Promouvoir l'éducation des enfants et surtout celle des jeunes filles, c'est le sens à donner à cet important investissement, résultant des franches relations entre le Cameroun et la France, financé sur fonds du programme C2D éducation dans sa phase 2, le Nord étant répertorié parmi les zones d'éducation prioritaire.
Il s'agit d'un imposant immeuble dans lequel sont logées de nouvelles salles de classe. Ces salles de classe ont été réceptionnées au profit de l'école publique de Laïndé groupe II A et B, par le ministre de l'éducation de base le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa.
La gratitude de la communauté éducative locale
Des réalisations qui ne laissent guère indifférente la communauté éducative de la localité. Les enseignants et élèves expriment leur joie immense. C'est le cas de Fadimatou, élève en classe de CM2, qui remercie la France et le ministre de l'éducation de base pour ces nouvelles salles de classe construites et réhabilitées.
L'ambassadeur de France au Cameroun Son Excellence Gilles Thibault présent à la cérémonie de réception de ces infrastructures, a déclaré:"le Gouvernement camerounais fait des efforts considérables dans le domaine éducatif qui est prioritaire. Nous la France, nous encourageons cet effort d'une façon importante. Je suis fier, les enfants, sont notre héritage commun, ce que nous faisons pour des enfants ici ou ailleurs participe au bien commun de l'humanité".
Avec une enveloppe globale de plus de 7 milliards au niveau national, le programme C2D éducation rendue donc à sa phase 2, projette de faire doter la région du Nord de plus de 300 nouvelles salles de classe, d'une cinquantaine de latrines, sans oublier des directions.
En recevant ces nouveaux édifices, le ministre de l'éducation de base a invité les populations locales à s'approprier l'engagement commun d'offrir une meilleure éducation aux enfants pour un bel avenir.
Innocent D H
« Beaucoup connaissent Mama Fouda, l’ancien ministre de la Santé publique. Celui là même qui avec les émeutes de la fin avaient déclaré que « les casseurs rentrent chez eux ». Une façon de stigmatiser nos frères Bamilékés alors que toutes les ethnies souffrent de la vie chère au Cameroun. Il se croyait éternel au gouvernement. Il est tombé et parce qu’il a peur de l’opération Épervier, il se fait tout petit.
Philippe Mbarga Mboa, appelle aujourd'hui à la paix et au vivre ensemble. Pour lui « tout le monde est chez lui au Cameroun » et s’il est sincère c’est tout à son honneur. Mais le mal à toujours des adeptes. C’est vrai c’est un sardinard à vie mais il faut dénoncer n’importe où par peur de contât.
Ainsi, dans le cadres des batailles pour les législatives et municipale, Djomgoue député RDPC depuis des lustres et voué au pillori. On ne veut pas le chasser parce qu’il est du RDPC, mais selon des ministres de Paul Biya, parce qu’il est Bamiléké et ça c’est inacceptable. Bien qu’il doive être Sardinard, qu’il soit chassé par rapport à ses réalisations et non son ethnie.
Au cœur de cette cabale, un homme Etoundi Ngo Laurent Serge. Que c’est lui capitaine de l’équipe conduite par Ngah Koumda, un ex député vomit dans la Lekié pour malversations financières et trahison politique.
Les réunions tribales sont faites par Etoundi NGoa soit disant pour le compte des Mvog- Béti. Ses propos sont clairs : « que le bami laisse son leur histoire de bon cœur, qu’il aille prendre sa retraite parlementaire à l ouest ».
Au cours de cette réunion un des participants a lancé : « Il a tué le collège de notre sœur Sylvie ( Okeng, ndlr) » , en faisant recruter des élèves dans des écoles publiques . A Etoundi Ngoa de répondre « Il va voir ce qu’il va voir ».
Etoundi Ngoa ne se cache pas pour tenir ces propos. Pendant la présidentielle, il avait donné des instructions fermes : « le Bamiléké de KAMTO ne Gagne pas ici ». Pour lui c’est un ticket de récompense. Il dit à qui veut l’entendre qu’il est le futur délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Pour un ministre de la République, faire la guerre à un Bamiléké fusse-t-il Sardinard et membre du RDPC est la voie royale pour être nommé par Paul Biya.
Voilà donc ce à quoi Biya a réduit ses propres partisans.
Bon ça c’est personnel que les voyous disent que je défends Djomgoe parce qu’il est Bamiléké. Je m’en fiche. Car quand je défends mes frères Bulu attaqués inutilement ici et que les extrémistes Bamiléké m’insultent vous n’êtes pas là. Donc je m’en fiche de ce que vous pensez. »
Retranscription : Félix Swaboka