Les populations de la ville de Bamenda n'ont pas pour intention de boycotter les élections locales. Une marche de protestation a eu lieu le 07 février à Bamenda pour contester la décision des sécessionnistes.
Les informations selon lesquelles les habitants des régions dites anglophones au Cameroun veulent boycotter les élections locales de ce dimanche sont fausses.
Depuis la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat en vue des élections municipales et législatives, les sécessionnistes n'ont cessé de proférer des menaces et de multiplier des attaques. Objectif, empêcher la tenue des élections dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où ils sèment la terreur depuis plus de trois ans. Une semaine avant la tenue dudit scrutin, ils ont annoncé une opération de Lock Down dans ces région, ce qui empêcherait les citoyens d'exprimer leurs choix.
Mais cette menace ne suffit pas pour arrêter les citoyens. Ils sont bien engagés à accomplir leur devoir citoyen qui est celui de voter leurs représentants. C'est dans ce sens qu'ils étaient dans la rue vendredi 07 février. Dans la localité de Wum, les populations ont continué de vaquer à leurs occupations protestant ainsi cette mesure qui les invite à rester confinées chez elles.
En ce jour de clôture de campagne électorale Populations et autorités administratives de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest Cameroun, ont marché dans les rues de la ville en signe d'opposition aux instructions des leaders séparatistes. L'objectif de cette marche de protestation était d'emmener la population à circuler et à voter sans craintes.
Les camerounais sont conscients de l'enjeu que représente ce double scrutin et des risques auxquels s'opposent les acteurs du boycott actif. Des mesures de sécurité ont été prises dans ces deux régions sinistrées afin d'assurer la sécurité des électeurs le jour du vote.
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