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Selon l’activiste, Laurent serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base, serait au centre d’activités tribales visant à mettre en mal les ressortissants « Bamilékés » du Cameroun.

 

« Beaucoup connaissent Mama Fouda, l’ancien ministre de la Santé publique. Celui là même qui avec les émeutes de la fin avaient déclaré que « les casseurs rentrent chez eux ». Une façon de stigmatiser nos frères Bamilékés alors que toutes les ethnies souffrent de la vie chère au Cameroun. Il se croyait éternel au gouvernement. Il est tombé et parce qu’il a peur de l’opération Épervier, il se fait tout petit.

Philippe Mbarga Mboa, appelle aujourd'hui à la paix et au vivre ensemble. Pour lui « tout le monde est chez lui au Cameroun » et s’il est sincère c’est tout à son honneur. Mais le mal à toujours des adeptes. C’est vrai c’est un sardinard à vie mais il faut dénoncer n’importe où par peur de contât.

Ainsi, dans le cadres des batailles pour les législatives et municipale, Djomgoue député RDPC depuis des lustres et voué au pillori. On ne veut pas le chasser parce qu’il est du RDPC, mais selon des ministres de Paul Biya, parce qu’il est Bamiléké et ça c’est inacceptable. Bien qu’il doive  être Sardinard, qu’il soit chassé par rapport à ses réalisations et non son ethnie.

Au cœur de cette cabale, un homme Etoundi Ngo Laurent Serge. Que c’est lui capitaine de l’équipe conduite par Ngah Koumda, un ex député vomit dans la Lekié pour malversations financières et trahison politique.

Les réunions  tribales sont faites par Etoundi NGoa soit disant pour le compte des Mvog- Béti. Ses propos sont clairs : « que le bami laisse son leur histoire de bon cœur, qu’il aille prendre sa retraite parlementaire à l ouest ».

Au cours de cette réunion un des participants a lancé : « Il a tué le collège de notre sœur Sylvie ( Okeng, ndlr) » , en faisant recruter des élèves dans des écoles publiques . A Etoundi Ngoa de répondre « Il va voir ce qu’il va voir ».

Etoundi Ngoa ne se cache pas pour tenir ces propos. Pendant la présidentielle, il avait donné des instructions fermes : « le Bamiléké de KAMTO ne Gagne pas ici ». Pour lui c’est un ticket de récompense. Il dit à qui veut l’entendre qu’il est le futur délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Pour un ministre de la République, faire la guerre à un Bamiléké fusse-t-il Sardinard et membre du RDPC est la voie royale pour être nommé par Paul Biya.

Voilà donc ce à quoi Biya a réduit ses propres partisans.

Bon ça c’est personnel que les voyous disent que je défends Djomgoe parce qu’il est Bamiléké. Je m’en fiche. Car quand je défends mes frères Bulu attaqués inutilement ici et que les extrémistes Bamiléké m’insultent vous n’êtes pas là. Donc je m’en fiche de ce que vous pensez. » 

 

Retranscription : Félix Swaboka

 

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"Il s’agit d’un thriller historique"

Les Camerounais et plein d’autres personnes à travers le monde ont longtemps réfléchi à ce que d’aucuns ont qualifié d’énigme : le Cameroun. Pourquoi la position de ce leader naturel en Afrique centrale reste si vacante? Pourquoi tant de ses citoyens occupent des postes de responsabilité à travers le monde et pourtant le pays ne brille pas sur l’indice de développement humain en Afrique ? Pourquoi le Cameroun ne figure-t-il pas parmi les premières économies du continent, les fameux « lions rugissants » d’Afrique ? Qu’est-ce qui est arrivé au football dans ce « Brésil » d’Afrique ? Qu’est-ce qui est arrivé au Makossa et à la pléthore de genres musicaux et d’artistes qui définissaient autrefois les tendances de la musique africaine ? Qu’est-ce qui est arrivé aux sociétés Cameroon Airlines et Cameroon Shipping Lines qui portèrent jadis haut le flambeau du pays dans les airs et sur les océans ? Un questionnement sans fin au bout duquel trône l’une des questions qui aujourd'hui intrigue indifféremment les citoyens et les observateurs internationaux au plus haut point: « l’Opération Épervier » !

J’ai interagi avec certains des acteurs majeurs de ce drame politico-judiciaire depuis plusieurs décennies ; j’ai lu plusieurs rapports et articles de presse sur la question ; j’ai parlé avec certains anciens collègues et amis très informés à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international, et j’ai écouté les points de vue de plus d’une personne dans les rues de Yaoundé, Douala et d’autres parties du pays. En presque une décennie d’Opération Épervier, rien ne tenait véritablement debout ; rien ne me semblait vraiment faire sens. Il m’était toujours apparu que je finissais par revenir au point de départ : je restais confus ! Jusqu'au jour où j’ai reçu un appel d’un jeune collègue, Boris Bertolt, et que j’ai finalement lu la version encore non publiée de son livre sur le scandale de l’avion présidentiel. A ce moment j’ai commencé à voir un peu plus clair sur ce à quoi peut correspondre « l’Opération Epervier ».

J’ai lu ce livre sous plusieurs angles : d’abord à partir d’une posture journalistique, c’est-à-dire en recherchant la rigueur dans l’investigation et le professionnalisme ; ensuite du point de vue d’un commentateur social dans l’espoir d’un document qui apporterait un éclairage crédible sur un sujet qui a détruit les vies de tant de personnes – qu’il s’agisse du personnel d’appui qui ne se doute de rien ou des sommités et des puissants incrédules; et enfin du point de vue d’un expert en gouvernance, armé d’instruments que les institutions de gouvernance mondiale pourraient appliquer à une telle opération. Je me suis demandé si l’auteur serait capable d’identifier les discussions juridico-politiques et socio-économiques très éparpillées qui ont tissé cette fresque complexe faite de drame et d’intrigue. Il s’agit d’un thriller historique qui marquerait certainement une nouvelle ère au Cameroun.

Boris Bertolt a établi une base irréprochable pour une discussion éclairée au Cameroun sur un sujet qui est à la fois troublant, frustrant, et fascinant. Il a marqué des bons points pour ce qui concerne l’intégrité professionnelle et pour la qualité de sa recherche. Il offre des conseils à travers le labyrinthe d’accusations et de contre-accusations, ouvrant ainsi des pistes pour des investigations approfondies. A aucun moment, il ne passe des jugements. 

 

Propos transcrits par Félix Swaboka

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Thomas Owona Assoumou, l’actuel patron des Aéroports du Cameroun (ADC) a disparu de la circulation.  

 

Le directeur des Aéroports du Cameroun serait introuvable depuis plusieurs jours. Sa secrétaire, Mme Ngoule ne sait plus où le trouver. La piste d’une tentative de fuite du Cameroun se précise. Un projet qu’il nourrissait depuis 2018. 

De sources judiciaires, au Tribunal criminel spécial (TCS) de Yaoundé indiquent que Thomas Owona Assoumou : « pourrait bientôt payer cher sa gabegie, ses détournements et sa mal gouvernance aux ADC ». À cet effet, le dossier ouverture l’an dernier par les enquêteurs du Tribunal criminel spécial est bouclé et notre source nous rassure que Thomas Owona le sait déjà. 

Thomas Owona Assoumou est celui qui est mis en cause par les compagnies aériennes sur la mauvaise qualité des infrastructures de l’aéroport de Douala alors que près de 30 milliards Fcfa ont été empruntés par l’Etat du Cameroun à l’Agence française de développement (AFD) pour réfectionner l’aéroport de la capitale économique du Cameroun. Edgar Alain Mebe Ngo’o était ministre des transports au moment des faits. 

Selon une publication sur la toile de Boris Bertolt, « Thomas Owona Assoumou est un protégé de Martin Belinga Eboutou allias Tom Dollar du moment où il était Directeur du Cabinet Civil (DCC) à la présidence de la république du Cameroun.  Il a été propulsé à ce poste par Seraphin Magloire  Fouda, l’actuel secrétaire général des services du premier ministre, un corrompu et mafieux très discret et parrain d’un opposant politique ».

Thomas Owona Assoumou  serait également un protégé de Me Ndanga, son beau-frère, avocat général à la Cour d'appel. Il n'y a nul doute que sur son dossier ces amis à qui il a versé beaucoup d’argent se battront pour lui éviter la case prison ou faciliter son évasion.  

 

Bossis Ebo'o

 

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« Atanga Nji Paul nous conduit vers une guerre civile nationale ou une rébellion armée »

 

Ce qu’un personnage comme Atanga Nji n’a pas la capacité de comprendre c’est que l’interdiction du MRC ne fait plus peur aux tontinards. Plus grave les tontinards ne réclament même plus ardemment la libération de Kamto. Ils savent qu’il va sortir de prison. Comme Mandela était sorti de prison ou encore Mahamat Ghandi. Donc si vous observez méticuleusement les discours ds tontinards vous verrez qu’ils ont compris que l’arrestation de KAMTO sert leurs intérêts.

Ce qui est clair c’est que Atanga Nji est sur les traces de René Sadi. Comme à cette époque j’avais indiqué que la plus grave erreur du régime devait être l’interdiction du consortium des anglophones car cela devait ouvrir inéluctablement la voie aux radicaux ou plus précisément à la lutte armée.

A cette époque Atanga Nji était à la présidence. La suite nous la connaissons tous. Même ceux qui soutenaient mordicus ce régime à l’époque appellent aujourd'hui au dialogue.

Les mêmes causes vont produire les mêmes. Si le régime de Yaoundé interdit le MRC, la branche radicale des tontinards va inéluctablement s’allier aux anglophones. Ce sera une alliance franco-amba pour faire tomber Biya. La guerre civile va s’étendre à deux régions: Le Littoral et l’Ouest du Cameroun dans un premier temps et il me faudra pas un an pour que Yaoundé soit touché. Et là la guerre civile sera véritablement enclenchée ou une rébellion naîtra en zone anglophone bénéficiant de soutiens financiers et matériels importants.

L’arrestation de Ayuk TABE n’a pas mis fin à la crise anglophone. L’arrestation et l’interdiction du MRC ne tueront pas le désir de changement. Car il est dans la tête.

Quand un pouvoir bloque les moyens d’expression citoyenne et démocratique, la violence apparaît comme son unique mécanisme d’affirmation de ses volontés. Voilà pourquoi la communauté internationale et les acteurs politiques sérieux appellent au dialogue. Y compris KAMTO qui s’est dit prédisposé à rencontrer Biya. Personne ne veut les problèmes.

En réalité nous avons trois problèmes actuellement : beaucoup de semi lettres sont à des postes de commandement et ne comprennent rien aux enjeux sécuritaires dans ce gouvernement. Ensuite le pouvoir est vieillissant donc les papys sont fatigués ils ne peuvent plus beaucoup travailler et réfléchir. Or ils ont en face deux 55% de la population qui a moins de 30ans. Enfin tous ceux qui ont géré la crise anglophone sont encore aux affaires. Ils gèrent la crise post électorale comme ils ont géré la crise anglophone: pas de dialogue, répression. Voilà pourquoi les français et américains exigent leur départ.

Avec Atanga Nji on s’achemine vers deux options: une guerre civile nationale ou la formation une rébellion. C’est tout. Ne réfléchissez pas beaucoup voilà la configuration si on en reste là. Les radicaux prendront le dessus sur les modérés en zone francophone comme ce fut le cas en zone anglophone avec le consortium. 

 

Retranscription par Félix Swaboka

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Suite au drame survenu au lycée bilingue de Deïdo il y a quelques semaines, l’activiste camerounais fait des éloges au ministre nouvellement nommé, Manaouda Malachie.

 

« Le meilleur ministre de Paul Biya sur les 100 premiers jours du dernier gouvernement »

Il s’appelle Malachie Manaouda. Il est ministre de la santé. Je pense que rarement depuis 10 ans en 100 jours d’un gouvernement nous avons eu un ministre comme celui-ci.

Il ne se balade pas dans les hôpitaux de santé pour dire qu’il est là où travaille. Non, il prend des décisions qui impactent directement sur les populations et insufflent une nouveauté dans la Communication gouvernementale.

Récemment il a décidé de mettre fin à la séquestration des patients dans les hôpitaux. Un cancer qui porte atteinte à la dignité humaine et retiré aux hôpitaux leur valeur humaniste. Il a décidé de donner à l’hôpital sa valeur. Le lieu où les gens trouvent la libération plutôt que la séquestration.

Quelques jours après, un élève décède à Deïdo est transporté à l’hôpital. Non seulement il n’y a pas de défibrillateur mais en plus les infirmières prennent les photos.

Qu’est-ce qu’il fait : il annonce d’abord sur son compte Twitter, (c’est à dire il modernise sa communication) qu’il a demandé une enquête. On a les vidéos, on sait tous que des infirmières prenaient des photos. Non il demande l’enquête pourtant il a une idée.

Quand les premiers éléments de l’enquête tombent, il suspend les infirmières dans un premier temps. Puis certainement ayant eu connaissance que si l’hôpital était légèrement équipé on aurait pu sauver le garçon, il limoge le directeur en une semaine. Il n’attend pas des mois. Non.

Il sait que face à ce type de drame la famille, la population a besoin de justice. Et il rend à son niveau justice. Voilà un ministre dans une république normale.

C’est pourquoi je l’ai toujours dit. Nous allons pardonner car dans le régime Biya il y a des gens avec qui nous allons et nous devrons travailler car ils sont bons.

 

Retranscription par Félix Swaboka 

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« Nadia Fotso, la mouche qui se rêve en panthère ».

 

Ma chère depuis quelques jours tu fais des sorties qui traduisent toute l’emprise de la mafia sur laquelle ton père Fotso Victor a bâti sa fortune. Après ton frère que tu as vilipendé c’est Kamto Maurice.

Je vais faire court: va d’abord sortir ton frère, Yves Michel Fotso de prison qui a faim et casse tout. Moi Boris Bertolt si j’étais l’enfant de Fotso Victor je me serais battu pour que mon frère sorte de prison. Quelque soit les chefs d’accusation. Montre que tu es une femme une mère au lieu de raconter des histoires non structurées.

Tu n’es pas importante. Donc tu peux écrire milles lettres personne ne te regardera. Parce qu’une femme qui renie son frère qui est prête à tuer son frère pour les biens et l’argent ne mérite aucun respect. Juste la compassion pour son état mental.

Pour parler à Kamto ou de Kamto retourne encore à l’école. Avec ce que je lis là tu n’as pas le niveau de 70% de tontinards. Juste l’attitude d’une petite fille de riche qui a fait un peu d’école, rêve gérer la fortune de son père. Pourtant vide dans le fond.

Je sais que tu ne veux pas te voir exposé. Encore moins ta famille et surtout ton père. Donc mesure très bien où tu mets les pieds. En rappel Nadia Fotso dans sa lettre ouverte à Maurice Kamto, disait :

Eminent confrère,
Avant tout, je vous salue respectueusement en exprimant humblement le vœu que vos compagnons de route et vous pourrez contribuer librement au développement du Cameroun qui a besoin de l’ensemble de ses enfants. Nous ne nous connaissons pas bien que des liens chaleureux existent entre ma famille et vous. J’ai donc eu le privilège d’observer de près votre illustre carrière ; vous n’êtes pas  étranger à ma décision de devenir Docteur en droit tout en obtenant un Masters en Relations Internationales.

Sans avoir l’arrogance de me réclamer de vous, il n’est possible de nier ni l’impact que vous avez eu sur notre profession ni le fait que vous êtes un exemple pour ceux qui ont fait du droit leur unique arme pour rendre notre pays, notre continent et notre monde meilleurs. Avec curiosité, j’ai suivi votre campagne sans toutefois participer aux dernières élections présidentielles.

L’histoire et l’actualité m’ont convaincue que s’il est vrai qu’une démocratie peut difficilement exister sans suffrage universel, ce dernier peut mettre à mal une population. Longtemps, une question a taraudé mon esprit, savoir en quel politique se transformerait l’exceptionnel juriste que vous êtes. Jusqu’à la semaine dernière, sans me séduire ou simplement me persuader, vos idées, vos discours et vos actes ne  m’avaient jamais embarrassée.

La conférence de presse de vos conseils, Eminent Confrère, m’a révoltée. Certes, dorénavant, vous êtes avant tout un politique qui ne s’appartient probablement plus mais je n’ose croire que le juriste que vous avez été, ait pu cautionner un tel spectacle.

Au delà de son efficacité, il fut mono féérique en ignorant l’historicité de notre pays ; il nous a renfermé dans un système infernal d’un archaïsme colonial qui voudrait qu’au Cameroun, même le présent ou futur président de demain ait besoin d’un sorcier blanc pour exister ou juste ne pas mourir judiciairement et politiquement.

 

 

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"Contrairement à une information en circulation, je suis formel, Maurice Kamto n’a rencontré aucun émissaire de Paul Biya dans le bureau du juge ce matin au tribunal. Il était d’ailleurs accompagné d’avocats. Après quelques minutes où il a été notifié d’un renvoi, il est retourné à la prison.

 

De sources sécuritaires, il aurait une brève discussion avec Penda Ekoka, Albert Dzongang, Valsero, Alain Fogue et Paul Eric Kingue. Suite au debrief, ils montent ensemble dans la voiture qui les amène au tribunal et qui avait quelques minutes auparavant transporté Maurice Kamto.

Au tribunal, avant d’entrer chez les juges, puisque l’audience est à huis clos, ils sont précédés par une douzaine d’avocats. Coup de théâtre, Alain Fogue déclare qu’il n’entre pas et ne sait pas pourquoi c’est une audience à huis clos. L’étonnement est total, mais avocats et compagnons de lutte l’amènent à entrer chez le juge. Il souligne néanmoins que c’est la dernière fois en privé.

Le juge leur fait savoir que l’affaire est renvoyée à mardi prochain. Selon nos sources, Albert Dzongang ne se retient pas. Il lance au juge : « Biya ne doit plus se cacher derrière les gens pour leur faire jouer les mauvais rôles. Nous n’acceptons plus être jugés à huis clos. Vous nous accusez d’hostilité à la patrie, il faut peuple de venir écouter au cours des débats en quoi nous lui sommes hostile ». Ils sortent du bureau du juge, fous de colère.

Dans ce contexte, Dzongang lance à nouveau à un avocat : « J’ai servi Biya. Il sait tout ce que j’ai fait pour lui. Qu’il me regarde dans les yeux et me dise si se battre pour l’avenir des enfants, d’ailleurs il a des enfants, c’est commettre un crime ». Ils embarquent dans le car et promettent de ne plus assister à une telle mascarade.

Aucun émissaire de la présidence de la République n’était présent. Ni chez Kamto, ni chez les autres.

Rappelons au sujet de la colère de Albert Ndzongang que Titus Edzoa, ancien médecin de Paul Biya, incarcéré pendant 25 ans pour avoir voulu se porter candidat contre Paul Biya confie en privé : « Biya est un homme lâche et méchant ». (Lire à ce sujet le dernier livre de Titus Edzoa : Cameroun : combat pour mon pays)." 

 

Dans le Breaking news du confère Paul Chouta, le TGV de l'information « Maurice Kamto et ses alliés exigent d'être jugés devant le peuple camerounais ».
 
Contrairement à Boris Bertolt, le confère maintient ici qu'un émissaire envoyé depuis la présidence s'est rendu au tribunal ce jour pour négocier à huis clos la libération de Maurice Kamto et les personnes arrêtées les 26 et 28 janvier dernier, car le régime en manque de preuve pour établir leur culpabilité sait très bien qu'il va perdre le procès et sera condamné par les Nations Unis. Pour des raisons confidentielles, nous ne pouvons spéculer d'avantage sur cette rencontre mais l'on peut retenir que Maurice Kamto exige de ne discuter qu'avec Paul Biya.
 
Extraits ce matin pour être conduits à la cour d'appel du centre où devraient se tenir l'audience en appel de l'Habeas Corpus dont la requête a été rejetée le 7 mars dernier, Maurice Kamto et ses alliés ont réservé une surprise qui a failli tourner au vinaigre.
En effet appelé l'un après l'autre au bureau du juge d'instruction pour se faire notifier le renvoi de l'audience de ce jour, tous les accusés ont, comme un seul homme décidé de ne pas rencontrer le juge et pour cause, ils exigent d'être jugés en public devant le peuple camerounais. Car martèlent-ils, c'est au nom du peuple camerounais que la justice est rendue et ce peuple doit assister aux audiences qui, selon la loi sont publiques.
Tour à tour chacun des accusés a déclaré ne plus accepter d'être jugé dans le bureau du juge même si c'est une audience d'Habeas Corpus.
 
Au soutien de leurs arguments, le code de procédure pénale ne prévoit nulle part que les audiences, même celles d'Habeas Corpus se tiennent dans les cabinets des magistrats.
Prenant la parole en réaction, les magistrats présents ont promis d'y remédier, afin d'éviter les blocages de procédure tels qu'ils s'annoncent. L'affaire ayant été renvoyée au 02 avril prochain, le bras de fer se prépare à cet effet. Le public généralement tenu à distance pourrait assister au déballage qui s'annonce chaud.

 

Propos transcrits par Félix Swaboka

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L’activiste camerounais dans une tribune libre, affirme que « René Sadi ne représente rien ».

 

René Sadi a raison de torpiller l’appel au dialogue de Maurice Kamto car c’est l’un des architectes du chaos dans lequel notre pays se trouve. Souvenez vous que c’est ce paresseux qui aura pris la décision de suspendre le consortium des anglophones en janvier 2017. Ceux qui négociaient avec le gouvernement. Il a donc ouvert la voie à la radicalisation.

Quand les occidentaux demandent à Biya de limoger tous ceux qui sont impliqués dans la crise anglophone, ils font également allusion à Sadi René. Donc ce dormeur légendaire a tout intérêt à ce que Biya n’aille pas vers le dialogue et l’apaisement. Car il fait incontestablement partie des personnes dont on va exiger la tête.

Ce que René Sadi a déclaré sur RFI c’est pour lui là bas. Les responsables du MRC n’ont même pas besoin de réagir à ses élucubrations. Car il n’a pas été mandaté par Biya, mais par le clan qui veut réaliser la succession de gré à gré. Si Sadi était important, lui qui se rêvait président, Biya n’allait pas le chasser du gouvernement pour le remplacer par un illettré comme Atanga Nji, puis le remettre à la place de Issa Tchiroma. Imaginez le mépris. En fait Sadi ne vaut rien aux yeux de Biya.

Qui ignore que ce gros corrompu était un ami de Mebe Ngo’o avant de l’oublier dès que les difficultés de bébé doc ont commencé. Or quand Mebe Ngo’o était ministre de La Défense, il a été très généreux avec Sadi qui aura perçu près de 200 millions F CFA. En effet à plusieurs reprises, Edgard a envoyé l’un de ses proches remettre des paquets de 30 voir 40 millions F CFA à Sadi. Et chaque fois Sadi remerciait bébé doc comme un gamin et disant qu’il était même déjà foiré. Ohh le pauvre.

Pour remercier l’actuel pensionnaire de Kondengui, René Sadi va faire nommer le fils de Mebe Ngo’o, Philippe Mebe Ngo’o, sous-préfet à Douala alors qu’il venait de sortir de l’école et n’avait aucune expérience dans la préfectorale. Mais son ami est déjà à Kondengui. Pense s’y Sadi ton tour peut arriver à tous moments. Continue avec ta malhonnêteté tu vas aller le rejoindre à Kondengui.

Propos transcrits par Félix Swaboka

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Celui qui se dit lanceur d’alerte fait partie de ceux qui ont répandu la fausse nouvelle d’une marche géante du MRC prévue ce 17 mars dans plusieurs villes du pays.

 

Depuis quelques jours, les adeptes de Maurice Kamto propagent cette nouvelle partout sur la toile. Il s’agit de l’organisation d’une « marche géante » par les militants du MRC en vue de la libération de leur leader, Maurice Kamto, ainsi que tous les autres détenus avec lui. Divers moyen ont été mis à profit pour répandre la nouvelle. En plus des nombreux messages rédigés à cet effet, des visuels ont été conçus et tous circulaient sur les réseaux sociaux pour mobiliser le maximum de personnes à ce mouvement d’humeur.

 

Toutefois, un fait remarquable attire l’attention d’observateurs curieux, c’est la situation des grands acteurs derrière cette mobilisation. L’un d’entre eux, et le plus présent d’ailleurs, est Boris Bertolt. Ce dernier ne cesse d’inciter les populations au désordre et au trouble, sachant qu’il est inaccessible et ne court aucun risque d’arrestation. C’est ainsi qu’il peut alors se permettre de publier et de partager toute sorte de messages, qui amèneront les uns et les autres à se soulever et à mettre en danger leurs vies pendant qu’il se la joue en bon spectateur.

 

Manipuler le peuple, les inciter à l’insurrection depuis son appartement, c’est ce que fait Boris Bertolt, transformant ainsi sa mission de « lanceur d’alertes » en un manipulateur qui ne se soucie guère de la stabilité de son pays. Appuyé dans son opinion par des organismes internationaux et certains Etats occidentaux, il est apparemment sûr d’être protégé et sur la bonne voie. Seulement, une inquiétude demeure, Sait-il seulement qui se soucie de l’intérêt véritable de son pays ? Les européens savent-ils mieux que nous ce qui est bon pour notre pays ? Que feront-ils pour lui lorsque la répression se saisira de lui ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire au-delà des discours qu’ils tiennent depuis leurs châteaux ?

 

Pourtant, très souvent, il s’agit de fausses nouvelles, totalement fabriquées pour des causes cachées dont la principale, soulever  les passions. Pour le cas d’espèce, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué ce mercredi 13 mars pour démentir cette rumeur. « Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a programmé jusqu’ici aucune marche blanche pour cette journée du 17 mars 2019. Le secrétaire général du MRC reste et demeure le seul administrateur du parti et en cette qualité demeure la seule habilitée à publier les notes et communiqués engageant le parti », peut-on lire dans ledit communiqué.

 

Sa ruse, les camerounais s’en sont déjà saisis et ne le lui ont pas caché.  « Tu fais quoi en Europe ? Il faut descendre parler ici si tu veux te montrer trop patriote comme tu le prétends », a déclaré un internaute au bas d’une de ses multiples publications faites à ce sujet.

 

Tout ceci marque une grande désolation pour Boris Bertolt qui n’a même pas tâché de vérifier l’authenticité de son information avant de la propager. Pour un lanceur d’alertes, on se demande plutôt la taille de l’insurrection qu’il pourrait occasionner par de tels abus. Le commentaire d’un autre camerounais sur ses sorties futiles porte à croire qu’il changerait d’ailleurs de langage devant un politicien plus offrant que celui qu’il prétend défendre actuellement : « Rassurez-vous que les sardinards n'arrivent pas là-bas sinon les sacs d'argent seront donnés et ça va parler commencer à parler chinois ».

 

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Boris Bertolt répond à  Henriette Ekwe sur ses tacles sur le président du MRC,  Maurice Kamto après le  passage de celle-ci le 10 Mars 2019 dans l’émission l’Arène sur Canal2 International.

 

J’étais en train de bosser sur tout autre chose lorsque j’ai été frappé par ce que je vais qualifier d’absurdités venant de la bouche d’une actrice jugée très crédible dans les luttes pour les libertés au Cameroun. C’est justement parce que je ne doute pas de votre crédibilité que je prends soin de vous faire ces clarifications sommaires. Maurice Kamto n’est certainement pas un homme parfait mais apprenez à donner à CESAR, ce qui est à CESAR.

 

1- Maurice Kamto n’a pas d’expérience politique

 

Cher Henriette Ekwe, venant de la bouche d’un militant du RDPC ça passe. Venant d’un étudiant en premier cycle à l’université ça passe. Mais venant d’une vieille militante de l’opposition ça ne passe pas. Vous voulez certainement faire référence aux années 1990 pour parler de mobilisation. Mais vous faites volontairement abstraction du fait que dans les années 1990, Maurice Kamto fait également partie des penseurs de l’opposition.

 

Maurice Kamto est également l’un des architectes des mobilisations. John Fru Ndi était certes le leader comme on en a besoin dans toutes les organisations, mais il y a autour des leaders des idéologues, des stratèges, des activistes. Et tout le monde joue sa partition à son niveau. C’est ce qu’on appelle l’organisation. Donc en termes d’expérience, Maurice Kamto a une expérience politique. Tout se passe comme si dans cette obscurité politique et intellectuelle, des acteurs travaillent au quotidien à l’effacement de la mémoire.

 

2- Maurice Kamto ne mobilise pas les foules a cause de son manque d’experience

 

Chère Henriette Ekwe, vous qui avez de l’expérience, pourquoi vous ne mobilisez pas alors ? Pourquoi Fru Ndi, Ndam Njoya qui ont de l’expérience ne mobilisent pas ? Il faut arrêter le populisme. Les foules mobilisées par Maurice Kamto pendant la campagne électorale et après les élections présidentielles montrent qu’il mobilise. Une analyse minutieuse de ses meetings pendant toute la campagne présidentielle vous aurez permis de comprendre que c’est l’homme politique qui mobilise le plus.

 

La question n’est pas celui de la capacité de Kamto à mobiliser, mais celle des camerounais à s’indigner. Et la réponse à cette question est très simple. 36 ans de dictature de Biya ont créé un contexte de peur, de zombification, d’aliénation qui rend encore les camerounais inaptes à des mobilisations massives. Mais, le travail de Maurice Kamto notamment à travers les différentes mobilisations et la structuration de son parti vise justement à politiser une société dépolitisée.

Ne méprisez pas ceux qui font où vous avez échoué. D'ailleurs où étiez-vous en 2011 lorsque Kah Walla voulait être la première femme présidente ? En 2018 vous direz que vous étiez malade. Mais la vérité c’est qu’historiquement il n’y a pas un seul événement pouvant nous permettre de juger votre capacité de mobilisation. Apprenez à respecter le travail des autres dans ce pays.

 

3- Maurice Kamto était au gouvernement lors des émeutes de 2008.

 

Il y a quelque chose de fascinant dans cette rhétorique populiste. Ceux qui la tiennent donnent l’impression que les hommes qui gouvernent sont des extra-terrestres. Même Fru Ndi était même de l’UNC qui tout comme le RDPC peut être accusé de nombreux crimes. Mais est-ce pour cela que Fru Ndi n’a pas incarné l’espoir de libération en 1990. Quand Biya arrive au pouvoir en 1982, les camerounais n’ont-ils pas été enthousiasmés alors qu’il était le premier ministre de Adhidjo. Macky Sall au Sénégal, Ouattara en Côte-d’Ivoire les cas sont légions.

 

Appartenir à un gouvernement ne saurait être un facteur pour tuer toute ambition. Car un ministre n’est rien d’autre qu’un serviteur. Il exécute. En plus, Maurice Kamto était ministre délégué auprès du ministre de la Justice qui n’était rien d’autre que Amadou Ali. Quel pouvoir avait-il en 2008 ? Vous faites semblant d’ignorer que Maurice Kamto est entré au gouvernement principalement pour suivre le processus de rétrocession complet de la péninsule de Bakassi. Lui qui est l’un des architectes de la victoire du Cameroun face au Nigéria.

 

4- Les lois liberticides et Maurice Kamto

 

Encore des affabulations de sous-quartier. Maurice Kamto n’est plus au gouvernement lorsque la loi anti-terroriste est adoptée en 2014. Lorsque vous échouez déjà à ce niveau. Tout le reste n’illustre que la mauvaise. Pour votre gouverne, les lois peuvent ne pas être mauvaises dans leur élaboration.

 

Mais ce sont les usages politiques à des fins hégémoniques qui les rendent mauvaises.

Au final, je comprends qu’aujourd’hui insulter Kamto construit une certaine crédibiliser chez un certain nombre d’acteurs politiques.

 

Mais, le drame c’est lorsque des figures crédibles tombent dans ce jeu macabre d’auto-flagellation des forces du changement. C’est tout simplement regrettable. C’est vrai qu’après votre accident en Guinée Equatoriale, Paul Biya vous aidé, mais cela ne justifie rien d’ici.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01