) des moins de 23 ans dans le groupe A, permet à la sélection camerounaise de maximiser ses chances de qualification pour les demi-finales.

Lors de leur première sortie, les hommes de Rigobert Song et les Ghanéens se sont séparés sur un score nul, 1-1. « Nous n’avons pas vu sur le terrain le match que nous espérions mais l’essentiel a été fait, c’est-à-dire gagner la rencontre contre le Mali. Une manche a été franchie mais le premier objectif de qualification en demi-finale n’est pas encore atteint, nous devons rester concentrer lors du prochain match contre l’Egypte quel que soit le résultat de son match contre le Ghana », a affirmé le sélectionneur national, Rigobert Song au terme du match.

Avec cette deuxième défaite, après celle concédée face au pays hôte, l’Egypte,  le Mali est éliminé de la compétition. « Il y a beaucoup de regrets quand les objectifs ne sont pas atteints comme c’est notre cas. Mais ce n’est pas la fin du monde surtout quand on voit le comportement des joueurs. Nous allons féliciter le vainqueur et aller travailler pour revenir plus forts lors des prochaines compétitions », confie le sélectionneur malien, Fanyéri Diarra.

L’unique buteur camerounais, Franck Evina  a été élu l’Homme du match. « Une grande fierté de se voir attribuer ce titre. C’est la première grande compétition avec le Cameroun et les ambitions, c’est d’aller au bout et de pouvoir intégrer l’équipe A », s’est réjoui le buteur.

Le Cameroun affrontera les Pharaons U-23 qui se sont qualifiés en décrochant leur  deuxième victoire face au Ghana (3-2), dans le cadre de la troisième journée de la phase de groupes le 14 novembre prochain. Une victoire sera nécessaire pour  permettre  aux Lions U-23, deuxième de leur groupe avec 4 points,  de se hisser aux demi-finales. Le Ghana est 3e du groupe avec 1 points. 

 

Marie MGUE 

 

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Grâce à Maxwell Nana Njantou, le Cameroun a remporté  sa toute première médaille en argent, aux 43es Championnats du monde de sambo qui se sont déroulés du 07 au 11 novembre 2019 en Corée du Sud.

 

Le Cameroun a décroché sa toute première médaille en argent aux Championnat du monde seniors dames et messieurs de Sambo qui se sont déroulés à Séoul en Corée du Sud du 7 au 11 novembre 2019. Cette médaille historique de la délégation camerounaise est l’œuvre du sambiste, Maxwell Nana Njantou qui combat dans la catégorie des 100 kg messieurs. Un exploit qui permet au Cameroun de faire mieux qu’à Sotchi en Russie où il avait remporté trois médailles en bronze. C’est la toute première médaille d’argent africaine depuis 80 ans d’existence du Sambo. Un objectif atteint pour l’équipe camerounaise, qui espérait faire mieux que lors des éditions précédentes et améliorer les performances des athlètes nationaux du Sambo.

5 athlètes au total ont représenté le Cameroun à cette compétition mondiale. Seydou Njimoluh des – 100 kg en Sambo sportif est tombé face à André Kazuzonick de nationalité biélorusse. Gérard Vanlier Ndam des +100 kg Sambo sportif a dominé les sambiste du Japon et  du Honduras avant de tomber devant un Moldave. Le capitaine Raoul Njima Ehowa vainqueur de  son premier combat devant le Français Tom Peyrard dans les 90 kg sambo sportif, a été éliminé par un Biélorusse. La seule dame de la délégation, Danielle Mintom, pour sa première participation, a été éliminée par l’expérimentée Biélorusse Harelikava Vera.

A l’issue de ces 43es Championnats du Monde de Sambo, le Cameroun occupe la 12e place sur les 80 nations présentes, au classement général. La délégation camerounaise a également reçu le titre du  meilleur africain de cette édition. La première place mondiale est occupée  par la Russie qui a décroché 20 médailles en or.

 

Classement général des médailles

1er Russie : 20 or, 1 en Argent et 4 en Bronze
2eme Mongolie : 2 or, 1 en argent et 8 en Bronze
3eme Ukraine : 2 or et 4 en Bronze
4eme Georgia : 1 or, 5 en argent et 5 en Bronze.
5eme Uzbekistan : 1 en Or, 3 en Argent et 3 en Bronze.
6eme Bulgarie : 1 en Or et 2 en Bronze
7ème Biélorussie : 4 en Argent et 7 en Bronze
8ème Kazakhstan : 4en argent et 5 en Bronze
9ème France : 3 en Argent
10e Turkménistan : 1 en Argent et 3 en Bronze
11ème Kirghizistan : 1 en argent et 2 en Bronze
12e Cameroun : 1 en Argent.

 

Marie MGUE  

 

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Le vainqueur de la rencontre retour du  4e Tour des Éliminatoires aux Jeux Olympiques Tokyo 2020  qui opposera les Lionnes Indomptables du Cameroun  aux Éléphantes de la Côte d’Ivoire, se hissera à la dernière  étape du tournoi.

 

L’un des deux  tickets qualificatifs pour la 5e et dernière étape des Éliminatoires  aux  Jeux Olympiques Tokyo 2020 sera décroché par le Cameroun ou la Côte d’Ivoire. Les deux sélections nationales  s’affronteront ce mardi 12 novembre 2019 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé dans le cadre du match retour du 4e Tour des Éliminatoires aux Jeux Olympiques qui se dérouleront au Japon. Un duel déterminant pour ces deux formations qui rêvent d’une place au tournoi du football féminin olympique.

« Nous avons pu concéder un score vierge, nous souhaitons simplement développer tout ce que nous avons déjà fait depuis le début de ces qualifications. Nous devons être lucides devant les buts parce qu’il faudra que nous marquons des buts sans  en encaisser, sinon ce sera difficile pour notre  jeune équipe. Nous ne savons pas comment elle  réagira si nous encaissons. Nous devons éviter cela et essayer de marquer le plus tôt possible et empêcher à l’équipe adverse de croire qu’elle peut avoir des chances », a confié Aboudi Onguene à Press-sport.

Au match aller, le Cameroun et la Côte d’Ivoire se sont séparés  sur un score nul et vierge. Une contre-performance qui complique la tâche pour les camerounaises qui espèrent  faire leur retour aux Jeux Olympiques pour la première fois depuis Londres 2012. Les Ivoiriennes par contre, qui ont éliminé les Nigérianes, championnes d’Afrique en titre, au tour précédent,  visent leur première participation  à une phase finale du tournoi de football féminin olympique.

Déjà au Cameroun, la sélection ivoirienne a effectué sa séance de  reconnaissance du site ce lundi 11 novembre 2019 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

Le vainqueur à l'issue de ce duel affrontera la Zambie ou le Kenya lors du tour final des éliminatoires en janvier 2020. Tout comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire, ces deux équipes se sont séparées sur un score de deux buts partout en Nairobi au Kenya lors de la rencontre aller. Le  vainqueur de la 5e étape représentera l’Afrique aux Jeux Olympiques.

 

Marie MGUE 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01