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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe, a déclaré que cet insecticide n'a été officiellement interdit d'utilisation dans aucun pays du monde.

 

En ce qui concerne la controverse nationale et internationale sur l'utilisation de l'herbicide Roundup, nom commercial du glyphosate (insecticide antiparasitaire), le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, a déclaré que ce produit n'a été officiellement interdit d'utilisation dans aucun pays du monde.

 

Il répondait à une question de l'honorable Amadou Adji du parti de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNPD) qui interrogeait le gouvernement sur les mesures adoptées pour réduire les effets dévastateurs du produit considéré comme une cause probable du cancer.

 

C'était lors d'une séance plénière de questions-réponses de l'Assemblée nationale le 14 juin 2019 présidée par la présidente de la Chambre, l'honorable Cavaye Yeguié Djibril, en présence du ministre délégué à la Présidence chargé des relations avec les Assemblées, Bolvine Wakata.

 

Dans sa réponse, rapporte Cameroon Tribune, le ministre a déclaré qu'il y a une controverse sur le produit qui a été classé scientifiquement comme légèrement dangereux, peut-être dangereux pour les animaux mais pas pour les humains. Le ministre Gabriel Mbairobe a conseillé aux agriculteurs d'utiliser le pesticide conformément au manuel de l'utilisateur, car il n'existe actuellement aucun produit de substitution contre les parasites.

 

"Le problème, c'est qu'il n'y a pas de substitut pour cet insecticide. Ce pesticide est très important pour les agriculteurs parce que vous savez que sans cet insecticide, les agriculteurs devront faire beaucoup de travail manuel avant de planter leurs cultures. Nous essayons de faire des recherches sur le produit mais pour le moment, nous conseillons aux agriculteurs de l'utiliser en conformité avec les instructions du manuel d'utilisation. Mais à ce jour, aucun pays au monde n'a officiellement interdit l'utilisation de ce produit", a-t-il déclaré.

 

Si l'on en croit ses explications, la communauté internationale est également confrontée à la controverse sur l'utilisation de l'insecticide en agriculture. Le ministre a cité certains pesticides dangereux dont l'utilisation était auparavant interdite par le ministère de l'Agriculture, déclarant que le gouvernement continuera d'interdire les produits antiparasitaires s'il est scientifiquement prouvé qu'ils sont dangereux pour l'humanité.

 

Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a déclaré le ministre Gabriel Mbairobe, encouragera toujours les bonnes pratiques agricoles et l'utilisation de pesticides biologiques.

 

Otric N.

 

Published in Politique

Cet investissement permettra d’accroitre la compétitivité des entreprises rurales dans le but d’éliminer la faim et la pauvreté en milieu rural, a-t-on appris de sources officielles.

 

Vendredi dernier, le Cameroun et le Fonds international de développement agricole (Fida) ont fait le point de leur collaboration et fixé le cap pour les six prochaines années (2019-2024). « Depuis 1981, on a réalisé plus de 11 projets pour un montant de plus de 400 millions de dollars soit plus de 233 milliards de FCFA. C’est une coopération satisfaisante », va d’entrée de jeu dire Clémentine Ananga Messina, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) chargé du Développement rural. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.

 

Ainsi apprendra-t-on, cette plateforme de collaboration qui vise le développement le renforcement des conditions de vie des populations pauvres des zones rurales couvre des activités comme l’agriculture, la microfinance, l’entrepreneuriat jeune et femmes, etc. « Face aux nouveaux challenges des changements climatiques, un nouveau projet est en train d’être élaboré avec le ministère de l’Environnement sur le développement du bambou. Cela va permettre aux populations de pouvoir améliorer leurs conditions de vie et leur sécurité alimentaire », va poursuivre Clémentine Ananga Messina.

 

Vendredi, 14 juin 2019, l’objectif était de valider le nouveau programme 2019-2024 pour transmission au conseil d’administration du Fida pour validation et mise en œuvre. « Nous sommes en train de convenir avec la partie nationale quel va être le cadre de coopération pour les six prochaines années en vue des opérations de 238 millions de dollars soit 139,1 milliards de F », indique Bernard Mwinyel Hien, représentant du bureau sous-régional Fida pour l’Afrique centrale.

 

Lesquelles opérations poursuivent trois principaux objectifs notamment celui d’accroître durablement la productivité et la production des petites exploitations agricoles et des entreprises rurales. De manière concrète, au cours des six prochaines années, on verra par exemple le programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes se déployer sur le terrain d’une meilleure façon tout comme la formulation de la deuxième phase du projet d’appui au développement des filières agricoles sur le riz et l’oignon.

 

Rappelons que le Fonds International de Développement Agricole est un organisme spécialisé des Nations Unies qui a été créé en 1977 en tant qu'institution financière internationale et qui a pour mandat de permettre aux populations rurales des pays en développement de lutter contre la pauvreté.

 

La stratégie  du FIDA au Cameroun se caractérise par une forte orientation entrepreneuriale visant à donner aux jeunes hommes et femmes, les moyens d’accroître leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire à travers des entreprises rentables, intégrées dans les filières agropastorales porteuses, et offrant des opportunités d’emplois viables en milieu rural.

 

Otric N.

 

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Les agriculteurs américains payent le tribut de la guerre commerciale engagé il y a plusieurs mois entre les États-Unis et la Chine. Et pour apaiser les choses, le président américain a annoncé hier jeudi, le déblocage d’une enveloppe de 16 milliards de dollars. Un montant qui correspond, selon les services du secrétaire américain à l'Agriculture (USDA), Sonny Perdue, aux pertes causées par les représailles chinoises aux taxes imposées par les États-Unis. En juillet 2018, ce ministère avait déjà débloqué une aide de 12 milliards de dollars pour les mêmes raisons.

 

Les dommages commerciaux causés par les représailles chinoises et les barrières douanières ont affecté de nombreux produits américains, a indiqué le ministère de l’agriculture américain, citant les cultures de soja, de maïs, de blé, de coton, de riz et de sorgho, les produits de l'élevage comme le lait et le porc ainsi que de nombreux fruits, noix et autres cultures  qui se sont effondrés.

 

16 milliards de dollars, c’est le montant que le président entend financer les taxes qu’il a imposées sur les produits chinois. « Cette aide aux fermiers proviendra des milliards de dollars engrangés par le Trésor. Nous allons amasser beaucoup de milliards de dollars. Les seize milliards d’aide vont aider nos chers fermiers à rester prospères, et montrer clairement qu’aucun pays ne peut imposer son veto sur l’économie et la sécurité nationale. On ne peut pas laisser faire cela. Jamais. » A indiqué le président américain Donald Trump.

 

Ainsi, l’aide des 16 milliards de dollars apporte une aide immédiate pendant que le président Trump s'emploie à éliminer les obstacles à l'accès aux marchés qui sont en place depuis longtemps et à négocier des accords bilatéraux, a expliqué le département de l'Agriculture dans un communiqué. «Le président Trump a une grande affection pour les agriculteurs et les éleveurs américains, et il sait que ceux-ci subissent le plus lourd tribut de ces conflits commerciaux », a commenté Sonny Perdue.

 

« La Chine ne respecte pas les règles depuis longtemps (...) Les États-Unis ne toléreront plus ses pratiques commerciales déloyales, notamment les barrières commerciales non tarifaires et le vol de propriété intellectuelle », a-t-il ajouté. Il a en outre souligné qu'avec cette aide d'urgence, l'administration Trump entendait remercier « l'enthousiasme et le patriotisme » des agriculteurs.

 

Notons que, d’après l'administration américaine, les 16 milliards seront repartis ainsi qu’il suit : 14,5 milliards seront payés directement aux producteurs, 1,4 milliard sera versé dans le cadre du programme d'achat et de distribution alimentaire et 100 millions seront débloqués dans le cadre du programme de promotion du commerce agricole.

 

Danielle Ngono Efondo

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C'était à l'occasion de la célébration du 25ème anniversaire de l'Association camerounaise des femmes ingénieures en agriculture en abrégée Acafia. Les manifestations étaient présidées par Clémentine Ananga Messina, ministre délégué auprès du ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader).

 

Elles sont toutes des femmes camerounaises, ingénieures de conception, de travaux, des techniciennes et techniciennes supérieures d'agriculture, d'élevage, du génie rural et de gestion des eaux qui se sont retrouvées dans le cadre du 25ème anniversaire de leur association. Ces femmes ont accordé leur violons en exprimant leur engagement à œuvrer sans relâche en faveur de la promotion d'une agriculture de seconde génération que le Président de la République Son Excellence Paul Biya appelle de tous ses vœux.

L'association camerounaise des femmes ingénieures en agriculture a enregistré plusieurs faits d'arme sur le terrain depuis leur existence il y a 25 ans. Ceci grâce aux actions qu'elle mène au quotidien dans la lutte contre la pauvreté notamment. Elle entend d'ailleurs poursuivre ses actions dans l'accompagnement des femmes rurales en leur offrant des facilités d'accès à la terre, aux crédits, à la formation et à l'information.

Dans le registre de ses projets, l'association compte soutenir la jeunesse à travers une professionnalisation plus accrue. En présidant les manifestations de ce 25ème anniversaire à Garoua, Clémentine Ananga Messina, ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture et du développement rural a invité les femmes ingénieures en agriculture à mettre les bouchées doubles pour assurer l'autosuffisance alimentaire, et surtout produire en grande quantité dans l'optique de la transformation des produits agricoles made in Cameroon et par là contribuer à l'exportation.

 

Innocent D H

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C’est la principale information à retenir de la 6e session du comité technique national de recensement tenue mercredi à Yaoundé.

 

Les activités menées à ce jour dans le cadre du recensement général de l’agriculture et de l’élevage (RGAE) permettent aujourd’hui de disposer d’une base de données géographiques sur les voies d’accès et zones de production agropastorales des infrastructures, des zones de transhumance.

Egalement disponible, une base de données décrivant les communautés rurales, notamment leur environnement socioéconomique et culturel de même qu’une base des données sur les entreprises agropastorales et aquacoles fournissant des informations de base permettant de caractériser les activités agropastorales et aquacoles menées par ces unités.

C’est du moins ce qu’affirme le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe dans les colonnes de Cameroon Tribune. Ce dernier co-présidait mercredi dernier à Yaoundé avec son homologue en charge de l’élevage et des pêches, Dr Taiga, la 6è session du comité technique national du RGAE.

Il a été question lors de ces assises d’examiner et de valider le rapport annuel de performance 2018 et le projet de performance du recensement pour l’année en cours. Il s’est aussi agi, selon Cameroon Tribune, de « se prononcer sur les principaux résultats du module communautaire ainsi que le plan révisé de déploiement que la coordination nationale souhaite exécuter sur l’ensemble du territoire national, pour collecter les données auprès des ménages et des organisations de producteurs ».

L’on apprend également que la mise en œuvre de modules suscités a été précédée par la cartographie participative réalisée simultanément avec le module communautaire. Ces résultats ont ainsi permis de découper le territoire national en zones de dénombrement.

Selon le Minader, ces zones sont utilisées pour la planification et la conduite de la collecte des données sur le terrain, mais aussi pour l’élaboration et la publication des résultats du RGAE au niveau des plus petites entités administratives du pays.

D’après Laurent Manga Bela, coordonateur national du RGAE, le budget initial pour cette opération était estimé à près de 23 milliards de F, les contraintes budgétaires subsistant, c’est plutôt 12 milliards de F qui sont à mobiliser aujourd'hui. Mais pour le moment, seulement 6 milliards de F sont disponibles. « Il revient au coordonateur d’aller à la recherche des bailleurs de fonds pour boucler ce financement », explique-t-il.

Il faut dire que pour l’instant, quelques partenaires techniques et financiers se sont prononcés et ont mobilisé de l’argent pour la réalisation du projet. Il s’agit du Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque africaine de développement et l’Union européenne. Le gouvernement à travers le ministère des Finances se propose également d’injecter des fonds incessamment pour la poursuite de cette opération.

 

Otric N.

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Le sujet était au centre d’une réflexion à l'Université de Maroua, à l’occasion de la 4e édition des journées scientifiques qui s’est déroulée du 11 au 16 avril dernier au campus du collège de l’Espoir.

 

Le Cameroun est engagé depuis un certain temps dans une vaste campagne de modernisation de son agriculture à travers le concept d’agriculture de seconde génération. L’atteinte de cette étape doit nécessairement passer par des concertations entre l’Etat et les acteurs de terrain.

Placé sous le thème « gestion durable des ressources naturelles et défi pour l’émergence en Afrique centrale : cas du Cameroun », l’objectif visé, selon le doyen de la faculté de science de l’Université de Maroua, Pr. Mohamadou Alidou, est de « sortir des laboratoires scientifiques puis passer à la concrétisation des résultats des recherches obtenues dans le domaine de l’agriculture pour améliorer les conditions de vie des populations afin de réduire la pauvreté des populations ».

Selon Cameroon Tribune, cette dynamique a été bien appréciée par le Pr. Charles Ossah Eboto, vice-recteur en charge de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises qui présidait la cérémonie.

Durant une semaine, les hommes de sciences venus de plusieurs universités et structures de recherches au Cameroun se sont retrouvés donc à Maroua, pour, au-delà de présenter les résultats de leurs recherches en science, échanger les informations dans leurs domaines respectifs.

Pour le vice-recteur, c’était une occasion idoine pour les uns et les autres de compléter leurs connaissances afin d’affiner leurs recherches dans le but « d’améliorer les conditions de vie des populations à travers les résultats des recherches scientifiques ». Si la faculté a jeté son dévolu sur l’agriculture de seconde génération, « c’est parce que la terre ne trompe pas comme l’a dit notre président Paul Biya », a souligné le doyen, Mohamadou Alidou.

Au bout du compte, indique Cameroon Tribune, cela permettra de réduire non seulement la pauvreté à un niveau tolérable mais aussi, ces résultats permettront au Cameroun de devenir un pays industrialisé.

Ainsi, de la leçon inaugurale aux tables rondes en passant par les multiples exposés qui ont animé cette 4e journée scientifique, il s’est dégagé une volonté remarquable d’améliorer les conditions de vie des populations. Des prix ont été remis aux meilleurs élèves des filières scientifiques des lycées et collèges du département du Diamaré qui ont brillamment participé aux olympiades de mathématiques organisées par la faculté des sciences de l’Université de Maroua. 

 

Otric N.

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C’est la principale information à retenir de la 16ème session du comité de pilotage tenue mercredi dernier à Yaoundé.

 

Le Comité de pilotage du Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle (PCP-AFOP) s’est tenu mercredi dernier à Yaoundé en sa 16e session. Co-présidée par le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr. Taïga, et de son homologue de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, cette rencontre était une occasion de dresser le bilan du programme pour l’année 2018, ainsi que la présentation et l’examen du programme technique annuel budgétisé 2019, de la et présentation et l’examen des dossiers spécifiques, rapporte Cameroon Tribune.

Lors des travaux, apprend-on, Dr Taïga a rappelé que le programme AFOP était entré dans sa troisième phase d’exécution avec pour la consolider et pérenniser le dispositif rénové. « Dans cette perspective, il est important de veiller à l’efficacité et l’efficience du dispositif en tenant compte des ressources humaines et l’implication des territoires et de leurs communautés dans la gouvernance et la pérennité des structures de formation », a souhaité le Minepia. 

Pour ce qui est du bilan de l’année 2018, le programme affiche des résultats assez probants. Implanté dans les dix régions du pays, il dispose de 96 centres et de 26 écoles de formation. Sur le plan du flux de formation et d’insertion, 2700 jeunes post primaires ont été formés dans ces centres. 1800 issus du secondaire ont également reçu des enseignements, tandis qu’un millier est formé chaque année.

Plus de 3000 jeunes formés et installés ont bénéficié d’une subvention globale de plus de 4,5 milliards de F. Le programme a également permis la création d’environ 6600 emplois.

Dans le volet des contributions au développement des filières, « l’on note six filières animales (porcs,  volaille, ovin, caprin, bovin, pisciculture) et neuf filières végétales (cacao, palmier à huile, maïs, riz, oignon, bananier plantain, sorgho, igname, manioc). Il  y a également la pêche continentale et la pêche maritime. Concernant les perspectives pour 2019, il est prévu la formation de 6200 jeunes, quinze mille producteurs et pêcheurs, une trentaine de  bouchers », écrit le journal.

Le Programme d’Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche – phase de Consolidation et de Pérennisation (AFOP-PCP) a pour finalité de contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance inclusive et durable des territoires ruraux au Cameroun.

De manière spécifique, le programme vise à pérenniser le dispositif rénové de formation et d’insertion professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

 

Otric N.

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Originaire de la chine, le soja est une plante herbacée appartenant à la famille des légumineuses. La région du Nord est considérée comme l'une des zones de production.

 

Selon les variétés et les climats, le soja a un cycle de vie qui oscille entre 90 et 120 jours. Dans la région du Nord, la culture du soja est pratiquée dans plusieurs zones.

"Dans la Bénoué on distingue plusieurs bassins de production notamment à Bibemi, dans l'arrondissement de Tchéboa, dans l'arrondissement de Garoua 3ème entre autres. Il y a deux sorte de variétés de soja qui sont cultivées dans cette partie du pays. La semence "houla" qui est une variété de soja mise sur pied par les chercheurs et qui résiste à une forte pluviométrie. Il y a également la semence traditionnelle, elle présente certes les mêmes contours que la semence améliorée, mais se distingue par le faite quelle est caractérisée par une peau plus dure", explique Dominique Medewa, chef section du développement de l'agriculture de la Bénoué.

Selon les agronomes, il est conseillé de mettre à terre les semences de cette légumineuse entre les mois de juin et juillet après avoir au préalable apprêté le sol.

Culture périssable par essence, la récolte du soja nécessite beaucoup d'attention. "Il est question de récolter précocement les graines de soja. S'ils murissent et restent longtemps au champ, ils s'éclatent surtout avec l'effet du soleil intense. Ce qui a un résultat réducteur sur le rendement", a ajouté Dominique Medewa.

Aujourd'hui, la transformation de cette graminée est en plein essor dans le Nord. Son industrialisation qui prend peu à peu corps vise à permettre une transformation optimale des grains de soja pour une commercialisation à grande échelle.

Plusieurs projets sont ainsi lancés dans la production du soja, c'est le cas notamment de la Sodecoton qui transforme le soja en huile et tourteaux.

 

 

Innocent D.H

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Ils sont 59 producteurs de cette région à avoir reçu leurs chèques ce jour. La cérémonie de remise de ces fonds était présidée par le coordonnateur national du programme, Dr. Bouba Moumini.

 

En leur remettant ces fonds, le Dr. Bouba Moumini a insisté sur la qualité de leur utilisation. En aucun cas a-t-il martelé, Les autorités administratives ne doivent en être payées parce qu’elles vous ont signé des documents. Elles sont prises en charge par l’Etat. L’argent vous appartient et vous devez vous atteler à mettre en œuvre vos projets. Chaque montant utilisé doit être justifié pour maintenir le climat de confiance entre vous et le bailleur des fonds a insisté le Coordonnateur national PCP-ACEFA.

Acefa est un Programme du Gouvernement camerounais, placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) ainsi que de celui de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia). Il a pour objectifs entre autres d’améliorer les revenus des exploitations familiales et de moderniser l’appareil de production… en somme, il s’agit de promouvoir l’entrepreneuriat agricole, favoriser l’amélioration de la production ainsi que la transformation des produits.

Afin d’assurer la traçabilité dans l’utilisation des fonds perçus par les producteurs ainsi que leur encadrement, des conseillers sont repartis dans les zones ou sont mis en œuvre des projets.

Le montant global de l’enveloppe distribué aux 59 producteurs issus des 5 départements de la région s’élève à 194.719.494 FCFA. Les montants des chèques oscillent quant à eux entre 500.000 à 5.000.000fcfa pour les groupements des producteurs et entre 5.000.000 à 30.000.000fcfa pour les organisations professionnelles agropastorales.

Les femmes, maillon important des activités agropastorales dans la région n’ont pas été oubliées. L’une d’elle, Madame Nbunwé Joséphine, déléguée du Gic des femmes dynamiques Mougnol Demery de Ngaoundéré, bénéficiaire d’un chèque d’une valeur de 6.635.840 de FCFA, à la suite de la cérémonie a déclaré : « Le fond que vient de nous donner le programme nous permettra de mieux produire. Nous cultivons et transformons le gingembre en jus et en poudre. On va acheter des machines. On va passer de 3 hectares à 5 hectares. Notre marché s’étend de Ngaoundéré jusqu’à Kousseri et aussi dans le grand sud ».

Le programme Acefa est aujourd’hui rendu à sa troisième phase. Dans la première qui allait de 2008 à 2012, avec un budget de 14,6 milliards, le programme revendique avoir accompagné 2711 producteurs et financé 2045 projets à hauteur de 6,8 milliards. Dans la seconde (2012-2017), avec un budget de 60,3 milliards, il revendique avoir accompagné 18000 producteurs 1755 projets à hauteur de 7,1 milliards. La troisième en cours (2017-2022) en est, avec un budget de 62,3 milliards, à 350.000 producteurs touchés et 4400 projets financés à hauteur de 18 milliards.

Une véritable manne pour les agriculteurs.

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Profitant de cette opportunité, le Programme Alimentaire Mondial et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture entendent présenter des innovations afin de garantir la sécurité alimentaire

 

Les deux organismes ont dévoilé les projets novateurs susceptibles de renforcer l'agriculture et la sécurité alimentaire sur le continent africain, à l’occasion du Salon Africaine de l’Agriculture de N’Djamena. Le PAM a présenté son projet de culture hydroponique, qui permet aux familles de cultiver dans le désert et les zones aride, et la FAO a présenté ses programmes de transformation des produits et de mécanisation agricole. 
  
Le Salon qui se tient actuellement dans la capitale tchadienne, a pour principal objectif principal de stimuler les politiques nationales et régionales, visant à transformer les chaînes de valeur agricoles, face aux défis économiques, climatiques et de sécurité. La FAO et le PAM qui prennent part à ce grand rendez vous économique, entendent présenter des outils ainsi que des approches pouvant être utilisés pour surmonter l'insécurité alimentaire dans un contexte en constante évolution.

Comme le précise Mansour N’Diaye, représentant de la FAO au Tchad : « les chaines de valeurs dans le secteur rural peuvent être une source importante de création d’emploi pour les jeunes, les femmes et pour améliorer les revenus des ménages ainsi que l’économie nationale - Nous voulons accompagner les tchadiens dans le développement du secteur rural, grâce à une stratégie de mécanisation agricole basée sur trois piliers majeurs, à savoir l’amélioration des pratiques agricoles à travers une mécanisation adaptée au contexte socioéconomique et biophysique des producteurs, l’amélioration de l’accessibilité au matériel agricole au profit des producteurs et le renforcement du rôle du secteur privé dans la chaîne d’approvisionnement du matériel agricole ».

La FAO apporte un appui dans le développement et la mise en œuvre des politiques sectorielles pour le développement rural au Tchad. Lors de ce salon, l’organisation met un accent sur la transformation des produits et la mécanisation agricole pour l’atteinte de l’objectif faim zéro et qui sont des opportunités de relance économique pour le Tchad et d’amélioration des conditions des vies des populations face aux multiples crises climatiques et sociales. 

« Il faudra innover et prendre des mesures audacieuses pour atteindre l'objectif de mettre fin à la faim et à la malnutrition en Afrique. Nous testons des techniques qui permettront aux habitants des zones arides du Tchad de cultiver avec peu d'eau et en peu de temps. Ceci, en plus de nos programme intègres de résilience, nutrition et alimentation scolaire, nous permettra de changer les vies des gens », a déclaré Nancy Walters, représentante du PAM au Tchad, peu après la cérémonie d’ouverture.

Le PAM développe des cultures hydroponiques dans la région de Wadi Fira au Tchad, en ciblant les communautés hôtes et les réfugiés pour qu'ils utilisent l'eau pour produire du fourrage frais pour leur bétail sans utiliser d'engrais. En Algérie, les réfugiés du Sahara occidental utilisent cette technique pour produire à la fois du fourrage pour les bétails et des légumes destinés à la consommation humaine.

 

Contexte de la sous alimentation dans le monde

La faim gagne du terrain en Afrique. La sous-alimentation chronique sur le continent est passée de 19,7% en 2016 à 20,4% en 2017, touchant 256 millions de personnes sur le continent, selon le dernier rapport sur l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. Avec des conditions climatiques difficiles, une mécanisation insuffisante et un nombre disproportionné de petits agriculteurs dont l'utilisation d'intrants est minimale sur le continent, il est essentiel de développer et de promouvoir l'adoption de pratiques intégrées innovantes et l'utilisation de technologies pour augmenter la production et les rendements agricoles. 
  
Les agences des Nations Unies ont également présenté un projet de production locale d'aliments complémentaires enrichis (PRO-FORT). Cette initiative vise à développer une chaîne de valeur, allant de la production agricole à la transformation de la matière première, en passant par le produit fini de la farine enrichie commercialisée. La FAO et le PAM collaborent à t avec l'UNICEF et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ce projet, qui a été très apprécié par S.E.M. le Président du Tchad, Idriss Déby, lors de l’inauguration de la foire. 
  
Conçue comme un instrument et une vitrine d’échanges à l’échelle continentale, le Salon Africaine de l’Agriculture de N’Djamena se tient au Palais, dans le 8ème arrondissement de N'Djamena. Le Comité permanent interétatique pour la lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) est représenté à l'événement.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01