L’annonce a faite par la banque dans un communiqué officiel rendu public au sortir de son Conseil d’administration tenu le 2 décembre dernier. Chorlotte Kouecheu remplace à ce poste Félix Landry Njoumé, un cadre du groupe Ecobank missionné depuis août 2020 pour accélérer le processus de reconstruction et parachever la sortie de ce groupe bancaire.
Selon les règles de l’art, malgré sa nomination, la nouvelle Directrice générale de l’UBC attend encore l’accord de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac). Cependant, l’onction de du régulateur bancaire, synonyme de validation de cette nomination ne devrait être qu’une simple formalité, puisque la nouvelle promue n’est pas à son premier poste de DG d’une banque dans la sous-région Cemac. L’on apprend que, la banquière qui totalise 30 ans d’expérience dans le domaine a été entre autres Directeur général adjoint, puis Directeur général de la CCA Bank.
Charlotte Koueucheu est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Caen et d’un DES banque de l’Institut technique de banque de Paris, et ancienne directrice des ressources humaines de la Commercial Bank of Cameroon (CBC). Elle aura ainsi pour lourde mission, de conduire la reconstruction d’UBC, dont 54% du capital est désormais contrôlé par l’Etat du Cameroun. En effet, l’Etat camerounais a décidé à la mi-février 2021 de reprendre le coût de construction de ce groupe bancaire à hauteur de 17,8 milliards de francs CFA. Objectif, éviter la liquidation de cette banque privée en proie à des difficultés depuis 2009.
Cette recapitalisation dans l’optique de la reprise du passif (créances douteuses qui seront ensuite recouvrées par la Société de recouvrement des créances, Ndlr) et des actifs d’UBC a été actée le 22 novembre 2021, au cours d’une assemblée générale qui a également consacré la sortie du groupe Ecobank du capital d’UBC.
Il est donc question pour la nouvelle DG d’UBC, d’assainir les états financiers de cette banque et de la remettre sur les rails de la rentabilité. Il est question de susciter à travers cette opération, l’intérêt de futurs repreneurs dans le cadre d’une cession des actifs de l’Etat.
Innocent D H
Le Chef de l’Etat a signé ce 20 juillet 2020, un décret qui habilite le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire et le Ministre des Transports à signer avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), un accord de coopération d’un montant de 02 millions d’euros, soit environ 1,312 milliard de FCFA pour le financement de l’assistance technique chargée de réaliser l’avant-projet détaillé et étude d’impact environnemental et social du Projet de réfection de la ligne ferroviaire Belabo – Ngaoundéré.
On se souvient que c’est le 6 mars 2020 à Yaoundé, dans la capitale camerounaise, qu’a eu lieu l’atelier de validation de l’étude de faisabilité et d’avant-projet sommaire du projet de réhabilitation de la ligne de chemin de fer de 330 Km, qui relie les villes de Belabo, à l’Est du pays, et Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua. Des travaux réalisés par le groupe espagnol Typsa. Des études financées par un don de l’UE, d’un montant d’un peu plus de 360 millions FCFA, via la facilité de coopération technique, un instrument financier qui permet la maturation des projets en blending (mix prêt-subvention). En attendant plus de précision sur la destination réelle de la somme d’argent que va recevoir le Cameroun de la Banque Européenne d’Investissement, on peut constater que l’essentiel des travaux permettant le démarrage effectif des travaux sur le terrain ont déjà été réalisés. Au sortir de ces travaux qui s’étaient tenus au MONT FEBE de Yaoundé, le ministre Jean Ernest Ngalle BIBEHE qui présidait les travaux a déclaré « Le renouvellement de la ligne Belabo – Ngaoundéré, vise à répondre à un besoin réel de transport de marchandises et de voyageurs, tel que prévu dans les perspectives de trafic »
La réhabilitation de la ligne ferroviaire Belabo-Ngaoundéré va coûter un peu plus de 100 milliards FCFA au contribuable camerounais. Plus de 58 milliards FCFA ont déjà été mobilisés auprès de la Banque Européenne d’investissements (43 milliards FCFA) et l’Union européenne (15,5 milliards FCFA). Le reste de l’enveloppe pourrait provenir de l’Agence française de développement (AFD), avec laquelle le gouvernement camerounais est en négociation. C’est dans la suite logique de ces accords de financement que le Cameroun est encore allé chercher 1 milliard de FCFA dans les caisses de la Banque Européenne d’Investissement. Ce qui permettra qu’on mène les études nécessaires pour éviter que cette réfection ne crée des dommages aux populations qui vivent le long du tronçon.
Stéphane NZESSEU
L'établissement financier nigérian Guaranty Trust Bank plc (GTBank) a atteint un record avec sa 9ème nomination comme meilleure banque du Nigeria. Ces récompenses reflètent ainsi le fait que la banque est l’un des établissements financiers les mieux gérés du pays, avec un leadership solide et déterminé qui maintient l’activité dans un état permanent de réinvention et d’innovation.
Le facteur déterminant de l’émergence de GTBank en tant que Meilleure banque d’Afrique et Meilleure banque du Nigéria réside dans son engagement en faveur du numérique et dans la clarté de sa vision qui consiste à réinventer l’avenir des banques et du secteur bancaire. Le Prix attribué par Euromoney souligne également la volonté de GTBank d’orienter l’avenir du secteur bancaire ainsi que sa stratégie cohérente à long terme, dirigée par une équipe de direction qui fuit la complaisance et maintient l’activité dans un état permanent d’innovation.
Segun Agbaje, directeur général de GTBank a déclaré: «Nous sommes ravis et fiers de remporter les Prix Euromoney de la Meilleure banque d’Afrique et de la Meilleure banque du Nigeria. Ces distinctions reflètent les progrès que nous réalisons pour fournir la meilleure expérience bancaire qui inclut tout ce que veulent nos clients dans le monde d’aujourd’hui et de demain. Ces deux Prix témoignent également de notre rôle majeur s’agissant de montrer la voie en matière de normes de gouvernance d’entreprise de classe mondiale, d’excellence dans la qualité du service et de l’innovation dans le secteur bancaire africain.
GTBank a toujours joué un rôle de premier plan dans le secteur bancaire en Afrique. Considérée par les observateurs du secteur comme l'un des établissements financiers les mieux gérés dans tous les pays où elle a des filiales, GTBank sert de modèle au secteur des services financiers en raison de son ferme engagement en faveur de normes de gouvernance d'entreprise de classe mondiale, de l’excellence de ses services et de son innovation.
Fondée il y a 50 ans, Euromoney est la principale publication consacrée à la croissance de la finance internationale. Les Awards for Excellence décernés par Euromoney sont des Prix qui comptent pour les banques et les banquiers qui comptent. Cette année, Euromoney a reçu près de 1 500 candidatures de banques dans le cadre de son programme de Prix qui comprend 20 récompenses mondiales, plus de 50 récompenses régionales et des récompenses nationales de «Meilleure banque» dans une centaine de pays. Les Awards for Excellence du magazine rendent hommage aux meilleures banques à travers le monde en distinguant les établissements qui font preuve de leadership, d’innovation et de dynamisme sur les marchés où ils opèrent. Euromoney sélectionne ses lauréats en combinant des données quantitatives et qualitatives pour honorer les établissements qui ont offert à leurs clients la plus haute qualité en termes de service, d’innovation et d’expertise.