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Lesdites finales régionales qui ont permis de déterminer les représentants de la région de l’Ouest pour celles nationales, se sont tenues du jeudi 14 au vendredi 15 mars 2019 à Bafoussam.

 

Ces finales ont vu le département de la Menoua caracoler en tête du classement par médaille, remportant ainsi le trophée général des Fenasco ligue B. Il en a remporté au total 18 en or. Il est suivi respectivement des départements de la Mifi, 15 médailles d’or, des Bamboutos, 14 médailles d’or, du Nde, 4 médailles d’or et des départements du Koung-khi et des Hauts-plateaux, une médaille d’or chacun.

Si en règle générale ces finales se sont déroulées dans une ambiance bon enfant et sans soucis majeur, ce qui sera venu ternir ce tableau, aura été la disqualification pour des raisons morphologiques de plusieurs athlètes.  

En effet, sur les 992 athlètes présents à Bafoussam, soit 124 par département, 101 d’entre eux représentant 10,18% de l’effectif total se sont vus être disqualifiés par la commission de morphologie.

Pour ce classement peu reluisant, le Haut-Nkam arrivait en tête avec 26 de ses athlètes recalés suivi du département du Noun, 21 athlètes disqualifiés ; du département des Bamboutos, 17 athlètes disqualifiés. Les départements du Kong-Khi, de la Menoua, de la Mifi pour ce classement, ont vu chacun 9 de leurs athlètes recalés. Le département du Ndé s’en est sorti avec 6 athlètes disqualifiés tandis que celui des Hauts-plateaux, certainement heureux de cette dernière place, s’en est tiré avec 4 athlètes disqualifiés seulement, toute chose qui lui a valu de remporter le trophée du fair-play.

De l’avis de jean Claude Kenmogne, Délégué départemental du Ministère des sports et de l’éducation physique de la Mifi par ailleurs membre de la commission de morphologie, « les encadreurs n’ont pas compris que la finale nationale étant reportée en juin, ça devait modifier le critère morphologique des âges des enfants, car les enfants nés avant le mois de juin 2007 auront 12 ans et plus lors des finales nationale. Et le règlement dit que les athlètes doivent être âgés de 12 ans à la date de la compétition. »

« Nous avons pris la peine de retirer ceux-là de la compétition car même s’ils sont qualifiés pour les finales régionale, ils ne le seront pas pour les finales nationale. Aussi la dentition des enfants, les encadreurs n’ont peut-être pas pris ça comme un critère morphologique important car nous avons eu plusieurs enfants avec plus de 26 dents. Ceci nous prouve que les encadreurs n’ont pas pris la peine de respecter les critères de morphologie avant les sélections. » A-t-il ajouté.

Pour rappel, les finales nationales se dérouleront du 16 au 23 juin 2019 à Maroua dans la région de l’Extrême-nord. L’Ouest qui sera représentée tentera certainement de conserver la première place acquise lors de l’édition précédente.

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Au terme d’une finale pleine d’engagement et de rebondissements, la formation des dames du système santé de Garoua-Boulaï, remporte face aux professionnelles de la craie.

 

C'est sur le score sans appel de 24 buts à 17 que l'équipe des professionnelles de santé se sont imposées face aux enseignantes au mythique stade Golgotha de l'école privée protestant Soudan. Entrant ainsi dans l'histoire pour avoir été les premières à remporter le tournoi du 08 mars de l'arrondissement de Garoua Boulaï, dans le département du Lom et Djerem à L'Est.

 

Battu par cette même équipe en phrase de poule les dames de la santé ont pris leur revanche lors de cette finale. Une affiche alléchante comme elle l’espérait. Mais les enseignantes avaient oubliées que pour traiter véritablement un mal, il faut suivre toute la prescription médicale. Ce jeudi à l’heure de fouler le stade Golgotha, les dames de la santé affichaient une sérénité désarmante, convaincantes, comme depuis l’entame de la compétition. Les joueuses du docteur Mbinda Serge entamaient la rencontre sans se poser de questions. Pourtant, l’enjeu était de taille. Entrée dans l'histoire de la première édition du mini-championnat du 08 mars à Garoua Boulaï.

 

A la pause, les « dames de craies » étaient ainsi en tête, 10 à 07. Mais les reines des aiguilles et de sparadraps de l'hôpital de districts ont ensuite nettement haussé le ton, broyant leurs rivales durant la deuxième période. De l’euphorie, il y en a eu, après avoir mené le navire Gris à la baguette. Mme Bigondo enseignante d'éducation physique et sportive, coordonateur des Apps au CES de Gado Badzere déclare « On doit déjouer les pronostics... Sachant que les trente minutes étaient suffisantes pour démontrer les qualités, les techniques et tactiques sportives des lionnes de la santé... On a juste envie de sauter de joie sachant qu’on a gagné. Mais il faut continuer à jouer, même si on se rendait de plus en plus compte que le plus dure c'est de conserver le score ».

 

Apres une faute sur la star de la soirée BOUKO Samira Audrey triple médaillé d'or aux Diciades de Bafoussam en 2018. Elle place son penalty entre les jambes de la portière de l'as santé du district mais Sublime arrêt de cette dernière.

Pas question de prendre un nouveau « coup de froid » Et sur la fin de la rencontre, le temps leur a semblé déformé, comme ralenti par la réalité qui les rattrapait, elles étaient même archi-dominées 9-5 par les dames de l'enseignement regroupant les enseignantes: « maîtresse, professeurs, encadreurs...»

 

Les coéquipières de Gladys Patouma n’entendaient pas laisser les enseignantes gâcher « leur » fête. Après une entame aussi fraîche... Les cris du public, réveillant les dames de la santé, elles ont commencé à développer leur jeu. Portées par Amandine solide dans ses cages, les gris  prennent rapidement trois buts d’avance, surfant sur une réussite insolente en attaque. Comme à son habitude depuis le début du tournoi. L’artilleuse Raissa signe son entrée de la pointe de son tir. Et les verts citron comme toutes les défenses du 8 mars, se montrent incapables de ralentir l’insaisissable Estelle Ndinga (6 buts, une nouvelle fois à 100 % de réussite). 

 

« Calmez-vous, vous allez vous cramer ! », lance même le coach de l'As Santé lors d’un temps mort. Diza, une nouvelle fois 100 % de réussite, avec 6 buts marqués face aux dames de Doforo.

 

Après le match elles ont formé une ronde au centre du terrain poussiéreux de Golgotha pour exulter de joie après une longue attente. L’équipe féminine de handball du système santé de Garoua Boulaï regroupant les infirmières, les sages femmes, les docteurs, et les apprenantes du complexe de formation du personnel de santé de Garoua-Boulaï a remporté sa première finale du tournoi de l'égalité en prélude à la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars 2019.

 

L'As dames santé, est une équipe, un cran au-dessus, à lâché, dépitée, la meneuse de jeux de l'équipe des enseignante Mme NYANGA « On a montré qu’on pouvait rivaliser avec elles, vu le match qu’on a fait. On a été un peu fébriles. Mais aujourd’hui, je suis très fière de mon équipe », a-t-elle conclu, en larmes.

 

« Le travail paie, et on exprime toutes nos qualités s’est réjouit l’entraîneur de l'as santé  docteur Nzié. Nous avons clairement une équipe stable, bonne dans tous ces secteurs du jeu. »

 

Les verts citrons n’étaient parvenues à se hisser en finale de la très relevée compétition du 8 mars en battant les dames des forces de défenses et de sécurités et  de l'autre coté pour se hisser en final les dames de la santé on dû écraser les dames de l'as réfugiées.

 

 

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Certaines denrées alimentaires se font rares sur les étals.

Selon certains habitants de la ville de Bafoussam dans la région de l’Ouest, il y a eu une flambée artificielle des prix accompagnée d’une pénurie de produits de premières nécessités. Une situation causée par le scrutin du 7 octobre 2018. A en croire ces derniers, c’est tout doucement que les activités commerciales reprennent dans cette ville. Notre confrère Le Jour qui parle aussi de cette situation, rapporte que par exemple au marché Casablanca lieu par excellence de ravitaillement en aliments pour entre autres les cérémonies du weekend, on a noté une absence de produits de consommation. Le 11 octobre dernier au marché A de Bafoussam la quantité de denrées alimentaires était réduite. Les tomates, les condiments verts et autres vivres frais se sont épuisés rapidement.

Pour mieux comprendre ce qui se passe, il faut dire qu’en fait les vendeuses généralement appelées «Byam-sellam» ont mis fin à leurs diverses activités de brousse. La raison étant que ces dernières continuent d’avoir peur de la survenue d’une crise post-électorale. Le journal Le Jour qui est aussi allé à leur rencontre rapporte qu’elles pensent qu’il est nécessaire d’attendre que le Conseil constitutionnel proclame les résultats et que la prestation de serment ait lieu. Elles préfèrent se rassurer qu’il n’y aura aucun mouvement post-électoral.

«L’avenir du pays inquiète tout le monde. J’essaie juste de vendre le stock de marchandises que j’ai encore à ma disposition. Avec les déclarations et les messages qui circulent, chacun craint l’après proclamation des résultats de l’élection présidentielle. Avec la situation actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, personne ne veut plus mettre son argent dans le commerce. Tout peut basculer. On ne le souhaite pas mais on reste prudent puisqu'on ne sait jamais», déclare la dénommé Viviane Talla dans les colonnes de notre confrère. Elle est vendeuse de vivres frais à la «rue mondiale».

Pour parler de la flambée des prix constatés dans les marchés, elle concerne plus les produits alimentaires tels que le riz. Le prix d’un sac de 50 Kg est passé de 16500 FCFA à 18500 FCFA. «Nous sommes obligés de vendre le kilogramme à 450FCFA ou 500 FCFA. Il est difficile pour nous actuellement de faire la recette. Les clients ne nous font plus confiance. Ils pensent que nous sommes à l’origine de l’augmentation du prix du riz. Quand on y ajoute les frais de transport, il est difficile de s’en sortir avec cette flambée des prix», affirme Marie Feudjio vendeuse en détails de produits alimentaires.

Toutefois il convient de noter qu’en dépit de ces craintes ci-dessus exprimées par les vendeurs, le pays va plutôt bien. Les appels au calme ne cessent de se multiplier. Le gouvernement actuel, les autorités religieuses, les chefs traditionnels, la société civile, tous appellent au calme et à la préservation de l’unité nationale et de la cohésion sociale. Tout est fait pour qu’il n’y ait pas pénurie d’aliments sur le marché. A titre de rappel le Ministre du Commerce a fait une descente dans certains entrepôts de la ville de Yaoundé, question de s’assurer de la disponibilité des stocks.

Liliane N.

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01