Une conférence a été organisée à l’intention des chefs des exécutifs communaux le 17 juillet 2019 dans la salle des conférences de la délégation régionale des Postes et Télécommunications de l’Adamaoua. Objectif, renforcer les capacités des maires à une gestion optimale des exploitations artisanales des mines.
C'est une vérité établie, l’exploitation des carrières des matériaux de construction est de plus en plus répandue dans l’Adamaoua. Cette exploitation se fait de plus en plus dans l’illégalité aux yeux et au su des exécutifs communaux selon certaines indiscrétions. Ce sont ces minéraux dits de faible valeur financière à savoir le sable, le gravier, et la pouzzolane connaissent encore une exploitation artisanale dans cette région.
Mis en œuvre par l’Union Européenne, le projet entre en droite ligne de la structuration du secteur et de son assainissement. "C’est une activité qui est menée anarchiquement où il y a une très grande pratique de la corruption, où il n’y a pas de gouvernance, parce que les artisans mêmes ne savent pas quel est le circuit qu’ils peuvent emprunter pour être en conformité. Nous nous disons que pendant ce projet on va les accompagner, on va permettre à ce qu’il y ait une synergie d’action, un certain accompagnement même des services déconcentrés de l’Etat que nous allons utiliser chaque fois que nous aurons des activités à mener et on se dit qu’au finish, si déjà l’artisan n’a pas peur de l’Etat, automatiquement on va s’acheminer vers la structuration et puis la formalisation de ceux-ci ", selon les propos de Mathieu Nagneu, chef Projet Gouvernance locale, Professionnalisation et Valorisation de l’Artisanat Minier pour le Développement.
16 motocycles ont été remises aux exécutifs communaux de l’Adamaoua qui, devront servir au recouvrement des taxes minières.
Mohamadou Laminou, maire de Tignère, bénéficiaire se réjouit de l'initiative : "Nous sommes dans des zones enclavées et difficiles d’accès. Ces motos sont adaptées pour ce genre de relief. Ça va permettre à nos agents de liaison de joindre autant qu’il y a des nouveaux sites d’exploitation, d’atteindre les cibles et de faire le travail dans des bonnes conditions ".
Innocent D H
« Nelson Mandela était un « extraordinaire défenseur mondial de la dignité et de l'égalité » a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres dans son message marquant la Journée internationale qui honore l'icône de la campagne anti-apartheid, et le premier Président sud-africain élu démocratiquement.
« Il est l’un des dirigeants les plus emblématiques et les plus inspirants de notre temps. Nelson Mandela a incarné le courage, la compassion et l'engagement pour la liberté, la paix et la justice sociale. Il vivait selon ces principes et était prêt à sacrifier sa liberté et même sa vie pour eux », a expliqué M. Guterres.
« Alors que nous travaillons collectivement pour la paix, la stabilité, le développement durable et les droits de l'homme pour tous, nous serions bien inspirés de rappeler l'exemple donné par Nelson Mandela », a-t-il affirmé. « Notre meilleur hommage se trouve dans l'action », a-t-il ajouté.
Allant dans ce sens, diverses entreprises d’Afrique du Sud se sont réunies pour emballer de la nourriture destinée aux communautés pauvres dans certaines régions du pays. Le groupe caritatif international Rise Against Hunger (RAH), s’est adonné à l’exercice au cours duquel les employés de l’entreprise ont préparé des repas à base de riz, de soja avec différentes soupes. Rapporte notre confrère Africanews.
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En l'honneur d’un grand leader et de sa contribution désintéressée à l'humanité, des hommes de par le monde ont donc consacré 67 minutes de leur temps au bénévolat afin de venir en aide aux autres. Un chiffre symbolique, qui correspond aux 67 années de militantisme du leader sud-africain, décédé en 2013 à l’âge de 95 ans. Cette année, cette Journée marquait le 101e anniversaire du lauréat du prix Nobel de la paix.
Pour rappel, Mandela est devenu le premier président démocratiquement élu d'Afrique du Sud en 1994. Il a dirigé le pays en y instaurant une démocratie multiraciale. Il a quitté ses fonctions en 1999 à l’âge de 81 ans, après avoir terminé son mandat, refusant de se présenter pour un deuxième mandat.
Danielle Ngono Efondo
Le tirage au sort de l’édition suivante a eu lieu ce jeudi en Egypte. Mahmoud Al-Khathib, Samuel Eto’o, Khalilou Fadiga, Nwankwo Kanu et Rabah Madjer ont tiré au sort chacune des 52 équipes qui vont se lancer dans la course à la qualification.
Pour le tour préliminaire, 8 pays seront engagés et 4 seront élus (7 et 15 octobre). Ainsi, un tirage au sort a d’abord été réalisé entre les huit équipes les moins bien classées au classement Fifa : le Liberia (153e), Maurice (157e), la Gambie (161e), le Soudan du Sud (168e), le Tchad (176e), Sao Tomé-et-Principe (185e), les Seychelles (194e) et Djibouti (195e). Comme pour la campagne de qualifications pour la CAN 2019, l’Erythrée (202e) et la Somalie (202e) ne sont pas engagées. Ce tirage au sort vise à établir un tour préliminaire afin de ne garder que quatre équipes, qui disputeront ensuite la phase éliminatoire avec les 48 autres.
Une fois le tour préliminaire achevé, la campagne de qualification pour les 48 équipes sont réparties dans 12 groupes comportant chacun 4 équipes. Les deux premiers de chaque groupe iront au Cameroun pour la 33e CAN en juin et juillet 2021.La Cameroun, pays organisateur évoluera dans le groupe F avec le Cap Vert, la Mozambique et du Rwanda. À l’issue de cette phase des poules, seuls les deux premiers seront qualifiés pour la phase finale de la CAN 2021. Ce sera la deuxième édition de la CAN avec 24 participants après celle organisée en Égypte.
Après le tirage au sort, quelques-uns des présidents des fédérations dont les sélections sont en lice et qui ont suivi le tirage au sort avec attention se sont arrêtés pour donner leur avis et leurs observations au micro de RFI.
La Mauritanie est dans le groupe E avec le Maroc, la République centrafricaine et le Burundi. Ahmed Yahya, président de la Fédération de football de la République islamique de Mauritanie a déclaré : « Le Maroc est une puissance footballistique. Le Burundi et la République centrafricaine sont des nations de football. Le Buruni était à la CAN 2019, et on connaît l'équipe de Centrafrique. Ils sont pas mal ! Donc à nous de relever le défi, de travailler, de continuer sur notre progression et de nous préparer dès maintenant. On a vu les capacités de notre équipe à la CAN 2019. On a encore une marge de progression énorme… Si le Burundi est une bonne équipe, la Mauritanie aussi. Elle va progresser. »
Le Cameroun, déjà qualifié, veut « des adversaires coriaces » pour se préparer. « C'est un tirage au sort très équilibré. Il n'y a plus de petites équipes. Nous sommes aujourd'hui devant des groupes difficiles. Personne ne peut se sentir épargné. En ce qui concerne mon pays, je reste satisfait puisque nous organisons la compétition et je pense que c'est toujours bon d'avoir des adversaires coriaces pour préparer au mieux la compétition. » A déclaré Seidou Mbombo Njoya, président de la Fédération camerounaise de football.
Et de continuer à propos des changements à venir au sein de la Fecafoot. « Nous finissons la CAN et nous allons nous lancer sur la préparation du CHAN. Il va sans dire qu'il va falloir organiser ou réorganiser les équipes, et se préparer pour la compétition à venir. Nous allons nous y consacrer dans les prochaines semaines. »
Tirage complet de la CAN 2021
GROUPE A
Mali
Guinée
Nambie
Vainqueur de Liberia-Tchad
GROUPE B
Burkina Faso
Ouganda
Malawi
Vainqueur de Soudan du Sud-Seychelles
GROUPE C
Ghana
Afrique du Sud
Soudan
Vainqueur de Maurice-Sao Tomé-et-Principe
GROUPE D
RDC
Gabon
Angola
Vainqueur de Djibouti-Gambie
GROUPE E
Maroc
Mauritanie
République centrafricaine
Burundi
GROUPE F
Cameroun (pays organisateur, déjà qualifié, mais quand même engagé dans les éliminatoires)
Cap Vert
Mozambique
Rwanda
GROUPE G
Egypte
Kenya
Togo
Comores
GROUPE H
Algérie
Zambie
Zimbabwe
Botswana
GROUPE I
Sénégal
Congo
Guinée-Bissau
eSwatini
GROUPE J
Tunisie
Libye
Tanzanie
Guinée Equatoriale
GROUPE K
Côte d’Ivoire
Niger
Madagascar
Ethiopie
GROUPE L
Nigeria
Bénin
Sierra Leone
Lesotho
Danielle Ngono Efondo
La cité capitale de la région du Nord a accueilli depuis le mardi 16 juillet 2019, le lancement de la première phase des colonies des vacances. Pour cette édition 2019, en plus des activités ludiques inscrites au programme, la visite des sites touristiques de la région du Nord et de la ville de Garoua sont dans l'agenda des tout-petits. Certains trouvent l'aventure comme une routine, d'autres qui participent pour la première fois à cet événement annuel ont le cœur dans la colonie : « Je suis contente de participer à cette expédition, mais je suis un peu inquiète de passer tous ces jours loin de ma famille », déclare Saliou Bouba participant à la colonie.
Quant à la conduite des activités et l'encadrement des enfants, le chef de délégation du Mintourl se veut rassurant : « Des moniteurs ont été mis à la disposition des enfants. Le ministère va également assurer l’hébergement et la couverture sanitaire des enfants ». Cette initiative témoigne d'ailleurs de l’engagement du Mintourl à promouvoir des loisirs sains pour tous les jeunes. Pour cette année, le ministère a étendu l’activité aux enfants handicapés.
A l’arrivée, le Mintourl compte réaliser un exploit, celui d'avoir permis aux jeunes de découvrir leur pays tout en intégrant des valeurs de tolérance, de compréhension mutuelle et de patriotisme.
La cérémonie du lancement de cette saison des colonies de vacance à l’école de faune de Garoua a été présidée par le secrétaire général des services du gouverneur Julien Doumba, qui appelé les jeunes vacanciers, de mettre à profit leur séjour dans le Nord.
Innocent D H
Face à la déliquescence que l’on vit dans les réseaux sociaux, les personnes qui hier encore, apparaissaient comme des valeurs sures, des figures emblématiques du Cameroun, sont aujourd’hui traînées dans la gadoue. Après la présidentielle d’octobre 2018, le professeur Maurice Kamto est plus ou moins perçu comme l’homme qui a exacerbé le tribalisme, le repli identitaire et tout ce que ces deux maux entraînent.
Me Christian Ntimbane Bomo, avocat au barreau de Paris adresse une lettre ouverte, dans laquelle il se pose quelques questions :
« Au–delà de toutes ces querelles politique : le Cameroun ingrat envers Maurice Kamto.
On se rappelle encore tous de cette déclaration de feu Maître Douala Moutome, ancien Ministre de la justice et premier agent du Cameroun dans le dossier Bakassi.
Il évoquait les sérieuses difficultés techniques suivies d'un échec cuisant qu'à eu le Cameroun au moment du dépôt de sa première requête à la Cour internationale de Justice de la Haye. Ils étaient arrivés à la conclusion qu'il fallait absolument recourir à des expertises étrangères pour renforcer la défense camerounaise. C'est ainsi que des cabinets d'Avocats français et anglais furent constitués.
Des confidences personnelles d'une haute personnalité de la présidence de la république, très proche du dossier j'apprendrai ce qui va suivre : Face à l'urgence de constituer un cabinet d'Avocats étranger, le Ministre des affaires étrangères d'alors feu Ferdinand OYONO contactera un cabinet français dont je tais le nom pour des raisons déontologiques.
Mais quelle ne fût sa surprise que ce cabinet le renvoyât à constituer aussi un éminent professeur camerounais dont l'expertise en contentieux international public leur sera d'une grande utilité.Mais à cette époque, une difficulté se posera : Kamto est très proche de Ni John Fru Ndi.
Il y eut un débat au haut niveau de l’Etat. Fallait-il constituer Maurice Kamto au vu de ses accointances avérées avec John Fru Ndi, l’opposant intransigeant ?
Un éminent professeur alors haut responsable de l'État, opposera une fin de non-recevoir à cette constitution du professeur Maurice Kamto. Mais Ferdinand Oyono, ce grand patriote, jouissant de sa proximité avec Paul BIYA, dira que les intérêts du Cameroun vont au-delà des postures partisanes et prit sur lui de constituer Maurice Kamto. Les résultats de cette nouvelle constitution furent tout simplement exceptionnels. Le Cameroun gagnera le dossier Bakassi. Cette haute personnalité de la présidence de la république me confiera aussi que tout le travail juridique de fond était l'œuvre de Maurice Kamto.
C'est lui qui, en interne dans l'équipe de défense, préparait les plaidoiries, les écrivait et les soumettrait aux autres membres qui pouvaient apporter quelques observations de marge. C'est d'ailleurs pourquoi les plus grandes plaidoiries de ce dossier qu'on peut trouver sur le site de la CIJ ont été présentées par le professeur Maurice Kamto., devenu dans la foulée, Avocat au barreau de Paris. Au vu de son rôle central dans le dossier et après que le Cameroun avait gagné le dossier, Il a été proposé de laisser Maurice Kamto parachever ce dossier qu'il maîtrisait parfaitement.
Ce n'était pas une récompense, mais une nécessité professionnelle. D'où la véritable cause de sa nomination comme Ministre délégué à la justice. Ce titre lui permettait de jouer le rôle d'agent du Cameroun qu'occupait seul entre temps Amadou Ali, par ailleurs nommé, au vu de ses bonnes relations avec le Ministre nigérian de la justice dont il serait parent chez les kanuri.
En diplomatie, tout ça compte. Le duo Kamto et Amadou Ali, Co-agents devait donc permettre à chacun jouer son rôle : - Kamto pour l'aspect technique de la mise en place des accords de Greentree signés entre le Cameroun et le Nigeria en vue d'une exécution amiable de la décision de la Cij. -Amadou Ali, pour l'aspect famille Africaine de résolution des conflits.
Ces deux menèrent ces négociations avec une très grande efficacité. Aujourd'hui grâce à eux Bakassi avec ses nappes immenses de pétrole est redevenu un territoire camerounais Je fais ce petit papier sur l'affaire Bakassi, pour rappeler un tout petit peu à la conscience nationale l'œuvre sacrificielle de Maurice Kamto pour notre pays. Est-il normal de traiter avec autant de banalité un homme qui a défendu sa patrie avec tant d’ardeur ?
Peuple camerounais, avez-vous oublié que le Nigeria avait déjà envahi la presqu'île de Bakassi et que notre armée avait perdu non seulement la guerre, mais de nombreux militaires ? Ce fut l'une des guerres les plus meurtrières de notre histoire. Savez-vous que sans cette victoire judiciaire à la Haye, le Nigeria serait toujours à Bakassi ?
Est-il juste de vouloir condamner à mort un homme qui a fait un tel travail pour son pays ? Étant entendu que certaines infractions pour lesquelles il est poursuivi devant cette cour martiale qu'est le tribunal militaire sont passible de peine de mort. Je vous rappelle que même en Russie,, le plus grand opposant et contestataire, organisateur des marches interdites tout le temps contre le Président Poutine, le nommé Garry Kasparov, plusieurs fois interpellé, a toujours été relâché, après quelques jours d'arrêt Tout simplement parce que cet homme a honoré son pays par ses multiples victoires mondiales au jeu d'échecs. Pourquoi le Cameroun est si ingrat envers Maurice Kamto ? Je précise que je ne suis pas son soutien ou militant de son parti.
D'ailleurs au vu et au su de tous, j'avais battu campagne contre certains aspects de son programme économique sur les réseaux sociaux. Je défends ses droits que je trouve bafoués. Je défendrai toujours les victimes d'où qu'elles viennent. Quand je me tais face à une injustice, je brûle au-dedans de moi. C'est mon humanité… ».
N.R.M
Le 15 juillet dernier, nous vous annoncions que onze personnes avaient été retrouvées mortes, à l’unité anti-drogue de la police, à Ouagadougou alors qu’ils avaient été placées en garde à vue, dans le cadre d’une enquête de la police nationale. Si les premiers résultats de l’enquête menée par les autorités burkinabè pour élucider les décès ne sont pas encore connus, les sentions sont tombées. Le commandant de l’unité antidrogue et la directrice de la police judiciaire ont été relevés de leur fonction. Les agents de police en service le jour du drame ont également été écartés de l’unité antidrogue.
Selon plusieurs médias, Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a condamné, jeudi, la mort des 11 détenus dans les locaux de la police anti-drogue dans la nuit de dimanche à lundi dernier, soulignant que ce sont des choses qui ne peuvent pas rester dans l'impunité. « Ce sont des choses qui sont inacceptables et qui ne peuvent pas rester dans l'impunité », a déclaré M. Kaboré alors qu'il présidait une cérémonie de sortie d'une promotion de policiers.
« J'ai instruit que la chaîne de commandement de ce service soit suspendue, en attendant que la police judiciaire fasse son travail et que nous voyions les mesures à prendre à l'issue du constat des médecins légistes », a-t-il ajouté.
En effet, la directrice de la Police judiciaire, Néné Ami Ouedraogo a été suspendue et le chef de la Division unité anti-drogue de la police nationale, Richard Belem, relevé de ses fonctions, a annoncé jeudi le gouvernement burkinabè dans un communiqué officiel.
Outre l'enquête ouverte par le Procureur du Faso, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, les autorités ont adressé des demandes d'explication aux agents de police en service lors de ce drame. Ces agents ne font d’ailleurs plus partie de l’unité antidrogue.
Lire aussi : Burkina Faso : 11 détenus en garde à vue décédés dans les locaux de l'Unité antidrogue de Ouagadougou
Saluant ces mesures prises par le gouvernement, l'opposition politique a souligné de son côté que « ce drame traduit l'échec de la politique judiciaire et carcérale au Burkina Faso ».
Alors que tout le monde attend des précisions sur les circonstances du drame, l'Union nationale de la police du Burkina Faso (UNAPOL) a indiqué que les conditions de détention « délétères » pourraient être à l'origine de la mort des 11 détenus. Le syndicat de police souligne par ailleurs que des « déviances comportementales » des occupants du violon auraient également été observées au cours de la nuit. « C'est pourquoi l'Opposition politique exige le jugement de ce crime et la prise de sanctions exemplaires à l'encontre, non seulement de ceux qui ont commis une faute professionnelle, mais aussi des autorités politiques dont la responsabilité est engagée », a réagi le chef de file de l'Opposition politique Zéphirin Diabré.
En tout cas, les conclusions de l’enquête en cours sont très attendues par les familles des victimes et les autorités.
Danielle Ngono Efondo
Recrudescence de violence dans le pays
Selon le gouvernement du Cap occidental, au cours des sept derniers mois, des effusions de sang ont fait plus de 2 000 victimes, dont près de la moitié appartenaient à des gangs, dans des zones de métissage majoritairement noires.
Violence xénophobe condamnée par le gouvernement et leurs partenaires au développement
Dans l’une de ses sorties médiatiques, le Président Sud–Africain Cyril Ramaphosa avait condamné les violences xénophobes qui ont entraîné le décès de plusieurs personnes, notamment des étrangers, invitant les populations à une ouverture d’esprit : « Les ressortissants étrangers vivant en Afrique du Sud contribuent largement au développement du pays. Le développement de l’Afrique dépend de la circulation croissante des personnes, des biens et des services entre les différents pays…Nous ne permettrons pas à des criminels de retarder ce processus… ».
Quelques semaines après, la ministre des Affaires étrangères Lindiwe Sisulu, son collègue de la Police Bheki Cele et des diplomates de plusieurs pays africains, s’étaient réunis en urgence à Pretoria, afin de discuter de ce qui apparaît aujourd’hui comme une crise.
Au terme de la rencontre, Lindiwe Sisulu avait assuré que tout serait mis en œuvre pour que tout le monde soit en sécurité : « Si vous me demandez s'il s'agit de xénophobie ou de criminalité, ce sont les deux », a ajouté son adjoint, Luwellyn Landers. Ce dernier a précisé qu'environ 300 Malawites avaient été déplacés par les violences.
Célèbre pour ses attractions touristiques étonnantes, dont Robben Island et Table Mountain, Le Cap compte parmi les villes les plus meurtrières d’Afrique du Sud avec 3 674 meurtres enregistrés au Cap-Occidental l’année dernière, selon les statistiques officielles de la police.
Il y a une culture de gang bien ancrée avec des milliers de jeunes gens appartenant à des gangs de rues avec des noms comme « Hard Living » et « Young Americans ».
Ce déploiement qui va se faire jusqu’en octobre 2019, a été bien accueilli par les habitants des bidonvilles concernés : « Je suis heureux qu’ils aient fait venir l’armée pour faire sortir ces gangsters de nos régions et de nos collectivités, afin qu’elles puissent promouvoir plus de sports et autres activités, comme ce fut le cas dans le passé, lorsque nous étions jeunes », a déclaré, Nasiegh Harris, résident.
« Je suis vraiment reconnaissante qu’ils soient ici, que l’armée soit ici et je veux remercier le gouvernement d’avoir pris cette bonne décision, nous en avons vraiment besoin parce que ce sont des enfants, des gens qui meurent chaque jour dans nos rues », a affirmé Wendy Walters, une résidente.
Nicole Ricci Minyem
La tragédie, vraisemblablement d'origine criminelle, a suscité l'émoi au Japon et au-delà, des fans du monde entier envoyant sur internet des messages de soutien à la société endeuillée, Kyoto Animation, qui produit des dessins animés à succès.
Dans le quartier résidentiel de Kyoto, ville de l'ouest de l'archipel, où est survenu le drame, l'odeur de brûlé imprègne toujours les lieux, tandis que des passants viennent déposer des fleurs sous un ciel gris et lourd.
« Que des jeunes gens qui dessinaient en équipe et promouvaient l'animation japonaise à l'étranger se soient fait tuer sans la moindre raison par une seule et même personne, c'est insupportable, cela me met hors de moi », lance Yasuko Tomita.
Cette riveraine de 59 ans, les mains jointes, est venue se recueillir pour aider les victimes à trouver la paix, tant leur mort a été soudaine d'après les premiers éléments de l'enquête.
L'incendie, déclenché avec du carburant, s'est apparemment propagé à une vitesse fulgurante, prenant au piège de nombreux employés. Parmi les plus de 70 personnes présentes, 33 ont trouvé la mort, apparemment intoxiquées pour la plupart au monoxyde de carbone en tentant en vain de fuir la suffocante fumée.
Peu de détails ont émergé à ce stade sur le profil des victimes, mais « la plupart des salariés de la compagnie sont âgés d'un vingtaine d'années » selon un riverain interrogé par TV Asahi.
On déplore aussi 36 blessés, dont 10 grièvement atteints. De nombreux corps ont été trouvés sur les escaliers menant au toit-terrasse, ont raconté les pompiers qui ont exclu un dysfonctionnement des dispositifs anti-incendie.
Des victimes piégées
« Le bâtiment était aux normes. Nous avons un registre de données en attestant. Il y avait des escaliers en colimaçon du rez-de-chaussée au toit, la fumée et les flammes s'y sont engouffrées en l'espace d'un instant. Ceux qui travaillaient aux premier et deuxième étages ont donc dû être pris par surprise sans savoir ce qui s'était passé en bas », a assuré un porte-parole du service des secours.
Un avis partagé par les experts : « Les flammes avancent beaucoup plus vite avec l'essence que dans le cas d'un feu normal. Une fois le feu déclenché, il était difficile de s'échapper », soulignait jeudi soir sur la chaîne publique NHK Keizo Harafuji, ancien enquêteur de la police de Tokyo.
Un suspect appréhendé même si les investigations semblent compliquées
L'auteur présumé, un homme de 41 ans qui aurait aussi apporté des couteaux et un marteau sur les lieux, n'était pas en mesure d'être entendu par la police du fait de son état.
Le suspect, dont le mobile reste inconnu, est accusé d'avoir répandu de l'essence, ou un liquide similaire et d'avoir hurlé «vous allez mourir» avant de mettre le feu.
Visiblement il n'avait pas de liens avec le studio d'animation visé : « Nous avions reçu des e-mails de menaces de meurtre », avait indiqué jeudi Hideaki Hatta, PDG de Kyoto Animation, mais ce n'est pas rare dans le monde de l'animation.
Les différents témoignages recueillis décrivent une situation apocalyptique
« Une personne a sauté du second étage, essayant désespérément de s'échapper, mais nous n'avons même pas pu accourir pour l'aider tant le feu était fort. Parmi les blessés, certains criaient violemment, d'autres étaient hébétés », a raconté une voisine à un journal en ligne, affilié au grand quotidien Asahi.
« C'était comme voir l'enfer. Des victimes avaient perdu leurs cheveux et sourcils et ne pouvaient même pas tenir un verre d'eau à la main en raison de leurs brûlures, donc je les ai aidés à boire », a détaillé une sexagénaire à l'agence de presse Kyodo.
« Ces jeunes avaient l'âge de mes petits-enfants. Si mes petits-enfants venaient à mourir dans ces conditions, je n'aurais plus envie de vivre », confiait sur les lieux une retraitée, Sachiko Konishi.
Dans cette vague de solidarité, une compagnie américaine du secteur a lancé sur internet un appel aux fonds, qui avait déjà réuni plus d'un million de dollars vendredi matin.
Nicole Ricci Minyem
Le premier, Abdessamad Ejjoud, un marchand ambulant radicalisé de 25 ans, avait avoué avoir organisé l’expédition meurtrière avec deux compagnons, Younes Ouaziyad, un menuisier de 27 ans, et Rachid Afatti, 33 ans, qui avait filmé la scène.
Retour sur les faits
Leurs victimes, Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans étaient éprises de nature. Les deux jeunes dames qui partageaient le même appartement et suivaient des études de guide à l’université norvégienne de Bø, avaient décidé de passer les vacances de Noël au Maroc.
Leur périple s’est arrêté au pied des cimes enneigées du Toubkal, le plus haut sommet d’Afrique du Nord, dans le Haut-Atlas, à 80 kilomètres de la capitale touristique Marrakech.
Appel
Au total, 24 hommes soupçonnés d‘être liés à ces meurtres et/ou d’appartenir à une cellule jihadiste étaient jugés dans ce procès ouvert début mai et très suivi. Les 21 autres accusés ont écopé de peines allant de cinq ans de prison à la perpétuité.
«Ces peines sont sévères, tous les accusés vont faire appel demain ce vendredi, a affirmé l’avocate commise d’office Hafida Mekessaoui qui défend les trois condamnés à mort.
Seul étranger du groupe, Kevin Zoller Guervos, un Hispano-Suisse converti à l’islam, a écopé de 20 ans de prison notamment pour constitution de bande terroriste. Il était accusé d’avoir appris aux principaux suspects à utiliser une messagerie cryptée et de les avoir entraînés au tir.
Lui a toujours clamé son innocence : « Ce verdict est cruel et inacceptable, nous allons faire appel », a déclaré son avocat, Me Saad Sahli, en regrettant que les juges n’aient pas tenu compte des preuves de son innocence. L‘épouse marocaine de M. Zoller Guervos a fondu en larmes à l‘énoncé de la sentence.
Le tribunal a également condamné les trois hommes reconnus coupables d’assassinat, ainsi qu’un de leurs complices, à verser deux millions de dirhams (190.000 euros) de dédommagements aux parents de Maren Ueland. Mais il a refusé la demande de la famille de Louisa Vesterager Jespersen qui réclamait 10 millions de dirhams (930.000 euros) à l’Etat marocain pour sa responsabilité morale.
Des familles soulagées
« Le plus juste serait de donner à ces bêtes la peine de mort qu’ils méritent, je vous le demande », avait imploré la mère de Louisa dans une lettre lue par son avocat lors de la précédente audience.
« Nous allons faire appel devant le tribunal administratif pour demander des indemnités. Le plus important pour nous ce n’est pas l’argent, c’est (…) la condamnation des coupables. La maman va être soulagée d’apprendre les condamnations », a indiqué Me Khaled El Fataoui, l’avocat de la famille de Louisa.
Des pétitions réclamant la peine de mort pour les assassins des deux touristes avaient circulé sur Internet, le crime ayant suscité une grande émotion. Issus de milieux modestes, avec un niveau d’instruction très bas, la plupart des accusés vivaient de travaux précaires dans des quartiers déshérités de Marrakech (centre).
Les trois hommes condamnés à mort sont restés impassibles à l‘énoncé de la sentence.
« Il n’y a de Dieu que Dieu (…) Qu’il me pardonne », avait lancé le cerveau du groupe Abdessamad Ejjoud, dans ses derniers mots avant le délibéré. Il s’est présenté à l’audience vêtu de l’habit traditionnel des salafistes, portant barbe et un kufi, bonnet blanc vissé sur la tête.
Le marchand ambulant radicalisé, avait diffusé sur les réseaux sociaux des images de la décapitation et une déclaration d’allégeance à l’EI, organisation jihadiste qui n’a jamais revendiqué le double assassinat.
Ses compagnons dans l’expédition meurtrière, qui avaient avoué leur rôle, ont aussi demandé le pardon de Dieu.
Nicole Ricci Minyem
Et pour ce couple, ainsi que pour le collège de votants, l’Archevêque Émérite de Douala a fait montre d’une ferveur patriotique, pour la promotion de la paix et le respect des droits de l’Homme depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun.
C’est le père Michael Tchoumbou qui a reçu le prix, au nom du Cardinal Christian Tumi, une occasion qu’il a saisi, pour remercier tous ceux qui ont porté leur choix sur le prélat camerounais : « Je veux saisir cette occasion, pour montrer ma reconnaissance, ainsi que celle de celui que je représente ici aujourd’hui. Je veux saisir cette opportunité, pour lancer un appel à tous les camerounais, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est comme de l’Ouest. Je vous invite à vous joindre à ce serviteur de Dieu, qui apparaît comme l’avocat pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme dans le pays… ».
Un prélat qui suscite la méfiance
Les prises de position de cet apôtre de l’évangile, aujourd’hui âgé de 88 ans, ont parfois provoqué la méfiance aussi bien au sein de la population que de l’appareil gouvernant, peut être à cause de sa proximité, supposée ou réelle avec les ambazoniens.
C’est peut être ce qui explique qu’on ne lui a accordé jusqu’à date, l’autorisation d’organiser avec ses pairs, une conférence générale des anglophones, afin de mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue ces deux régions.
Ses proches affirment que c’est peut être le dernier combat de sa vie mais, il entend mener à terme, cette mission qu’il s’est assignée, tant le bilan est lourd : Plus de 1 800 civils et sécessionnistes anglophones ont été tués en plus de deux ans de conflit, tandis que 302 militaires et forces de l’ordre y ont perdu la vie. Plus de 560 000 personnes ont dû se réfugier au Nigeria voisin ou se déplacer dans d’autres régions du pays.
Des exactions qui continuent
Il ne se passe pas un seul jour, sans qu’on ne déplore la perte d’un compatriote dans ces deux régions. Un conducteur de moto taxi a été sauvagement assassiné par des individus sans foi ni lois, parce qu’il a refusé de tenir compte des journées villes mortes qu’ils ont voulu imposer. Son corps, démembré a été exposé pour pérenniser la terreur au sein d’une population qui ne demande qu’à revivre en toute quiétude dans son pays.
Une autre vidéo, a circulé dans les réseaux sociaux, créant un tollé et une désapprobation générale. Des dames, dont deux, portant leurs bébés, ont été torturées pendant longtemps, par cinq créatures armées de fusils, de bâtons et de câbles électriques, qui les accusent d’être des espionnes au services des forces de défense et de sécurité.
Les bourreaux et leurs victimes parlent pourtant le même dialecte, le Mungaka, utilisé à Bali, dans le Nord Ouest Cameroun. Sous la pression de la douleur, l’une des mamans a, par inadvertance laissé tomber son bébé qui s’est sérieusement blessé.
Bien que condamné par le Centre pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, l’attitude de ces terroristes prouvent que malgré les actions entreprises par le gouvernement, certains sont déterminés à perpétrer le règne de la terreur, au-delà de toute logique.
Le prix Nelson Mandela, conquis par le cardinal Christian Tumi, devrait être comme cette lanterne qui éclaire les différents protagonistes mais plus encore, pour celui qui s’est donné pour mission de ramener la paix, parmi les enfants de cette grande Patrie, appelée Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Selon Jean Paul Komon le président du Conseil national d'agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd), le livre de Sciences de 5e qui a créé beaucoup de remous l’année dernière, ne sera pas retiré du programme. D’ailleurs il fait bel et bien partie de la liste des ouvrages inscrits au programme pour la prochaine rentrée scolaire. Donnant un point de presse hier, Jean Paul Komon a laissé entendre qu’il a été maintenu parce que Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires n’a pas donné son accord pour qu’il soit mis de côté.
Toutefois fait-il savoir, il a été demandé à l’éditeur de retirer le module querellé. « Il y a eu urgence. Ça s'est passé pendant une période bien précise. Politiquement, l'atmosphère était mouvementée. L’année dernière (2018-2019) dans la précipitation et en rapport au temps qui nous était imparti, la seule solution était d’arracher les parties querellées. Vous avez constaté que les programmes n'ont pas changé et le livre reste…On a demandé à l'éditeur de modifier la manière de présenter les choses. Maintenant nous allons vérifier que le livre qui va être mis en circulation n'est pas celui de l’ancien stock mais le nouveau avec un allègement de cette partie qui faisait objet de querelles », a déclaré Jean Paul Komon.
A titre de rappel, le livre de Sciences de 5e est édité par la maison bilingue « Nmi Education ». Ces auteurs sont Charles Ebang Ehole, Joseph Hessel, Patrick Yves Ango et Martin Ndzana Bella. Les parents, les syndicats et des communautés comme la communauté musulmane ont reproché à ce livre de contenir des enseignements « trop poussés en sexualité » et trop « crus pour les enfants des classes de 5e ». Il faut dire qu’en effet, dans son module 4 portant sur la santé de reproduction, des comportements émergents néfastes à la santé de reproduction tels que la zoophilie, la fellation, et la sodomie y étaient présentés.
Liliane N.
Il est fort probable que dans les prochains jours, le Cameroun signe un partenariat avec la Tunisie dans le secteur du développement des Petites et Moyennes Entreprises (Pme). C’est ce qu’on retient de l’audience qu’Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat (Minpmeesa) a accordé le 16 juillet 2019 à Jalel Snoussi l'Ambassadeur de Tunisie au Cameroun.
En fait après avoir suivi la mission économique multisectorielle au cours de laquelle la Tunisie a dévoilé ses charmes dans la ville de Douala, les autorités camerounaises se sont montrées très intéressées par le Made in Tunisia pour le développement des Pme. A titre de rappel, cette mission économique s’est déroulée du 30 juin au 4 juillet dernier. La Tunisie y avait présenté son savoir-faire en matière d'artisanat, de santé, d'activités agropastorales et de TIC.
La rencontre avec Jalel Snoussi a donc été l’occasion idoine pour le Minpmeesa, qui a indiqué que le Cameroun souhaite s'entourer de l'expertise des opérateurs économiques tunisiens. C’est ce qui a fait l’objet des échanges entre lui et son hôte. Un souhait qui tombe à point nommée car le Diplomate tunisien aussi est venu porter à la connaissance du Ministre, les objectifs et le bilan de la mission économique de Douala. Il souhaite faire rejaillir les retombées sur la coopération bilatérale qui lie son pays au Cameroun.
Au terme de l’audience, le Diplomate a déclaré « on a également parlé de la coopération technologique entre les deux pays, en matière de technopole. Il y a un projet de coopération technologique en perspective ».
Pour Achille Bassilekin III, il est question de voir comment dynamiser les échanges qui ont meublé cette mission, mais surtout, en assurer le suivi. « Il faudra encadrer les Pme camerounaises pour qu'elles puissent tirer profit de l'expérience tunisienne, étant donné que c'est un pays du rivage de la méditerranée, dans le cadre de sa coopération commerciale avec l'Union européenne (UE). Le Cameroun ayant signé les Accords de partenariat économique avec l'UE. Il est aussi question que le Cameroun voit comment tourne le tissu de la sous-traitance qui participe aujourd'hui du dynamisme économique tunisien », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Grâce à des travaux qu’elle a eu à faire sur le site de Bimbia, cet espace culturel et historique du Cameroun est connu à l’international. Ces travaux, elle les a consignés dans son ouvrage intitulé: « In Search of Bimbia, Transatlantic Slavery and African Diasporan Rememory in Cameroun ». Elle parle en substance de l'esclavage transatlantique et de la mémoire de la diaspora africaine en Amérique. Au cours donc de l’audience qui lui a été accordée par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt au Ministère des Arts et de la Culture, le Pr. Lisa Aubrey, a tenu tout d’abord a remercié le gouvernement pour les facilités qu’elle a bénéficié pour la réalisation desdits travaux.
Toutefois, le Pr. Lisa Aubrey reste toujours intéressée par l’histoire du site de Bimbia. Et c’est ce qu’elle est allée dire au Ministre en charge des Arts et de la Culture. Son intérêt pour ce site a réjoui le patron de ce département ministériel. Car il se trouve, qu’un projet d'inscription du site de Bimbia sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité, a été mis sur pied au Minac. Le Pr. Lisa Aubrey qui est par ailleurs l'ex-conseillère de l’ancien Président des Etats-Unis Barack Obama passe pour être un atout important pour ledit projet. Car ayant déjà effectué des travaux sur le racisme qui constituent une contribution importante à l'avancée du projet.
Pour le Ministre, il ne fait aucun doute que le Pr. Aubrey a oeuvré pour que la documentation existante sur la pratique de Bimbia soit vulgarisée. «Vos travaux de recherche pour la restitution d'une vérité historique vous ont valu à travers le monde et au Cameroun la reconnaissance scientifique et la distinction honorifique de Chevalier de l'Ordre de la valeur par le Président de la République», a déclaré le Ministre Bidoung Mkpatt.
« Nos recherches nous ont démontré que plus de 200 navires ont quitté le Cameroun depuis Bimbia. Des milliers de femmes, d'hommes et d'enfants sont partis de ce port notamment vers les Etats-Unis. C'est beaucoup plus que les Africains qui sont partis de ITIe de Gorée au Sénégal », a déclaré le Pr. Lisa Aubrey, qui a indiqué qu’elle souhaite faire de Bimbia un lieu de pèlerinage qui accueille des milliers de touristes en quête d’histoire et de découvertes.
Liliane N.
Mboa Manga et Sallam FC ont comblé les attentes du nombreux public qui s’est donné rendez, pour ce début de la compétition, à la plage de Kribi. Un duel hors du commun qui a donné véritablement une idée exacte de ce que sera cette compétition. En même temps elle a permis aux profanes et aux néophytes de s’intéresser à cette discipline sportive qui a tout l'air nouveau ici.
La deuxième adjointe préfectorale de l'Océan Josiane Yvonne Nko’o déclare: « c’est un sport que j’admire particulièrement. C’est un sport qui semble demander beaucoup d’efforts et vous voyez bien que je suis en tenue de circonstance ».
Les six équipes de jeunes âgés en moyenne de vingt ans vont compétir à la plage de Ngoye. Un moment de curiosité pour les vacanciers venus savourer ces moments de détente. Les gestes acrobatiques ont mis en exergue la passion et l’énergie débordante des athlètes. Des signes qui préfigurent une compétition très disputée.
Samuel Owoundi président de la commission régionale de beach soccer du Sud précise: « le fait que je sois place à la tête de la commission régionale de beach soccer du Sud me donne l’envie,la détermination, l’engouement de manifester mon désir d’accompagner ceux qui dirigent les instances de football ».
Cette compétition vise à promouvoir cette discipline sportive ainsi que l'éclosion des talents dans la région du Sud. Ce rendez-vous sportif s’achève le 20 Juillet 2019 à Kribi.
Innocent D H