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Telle est la quintessence du discours délivré samedi dernier, par le chef de la délégation permanente régionale  du Comité central  du  RDPC pour  l’Ouest, Sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya.

 

Alors que certains annonçaient que la grande rencontre de l’Ouest n’aura pas lieu, tandis que ceux qui n’ont pas qualité à s’adresser au chef supérieur des Bamoun, lui envoyaient les menaces et les insultes, via les réseaux sociaux, les militants et sympathisants RDPC de l’Ouest ont pris rendez vous avec l’histoire du Cameroun, se désolidarisant de l’action de ceux qui veulent prôner comme modèle de gouvernance, le repli identitaire, les insultes, le mépris…

 

Leur message est clair : « Dans un contexte préoccupant, où des faits troubles sont susceptibles  de  mettre  en  péril  nos précieux  acquis  et  valeurs  si  chèrement  bâtis,  au rang  desquels  la  Paix,  héritage  capital  que  nous devons  laisser  à  la  postérité,  l’Ouest,  pour  des raisons  historiques,  politiques  et  citoyennes,  ne pouvait faillir à son  devoir : Celui  de  se  retrouver pour exprimer solennellement sa position  devant l’histoire… C’est  donc  à  juste  titre  que  nous  avons  tenu  à organiser,  ici  même  à  la  place  des  fêtes  de Bafoussam,  cette  importante  rencontre sous  le signe  fort  évocateur  du  rassemblement des populations et forces vives de l’Ouest pour le respect des Institutions de la République, l’appel à la paix, au vivre ensemble et à la cohésion nationale… »

 

Les grands axes du discours du Roi des Bamoun

 

Dans son allocution samedi dernier, Ibrahim Mbombo Njoya a dans un premier temps, énuméré les problèmes auquel fait face le Cameroun, notamment les attaques de la secte terroriste Boko haram, celles des bandes armées à l’Est Cameroun, en passant par ce qui se vit actuellement dans les régions du Nord-Ouest  et  du  Sud-Ouest,  en  proie  à  des violences perpétrées par des milices sécessionnistes, voilà que : « Des  individus  sans  foi  ni  loi,  se  sont  lancés  dans des  manifestations  lâches  et  violentes,  à  travers  des propos  haineux,  des  contestations  pernicieuses  et injustifiées,  le  vandalisme  de  nos  patrimoines,  des actes  de  violences,  d’agression  et  de  tentative  de profanation  des  symboles  de  notre  pays,  les dernières  en  date  étant    la  perturbation  du  séjour privé  du couple  présidentiel  à  Genève  en Suisse… ».

 

Il a ensuite lancé un appel à la jeunesse afin que celle-ci fasse blocage aux sons de cloche qui ne prônent pas la cohésion nationale.

 

« A  cet  effet,  j’invite  tout  particulièrement  la jeunesse  de  la  région  de  l’Ouest,  à  ne  pas  se  laisser manipuler,  à  rester  vigilante  et  à  s’abstenir  de  toute initiative  de  nature  à  menacer  la  paix  et  le  vivre ensemble,  si  chers  à  notre  pays. L’unique  champ  de  combat  politique  c’est  ici chez  nous  au  Cameroun.  Le  linge  sale  se  lave  en famille.  Les  rues  d’Europe,  d’Amérique,  de  France et  de  Navarre  ne  sont  pas  appropriées  comme  lieu d’exposition  de  nos  querelles  intestines.  La  porte  de la  case  paternelle,  la  case  Cameroun,  est  et demeurera  toujours  ouverte  pour  vous  recevoir toutes  et  tous,  nos  enfants  qui  êtes  dans  la  diaspora ou  dans  les  sissonghos… Nous  devons  tous barrer  la  voie  aux  fauteurs  de  troubles,  œuvrer  sans relâche,  chacun  à  son  niveau,  et  où  qu’il  se  trouve, pour  faire  de  la  région  de  l’Ouest  un  havre  de  paix, un  socle  du  vivre  ensemble,  et  partant,  le  Cameroun tout  entier… ».   

 

Ibrahim Mbombo Njoya a par ailleurs révélé les centres d’intérêt de la région de l’Ouest Cameroun, tout en précisant que toute politique, même quand elle vise le gâteau national, s’adapte à son temps et à son environnement : « J’invite conséquence l’Ouest  à  apaiser  la  passion  politique  -  L’intérêt  de  notre chère,  belle  et  dynamique Région,  génie  dans  les  affaires,  génie  dans  les domaines  de  la  culture,  génie  dans  l’art  de l’épargne,  l’Ouest  aux  multiples  visages  qui  offre au  Cameroun  ses  valeurs  positives,  oui,  l’intérêt de l’Ouest  c’est  la  paix - L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  le  Cameroun  un  et indivisible -  L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’Unité  et  la  paix  dans l’espace  national  dans sa  totalité   -  L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’image  que  les  autres se  font  de  nous  - L’intérêt  de  l’Ouest  c’est  l’image  d’Épinal que nous  devons  continuer  d’offrir  au  monde  sur nous.   Ne  l’oublions  pas,  nous  sommes  camerounais  à part  entière.  L’œil  du  monde  nous  regarde. Changeons  de  paradigme  politique  et  l’avenir  que nous  rêvons,  l’avenir  que  vous  nos  enfants  vous rêvez viendra  assurément… ».

 

Avant le partage du verre de la fraternité, il a imploré avec insistance, tous ceux qui ont le fait le déplacement de Bafoussam en ces termes : « Jamais,  Jamais,  le Cameroun,  notre  chère patrie, ne  devrait  admettre  des  actes  et comportements insurrectionnels, haineux, tribalistes  et  stigmatisants  qui  pourraient  fatalement conduire  à  la  destruction  de  sa  cohésion,  de  son unité,  et  du vivre  ensemble… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les nouvelles filières dont il est question sont Sciences humaines et Art cinématographique.

 

Dès la rentrée scolaire 2019-2020, les apprenants des enseignements secondaires pourront opter pour étudier les Sciences humaines ou l’Art cinématographique. Il s’agit de deux nouvelles filières qui feront leur entrée  dans le système éducatif des sous-secteurs francophone et anglophone dès le mois de septembre prochain. Leur entrée a été agrée le 16 juillet 2019, lors de l'atelier de validation des programmes tenu à Yaoundé, à l'inspection générale des enseignements du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Les classes concernées sont : Lower sixth, Upper sixth, Seconde et Première de l'enseignement technique et général.

 

Il faut souligner, que la mise en place de chacune de ces filières dans les sous-secteurs francophone et anglophone s’accompagne des objectifs visés par celles-ci. « La seconde SH qui va regrouper la philosophie, l'histoire, la géographie, l'informatique, les lettres, arts et langues, le bilinguisme et les sciences humaines, l'éducation à la citoyenneté et si possible Economics en plus des matières scientifiques, exclue uniquement la deuxième langue. Ceci, pour permettre aux élèves qui ne s'intéressent pas à cette deuxième langue (espagnol, allemand, italien, chinois...) de s'exprimer ailleurs », explique Maxime Botnem, inspecteur coordonnateur général des Sciences humaines.

 

Pour ce qui est de l'Art cinématographique, il s’agira d’orienter son enseignement sur tout ce qui a trait au cinéma. Cela conduira à ce qu'« en seconde, on apprenne à l'élève à lire un film. En première, il devra rédiger un scénario. C'est une compétence intermédiaire d'intégration. Et en terminale, on attendra qu'il produise une œuvre cinématographique de trois à cinq minutes », explique Prosper Djiafeua, chef de section des arts, langues et cultures nationales.

 

Pour la phase expérimentale de ces filières qui débute en septembre prochain, il est dit que deux établissements par région pour la seconde SH et six dans toutes les régions pour la seconde de l'Art cinématographique, ont déjà été ciblés.

 

Liliane N.

 

 

Le récent rapport de  la FAO sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, relève que  plus  de  820 millions de personnes dans le monde, dont 256,1 millions  en Afrique  ont souffert  de la faim en 2018.

 

Depuis près de trois années déjà, la faim ne diminue pas dans le monde. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), estime  dans son dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde publié le 15 juillet 2019, que 820 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger en 2018, contre 811 millions l’année précédente.  Une augmentation constatée pour la troisième année consécutive et qui souligne selon cette organisation, l’immense défi qui reste à relever pour atteindre l’Objectif de développement durable visant la Faim zéro à l’horizon 2030.

 

La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, selon cette étude, parce que la région enregistre les taux les plus élevés en matière de la faim dans le monde et ces taux continuent d’augmenter dans presque toutes les sous-régions, quoique lentement. Globalement en 2018, près de 256,1 millions de personnes ont été exposées à la sous-alimentation sur ce continent. Près de 26,6% de cette population se trouve dans la sous région Afrique-Centrale en particulier, contre 26,4% en 2017. En Afrique de l’Est, près d’un tiers de la population, soit 30,8%, souffre de la sous-alimentation. Outre le climat et les conflits, les ralentissements et fléchissements de l’activité économique sont à l’origine de la hausse. En effet, depuis 2011, près de la moitié des pays où la faim a augmenté en raison d’un ralentissement ou d’une stagnation de l’économie se trouvent en Afrique.

 

Cependant, on note que la plupart des personnes sous-alimentées, plus de 500 millions vivent en Asie, principalement dans les pays du sud de l’Asie. L’Afrique et l’Asie portent à elles seules la plus grande charge de toutes les formes de malnutrition, car elles comptent plus de neuf enfants sur dix présentant un retard de croissance et plus de neuf enfants sur dix souffrant de l’émaciation dans le monde. En Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, un enfant sur trois présente un retard de croissance. « Nous devons encourager une transformation structurelle favorable aux pauvres et inclusive, qui soit axée sur les personnes et qui place les communautés au centre des préoccupations, pour réduire les vulnérabilités économiques et être en mesure de poursuivre comme prévu notre objectif: éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes », ont déclaré les dirigeants des Nations Unies sur le site de la Fao. Cette année, le rapport a examiné un nouvel indicateur aux fins de la mesure de l’insécurité alimentaire à différents niveaux de gravité et du suivi des progrès en matière de l’ODD 2.

 

Marie MGUE

 

Produire des informations statistiques structurelles fiables sur toutes les exploitations agro-pastorales et leur environnement, l'un des principaux objectifs de cette première session. Le secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba a invité les membres des différentes commissions à travailler avec entrain pour la réussite de l'opération.

 

Selon les experts, au Cameroun le système actuel des statistiques agro-pastorales est caractérisé par un déficit des données de qualité et suffisamment désagrégées. Une situation qui plombe ainsi considérablement les actions du Gouvernement et des utilisateurs qui ont à cœur de disposer des données statistiques fiables, complètes et actualisées. C'est pour inverser cette tendance qu'est initié le Recensement général de l'Agriculture et de l'élevage (RGAE)  placé sous la tutelle technique des ministères de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), de l'élevage des pêches et des industries animales, dont la première session des commissions régionales de supervision du Nord s'est tenue à Garoua. " Rendre opérationnelles les commissions régionales de supervision du recensement de l'agriculture et de l'élevage. Organiser des campagnes de sensibilisation et d'information ", tels sont quelques objectifs de cette session évoqués par Françoise Bouba Erayavaï, coordonnateur régional du recensement.

 

Une opération dans laquelle l'Institut national de la statistique compte jouer sa partition. " L'Institut national de la statistique est le garant des méthodologies qui concernent les enquêtes au niveau du Cameroun. C'est la raison pour laquelle sa place est véritablement importante dans cette opération ", mentionne Angélique Matene Sob, représentante de l'Ins.

 

Julien Doumba, le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, en présidant la session a appelé les différents membres des commissions, d'œuvrer avec efficacité dans la sensibilisation des populations afin que les résultats du recensement soient fiables pour une bonne mise en œuvre de la vision du Gouvernement dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage. 

 

Innocent D H

 

Les Algériens ont désillusionné ce  vendredi  les Sénégalais en finale de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations   au Caire en Egypte sur un score étriqué d’un but à zéro.

 

Comme en 2002 face au Cameroun, le Sénégal a été battu en finale de la Coupe de d’Afrique des nations (Can). Cette fois ci, c’est l’Algérie qui a désillusionné les hommes d’Aliou Cissé, qui jouait leur deuxième finale d’une phase finale de ce grand rendez-vous africain de football. Les Lions de la Téranga sont tombés de justesse, ce vendredi 19 juillet 2019 au stade international du Caire en Egypte, devant une formation algérienne qui les a cueillis à froid, dès la première minute sur une erreur défensive. Parti sur le côté gauche, l’attaquant algérien Baghdad Bounedjah a essayé un tir qui a été  dévié par le défenseur, Salif Sané qui a trompé son gardien Gomis (1-0) pour les Fennecs. L’unique réalisation de l’attaquant d’Al Sadd, muet depuis le début du tournoi. C’est sur ce score étriqué, que s’est finalement achevé l’ultime duel de la 32e édition de la première Can à 24 nations, dirigé par l’arbitre camerounais, Alioum Sidi.

 

Cette  victoire consacre les Fennecs d’Algérie, champion d’Afrique 2019,  au terme d’un mois de compétition. C’est  le  deuxième titre algérien, 29 ans après leur  premier sacre en 1990. Un succès mérité pour cette équipe  Algérienne, qui demeure la  meilleure de  cette Can Total 2019, invaincue depuis le début du tournoi. Les Algériens terminent le tournoi égyptien sur une belle note, sept victoires pour aucune défaite avec à la clef treize buts marqués pour un seul but encaissé. L’Algérie  se met sur le toit de l’Afrique et succède au Cameroun, vainqueur de l’édition 2017. Le podium de cette Can 2019 est complété par le Nigeria, qui a battu la Tunisie au match de classement. L'Algérien Ismaël Bennacer élu meilleur joueur de cette Can.

 

L'Egypte  détient toujours le record de victoires dans la compétition avec 7 titres. Il est suivi  du Cameroun, qui totalise 5 victoires. Le  Ghana  en compte 4 et  le Nigeria 3. Avec cette victoire, les Algériens sont revenus  à la hauteur de la Côte d'Ivoire, sacrée en 1992 et en 2015. Au total, quinze sélections ont déjà remporté le tournoi.

 

Marie MGUE

 

La communauté Sawa représentée par ses différents chefs traditionnels a été conduite dans les services de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral.

 

Comme les communautés du Grand Nord, de l'Ouest, du Centre, du Sud et de l’Est vivant dans la ville de Douala, le peuple Sawa du Wouri a tenu à montrer publiquement sa position par rapport aux discours haineux et tentative de déstabilisation du Cameroun. Comme un seul homme, il s’est rendu le 18 juillet 2019, dans les services du gouverneur du Littoral qui les a fièrement reçus. Conduit par Laurent Esso le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le peuple Sawa du Wouri a transmis son message au patron de la région.

 

« Si nous sommes ici aujourd'hui, M. le gouverneur, c’est pour vous demander de rassurer, encore une fois, le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, que nous, peuple Sawa du Wouri, restons fidèles à sa politique d'intégration nationale largement approuvée par tous les Camerounais de bonne foi », a déclaré Laurent Esso en sa qualité circonstancielle de porte-parole des ressortissants Sawa du Wouri.

 

En remettant à Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, une déclaration de soutien et de déférence adressée au Président de la République, le peuple Sawa du Wouri a tenu à souligner que si rien n’est fait, l'environnement socio-politique actuel pourrait se dégrader. « Nous sommes plus que jamais décidés à renforcer la construction de l'unité nationale sans laquelle le vivre ensemble, qui est la spécificité même de notre ville, serait un leurre... Condamnons vigoureusement tous les propos haineux empreints de tribalisme qui tentent de lever les Camerounais les uns contre les autres », a écrit le peuple Sawa du Wouri dans la déclaration lue par Laurent Esso.

 

« Les Sawa ont toujours été un peuple de paix et d'hospitalité », a rappelé la délégation conduite par Laurent Esso. Cela étant donc dit, la communauté qui a rencontré le gouverneur a déclaré être contre la division et a demandé au « gouvernement de la République d'utiliser toutes les voies de droit en vue d'annihiler toutes tentatives d'où qu'elles viennent allant dans [le] sens [des] appels à la haine, au tribalisme, à la guerre civile, au génocide ».

 

Aussi, l’occasion a été donc idoine pour appeler tous les ressortissants Sawa « à se dresser contre toute manœuvre de déstabilisation et de dénigrement des institutions du Cameroun, d'où qu'elle vienne ».

 

Liliane N.

 

Dans le ton provocateur qu’on lui sait désormais, le ministre Jean de Dieu MOMO a annoncé sa présence à Bafoussam ce samedi pour la grande parade de soutient au chef de l’Etat.

  

Quelques heures déjà avant la mobilisation du RDPC à Bafoussam, le Ministre délégué auprès du Ministre de la justice informait l’opinion publique nationale et internationale qu’il fait partir du comité d’organisation.  « Je suis l’un des organisateurs de la rencontre de Bafoussam afin que nul n’en ignore », écrit le président national du PADDEC sur son mur Facebook ce vendredi 19 juillet 2019. Il ne pouvait en être autrement. L’homme politique le plus extravagant dans son soutient au président de la république ne pouvait pas manquer cet autre occasion de se faire voir.

 

Se faire voir, puisque c’est bien de ça dont il est question ce samedi. Ce d’autant plus que de manière fondamental, cette marche n’apportera aucun substrat politique à Paul BIYA. Le RDPC, au lieu d’une solution est davantage un problème pour l’exercice de la politique de Paul BIYA. On se souvient qu’à l’époque de la présidentielle, le candidat naturel du parti du flambeau n’a à aucun moment eu recours aux emblèmes du parti pour battre campagne.

 

D’un autre point de vue, il y a meilleure question sur lesquelles se pencher en ce moment. A l’instar de la question anglophone au sujet duquel Paul BIYA aurait commencé des démarches allant dans le sens du dialogue. Alors qu’on se serait attendu à ce que Jean de Dieu MOMO et les autres aparachiques du RDPC se soudent autour de se projet fédérateur en vue de la réconciliation des deux parties du Cameroun, on est surpris de les voir plutôt poser cet acte de marche qui ne fera que raviver les clivages et les luttes ethniques.

 

Hier, ce sont les « bamilékés » qu’on tentait d’opposer à d’autres groupes sociaux, dès ce samedi, il sera question d’opposer les « bamilékés » entre eux. Suivant la logique machiavélique de « diviser pour mieux régner ».

 

On n’est pas surpris que des politiciens de trempe du ministre MOMO s’engouffrent dans ce poison démocratique. Voici, l’intégralité de la communication de Jean de DIEU MOMO.

 

« Patriotes républicains ne cédez pas aux intimidations de clavier des soi-disant révolutionnaires. Ce sont mes amis d’hier. Ils ont tout dans la bouche et rien dans la tête. Ils ont compris instinctivement que le meeting de Bafoussam est celui de l’enterrement du tribalisme et de la violence politique au Cameroun. Leur unique fonds de commerce politique depuis 1956. Ces gens-là qui ont vécu dans la clandestinité depuis qu’ils ont été défaits en 1960 manifestent seulement leurs dernières agonies avant de disparaître à jamais. Ce qui va se passer à Bafoussam n’est rien d’autres que le dernier combat entre le BIEN et le mal. Entre la République et les maquisards qui se prennent pour des révolutionnaires. Tous les patriotes à Bafoussam pour signer l’acte de décès officiel du tribalisme et du repli identitaire dans notre pays. Et surtout rappelez-vous ce sont des bluffeurs agitateurs de spectres. »

 

Stéphane NZESSEU

Selon La Nouvelle Expression, à la même période, cinq membres des groupes d’auto défenses ont été assassinés alors qu’ils cherchaient à s'interposer lors des divers actes de ces hors la loi.

 

Depuis plusieurs mois, Bamenda dans la région du Nord-Ouest, enregistre des cas devenus récurrents d’agressions, de vols et d’enlèvements. Et cela se produit en dépit des patrouilles faites par la police, la gendarmerie et les militaires. Il y a même aussi des cas d’enlèvements contre demande de rançon C’est ce que rapporte le journal La Nouvelle Expression, dans son édition du jeudi 18 juillet 2019. Notre confrère fait savoir qu’en l’espace d’un mois seulement, on a enregistré 300 magasins et domiciles cambriolés. Des éléments des groupes d’auto défenses ont été tués par des gangs qui jusqu’ici n’ont pas été identifiés. Certains des membres de ces groupes d’auto défenses qui n’ont pas perdu la vie, ont été grièvement blessés.

 

Les exactions ci-haut décriées se poursuivent jusqu’au mois en cours, souligne notre confrère qui raconte que « dans la nuit du 12 au 13 juillet 2019 aux environs de 19 h, Alphonse, nom d’emprunt enseignant de profession habitant au quartier Nadamukong à Bamenda s’est vu agresser par deux individus, sa moto de marque Sanili emportée. Le 8 juillet 2019 au quartier dit Sonac Street au cœur de Bamenda, le magasin Sorepco a été cambriolé, le coffre-fort éventré. Sur l'Axe de Sonac street, Express Exchange a subi le même sort mais, ces individus n’ont pas pu s’emparer du coffre-fort. Onze maisons ont été cambriolées, les habitants dépouillés des biens surtout de l’argent ».   

 

Dans tout ce qui est sus présenté, une frange de la population vivant au Nord-Ouest ne peut s’empêcher de pointer du doigt les groupes séparatistes. Ladite frange fait savoir qu’un bon nombre de prisons ont été victimes des attaques orchestrées par les séparatistes. Et la conséquence desdites attaques est qu’il y a des bandits qui se sont évadés. « Presque tous les bandits, meurtriers se sont évadés des prisons de la région, ces gangs sont des repris de justice, parfois des condamnés à mort qui sème la terreur », explique une source sécuritaire dans les colonnes de notre confrère La Nouvelle Expression.

 

Liliane N.

 

En ce dernier jour de sa visite dans la région du Littoral, Issa Tchiroma Bakary se rendra chez Biopharma, Doual'Air, ALPICAM et Intelcia.

 

Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma, termine sa visite dans la région littorale avec des arrêts aux entreprises Biopharma, Doual'Air, Alpicam et Intelcia. Le troisième jour de la visite de travail d'hier, le ministre a visité les entreprises Sogea Satom et Medcem. A chaque étape de sa visite, Issa Tchiroma a réitéré son appel au secteur privé pour aider le gouvernement à atteindre l'objectif de créer 500.000 emplois cette année en recrutant plus de Camerounais.

 

Il leur a rappelé que son rôle en tant que ministre de l'emploi, est de créer et de protéger les emplois et de veiller à ce que les étrangers ne soient pas recrutés pour faire ce qu'un Camerounais peut faire. Il a réaffirmé sa volonté d'intercéder en faveur des entreprises auprès des autres départements ministériels concernés pour s'assurer qu'ils facilitent les choses pour les entreprises afin de leur permettre de recruter plus de Camerounais. Il a dit qu'il y a plus d'un million de diplômés au Cameroun mais qu'ils ne sont pas des professionnels, d'où la nécessité pour les entreprises de contribuer à la formation professionnelle.

 

A Sogea Satom, le directeur administratif et financier représentant le directeur général de l'entreprise a déclaré : "Sogea Satom recrute environ 2300 personnes et portera ce nombre à environ 2700 ou 2800 d'ici la fin de l'année. Il a révélé que l'entreprise a signé une convention avec le Fonds National pour l'Emploi, FNE, qui a conduit à l'instauration d'une journée nationale de recrutement à Douala et Yaoundé au cours de laquelle quelque 300 personnes ont été recrutées parmi les plus de 2000 qui ont participé au salon. Ils assurent également des formations pour le personnel et les partenaires de l'Ecole Supérieure de Formation Professionnelle de Douala, CFPE. Il a assuré au ministre que Sogea Satom est aux côtés des pays en crise politique ou en difficulté économique et qu'elle ne démissionne jamais.

 

A Medcem comme Sogea Satom auparavant, le ministre a fait une visite guidée des installations de l'usine avant de s'installer pour une séance de travail au cours de laquelle ils ont exprimé le souhait de voir la réduction de cinq pour cent sur les taxes appliquées et les prix des matériaux importés homologués afin d'éviter d'être pénalisés par le service des douanes pour la réduction des prix.

 

L'entreprise turque spécialisée dans la production de ciment de haute qualité recrute directement environ 200 personnes et indirectement plus de 60 personnes. Le Directeur Général, Harkan Tatlisu, a déclaré que sur les 65 experts venus au Cameroun pour implanter l'entreprise en 2016, seuls cinq sont encore au Cameroun après transfert du savoir-faire technique aux Camerounais. Il a déclaré que le Cameroun reste une terre d'opportunités et que les entreprises turques continueront à investir dans le pays.

 

Otric N. 

 

Les examens de rattrapages ont démarrés ce vendredi matin dans le Campus de Siantou Coron. Les étudiants se plaignent des pratiques du corps enseignant, et traite l’administration de complice d’une forme d’  « escroquerie » qui se développe dans le campus.

 

Institut Siantou, campus de coron dans la ville de Yaoundé, ce vendredi matin est jour de démarrage des examens de rattrapages pour certaines filières. A l’instar des filières journalisme, communication et relation publique, management. Les étudiants des trois années subissent les séances de composition sur les matières où ils n’ont pas obtenu une bonne note au cours des sessions normales. Les examens s’ouvrent sans anicroches à 8h comme inscrit dans le programme.

 

Les premières contestations vont commencer au terme des premières épreuves ; des étudiants en journalisme se voient composer en trente minutes seulement pour une épreuve de deux heures ; les descentes sur le terrain dans le cadre de l’exercice pratique sont biaisés. Des soupçons de corruption de l’enseignant par certains étudiants commencent à exaspérer d’autres qui se sentent plus durement traité et injustement évalué par les enseignants. C’est le ras-le-bol pour certains étudiants qui haussent le ton et dénoncent certaines pratiques qui entourent cet examen.

 

L’étudiant en journalisme 3e année que nous appellerons Alexandre nous confie : « ces gens nous traitent comme des bêtes à sous, tout ici c’est l’argent. Dites-vous Mr que depuis qu’on attend les rattrapages, c’est mercredi soir que par le groupe WhatsApp de ma classe que j’apprends que les examens de rattrapages commencent ce vendredi matin. Et c’est par la même occasion qu’on nous fait savoir qu’on devra débourser la somme de 2500 Fcfa par matière à composer au rattrapage. C’est institué dans quel texte ici à Siantou qu’on doit pouvoir débourser une somme de 2500fcfa par matière ?

Quelque soit les justificatifs que vous apportez, on ne vous accepte pas si vous ne versez pas 2500fcfa par matière. On prend l’argent là où ? est ce que ce n’est pas contenu dans la pension qu’on verse en début d’année ? ».

 

En effet, il n’existe aucune disposition formelle qui exige que les étudiants versent la somme de 2500 fcfa par matière lors du rattrapage. Une situation que les administrateurs de l’établissement connaissent très bien. Mais il semble exister une complicité entre les enseignants qui imposent cette taxe arbitraire et les responsables du staff administratifs de cet institut qui se veut plutôt respectable.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01