Pour la première fois depuis 2003, la sélection camerounaise de volleyball messieurs a dominé la sélection égyptienne. Les Lions indomptables ont mis un terme à l’hégémonie égyptienne ce mardi 23 juillet 2019 au palais des Sports El Menzah de Tunis, dans le cadre de la rencontre de la deuxième journée du groupe B, du championnat d’Afrique des nations (Can) de volleyball qui se déroule en Tunisie. Dans ce duel très attendu entre la deuxième et la troisième équipe d’Afrique en titre, qui font partie des favoris de ce Can 2019, les Camerounais ont été plus forts de bout en bout contre les Pharaons d’Egypte. Les hommes de Blaise Mayam se sont imposés sur un score de 3 sets à zéro (25-18,25-13,25-19).
De la première à la troisième partie de ce duel, les Lions sont restés constants dans le jeu, objectifs et dynamiques. Une détermination qui a permis au groupe camerounais de s’imposer face aux égyptiens, leur principal challenger dans le groupe B. « Je félicite les joueurs qui ont respecté les consignes mis en place et surtout le travail que nous faisons sur le plan psychologique. Ça fait plusieurs années que nous travaillons sur le plan africain, mais il nous faut encore plus pour démystifier le volleyball de l’Afrique du Nord. Je souhaite de tout cœur que nous puissions gagner cette compétition, pour arriver à mettre en place le projet de la fédération », explique le staff technique des Lions à la Fecavolley.
C’est la deuxième victoire des volleyeurs Camerounais dans cette compétition. A l’entame du tournoi, les Lions ont laminé le Congo Brazzaville sur le même score. Ce deuxième succès consécutif place l’équipe camerounaise à la tête du groupe B avec six points. Le même nombre de point engrangé par les égyptiens au bout de trois rencontres, qui occupent la deuxième place. Les Camerounais affronteront ce mercredi 23 juillet 2019 ; les Marocains qui ont déjà essuyé deux défaites. Le dernier match des Lions sera contre le Burundi samedi prochain. La sélection camerounaise a déjà un pied au prochain tour de la compétition, une troisième victoire assura leur qualification.
Marie MGUE
Roger Milla ne cessera jamais d’être adulé dans le monde du sport. En effet, ayant inscrit et marqué les esprits pendant ses heures de gloire dans les stades, l’ancien Lion Indomptable du Cameroun continue d’aligner les récompenses. La gloire du football camerounais sera donc décorée le 7 septembre prochain en Suède.
Roger Milla a parfaitement résumé les exploits hors du commun qui ont rythmé les dernières années de sa carrière. Véritable légende du football camerounais, l'ancien attaquant a marqué l'histoire lors de deux éditions de la Coupes du Monde de la FIFA : il est devenu le plus vieux buteur de l'histoire du tournoi en 1990... Avant de battre son propre record quatre ans plus tard en 1994 alors qu’il était âgé de 42 ans.
De fait, Roger Milla aura à son actif une autre distinction pour sa carrière sportive. L’ancien Lion indomptable est reconnu comme étant le plus vieux butteur de l’histoire de la Coupe du monde. Cette distinction fait référence à l’unique but camerounais marqué contre la Russie lors de la Coupe du monde de 1994.
Le prix que recevra l’Ambassadeur itinérant du Cameroun, est donc une initiative portée par l’Intercontinental Chamber of commerce et Diaspora for Development in Africa.
L'histoire derrière les records
Après avoir remporté une deuxième CAN en 1988, Roger Milla décide de raccrocher les crampons avec la sélection. Mais le président camerounais, Paul Biya, le convainc de participer à la Coupe du Monde 1990 qui se profile en Italie. A 38 ans, il crève l’écran de par sa vitesse et ses dribbles. En huitième de finale, il inscrit un doublé dans les prolongations contre la Colombie et propulse le Cameroun en quart de finale, où il sera éliminé après prolongations par l’Angleterre. Après le mondial, il reçoit son deuxième Ballon d'or africain.
Devenu incontournable, Milla a été rappelé quatre ans plus tard pour disputer la Coupe du Monde 1994, à 42 ans. Une fois de plus, cet athlète hors du commun a relevé le défi. Roger Milla marqua l’unique but camerounais lors de la défaite 6 buts à 1 contre la Russie, devenant ainsi, à 42 ans, le plus vieux joueur et le plus vieux buteur de l’histoire de la Coupe du Monde. Il a par ailleurs été nommé en 2004, à l'occasion des cent ans de la FIFA, au FIFA 100, liste de 125 joueurs considérés par Pelé comme étant les plus talentueux de leur génération.
À ce jour, Milla demeure le seul homme à avoir marqué en Coupe du Monde à plus de 38 ans. Et il y a fort à parier que son record n'est pas près d'être battu.
Danielle Ngono Efondo
Benjamin Ndifon est le Directeur de l’unité industrielle de la Cameroon development corporation (Cdc) de la localité d’Idenau située dans le département du Fako, région du Sud-Ouest. Selon nos sources, ce responsable de la société longtemps présentée comme étant le deuxième employeur après l’Etat au Cameroun, a été enlevé par des séparatistes. Son kidnapping a eu lieu dans son domicile. Ses ravisseurs qu’on soupçonne être du groupe des séparatistes ont demandé à son épouse de l’argent. Ses deux gardiens de nuit, Cho Stephen et Nji Kwakwa Simon sous la menace d’une arme, ont été aussi emmenés.
Ayant été mis au courant de cette situation, le Directeur général de la Cdc a envoyé sur les lieux, le Directeur des Ressources humaines et d’autres membres du personnel administratif à Idenau. Aux dernières nouvelles, aucune information ayant trait à une quelconque demande de rançon n’a fuité. On note toutefois, que cet autre enlèvement survient à peine deux semaines après la visite du Ministre de l’Agriculture dans les locaux de la Cdc.
Le Ministre y était pour s’enquérir au mieux des conditions difficiles dans lesquelles se trouvent les travailleurs de cette société depuis le début de la crise socio-politique dans les régions anglophone. Il était également question de procéder à une évaluation des besoins actuels de l’entreprise. Les employés de la Cdc ont appelé le gouvernement à engager un dialogue pour mettre un terme à la crise et leur permettre de reprendre les activités dans la paix et la sécurité.
Il convient de rappeler que les employeurs de la Cdc font partie des victimes de la crise anglophone. Ils ont été et restent une cible des séparatistes. Ces derniers voulant qu’ils arrêtent de travailler. Certains de ces employés ont perdu la vie au cours des attaques orchestrées par les sécessionnistes. D’autres s’en sont sortis en étant grièvement blessé.
Du fait de ces attaques, la Cdc a assisté impuissante à la fermeture de certains de ses sites. Ce qui a conduit parfois à la mise en congé technique d’un bon nombre de ses employés.
Liliane N.
L’objet du meeting du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui s’est déroulé samedi dernier continue d’être salué. Jean Célestin Watat opérateur économique, originaire de la région de l’Ouest et camerounais vivant dans la ville de Kribi depuis 40 années déjà, pense qu’il est anormal de parler de tribalisme au moment où le Cameroun cherche permanent le vivre ensemble. Pour lui, ce meeting du Rdpc était de ce fait important.
« Ce méga meeting est une très bonne initiative que nous avons saluée. Bien qu’étant loin ici à Kribi nous avons marqué notre adhésion. Nous avons été de tout cœur et avons communié avec nos frères et sœurs présents à ce rassemblement. Assis devant l’écran nous avons vécu la retransmission de la cérémonie du début à la fin. C’est comme si nous étions sur place avec eux. Nous avons communié avec eux, d’autant plus que nous devons tous respecter les institutions. Nul n’a le droit d’aller à l’encontre des règles établies par un régime, un gouvernement. La sortie de l’élite de l’Ouest a toute sa place et sa signification pour faire comprendre à nos enfants qu’ils ne doivent pas déraper. Notre seul regret ici c’est que le champ n’a pas été élargi », déclare-t-il dans les colonnes de notre confrère Mutations édition du 22 juillet 2019.
Toutefois, pour l’opérateur économique, le bémol du meeting du Rdpc est, qu’il s’est déroulé uniquement dans la ville de Bafoussam, pourtant, les camerounais originaires de l’Ouest ne vivent pas seulement dans leur région d’origine, ils se retrouvent dans toutes les localités du Cameroun. Au vu du bien-fondé de l’objet de l’évènement, il aurait profité aux camerounais de l’Ouest, s’il avait été organisé dans l’ensemble du territoire national.
« Cela aurait dû être étendu sur le plan national. Car il y a des ressortissants de l’Ouest dans chaque ville du Cameroun. Il fallait une organisation ‘’béton’’ de sorte que pendant que la cérémonie se déroulait à Bafoussam, qu’elle soit simultanée à Kribi, à Sagmelima, à Douala Yaoundé (…) Ngaoundéré. Car l’objet du meeting était la défense d’une cause nationale. Et une cause nationale doit être manifestée sur le plan national », explique Jean Célestin Watat.
Liliane N.
La réception offerte aux Lionnes indomptables de Volley-ball championnes d’Afrique a été marquée par deux moments forts. Le premier de ces moments, c’est la distinction qui a été faite à Christelle Nana et à ses coéquipières. Au nom du Chef de l’Etat Paul Biya, les Lionnes ont été élevées au rang de Commandeur du Mérite Sportif. Le deuxième temps fort de ladite réception, c’est l’annonce d’une prime spéciale de 204.000.000 de FCFA qui leur est donnée par le Président de la République.
« J’ai eu l’honneur ce jour de conduire auprès du Premier Ministre Chef du Gouvernement la délégation des Lionnes Indomptables championnes d’Afrique de Volleyball. Au nom du Chef de l’Etat, elles ont été élevées au rang de Commandeur du Mérite Sportif. Elles ont reçu de sa part une lettre de félicitations, et une prime spéciale de 204 millions de FCFA, en supplément de celle préalablement prévue avant la compétition » a déclaré Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), qui a conduit la délégation des championnes d’Afrique de Volley-ball à l’immeuble étoile où sont logés les services du Premier Ministre.
A titre de rappel, Christelle Nana et ses coéquipières ont battu la sélection kenyane qu’elles ont rencontrée en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de Volley-ball. Elles se sont imposées sur un score de 3 – 2: 25 (1) 17/25 (2) 27/25 (3) 23/23 (4) 25/16 (5) 14. Après cette finale et la conservation de leur titre continental, Paul Biya le Président de la République dans un tweet a exprimé la joie du Cameroun qui grâce aux Lionnes demeure champion d’Afrique pour une seconde fois consécutive. « Bravo les Lionnes indomptables pour votre brillante victoire consécutive à la Can 2109 de Volley ball féminin ! Vous êtes la fierté du Cameroun. Ensemble nous sommes champions », a écrit le Chef de l’Etat.
Liliane N.
L’évènement qui aura pour cadre le cercle municipal de Yaoundé sera présidé par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Il a pour objectif principal de recenser et sensibiliser les Reines et les Princesses du Cameroun sur le rôle capital qui est le leur, notamment celui de la promotion de la cohésion sociale, du vivre ensemble et du développement durable des femmes et des jeunes filles au travers de la valorisation des cultures camerounaises qui sont très diversifiées.
Il est en outre question de Développer les stratégies de prise de conscience de l’important rôle naturel des Reines et Princesses – Promouvoir a culture nationale comme un vecteur de solidarité et du vivre ensemble (manger – danser – boire …) – Structurer institutionnellement le cercle des Reines et des Princesses du monde.
Le programme qui va au-delà de la phase protocolaire ponctuée de discours, prévoit un Cours Magistral, des conférences thématiques, portant sur des sujets tels que : Rôle, devoirs et droits des Reines et Princesses au sein de la communauté – les Reines et les Princesses, Vecteurs de Solidarité Nationale et du Vivre ensemble – Mieux s’autonomiser, un cas pratique d’éducation financière…
Des ateliers structurés autour du thème : "Harmonisation et l’Enrichissement du plan d’Action 2019 et des échanges, une foire exposition, l’animation d’un stand gastronomique du vivre ensemble, l’inauguration du village des Reines par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, l’Installation d’un mini musée des Reines et Princesses du Cameroun."
Contexte
Le Cercle Mondial des Reines et Princesses, initiateur de la première édition de la Rencontre des Reines et Princesses du Cameroun voit le jour il y a deux ans. Cette association, s’est appuyée sur les Objectifs du Développement Durable, adoptés en 2015, par la Communauté Internationale qui promeuvent les idéaux de Paix et de Cohésion Sociale – de Développement Inclusif – de Gestion Durable des Sociétés Humaines.
A cet effet, la réalisation de ces objectifs d’ici 2030 interpelle non seulement les Etats, les Missions Onusiennes mais aussi et surtout la société civile. Et, le Cercle Mondial des Reines et Princesses fait partie de cette dernière catégorie et de fait, se sent interpellé afin que le Développement des peuples et des Nations soit effectif, mesurable, quantifiable.
A la fin de cette journée d’activités, les Reines et les Princesses qui forment le noyau dur de cette association, entendent créer une convergence d’idées et d’actes autour d’une vision positive de rassemblement, de vivre ensemble, d’autonomisation des couches sociales vulnérables…
Nicole Ricci Minyem
Selon les données fournies par l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) et rapporté par le site internet Investir au Cameroun, sur les 138 583 candidats qui ont passé les épreuves du baccalauréat général au Cameroun au cours de la session 2019, plus de 83 000 ont été reçues. Il y a ainsi une nette amélioration en termes de réussite par rapport à l’année dernière.
Au cours de la session 2019, l’on a noté une hausse 23 226 candidats au baccalauréat général par rapport à 2018. Indique l’Office du baccalauréat (OBC). La raison, indique l’Office, est que des candidats n’ayant pas pu composer l’année dernière dans des zones sous tension (Nord-Ouest, Sud-Ouest et Extrême-Nord) ont pu se faire inscrire à l’examen dans d’autres régions du pays.
L’OBC indique ainsi qu’il y a une nette amélioration en termes de réussite, car lors de la session dernière, le taux d’admis était de 52,28% alors que cette année, il est de 60,18%. Mais, malgré des tensions sociales dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest où les classes ont été perturbées par des sécessionnistes depuis octobre 2016, le Nord-ouest maintient son premier rang sur le plan national, suivi du Littoral et du Centre.
C’est donc la satisfaction à l’OBC, l’organe en charge de l’organisation de cet examen. « Les statistiques brutes de cette session 2019 du baccalauréat de l’enseignement général nous donnent un motif de joie parce que le taux de réussite est en nette augmentation. » S’est réjoui Samuel Deschamfort Nsongan, chef de la division des examens de l’OBC.
Notons que, les 138 583 candidats de la session 2019 étaient répartis dans 297 sous-centres sur l’étendue du Cameroun. L’OBC se dit « largement satisfait » et entend maintenir le cap en matière de réussites pour les prochaines sessions.
Danielle Ngono Efondo
L'autorité administrative a entamé le 19 Juillet 2019 une vaste tournée des établissements scolaires relevant de son ressort de commandement. Objectif recherché, assurer le bon suivi du fonctionnement des bureaux des APEE des établissements scolaires publics de l'arrondissement de Sangmelima, région du Sud au Cameroun.
Ces descentes du Sous-préfet de Sangmelima interviennent après de nombreuses plaintes des parents d’élèves qui estiment que les taux des frais d'APEE sont très élevés. Le chef de terre s’est déjà rendu au Lycée classique et moderne de Sangmelima, au Lycée de Nkpwang, au Lycée de Meyomadjom, au CES de Ndjatom.
Partout où l'autorité administrative est passé Saidona Ali a procédé au renouvellement des bureaux des APEE. Elle a aussi revu de manière concertée avec les parents d’élèves, les taux d’APEE. « mais l’État a le devoir impérieux de contrôler et d’organiser l’éducation. Il est question pour moi d’assurer la traçabilité au niveau du fonctionnement de l’appréciation des taux d’APEE et au renouvellement des bureaux de ces associations », fait préciser Saidona Ali le Sous-préfet de l'Arrondissement de Sangmelima.
La tournée du Sous-préfet vise donc à mieux assainir le secteur des APEE dans sa circonscription administrative, un domaine en proie à de nombreux problèmes de gestion mettant en mal les actions d'amélioration des cadres éducatifs.
Innocent D H
Le calme semble de retour à la prison centrale de Kondengui. Depuis ce matin, c’est un balai d’autorité au sein de la prison. D’abord le ministre de la justice garde des sceaux, Laurent Esso était à Kondengui aux premières heures de la matinée pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts au sein du pénitencier.
Les états à notre disposition à cette heure nous viennent du lanceur d’alerte David Eboutou. D’après ces informations, le bilan humain est passable. On enregistre au terme des émeutes, 04 personnes légèrement blessées. Des blessés qui se recensent essentiellement dans les quartiers du Kosovo (8 et 9). 02 prisonniers de l'opération Éperviers s’en sortent blessés à la tête. Il s'agit de l'ancien Premier Ministre Ephraïm INONI et de l'ancien Ministre de la Santé, Urbain OLANGUENA AWONO. Les deux personnalités ont été transportées dans un centre hospitalier tard la nuit de lundi.
Il revient aussi de ce que l'ancien recteur de l'Université de Douala, le Pr. Dieudonné Oyono et l'ancien Président de la Fecafoot ont été physiquement violentés et leurs cellules saccagés.
Sur le plan matériel et infrastructurel, on note plusieurs bâtiments détruits, la bibliothèque brûlée, la salle informatique saccagée, la salle de couture et autres apprentissages détruite, le bureau du Chef de bureau de la discipline en lambeaux, le bureau des intendants saccagé, le bureau de la sacristie détruit, les 04 locaux du quartier Spécial 07 qui accueille quelques directeurs généraux saccagés et pillés. Des objets de valeur et des montants d'argent portés disparus. Le portail du quartier 03 arraché.
Nous avons appris de source officielle que plusieurs prisonniers ont été placé en détention dans d’autres centres pénitenciers de la région du Centre. De plus la police scientifique est sur les lieux pour poursuivre les enquêtes qui permettront certainement de déterminer les responsables des actes de vandalismes posés au sein de la prison de Kondengui. La police, la gendarmerie et l’armée continuent de sécuriser les lieux.
En attendant le bilan officiel que dressera le gouvernement à l’issue des enquêtes qui se poursuivent, il est évident que la reconstruction de la prison est inéluctable. Et l’Etat devra absolument trouver une solution à la problématique de la surpopulation carcérale.
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
Dans son courrier, Sa Majesté Paul Marie Biloa Effa dénonce les conditions inhumaines d’arrestation et d’incarcération au sein de la prison centrale de Kondengui. Il fustige le non respect par ceux qui tiennent les armes du côté de la crosse, des lois de la République. Les acteurs de l’appareil judiciaire n’ont pas de passe droit. Au contraire ils devraient en être les premiers défenseurs.
« L'univers carcéral (Kondengui Yaoundé) mouroir par excellence aux conditions de vie inhumaines, espace exécrable naguère source de mon effroi n'a pas altéré mon moral, mon corps non plus. Au contraire il a contribué au raffermissement de mon esprit non sans avoir éloigné le spectre du flétrissement de mon nom.
Cette expérience qui en fin de compte complète mon CV m'a donné l'opportunité de côtoyer des concitoyens pour la plupart victimes des disfonctionnements judiciaires qui donnent naissance à de criardes injustices dans mon pays. Toutes choses de nature à conforter ma détermination au combat contre l’asservissement.
Pour avoir exercé nos droits, ils nous ont interpellés, ils nous ont conduits dans des chambres de sûreté de brigades, commissariats en maisons d'arrêt au mépris des procédures en vigueur. Comme du bétail en camion, ils nous ont conduit devant des juges avec pour desseins inavoués, haïr ces derniers. Peine perdue car en nous il n'y a de place pour de la haine. Ni pour ce corps (ndlr Judiciaire), moins encore pour tout autre. Conscient de ce que le marasme dans lequel est englué notre pays mérite mieux que de s'encombrer de haine les uns en vers les autres.
Nous avons bonne conscience que le comportement de nos frères, de nos sœurs qui tardent encore à comprendre n’est pas l’amélioration d'une volonté manifeste de nuire. Il tient ses origines des manœuvres protectionnistes du régime incompétent et moribond désormais illégitime qui a réussi l'exploit de donner corps à une pandémie reptilienne dévastatrice.
Ils veulent nous pousser à vous haïr ils utilisent des subterfuges tel le tribalisme ils ont tout faux ils n’arriveront jamais à nous distraire car, il ne nous échappe pas que le peuple dans son immense majorité souffre d'absence de perception de ce que nos adversaires tristement mués en ennemis identifiés dans un groupuscule de privilégiés se délecte de nos souffrances.
C'est les ennemis de la postérité, c'est lui le groupuscule l'ennemi de la postérité, c'est lui l'ennemi de la redistribution équitable des ressources du produit national, c'est lui l'ennemi de l’idéal visant l’amélioration du cadre de vie des concitoyens.
Ils ne nous détourneront jamais du fondement même de notre idéologie. La PAIX. Conforme à notre nature bienveillante adossée sur le SOCIAL LIBÉRALISME qui tient de la synthèse des principaux courants de pensées qui placent l'homme au centre de l’action politique.
N'ayez crainte car, le châtiment vengeur ne fait pas partie de notre ADN.
Ayez toujours à l'esprit la déclaration du président national du mouvement pour la renaissance du Cameroun le président élu le professeur Maurice Kamto notre porte étendard. « Nous nous battrons pour le rétablissement de la vérité, nous utiliserons toutes les voies de droit et de la loi, dans la paix ». Fin de citation.
Nous nous battrons s'il le faut jusqu'à la dernière goutte de notre sang.
Ce n'est pas nous les hors la loi. C'est eux les fossoyeurs de la loi et du droit.
La loi fondamentale de notre pays en son préambule nous renseigne à suffire. Nous y sommes tous astreint. Tenir le fusil par la crosse ne nous place pas au dessus de la loi. Cela fait de nous le représentant de celle-ci avec pour devoir noble la protection des concitoyens et de leurs biens, la défense des intérêts de la nation.
Chers concitoyens allons y à la rencontre de notre liberté en prenant part active à l'œuvre de reconstruction de notre pays ne restons pas là en spectateurs cela requiert force et courage ainsi donc vous aurez apporté votre pierre à l'édification d’un pays digne et en bonne place au concert des nations.
Chers compatriotes rien n'est fini tant que ce n'est pas fini. »
Stéphane NZESSEU
Après les remous de la matinée, mouvements qui avaient vus tous les prisonniers arrêtés dans la zone anglophone sortir dans la cour de la prison centrale scandant des chants à la gloire de l’Ambazonie, ils ont été rejoins dans cette ferveur par les militants du MRC.
Dans les cours de 14 heures, les choses vont très vite dégénérés. Les prisonniers qui se savent en position de force face aux gardiens de prisons pas suffisamment armés et en infériorité numérique vont foncer vers les portes des autres quartiers. Après avoir écarté les gardiens de prison, ils vont ouvrir toutes les portes et même celles des quartiers 8 et 8 bis. Les quartiers les plus difficiles de la prison centrale. Une situation qui va compliqué et complexifié la crise. C’est l’insécurité totale. Les prisonniers vont s’attaquer aux prisonniers dits de luxe dont les quartiers sont désormais accessibles. L’on apprendra plus tard que Inoni Ephraim et d’autres hommes d’Etat incarcérés dans le cadre de l’opération épervier auraient été agressés dans leurs cellules.
Cette situation de terreur va durer jusque dans les tours de 18 heures. Malgré les appels au calme des leaders, les prisonniers ne se laissent pas calmer et en appellent au Premier Ministre ou au Chef de l’Etat. Le préfet du Mfoundi va arriver sur les lieux pour tenter des bons offices. Mais rien ne fera. Au contraire, il va se lever une nouvelle vague de violence qui va entraîner le saccage des plusieurs bureaux et l’incendie de plusieurs cellules, pièces et autres abris au sein de la prison.
C’est alors que les gardes prisonniers vont commencer des tirs de sommation. Des tirs en l’air pour dissuader les prisonniers dont certains auraient bien souhaité profiter de cette situation de chaos pour filer. De toutes les façons, c’aurait été peine perdue quant on observe le nombre de snipers du GPIGN (le branche anti terroriste de la gendarmerie nationale) disposés tout autour de la prison centrale et même de la prison principale.
Les tirs de sommation vont se poursuivre durant toute la nuit au sein de la prison centrale. C’est au petit matin, aux premières lueurs de lumière que les fouilles vont commencer au sein de la prison. Les policiers du GSO vont recevoir l’appui d’autres contingents du même corps, en plus de la gendarmerie qui était déjà sur les lieux.
Ce mardi matin des soldats de la Brigade du Quartier Général vont arriver au sein de la prison. Les fouilles et le contingentement des prisonniers ne fait que commencer.
Stéphane NZESSEU
Alors que le Cameroun est actuellement traversé part de nombreuses crises socio sécuritaires, les populations sont perdues et confuses dans la qualité des informations qui lui sont transmises au quotidien. L’opinion en vient parfois à condamner certains médias de vouloir amplifier des conflits par la nature des informations qu’ils diffusent. Sur le terrain pourtant, la réalité peut être pire que ce qui se dit dans d’autres médias qui en montrent un façade moins tragique.
L’univers médiatique camerounais (tous les supports : télévision, radio, presse écrite et journaux en ligne) est de plus en plus confronté aux fausses nouvelles. Peu importe l’événement, l’acteur mis en cause, le lieu ou le moment, les informations erronées surgissent. L’opinion publique pointe un doigt accusateur sur les médias et réseaux sociaux. Les médias et professionnels avertis doivent désormais y faire face dans le processus de traitement d’information, pour de multiples raisons.
Au moment où le Cameroun fait face à divers conflits de part et d’autres de son territoire national, ce problème de désinformation confronte les professionnels des médias à plus de rigueur dans la quête et la vérification des informations reçues. Tous les citoyens, y compris certains journalistes se trouvent parfois pris au piège des « fake news ». Les risques liés à la transmission d’une fausse information sont autant valables pour les médias que pour la société, au regard des dommages qui pourraient être causés, surtout par ces temps de crises.
Toutefois, cette psychose est souvent à l’origine de la négligence d’informations véridiques. Il se trouve donc que certains médias sur lesquels l’on jette régulièrement l’opprobre dans la société sont parfois ceux là qui transmettent la bonne information. En prenant le cas de la crise anglophone, certains lecteurs et internautes se basent très souvent à l’atrocité des images qui circulent sur les réseaux sociaux pour démentir des informations. La vérité ou la réalité ne se trouve pourtant pas derrière la nature des images. Des soldats camerounais ou des combattants séparatistes s’affrontent sur le terrain dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, tout autant que les islamistes de Boko Haram dans les régions camerounaises face à l’armée camerounaise.
Les désastres pourraient être commis par l’une ou l’autre partie dans l’un de ces fronts. Se baser sur les images pour tirer des conclusions basées sur des spéculations. Tous les responsables d’organes de presse au Cameroun sont conscients des enjeux médiatiques, sociopolitiques et surtout sécuritaires des informations qu’ils portent au public.
La première information que Sosthène Medard Lipot livre à l’opinion publique est qu’on est sans nouvelle jusqu’ici des cadres du parti. Il faut rappeler que les militants du MRC et plusieurs cadres du parti étaient enfermés dans la prison centrale de Kondengui. Par ailleurs, il rassure les membres des familles des prisonniers de ce que les responsables du parti sont en train de faire tout ce qui est en leur possible pour donner au plus tôt des nouvelles de ces militants incarcérés.
Le secrétaire national à la communication du MRC fait savoir que le 1er Vice–président du MRC, Mamadou Mota et un autre militant auraient été exfiltré pour une destination inconnue.
« Le Secrétaire national à la Communication du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale, que suite à la mutinerie des prisonniers de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, le dimanche 21 juillet 2019, ce lundi matin, l'on est sans nouvelles des cadres et militants du MRC incarcérés dans ce pénitencier.
Les avocats des prisonniers politiques du MRC n'ayant pas eu accès à leurs clients, jusqu'au moment où ce communiqué est rendu public. Le témoignage de Me Emmanuel Simh, qui n'a pas eu accès à l'intérieur de la prison dimanche soir, est fort édifiant quant aux difficultés d'accès à l'information.
Selon certaines sources, le 1er Vice-président du MRC, Mamadou Mota Yacouba à été exfiltré de cette prison ce lundi matin, ainsi que le militant du MRC, Branco Nana, tous pour des destinations encore inconnues.
Il convient de préciser que les avocats du MRC travaillent depuis dimanche soir, aux fins d'assister leurs clients en situation difficile. Les familles et relations des prisonniers politiques du MRC, dont l'anxiété est compréhensible, sont priées de garder leur calme.
Le MRC souhaite que les droits humains et singulièrement les droits de tous les prisonniers de la prison centrale de Kondengui, sans discriminations, soient respectés. »
Les militants du MRC étaient les deuxièmes à entrer dans la crise après les « ambazoniens » qui ont initiés la mutinerie. Mais il faut dire qu’à l’heure de la pagaille, il est difficile de savoir qui se trouve où, étant entendu que toute la prison est sens dessus – dessous.
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
L'attaquant camerounais Mohamadou Idrissou aujourd’hui âgé de 39 ans vient de s’engager avec un quinzième club de football. L’ancien joueur du FC Kaiserslautern s’est engagé ce week end avec le DSV Leoben, un club de quatrième division autrichienne. Il faut dire que cette signature de contrat vient prolonger la descente de l’ancien attaquant camerounais dans les profondeurs du championnat amateur autrichien, car l’année dernière, il avait déjà entamé au FC Kufstein un club de troisième division autrichienne.
La volonté et la persistance de Mohamadou Idrissou à rester sur les terrains de football malgré son âge qui pèse participe d’un nécessaire devoir de survie, plutôt que d’un véritable challenge sportif. Comme le révélait le magazine allemand Bild en 2018, Idrissou est en proie à de nombreuses difficultés d'ordre financier.
Le journal le camerounais évoquait pour sa part pour justifier sa situation financière actuelle, des problèmes avec des femmes, des paiements multiples de pension alimentaire pour enfants, les extensions de vacances non autorisées, des menaces de mort contre ses ex-petites amies entre autres.
En rappel, Mohamadou Idrissou gagnait la somme de 540 euros soit 353.000 FCFA par mois dans son précédent club du FC Kufstein.
Innocent D H