Et, c’est la salle des conférences de La Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun de même que l’esplanade de cet organisme, qui vont servir de cadre à la première partie à la Foire Transfrontalière de la Cemac qui a pour thème : "Faciliter les Echanges pour l’Intégration Régionale et le Développement Durable en Afrique".
Programme
Afin d’apporter leur pierre à la construction des objectifs du développement durable ainsi qu’à la déconflictualisation entre les pays, le réseau des Femmes Actives de la Cemac, en partenariat avec le ministère du Commerce, celui des Petites et Moyennes Entreprises, l’Union Européenne, Onu Femmes et bien d’autres, ont entre autres prévu, des conférences débats qui portent sur l’Intégration Sous Régionale :
- Facilitation des échanges d’intégration régionale en Afrique Centrale
- Trade – Helpdesk : Comment exporter dans l’Union Européenne ?
Des sociétés parapubliques comme la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale, conviées à cet évènement, ont entretenu les participants sur les concepts tels que : « Assurance volontaire » et « Les besoins en financement des communes frontalières ».
Pendant soixante douze heures, ceux qui vont faire le déplacement de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun auront l’opportunité d’échanger, après la présentation des sous thèmes comme : "L’Autonomisation économique des Femmes – Femmes entrepreneures vecteurs d’intégration économique – Atelier multi – acteur sur la déconfitualisation des crises en Afrique Centrale…".
Et de découvrir le savoir faire des hommes et femmes de ce continent, à travers des expositions ventes, des ateliers de formation, des soirées gastronomiques, des animations culturelles…
En rappel, la Foire Transfrontalière de la Cemac est une foire multisectorielle qui donne l’opportunité de partager le savoir-faire, de nouer des partenariats et, de visiter de multiples expositions – ventes, avec la participation des acteurs de développement de tous les pays d’Afrique Centrale, les Administrations, les Chambres consulaires, les Organisations internationales, les Chancelleries, les Institutions de recherche, les Grandes écoles, les ONG, les Opérateurs économiques, les PME/PMI, les Artisans et femmes rurales.
Le rendez vous de Yaoundé sera suivi, du 25 Juin au 06 Juillet prochain par celui de Kye–Ossi, ville frontière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale. A cette occasion, les organisatrices promettent des visites vers ces autres pays.
Nicole Ricci Minyem
L’organe public en charge des prestations sociales au Cameroun indique que cette revalorisation a été initiée par le président de la République par un décret en 2016.
En signant le 15 février 2016, le décret n°2016/072 et son annexe fixant les taux des cotisations sociales et les plafonds des rémunérations applicables dans les branches des prestations familiales, d’assurance-pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès, des accidents de travail et des maladies professionnelles gérés par la CNPS, le chef de l’Etat a donné au système de sécurité sociale camerounais, le nouveau souffle dont il avait grand besoin. La pension mensuelle la plus élevée payée par la CNPS est donc passée de 154 000 francs CFA en 2008 à 409 100 francs CFA en 2019. Une information fournie par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).
Cette revalorisation est la conséquence du décret présidentiel du 15 février 2016 autorisant le relèvement du taux des cotisations sociales au Cameroun de 7 à 8,4 %, de même que l’augmentation du plafond des cotisations de 300 000 à 750 000 FCFA. Ce qui a induit une augmentation substantielle des pensions des retraités. Avant cette réforme, des pensions de 90 000 FCFA étaient payées pour 15 ans d’activité et 150 000 FCFA pour 30 ans d’activité. De façon générale, la moyenne des pensions pour les retraités au Cameroun était jadis de 67 000 FCFA.
Selon les dernières données fournies par la CNPS, 65 362 nouveaux assurés sociaux du régime obligatoire ont été enregistrées dans le pays en 2018 contre 60 196 l’année précédente, soit une hausse de 8,6 %. Au plan statistique, 67,57 % de ces nouveaux immatriculés sont des hommes, et 73,41 % ont moins de 35 ans. Dans l’ensemble, l’on dénombre 780 745 travailleurs actifs dans le régime obligatoire. Les secteurs des « autres services » (32,5 %), « commerce » (12,63 %) et « agriculture » (10,36 %) sont ceux disposant de plus d’assurés sociaux. Pour ce qui est du régime volontaire mis en place depuis 2014, un total de 16 216 nouvelles immatriculations a été enregistré en 2018, dont 59 % d’hommes et 79 % âgés de moins de 35 ans. Au total 134 883 assurés sont actifs dans ce régime.
Ce système de sécurité sociale traduit surtout dans les faits, la volonté réaffirmée et l’engagement du président Paul Biya : « Nous avons une stratégie pour la croissance et l’emploi qui vise à moderniser notre pays et à améliorer les conditions de vie du peuple camerounais », disait le chef de l’État le 15 octobre 2015, au cours d’un conseil ministériel tenu à la suite du réaménagement du gouvernement intervenu le 02 octobre 2015. Les pensionnés de la CNPS ont de quoi remercier infiniment le chef de l’État.
Danielle Ngono Efondo
Ladite convention a été signée ce mardi dans la petite localité d’Oback qui est située à une vingtaine de kilomètres de Yaoundé, dans le département de la Lékié, région du Centre. Le document y relatif a été paraphé respectivement par Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, Directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et le Pr. Daniel Etya’alé, Directeur général de l’hôpital ophtalmologique de référence Magrabi ICO Cameroon Eye Institute (Micei) autrement appelé l’hôpital des yeux.
Cette convention, nous apprend Cameroon Tribune se décline dans quatre champs de collaboration. Le premier concerne la prise en charge par la Cnps à hauteur de 50% des soins oculaires de tous les pensionnés qui viendront se faire consulter à Micei.
L’autre volet de la collaboration est la prise en charge des personnes dites « indigentes ». Il s’agit des Camerounais qui n’ont pas les moyens de venir se faire soigner à Micei. Une enveloppe annuelle de 20 millions de francs CFA sera remise à l’hôpital ophtalmologique de référence d’Oback pour permettre à ces personnes nécessiteuses de recouvrer la vue ou de ne pas la perdre.
Une enveloppe qui selon Cameroon Tribune verra son montant croître d’années en années. Le quotidien se référant à une promesse du DG de la Cnps. La raison évoquée pour justifier cet état de fait est que la Cnps dispose de formations sanitaires administrant les mêmes soins oculaires. Une façon de permettre à « l’hôpital des yeux » d’Oback de valablement suppléer la Cnps dans son devoir de prise en charge de ces patients.
Le troisième volet quant à lui se penche sur la collaboration technique en matière de formation, de recyclage des personnels aux techniques modernes. Micei serait très avancée en la matière et possèderait une technologie de pointe.
Le quatrième volet va s’attarder sur l’extension progressive des unités des soins ophtalmologiques de Micei dans les autres régions du pays. Les régions septentrionales, où sévissent un grand nombre de maladies oculaires comme l’a signifié Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, sont pressenties pour accueillir les toutes prochaines délocalisations de Micei. « C’est une journée spéciale dans la courte vie (deux ans seulement) de notre institution. Parce que c’est la première fois qu’une structure nationale de grande envergure comme la Cnps signe une convention de partenariat et d’assistance couvrant les domaines aussi variés, mais tous liés entre eux », a déclaré le Pr. Daniel Etya’alé. Pour le DG de la Cnps, l’institution dont il a la charge est un organisme social dont la vocation est la mise en œuvre de la politique du gouvernement en la matière.
Il faut dire que la signature de cette convention intervient juste quelques jours après la décision du Conseil d’administration de la Cnps de prendre en charge 50% des frais médicaux des pensionnés dans les formations sanitaires du pays. C’est allé vite pour le moins qu’on puisse dire.
Source : Cameroon Tribune
Ce 12 mars 2019, les responsables du projet hydroélectrique de Lom Pangar, ont organisé une rencontre tripartite entre les plaignants ; la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale. Selon sieur Mejonang, cadre à Edc « Ce jour, il était question pour l'entreprise EDC de faire une présentation générale des requêtes reçues par le comité de gestion des plaintes ». L'État des lieux des plaintes des ex-employés travailleurs victimes d'accidents de travail et de maladies professionnelles Est passé aux peignes fin par le chef de centre CNPS de Bertoua (les plaintes reçues, méthodes de traitement, contexte légal et réglementaire, problèmes rencontrés, solutions proposées et les perspectives).
Le délégué régionale du travail et de la sécurité sociale de L'Est est revenu sur l'État des lieux des plaintes des ex travailleurs victimes d'accident et de maladie sur le site de construction du barrage de retenue d'eau de Lom Pangar. Des exposés qui ont été organisés dans le souci de restaurer à chaque victime le strict minimum de ses droits. Actuellement EDC redynamise son mécanisme de gestion des plaintes et des conflits.
En rappel depuis le 30 juin 2017, Edc, procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.
Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : ''la rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet.
Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré. Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales.
C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.
Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun.
Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de L'Est, ainsi que de la mise en œuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.