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Les américains se disent disposés à collaborer avec les autorités régionales et nationales.

 

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indique avoir appris l’éboulement de terrain survenu à Gouache dans la région de l’Ouest. Les américains tout en présentant leur condoléance aux victimes de ce drame et au gouvernement, propose d’apporter leur aide.

« Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des personnes décédées ou blessées et au gouvernement de la République du Cameroun. Les Etats-Unis expriment leur solidarité avec les habitants de la région de l’Ouest et se tiennent prêts à collaborer avec les autorités régionales et nationales pour répondre aux besoins humanitaires de cette catastrophe naturelle », peut-on lire dans le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.      

A titre de rappel, l’éboulement de terrain à Gouache s’est produit dans la nuit du 28 octobre 2019. Ce drame a causé le décès de 42 personnes parmi lesquelles, des femmes enceintes et des enfants. Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest après une descente faite sur les lieux du sinistre a invité les populations qui y vivent, à partir. Car le risque d’un autre éboulement de terrain n’est pas exclu.

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a lui aussi indiqué que la menace d’un autre éboulement de terrain continue de peser à Gouache. « Un périmètre de sécurité permet de délimiter le site de la catastrophe et ses environs. Il fallait le faire parce que avec les pluies qui continuent de tomber, il y a risque d’un nouvel éboulement. Nous avons demandé aux populations de quitter cette zone à risque », a-t-il déclaré après la réunion de crise.     

 

Liliane N.

 

Published in Diplomatie

C’est sur le plateau de l’émission « Tour d’Horizon », diffusé jeudi 31 octobre 2019 sur Vision4, qu’Ernest Obama s’en ait prit à Maurice Kamto.

 

En effet, parlant de l’attitude de certains acteurs politiques qui depuis le drame de Bafoussam, ne sont pas descendus sur le terrain pour apaiser les populations, le directeur de vision4 n’a pas manqué de pointer du doigt le candidat déchu à la présidentielle d’octobre 2018, Maurice Kamto.

Le journaliste estime que le leader du MRC, pour avoir organisé une réunion mercredi 30 octobre, au moment où le pays est en larme, est « inhumain ». « Hier, j’ai regardé sur la toile, une réunion des femmes du MRC. Je me suis renseigné pour savoir si c’était un évènement qui s’est déroulé avant, on m’a rassuré que c’était un direct. En tant que journaliste, je me suis donné pour mission de savoir de quoi il s’agit. Subitement, monsieur Kamto a pris la parole pour annoncer un grand meeting le 02 novembre 2019. Il parait que c’est ce samedi. » a déclaré Ernest Obama.

« Comment on peut être aussi inhumain ? Je me demande comment on fait ! On a vu des candidats des élections présidentielles arrêter la campagne lorsqu’il y a un drame. Tout le pays pleure ! C’est le Cameroun qui pleure ces enfants qui restent orphelins, ces femmes qui restent veuves… Peut-on faire de la politique en déplaçant l’être du centre de nos préoccupations ? Je pense que, quel que soit l’agenda politique d’une formation politique, en pareilles circonstances, l’heure est au recueillement. » S’est-il indigné.

Lire aussi : Drame de Bafoussam : La xénophobie et le tribalisme exacerbés

Par la suite, le journaliste a remis en cause les origines ethniques de l'enseignant de Droit. « Je me suis demandé en voyant ces images si monsieur Kamto est vraiment Bamiléké. Parce que quoi qu’on dise, nous sommes tous Camerounais, mais chacun de nous appartient à une aire géographique. On peut pleurer Bafoussam, on a un pincement au cœur parce que c’est Bafoussam, mais celui qui est du village (du drame Ndlr) a un double pincement. Est-ce que Kamto est vraiment Bamiléké ? »

En poursuivant son propos, Ernest Obama a déclaré que Maurice Kamto par cette façon de faire, ne peut diriger le Cameroun. « On ne peut pas être ressortissant de l’Ouest Cameroun, après 43 morts, on organise un évènement qui est diffusé sur la toile. On ne peut pas être aussi inhumain, et prétendre diriger un pays et prendre en charge la vie de 25 millions de Camerounais. J’ai été très touché, et je me demande si Maurice Kamto a réellement les conseillers en communication qui lui disent quand il faut avancer un pas, quand il faut apparaître en public ».

Notons que, Maurice Kamto a annoncé pour ce samedi 02 novembre, un important meeting à l’esplanade du stade Omnisports de Yaoundé. Le but de ce rassemblement comme le précise Mutations en kiosque jeudi 31 octobre 2019, est de « remobiliser les électeurs dans la perspective des élections législatives et municipales prévues en 2020. » Le président du MRC se dit déterminé à tenir ces meetings même s’il doit retourner en prison. « Nous tiendrons nos meeting. S’il faut que je retourne à Kondengui, je retournerai à Kondengui », a-t-il lancé.

Affaire à suivre ...

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société

Le gouvernement camerounais réuni hier jeudi 31 octobre 2019 autour du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a observé une minute de silence en faveur des victimes de l'éboulement survenu le 28 octobre 2019 dernier à Gouaché. C'était lors de l'ouverture du conseil de cabinet à l'immeuble étoile.

 

Avec au menu des échanges, deux exposés présentés par les ministres de l'Agriculture et du Développement rural et celui de la communication, il était question de sensibiliser ces acteurs de la société afin qu’ils jouent un rôle de construction et de défense de la nation. 

Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, dans son exposé va exhorter les hommes des médias à promouvoir la paix, l’intégrité nationale et l’unité nationale. Selon le Mincom, qu’il s’agisse de la presse privée ou à capitaux publics, les acteurs doivent travailler à l’édification de la conscience nationale. Tout en fustigeant de nombreuses dérives qui tirent la presse vers le bas ces derniers temps. Le porte-parole du gouvernement pense qu'il est urgent de les arrêter. Pour cela, il faut prendre un certain nombre de dispositions afin d'améliorer les conditions d’exercice de la profession de journaliste, et une éventualité de revoir à la hausse, l’aide publique à la communication privée.

Il faut plus de production dans la filière cacao café. Le ministre Gabriel Mbaïrobe pense que "l’objectif de 600 mille tonnes de cacao fixé pour 2020 est loin d’être atteint", d'où l'importance de mettre un accent sur la production en vue d’un matériel végétal de qualité : "Nous avons présenté un plan de multiplication de semences. Un plan qui permettra de disposer au moins de 30 millions de plants par an pour pouvoir augmenter la densité de plants par hectares et aussi régénérer les plantations" assure-t-il.

Pour ce qui est du café, Gabriel Mbaïrobe se veut également rassurant. Il annonce par ailleurs que des partenariats sont en train d’être noués afin de booster la production et améliorer la commercialisation.

Au sortir des travaux, le chef du gouvernement en terme des recommandations, a demandé au ministre de l’Agriculture  de procéder à la budgétisation plurielle des ressources à la production du cacao et du café, l’acquisition du matériel végétal, et à la formation des producteurs aux bonne pratiques agricoles.

Au ministre de la Communication, le Premier ministre recommande d’institutionnaliser la pratique des cahiers des charges dans les procédures d’exploitation des médias, et de produire et diffuser des contenus garantissant la promotion de la conscience nationale.

Lire aussi : Drame de Bafoussam : La xénophobie et le tribalisme exacerbés 

 

Lire le Communiqué final à l'issue du Conseil de Cabinet du mois d'octobre publié par les services du PM :

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La catastrophe de Bafoussam nous interpelle tous. Nous nous devons de rester mobilisés comme un seul Homme, pour donner du réconfort à nos frères sinistrés. Elle vient nous rappeler que nous sommes un et indivisibles, que nous sommes le Cameroun pour l’éternité… 

 

Une pensée qui, avant les élections du 07 Octobre 2018, aurait été partagée par les camerounais dans leur grande majorité. Auparavant, malgré les conditions de vie plus ou moins difficiles, ils arrivaient encore à compatir lorsque le malheur frappait leurs concitoyens, comme on a pu le voir lors du déraillement du train d’Eseka, la catastrophe de Nsam, celle du lac Nyos ou encore lors du crash d’un avion à Mbanga Pongo…

A chacun de ces tristes évènements, la mobilisation nationale avait été totale. On n’entendait pas que les victimes sont les ressortissants de l’Est, du Centre, du Littoral, de L’Ouest, du Sud, de l’Extrême Nord, du Sud Ouest, du Nord Ouest ou de toute autre partie de ce pays de l’Afrique Centrale considéré comme l’Afrique en miniature. Comme cela se fait dans les us et coutumes de chacune des ethnies qui le composent, chacun savait pleurer avec son frère et lui apporter toute l’assistance dont il avait besoin, lorsqu’on était frappé par le malheur.

Malheureusement, certains hommes politiques sont arrivés avec comme programme politique, la reconnaissance préalable de la région, du département d’origine. On a entendu des discours qui faisaient ressortir la fibre tribale qui, au fil des mois, a amené certains à se considérer supérieurs aux autres.

Depuis cette période, ils sont nombreux qui ont trouvé « un emploi » à plein temps dans les réseaux sociaux, notamment Facebook et, à longueur de journée, ils véhiculent des messages de haine, de rejet de l’autre. Les insultes sont servies, nul n’est épargné et, aucun respect n’est donné à ceux qui perdent la vie, que ce soit dans les régions en proie à la crise sécuritaire ou comme on l’a relevé depuis le début de cette semaine, à ceux qui s’en sont allés.

Les images des corps que l’on sort des décombres, suite à la catastrophe de Bafoussam est le nouveau prétexte que les « employés » de cette plate forme sociale ont trouvé pour transmettre leur malveillance. Dans certains commentaires, on peut lire : « Ils sont morts et puis quoi ? Ce sont les bamilékés, que ces derniers aillent pleurer leurs morts, ça ne nous concerne en rien… ».

Lire aussi : Eboulement de terrain à Bafoussam : Maurice Kamto accuse le laxisme du gouvernement

« N’embêtez pas les gens, vous vouliez que qui meurt à leur place ? Les mangeurs de porcs sont tombés, que les autres aillent pleurer là bas, vos insultes et votre moukoagne se retournent contre vous, on s’en fiche… ».

Dans une vidéo diffusée depuis 48 heures, une femme n’a pas hésité à se moquer ouvertement, en posant la question de savoir ce qui se passe à Bafoussam ? Selon elle, cela ne regarde que les ressortissants de cette région et qu’ils ne doivent pas « embêter » les gens.

Il est temps d’arrêter cette sorcellerie. Le malheur n’atteint pas une seule tribu, un seul peuple, une seule maison. Il y a un adage très connu qui dit « qu’il pleut sur tous les toits ».

Alors, il est temps de penser et de se souvenir qu’aucune nation, aucun pays ne se bâtit dans la haine, le rejet de l’autre, la discorde. Il est plus que jamais l’heure de revenir à de meilleurs sentiments et de comprendre que le Cameroun est comme un corps humain. Lorsqu’un membre est malade, tous les autres en souffrent et ne peuvent rendre à 100%, le rendement attendu.

Le Cameroun est un trésor, toutes les ethnies se valent et nul n’est plus important que l’autre. Au contraire, chacun joue un rôle capital et devrait contribuer à bâtir ce qui est l’héritage des générations futures.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les responsables des structures sanitaires, leaders communautaires, religieux, traditionnelle et patron de médias, viennent de participer à un atelier de mobilisation sociale pour l'optimisation de la demande à l'utilisation des POC.

 

La salle de conférence de l'hôpital régional de Bafoussam a abrité les travaux y relatifs ce mercredi 30 octobre 2019. Placée sous la coordination du délégué régional de la Santé publique de l'Ouest, l'atelier avait pour objectif, la supervision et la mobilisation sociale afin d'accroître la demande de l'utilisation des "points Of Care" dans le district de santé de la Mifi.

Diagnostic précoce :

Le point Of Care mis en place depuis 2017 et devenu disponible dans le district de santé de la Mifi en 2018, à pour but de dépistée et de remettre les résultats de manière instantanée afin de connaître précocement le statut VIH de l'enfant.

Objectif spécifique :

Afin d'optimiser la collaboration entre les formations sanitaires et la communauté pour l'atteinte des objectifs 90-90-90 d'ici 2020 au Cameroun, le fond des nations unies pour l'enfance (UNICEF) multiplient les stratégies afin d'explorer l'implication des prestataires et les responsables OBC dans le processus de dépistage précoce des enfants exposés. Il est également question de décrire les stratégies utilisées pour emmener les enfants exposés à bénéficier des POC,et surtout de formuler les recommandations pour l'intimidation de l'utilisation des POC dans le district de santé de la Mifi. 

Résultats obtenus :

Une descente sur le terrain en 2018 aura permis à l'UNICEF de relever dans un premier temps, l'absence d'information sur la disponibilité des POC à l'hôpital régional de Bafoussam dans 3/4 formations sanitaires. Toutefois, des efforts ont été faits notamment en ce qui concerne l'implication des acteurs dans le POC, la mise sous ARV systématique et immédiate des enfants infectés. "Il existe un appareil à l'hôpital régional de Bafoussam appelé point Of Care, c'est un appareil qui permet de faire le test de dépistage du VIH chez l'enfant né de la Mère VIH+ qu'on appelle généralement les enfants exposés.C'est un outil qui nous permet d'avoir les résultats de ses enfants là dans moins de 24 h et de mettre également l'enfant sous traitement si jamais il arrivait que cet enfant soit positif". Explique madame KETCHAJI ALICE, épidémiologiste au ministère de la Santé publique, avant de lancée un appel a la communauté : "Nous voulons inviter tous les acteurs qui interviennent dans le processus de dépistage précoce, de sensibiliser des personnes sur l'importance, le dépistage, l'existence, et surtout sur la gratuité de cet appareil au niveau de l'Hôpital régional de Bafoussam".

Au sortir des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées soient 5 au total afin de renforcer la communication sur les POC à tous les niveaux et renforcer la sensibilisation des femmes enceintes sur l'existence, l'importance et la gratuité du diagnostic précoce.

 

Marcel Ndi

 

Published in Actualité

Dans un communiqué publié par son porte-parole, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Maurice Kamto croit savoir que : « cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage ».

 

Tout en présentant ses condoléances et ceux des militants de cette formation politique, l’homme qui a passé neuf mois derrière les barreaux et qui annonce des meetings dans certaines villes du Cameroun (Yaoundé – Douala) les 2 et 9 Novembre prochain soutient que « c'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local ».

« Le Président Élu Maurice Kamto, a appris avec consternation ce matin au réveil la nouvelle de l’éboulement de terrain qui est survenu dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019 aux environs de 22 heures dans la ville de Bafoussam au quartier Ngouache IV bloc 6. Il a immédiatement dépêché sur place un des responsables du MRC dans la Région de l’Ouest sur les lieux. Il ressort du rapport établi par ce dernier qu’on dénombre à l’heure actuelle plusieurs dizaines de morts, près d’une cinquantaine de personnes disparues, et une dizaine de maisons ensevelies.

En attendant l'envoi sur place d'une délégation du Directoire National du Mrc, le Président Élu présente aux familles si durement éprouvées et aux populations de la ville de Bafoussam ses sincères condoléances et celles de tous les militants et sympathisants du MRC, auxquelles il associe l’expression de sa profonde compassion.

Le Président Élu rappelle que cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage, voire illégitimement, les pouvoirs publics étatiques et municipaux.

C'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local.

Le Président Élu souligne donc plus que jamais l'urgence de la mise en place d'une gouvernance locale fondée sur une véritable démocratie locale permettant aux populations de choisir librement leurs dirigeants à tous les niveaux, et aux dirigeants ainsi choisis de savoir qu'ils doivent rendre compte de leur gestion aux populations qu'ils sont appelés à servir… ».

 

N.R.M

 

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Après l’effondrement de terrain à Gouache 4 dans l’arrondissement de Bafoussam il y a quelques jours, on assiste à une nouvelle catastrophe du côté de Sangmélima. En effet, l’axe Djoum-Sangmélima est coupé en deux.

 

Selon nos confrères de CRTV web, une buse métallique qui soutenait la chaussée s’est effondrée sur la route Sangmélima-Djoum précisément au village Nkô à 16 kilomètres de Djoum, dans la matinée du 30 octobre 2019.

Selon CRTV web, l’incident serait provoqué par les pluies qui s’abattent dans cette localité depuis plusieurs jours. Pour le moment, le trafic est interrompu en attendant l'installation d'un conteneur pour assurer provisoirement le passage.

Notons que, l’axe routier concerné est en cours de bitumage. Les travaux sont menés par l’entreprise Arab contractor. Cette route est prévue pour s’étendre jusqu'à Ouesso au Congo Brazzaville.

Cette année, les pluies sont abondantes. Au cours du mois d’octobre qui s’achève, elles ont causé des inondations dans la région de l’Extrême-Nord avec pour conséquences d’importants dégâts matériels notamment la destruction des cultures et des domiciles ainsi que la perte en vie de 05 personnes.

Le 28 octobre 2019, les mêmes pluies diluviennes ont engendré un éboulement de terrain à Bafoussam à la suite duquel l’on enregistre déjà 42 morts et 13 maisons détruites et une dizaine de blessés internés à l'hôpital régional de Bafoussam.

On espère cependant qu’elles prendront fin du moins qu’elles vont diminués pour le bien de tous.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Il s'agit d'une compassion exprimée après le glissement de terre de la nuit de lundi dernier. Cette assistance du président Paul Biya aux familles endeuillées et aux personnes à déplacer intervient après son message de condoléances.

 

 

200 millions de Fcfa. C’est le montant que le Chef de l’État Paul Biya a débloqué le mercredi 30 octobre 2019. Quant à la répartition de cette enveloppe, le ministre de l’Administration territoriale est précis :

– 100 millions pour l’organisation des obsèques pour 50 familles,

– 100 millions pour le recasement des autres familles sans abri.

Le Minat a également rassuré les personnes à déplacer. L’accompagnement des pouvoirs publics sera effectif.

Il faut tout de même préciser que le bilan a évolué et l'on compte désormais 43 morts. Les 09 blessés sont prises en charge à l’hôpital régional de Bafoussam et tous les frais sont entièrement pris en charge par l’État camerounais.

Sur place, le comité interministériel dépêché par le Premier ministre a travaillé toute la journée d'hier mercredi. La délégation est conduite par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Parmi les ministres présents, Henri Eyebe Ayissi des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Ketcha Courtes de l’Habitat, Alim Hayatou représentant le Minsante. Une occasion qui aura permis a la mission interministérielle de renouveler une fois encore, le message de condoléances et de réconfort du chef de l’Etat aux familles des victimes.

Séance tenante, ils ont cotisé 1 million de Fcfa, un élan de solidarité agissante qui est loin d’être terminé. C’était également une occasion pour les membres du gouvernement de sensibiliser d'avantage les populations à l’occupation des terres. Car la responsabilité de l’Homme n’est pas exclue dans cette catastrophe. C’est ce que relève le ministre de l’Habitat et du Développement urbain.

Bon à savoir, ce glissement de terrain à Gouatche est le 3e et le plus dramatique. Le premier survenu en 1995 n’avait pas fait de victime humaine.

 

Marcel Ndi

 

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La décision du ministre des transports est tombée le 29 octobre 2019. Motif, l'agression des passagers de cette entreprise de transport inter-urbain, au niveau de la ville d'Obala, dans le département de la Lekié.

 

Cette compagnie de transport inter-urbain est interdite d'activités dans les régions du Centre et de l'Ouest du pays. Selon le ministre des transports, elle écope de cette suspension provisoire pour « manquement grave ».

Le Mintransport a aussi décidé de retirer le permis de conduire à Monsieur Foko Jean Robert, conducteur du véhicule immatriculé LT 411 HC. Son permis lui a été délivré le 26 avril 2018 à Bafoussam. « Monsieur Foko Jean Robert est, en outre, et ce conformément à la réglementation en vigueur, interdit de postuler, pour une durée de cinq ans, à tout examen de permis de conduire », peut-on lire dans le communiqué du ministre.

Le 26 octobre dernier, un bus appartenant à l'agence Binam a quitté Yaoundé en direction de Bafoussam, avec un total de 70 passagers. De bonnes sources, le chauffeur a fait de la surcharge en ajoutant au moins 5 passagers. Le chauffeur a accepté de les porter alors que le bordereau de départ indique que les 70 places de l’engin étaient toutes occupées. Malheureusement, ces inconnus étaient des personnes de mauvaise foi. 30 min à peu près après leur installation dans le véhicule, les malfrats ont sorti leurs armes blanches pour dépouiller les occupants du véhicule.

« Il s’agit d’un Bus de Binam Voyage parti de Yaoundé tard dans la nuit, ayant déjà fait le plein. Arrivé à Emana, trois individus insoupçonnables stoppent le Bus et proposent 2.500 fs chacun. Le chauffeur n’a pas hésité il à surcharger, sauf qu’arrivé après le péage, les trois individus ont ordonné au chauffeur de rouler à leur rythme. Arrivé à Obala, ils ont demandé à ce dernier d’entrer vers le Lycée Technique d’Obala et quelques 100 à 200m après, ils se sont arrêtés. Ils ont sommé le chauffeur de remettre les clés, il s’est exécuté. Ensuite ils l’ont copieusement tabassé, ils ont pris tout ce qu’il avait comme argent, ils ont ensuite dépouillé tous les passagers de leurs téléphones et de leurs comptes orange money et MTN Money, des objets de valeurs et de l’argent liquide », confie un témoin oculaire.

La décision du ministre des transports vient donc mettre un bémol à l'irresponsabilité des chauffeurs. Les observateurs indiquent que la décision de Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehé est salvatrice et siffle même la fin de la récréation dans ce secteur d'activité assez tumultieux.

 

Otric N.

 

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La cité capitale siège des institutions de la région de l'ouest, abrite le 23 novembre 2019 prochain, les états généraux du département de la Mifi.

 

Il sera question de permettre aux “natifs et résidents de la Mifi de se mettre ensemble autour d’une même table pour penser la Mifi d’aujourd’hui et de demain”, selon les organisateurs, notamment, François Zavier Wolong Fonkou, président du comité d’organisation et principal artificiel de cette grande rencontre.

Pour faire de cet événement un succès éclatant, huit commissions au total de réflexion ont été arrêtées et travaillent d’arrache-pied. Les Etats Généraux de la Mifi, de l’avis des organisateurs, vont se dérouler sous forme d’exposés-échange. Au sortir de ces assises, un ensemble de suggestions seront faites et serviront de guide pour le développement de la Mifi, et par ricochet le bien-être des populations.

Placés sous le thème : “Ensemble pour un développement pour tous”, les Etats Généraux de la Mifi qui bénéficie du parrainage de l’Hon sénateur Ngoushingue Sylvestre (Congelcam), du secrétaire général adjoint des services du Premier Ministre le professeur Nguihe Kante Pascal, du président Tatiekam Ribeau, du Maire Tagne Ngeko Emmanuel de Bafoussam II et du professeur Metou Brusil Miranda, regroupe la crème de l’élite du département, sans distinction d’appartenance ethnique, politique ou religieuse.

 

Marcel Ndi

 

Published in Finances
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Sunday, 05 June 2022 11:01