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Laure Njitap Fotso l’épouse de Gérémi Njitap en guise de réplique à une correspondance d’Yves Michel Fotso qui demande aux veuves de son défunt père un mandat pour intervenir dans leurs affaires de famille, accuse ce dernier de divers maux qui pour certains, auraient contribué à dégrader l’état de santé de leur père.

Actuellement sur la toile, circulent deux correspondances des enfants du défunt patriarche Fotso Victor à savoir Yves Michel Fotso et Laure Njitap Fotso l’épouse de l’ancien Lion indomptables Gérémi Sorel Njitap. La première des correspondances est celle d’Yves Michel Fotso qui depuis le Maroc a décidé d’écrire aux veuves de son défunt papa. L’ancien Directeur général (DG) de la Camair souhaite avoir le mandat desdites veuves, pour intervenir dans leurs affaires de famille. Ne pouvant pas le faire ainsi étant donné que l’administratrice des biens mentionnée dans le testament du défunt est Laure Njitap Fotso et le successeur est Damien Fotso. Yves Michel Fotso accuse l’épouse de Gérémi Sorel Njitap de ne pas bien gérer la famille et de semer le trouble.

«…C’est donc principalement avec des conseils que je contribuerai à la bataille pour la manifestation de la vérité et la restitution des biens dont on essaye de vous dépouiller. Malheureusement l’accélération de la dégradation du traitement de la famille par ceux qui se sont attribués cette responsabilité me fait énormément de peine (paiement avec plusieurs mois de retard et avec discrimination de la ration des veuves, réduction drastique des frais des enfants mineurs et des universitaires sans même en assurer le paiement régulier, groupe électrogène non fonctionnel à la résidence et les veuves qui doivent aller puiser de l’eau à Proleg etc…) », peut-on lire dans la correspondance d’Yves Michel Fotso.

Laure Njitap Fotso

Répondant à son frère Yves Michel Fotso, Laure Njitap Fotso qui affirme avoir eu connaissance de sa correspondance, lui demande entre autres choses, de commencer par restituer des sommes d’argent qu’il aurait volé à leur défunt père. L’épouse De Njitap ne se reconnaît pas dans les accusations portées contre elle par son frère. Et dans sa réponse qui tient sur 12 pages, elle a décidé de répondre à son frère point par point.  

«Ma présente intervention a pour objectif premier de te rappeler que tout fait ou tout acte dont la finalité est de porter atteinte à la mémoire de Papa provoquera de ma part une réponse cinglante, claire et franche en retour. C’est donc en considération de cet engagement que je t’adresse la présente réponse dans le but de rassurer ceux qui doutent, d’encourager ceux pour qui la mémoire de Papa doit rester indemne de la moindre égratignure et de renvoyer les éternels pleurnichards, imbus de leur petite personne, à un exercice d’introspection afin qu’ils méditent le privilège de porter seul, incontestable et vrai patrimoine qu’il nous a légué: le nom de notre feu père», a écrit Laure Njitap Fotso qui entend ne pas se laisser malmener.

Liliane N.

 

Published in Société

Après la publication d’un article relayant la réaction de Michel Biem Tong à la suite de la publication des montants débloqués pour la prise en charge du prisonnier Yves Michel Fotso, l’activiste a voulu préciser sa position réelle à l’égard de l’Etat du Cameroun.

 

Voici le texte intégral de correction dit par Michel Biem Tong en guise de rectificatif :

« S'il y a une chose que je ne serai jamais c'est louangeur du régime Biya. Je n'ai jamais félicité Biya d'avoir débloqué de l'argent pour l'hospitalisation du prisonnier politique Yves Michel Fotso au Maroc car il ne s'agit pas de son argent mais celui du contribuable. J'ai jugé normal que le l'État du Cameroun puisse prendre en charge les soins d'YMF car il est victime de détention arbitraire et les près 90 millions de FCFA en question ne sont que le 1/10e de l'indemnisation que l'État doit lui verser du fait de cette détention arbitraire. Voilà le sens de ma publication sur cette affaire »

 Michel Biem Tong se réjouit de la prise en charge de Yves Michel Fotso par Paul BIYA  

Il se dégage de cette mise au point du journaliste en exil, une constance. Quand il dit « J'ai jugé normal que le l'État du Cameroun puisse prendre en charge les soins d'YMF ». Et c’est bien ce que notre rédaction avait saisi de sa sortie. Seulement, loin d’être un acte de magnanimité, il s’agit d’une responsabilité que l’Etat commence à régler. Ce qui peut être assimilé selon Michel Biem Tong à « 1/10e de l’indemnisation que l’Etat doit lui verser du fait de cette détention arbitraire » dont est victime l’homme d’affaire camerounais. Un discours qui ne s’éloigne aucunement du fond de cet article qui reconnaissait également que cette prise en charge est par ailleurs de la responsabilité de l’Etat qui a accordé l’évacuation sanitaire.

 Paul BIYA ordonne la prise en charge de Yves Michel Fotso à plus de 89 millions de FCFA  

Michel Biem Tong tient à rappeler qu’il n’est et ne sera jamais un louangeur du régime BIYA. De ce point de vue il n’a jamais félicité Paul BIYA pour cet acte. Ce d’autant plus que ce n’est pas son argent mais celui du contribuable camerounais. Mais il ne demeure pas moins que l’activiste félicite cette réaction du gouvernement qui comme nous le disions également dans le précédent article, est de la responsabilité de celui-ci.

Par ailleurs, nous estimons que l’Etat débourse une somme trop importante pour prendre en charge un camerounais. Il est urgent de mettre en œuvre des mécanismes qui permettraient qu’on puisse prendre en charge surplace les malades du rang de Yves Michel FOTSO.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

L’activiste en exil Michel Biem Tong salue cette décision du Chef de l’Etat de débourser presuque 90 millions de nos francs pour payer les charges afférentes à la prise en charge du prisonnier Yves Michel FOTSO.

 

L’homme d’affaire camerounais suis des soins dans un hôpital de Rabat au Maroc. Le prisonnier politique bénéficie de près de 90.000.000 de FCFA. Une décision du Président de la république, Paul BIYA. Une situation qu’apprécie Michel Biem Tong. « En qualité de membre du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), je ne peux que me réjouir de ce que le régime de Biya ait décidé de Verser près 90 000 000 FCFA à l'ancien directeur général de la Cameroon Airlines (Camair) et homme d'affaires Yves Michel Fotso, hospitalisé au Maroc. Yves Michel Fotso est un prisonnier politique condamné à vie en 2016 pour malversations financières par une justice aux ordres. »

Pour le journaliste en exil, Yves Michel FOTSO n’avait plus rien à faire en prison. Pour lui, il n’y est pas pour des questions de mauvaises gestion de la Camair dont il avait la charge, mais pour des raisons politiques. Il paye le prix de son amitié avec un autre détenu, Marafa Hamidou YAYA.

« En réalité, c'est parce que le groupe occulte et tribalo-fasciste qui tient le Cameroun d'une main de fer a soupçonné Yves Michel Fotso d'être le financier du G11 (jeunes hauts commis de l'État soupçonnés de vouloir prendre le pouvoir en 2011), du fait de son amitié avec Marafa Hamidou Yaya, ancien baron du régime Biya lui aussi célèbre prisonnier politique. »

De plus, il faut ajouter qu’avec la création du Tribunal Criminel Spécial, qui donnait la possibilité à certains détenus de rembourser le corps du délit, Yves Michel FOTSO a reverser dans les caisses du trésor public une somme d’argent qui aurait dû lui ouvrir les portes de la prison pour lui donner de recouvrer sa liberté.

  Paul BIYA ordonne la prise en charge de Yves Michel Fotso à plus de 89 millions de FCFA  

Ce paiement serait l’avance des indemnités pour préjudice subi selon l’activiste. Il estime que Yves Michel FOTSO qui aurait dû être libéré il y a bien longtemps. D’ailleurs, il n’aurait jamais dû se retrouver en prison. « Que ceux qui l'ont jeté en prison décident de lui payer 89 917 374 FCFA pour ses soins dans un hôpital marocain n'est en réalité qu'une indemnité qu'on lui verse pour préjudice subi du fait d'une détention arbitraire. Le montant est d'ailleurs extrêmement dérisoire car le contribuable camerounais lui doit 10 fois plus. »

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

Un montant de près de 90.000.000 FCFA va être débloqué dans les heures à venir pour épurer les engagements financiers liés à la prise en charge de Yves Michel Fotso au Maroc. une décision qui créé la polémique.

 

La nouvelle suscite d’intense débat dans les rédactions et dans les chaumières. L’affaire est suffisamment surprenante et illustre malheureusement la façon dont les fonds publics sont utilisés dans notre pays. Sur très haute instruction du Président de la République ordonne le décaissement de près de 90.000.000 de nos francs. Et pour quoi ? pour payer la prise en charge d’un milliardaire camerounais. Une somme d’argent qui visiblement n’est qu’une partie dans une série de montants dont le chiffre global sera certainement faramineux, astrologique. 

C’est un acte légal et légitime

Mais ce que plusieurs camerounais ne savent pas, c’est que c’est une procédure qui fait partie intégrante du processus de l’évacuation sanitaire. En effet, lorsque l’Etat prend sur lui de vous évacuer, elle s’assure de votre prise en charge sanitaire jusqu’à votre retour. C’est une situation qui entre en droite ligne avec le principe ou l’obligation de l’Etat à soigner ses populations.

Le coût exorbitant des évacuations sanitaire est ce qui oblige parfois l’administration à limiter le nombre de camerounais qui en bénéficie. C’est la raison qui pousse l’administration à resserrer les conditions pour jouir de ce privilège. Seulement, il est difficile de comprendre pourquoi l’Etat ne peut pas mettre en place des mécanismes qui permettent à ceux qui ont les moyens financiers suffisant pour leur prise en charge de la faire. Cette mesure permettra de ménager les caisses de l’Etat. Débourser près de 50.000.000 FCFA tous les trois mois pour prendre en charge Yves Michel FOTSO, c’est une dépense à reconsidérer quand on sait qu’il peut dégager plus que cette somme de ses poches.

Le contenu du document signé par Ferdinand Ngoh Ngoh dit précisément ceci :

« Sur très haute instruction de monsieur le Président de la République.

J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir mettre à la disposition de l’Attaché de Défense près l’Ambassade du Cameroun à Rabat la somme de FCFA 89.917.374 (quatre-vingt-neuf millions neuf cent dix-sept mille trois cent soixante-quatorze francs CFA) au titre de l’objet susmentionné, répartie ainsi qu’il suit :

-          Apurement de la dotation initiale : 17.879.914 FCFA (cf. ma lettre n° 531/CF/SG/PR du 28 novembre 2019) :

-          Règlement du reliquat des frais d’hospitalisation :31.352.841 FCFA ;

-          Provision pour couvrir les soins médicaux du patient sur une nouvelle période de trois mois : 40.684.619 FCFA »

Opération épervier : Yves Michel Fotso évacué au Maroc pour des raisons sanitaires  

 

Stéphane NZESSEU

 

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Intervenant sur radio Balafon ce mardi 20 août, Me Alice Nkom, s’est exprimé au sujet de l’évacuation sanitaire d’Yves Michel Fotso au Maroc, doublement condamné à vie. Cette dernière a clairement exprimé sa joie et n’a pas manqué de féliciter le président de la République son Excellence Paul Biya.

 

« Le président de la république que je  loue, est dans son rôle de faire respecter le droit à la vie », a introduit la première femme avocate d'expression française au barreau du Cameroun, expliquant que cette décision du chef de l’Etat est au-dessus de la loi.

« Tout le monde a vu le spectacle honteux et dans quel état Yves Michel Fotso a comparu dans la dernière juridiction du Cameroun. Un malade, visiblement malade, avec des certificats médicaux à l’appui. Cette scène a fait honte à la justice camerounaise », a regretté l’avocate.

Me Alice Nkom encourage par ailleurs qu’une grâce soit accordée à Yves Michel Fotso dont l’intégrité et l’honnêteté sont, selon elle,  établies. « C’est l’occasion de revoir le fonctionnement de notre justice, elle est malade, elle va mal », a ajouté la juriste.

Relevons ici que, Me Alice Nkom est présidente du comité de soutien à Yves Michel Fotso.

Pour rappel, lundi 19 août 2019, Yves Michel Fotso, homme d’affaires camerounais,  âgé de 59 ans, écroué à la  prison centrale de  Yaoundé-Kondengui depuis le 1er décembre 2010, pour détournement de deniers publics en coaction de la somme de près de 17 milliards F CFA, a été évacué au Maroc pour une meilleure prise en charge sanitaire, dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 août 2019.

En effet, Le fils du milliardaire et homme d’affaires camerounais, Fotso Victor, était déjà très souffrant depuis quelques mois. Il a ainsi bénéficié d’une faveur du Chef de l’État Camerounais, Paul Biya qui a donné l’ordre de le faire évacuer selon Radio France Internationale (RFI). Une faveur plutôt bien appréciée par certains.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Écroué à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui depuis neuf ans pour détournement de deniers publics en coaction de la somme de près de 17 milliards F Cfa dans le cadre de « l’Opération épervier », l’homme d’affaires camerounais, âgé de 59 ans, a été évacué au Maroc dans la nuit du 18 au 19 août 2019.

 

La Radio France Internationale (RFI) a annoncé ce lundi 19 août 2019, que l’homme d’affaires camerounais,  âgé de 59 ans, écroué à la  prison centrale de  Yaoundé-Kondengui depuis le 1er décembre 2010, pour détournement de deniers publics en coaction de la somme de près de 17 milliards F Cfa, a été évacué au Maroc pour une meilleure prise en charge sanitaire, dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 août 2019.

Le fils du milliardaire et homme d’affaires camerounais, Fotso Victor, était déjà très souffrant depuis quelques mois selon certaines indiscrétions.  L’homme d'affaires camerounais a bénéficié d’une faveur de Chef de l’Etat Camerounais, Paul Biya qui a donné l’ordre de le faire évacuer selon cette chaîne internationale. Avant cet  ancien dirigeant de la compagnie aérienne, accusé ou reconnu coupable de détournement de fonds publics, l’ancien ministre des Finances et de l’Agriculture, Essimi Menye avait également bénéficié de cette « faveur » du chef de l’Etat camerounais en 2015.

L’ancien administrateur directeur général de la défunte compagnie nationale aérienne, Cameroon Airlines (Camair), devenue Camair-co, fait l'objet de plusieurs condamnations. En effet, en 2012, il a été  condamné à 25 ans de prison dans l’affaire de l’achat manqué de l’avion présidentiel. Quatre ans plus tard, Yves Michel Fotso a été condamné pour la seconde fois à la prison à perpétuité pour une affaire de corruption pendant qu’il gérait l'ancienne compagnie aérienne  nationale du Cameroun, entre 2000 et 2003.

Un « protocole d’accord transactionnel » entre Yves Michel Fotso et l’Etat du Cameroun, représenté par le ministre de la Justice, avait été rédigé. Selon ledit  protocole, Yves Michel Fotso s’engageait  à payer la somme de 7,5 milliards F Cfa dans un délai de 90 jours à compter de la date de signature du document, en échange de sa libération et de l’arrêt de toutes les poursuites engagées contre lui. L’accusé avait alors précisé  que « ce paiement constitue une reconnaissance de responsabilité et non de culpabilité ».

Malade depuis des mois, l’ex-patron de la compagnie aérienne Camair, qui a donc finalement quitté le Cameroun dans la nuit de dimanche à lundi pour le Maroc, avait de bonne source été sorti de sa cellule du secrétariat d'État à la Défense où il purgeait une double peine d'emprisonnement à vie vendredi soir.

Pour nombre d'observateurs, révèle RFI, cette magnanimité ne serait qu'un juste retour d’ascenseur à l'endroit de son père, le milliardaire Victor Fotso, fondateur du groupe du même nom, dont l'amitié et la fidélité au président Biya n'ont jamais été prises à défaut. Une partie de l'opinion dénonce une « exfiltration » au mépris de toute règle de droit.

Yves-Michel Fotso a toujours clamé son innocence. Par moments, ses avocats ont même boycotté les audiences du Tribunal criminel spécial, créé pour juger les auteurs présumés de corruption à grande échelle, pour dénoncer des vices de procédure. Il reste que, depuis « l’affaire Albatros », l’achat inabouti d’un avion présidentiel, la justice camerounaise s’intéresse de près à lui.

En 2008, déjà, les juges accusent l’ancien administrateur directeur général de la Camair d’avoir profité de cet achat manqué pour s’enrichir. Quatre ans plus tard, en 2012, Yves-Michel Fotso est condamné à 25 ans de prison pour avoir détourné l’équivalent de 25 millions d’euros.

Mais ses ennuis judiciaires ne se résument peut-être pas tous à des affaires de gros sous. Pour ses proches, Yves-Michel Fotso est un bouc émissaire : il ferait les frais d’un incident technique qui avait perturbé le vol inaugural du Boeing présidentiel. Le pilote avait eu du mal à rentrer les volets des ailes. La famille Biya, qui se rendait alors à Paris, en avait été quitte pour une grosse frayeur.

 

Marie MGUE 

 

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Cette réunion, convoquée par le secrétaire général de la présidence de la République a eu lieu en mi-août 2001 à la présidence de la République. Aucun des acteurs entendus à la police judiciaire, devant le juge d’instruction et au tribunal ne se souvient de la date exacte. Mais vraisemblablement elle s’est tenue entre le 09 et le 12 août 2001.

 

Seulement quelques jours après l’accord conclu avec GIA International la présidence de la République y voit également une nouvelle opportunité pour relancer le dossier d’acquisition de l’avion présidentiel. 
Les participants conviés à cette réunion étaient : Michel Meva’a M’Eboutou, ministre de l’Economie et des finances, Yves Michel Fotso, Administrateur, directeur général de la Camair, le colonel Justin Mitlassou, pilote à l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, le général de brigade Blaise Benae Mpecke les rejoindra en cours de réunion.

L’ordre du jour portait sur « l’acquisition de cet avion et surtout le versement d’un acompte de 02 millions de Dollars Us (environ 1 milliard Fcfa)», confie Justin Mitlassou. Il poursuit : « La décision finale sur ce point était de passer par la banque de Yves Michel Fotso, c’est-à-dire la CBC pour verser cet acompte. L’explication de cette démarche a été donnée par le ministre des Finances qui a dit qu’avec les négociations entamées avec le FMI et la Banque Mondiale, il n’était pas possible de débloquer des fonds à partir des comptes du MINFI ».

Cette réunion est présidée par le secrétaire général de la présidence de la République, en la personne de Marafa Hamidou Yaya. Après un mot introductif où il expose la volonté du chef de l’Etat d’acquérir un avion et dresse un bilan de l’état d’avancement du dossier, il passe la parole à l’assistance. C’est d’abord l’Etat-major particulier qui prend la parole et fait une présentation de l’appareil.

Les participants sont informés que Boeing est prêt à mettre à la disposition de l’Etat du Cameroun un BBJII 737 conçu et équipé techniquement pour le chef de l’Etat. L’Etat-major suit ce dossier depuis bientôt une dizaine d’années. En ce qui concerne l’avion du président de la République trois organes de la présidence sont directement associés : la garde présidentielle, la direction de la sécurité présidentielle et l’Etat-major particulier. Tous travaillent en synergie.

Après l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, la parole est donnée à l’administrateur directeur général de la Camair. Yves Michel Fotso doit exposer sur le mécanisme « innovant » de financement de l’avion présidentiel proposé par GIA International. La Camair avait été invitée à cette réunion pour son expertise technique et du fait qu’elle avait déjà une idée sur les offres financières formulées par Boeing. Mais, c’est dans cette salle et pendant les discussions qu’il viendra à l’esprit du ministre des Finances de faire établir le contrat au nom de la Camair. 

 

Retranscription : Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01