1) Le Comité Exécutif prend acte de ce que la procédure administrative relative à la déclaration de réunion, aux règles de convocation et de quorum, a été effectuée et observée conformément aux Statuts de la FECAFOOT.
2) Le Comité Exécutif adopte l’ordre du jour par seize membres sur les seize présents.
3) Le Comité Exécutif recommande relativement aux amendements proposés dans le projet des statuts de la FECAFOOT, le maintient de l’article 35 tel que libellé dans les Statuts du 10 octobre 2018, et prend acte de tous les autres réajustements compris dans lesdits Statuts et dans les autres projets de textes soumis à l’examen et à l’adoption de l’Assemblée Générale Extraordinaire.
4) Le Comité Exécutif approuve le contrat passé avec Orange Cameroun et le Memorandum of Understanding (MOU) signé avec Le Coq Sportif.
5) Le Comité Exécutif recommande au Directeur Technique National de soumettre à la prochaine session du Comité Exécutif un plan d’action annuel détaillé, faisant ressortir les objectifs, le budget, les critères d’évaluation et les résultats. De même, il devra proposer un chronogramme d’activités à court, moyen et long terme avec les objectifs prévisionnels chiffrés.
6) Le Comité Exécutif constate qu’à ce jour, certaines ligues départementales n’ont pas encore démarré les compétitions pour la saison sportive 2018/2019.
En conséquence, le Comité Exécutif enjoint les responsables de ces ligues à prendre toutes mesures utiles pour le déroulement utiles pour le déroulement desdits championnats jusqu’au 31 août 2019 délai de rigueur. Passé ce délai toutes les sanctions prévues par les Statuts et les règlements de la FECAFOOT seront prises à l’encontre des contrevenants.
7) Le Comité Exécutif recommande au département des compétitions d’enrichir son programme et d’y intégrer pour la prochaine réunion, les mesures envisagées à l’effet d’améliorer l’organisation des compétitions et la qualité de ce service.
8) Le Comité Exécutif prend acte du rapport d’Audit présenté par l’auditeur indépendant et le soumet à l’examen et à l’adoption de l’Assemblée Générale Extraordinaire.
9) Le Comité Exécutif recommande au Département Administratif et Financier de présenter le budget en deux volets. Un volet budget opérationnel prenant en compte la biennalité de la saison sportive et, un volet budget fiscal (annuel) allant du 1er janvier au 31 décembre de l’année concernée.
10) Le Comité Exécutif met en place un Comité Ad Hoc chargé d’examiner les conditions et les modalités de poursuite et d’achèvement des travaux de construction de l’immeuble siège situé à Warda. Ce Comité est constitué ainsi qu’il suit :
- Président : Monsieur Joshua OSHI
- Membres : Monsieur Flagel NDJANDA SAHA
Monsieur MVOGO Saint Fabien
Monsieur NSANGOU MOHAMA
11) Le Comité Exécutif prend acte de la demande d’agrément comme membre de la FECAFOOT soumise à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 26 Juillet 2019 par l’Association des Professionnels de la Médecine du Sport. L’APROMES.
12) Le Comité Exécutif approuve les demandes d’agréments des clubs et centres de formation ci-après :
Ø Eding Sport de la Lekié
Ø Best Talents
Ø Eding Dream’s
13) Le Comité Exécutif approuve les demandes de changement de noms formulés ainsi qu’il suit par les clubs ci-après :
Ø AS Valence en Academy Fabrice Ondoa
Ø Panthère Security Football Filles en Eding Sport FC Lékié
Ø SODERMA en AS Real d’ESSE
Ø Espoir Football en NGV Sport ACADEMY
Ø Panthère Security de Garoua en Buffle noir de Garoua
14) Sous réserve de l’adoption des textes y afférents par l’Assemblée générale extraordinaire du 26 juillet 2019, le Comité Exécutif désigne monsieur joshua OSIH pour préparer un chronogramme de mise sur pied, au plus tard le 15 septembre 2019, de la ligue spécialisée de football féminin.
15) Sous réserve de l’adoption des textes y afférents par l’Assemblée générale extraordinaire du 26 juillet 2019, le Comité Exécutif recommande l’organisation des élections dans les ligues où il n’y a pas eu élections lors du processus électoral organisé par le Comité de Normalisation en 2018.
Transcrit par Stéphane NZESSEU
L’assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) se tient ce jour à l’hôtel Mont Fébé. Ses membres, moins d’une centaine, devront notamment plancher sur quelques points à l’ordre du jour. A savoir : l’adoption des textes réajustés de la Fecafoot, l’élection des membres des organes juridictionnels et l’adoption du budget de l’année 2019.
En prélude aux assises de ce jour, le Comité exécutif s’est réuni hier, 25 juillet 2019. Tous les membres de cette instance statutaire de la Fecafoot étaient présents. Une rencontre qui comptait 21 points à l’ordre du jour. Dans son allocution, le président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya a indiqué : « Nous devons travailler avec ardeur et sérieux afin de présenter les résultats à l’Assemblée générale pour adoption ».
Ils ont donc notamment planché sur les modifications des statuts de la Fecafoot, le code électoral, les statuts-types des ligues régionales et départementales, les statuts de la Ligue de football professionnel, ceux du football féminin et du football jeunes. Sans oublier le statut de l’arbitre et de l’arbitre assistant. Il y a également eu la présentation des contrats et des conventions de partenariats signés avec l’équipementier Le coq sportif et l’un des sponsors, Orange Cameroun.
D’autres dossiers ont également fait l’objet d’examen. Il s’agit du projet de budget de l’exercice 2019 et celui relatif à la poursuite des travaux de construction du nouvel immeuble siège de la Fecafoot. Les demandes d’agréments (l’association des professionnels de la médecine du sport, du club Eding Sport Academy, du club Best Talent, du club Eding Dream’s), et celles de changements de noms des divers clubs ont également fait l’objet de l’attention des membres du Comité exécutif.
Les candidatures des membres des organes juridictionnels ont également été passées au peigne fin. Lesdits membres devraient siéger dans les commissions d’homologation et de discipline, de recours, d’éthique électorale et à la Chambre nationale de résolution des litiges. L’approbation du projet de calendrier de renouvellement de certains exécutifs des ligues élus en 2009 et encore en fonction a également été examinée. Au moment où nous mettions sous presse, les travaux se poursuivaient à huis clos au Mont Fébé.
Otric N.
Quatre jours pour réfléchir sur de nouvelles stratégies à adopter pour une meilleure insertion socio-professionnelle des jeunes. C’était tout le sens de la Conférence internationale organisée du 20 au 24 juillet par l’Université de Yaoundé II (UYII) en collaboration avec son Centre de recherche en économie et gestion.
Placés sous le thème « Améliorer les politiques d’emploi des jeunes en Afrique francophone », les travaux de cette session ont été présidés mercredi par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci était accompagné de ses homologues, Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, et Marie Thérèse Abena Ondoa, de la Promotion de la Femme et de la Famille. Des ministères parmi tant d’autres, mis en place par le gouvernement camerounais pour soutenir et favoriser l’employabilité des jeunes.
Comme l’a précisé Issa Tchiroma Bakary, « Le marché du travail camerounais se caractérise à la fois par un secteur informel, avec un pourcentage de 80% et un taux de chômage estimé à 13% au plan national, dont 15 % et 20% respectivement à Yaoundé et à Douala. Le tiers des jeunes de 15 à 35 ans n’ont pas d’emplois décents ».
De manière générale, a-t-il poursuivi, « le marché du travail camerounais se caractérise par des milliers de jeunes diplômés à côté desquels on retrouve deux millions de personnes qui n’ont pas de métiers, parce qu’elles n’ont pas de qualification. Il faudrait pour ce faire, converger nos efforts pour renverser cette mauvaise tendance en changeant de paradigme et de perceptions vis-à vis de la formation professionnelle. » Des propos rapportés par Cameroon Tribune.
Afin de mettre en place ces stratégies d’insertion professionnelle, cinq pays d’Afrique francophone dont le Cameroun, le Sénégal, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, ainsi que des universitaires, des chercheurs, des partenaires techniques et financiers (Centre de recherche pour le développement international du Canada) entre autres, se sont livrés au jeu de partage d’expérience pour réduire au maximum le taux de chômage en Afrique subsaharienne.
Au rang de ces stratégies, il s’agit de mettre ensemble tous les acteurs qui travaillent sur cette question dans le but de mutualiser les moyens et améliorer la productivité des résultats. Le renforcement des capacités de tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de la politique de l’emploi en termes de formation initiale est également une autre solution à envisager.
« Il serait souhaitable que les techniques d’insertion professionnelles soient intégrées de façon initiale dans une licence, un master ou un doctorat pour enfin être plus utiles », a soutenu le Pr. Benjamin Fomba Kamga, coordonnateur général du projet.
Otric N.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef du gouvernement, le Dr Joseph Dion Ngute, a présidé le 25 juillet 2019 à Yaoundé le Conseil de Cabinet qui s'est principalement concentré sur des présentations sur des sujets liés à la gestion des terres, le secteur minier et un rapport sur la création d'une unité de production d'asphalte au Cameroun pour faciliter la construction routière.
Le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi, a présenté un exposé sur le thème : « Numérisation du système d'enregistrement foncier et sécurisation des terres publiques de l'Etat ainsi que des documents fonciers pour le développement des activités économiques ».
Le ministre a expliqué que les aspects ciblés visaient à assurer une protection adéquate du patrimoine immobilier des pouvoirs publics et des particuliers, en vue d'une gestion rationnelle par toutes les personnes concernées. En ce qui concerne l'enregistrement foncier, il a déclaré que le gouvernement doit sécuriser physiquement les détenteurs de titres fonciers et a assuré que le processus d'acquisition des titres fonciers est régulier pour éviter l'annulation des titres déjà établis.
Le ministre Eyebe Ayissi a déclaré la numérisation de la délivrance des documents techniques, le travail sur l'éthique professionnelle afin que le personnel travaillant sur le processus, permettrait d'éviter les problèmes qui agitent le système. Il a déclaré que toutes les réformes visent à créer des facilités et des conditions favorables aux projets économiques, notamment dans les secteurs agricole et minier et à l'utilisation des certificats fonciers à tous les niveaux par les détenteurs.
Le ministre Gabriel Dodo Ndoke des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique a présenté le deuxième exposé sur le thème : « Les réalisations et perspectives du Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRESCASEM) ».
En informant les membres du cabinet sur le PRESCASEM, le ministre a déclaré que l'idée de sa mise en place est apparue en 2010 dans un contexte où le secteur géologique et minier au Cameroun était à son point le plus sombre. Pour remédier à la situation, le gouvernement a invité la Banque mondiale.
En conséquence, la Banque mondiale a approuvé la stratégie d'assistance pays du Cameroun (CAS) en avril 2010. Il était axé sur l'objectif de gouvernance et incluait des thèmes stratégiques tels que l'accroissement de la compétitivité du Cameroun et l'amélioration de la prestation de services.
Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement et la Banque mondiale ont convenu de mettre sur pied un projet de renforcement des capacités dans le secteur minier et ont négocié un financement avec l'Association internationale de développement (IDA). Le PRESCASEM vise donc les réformes et le renforcement des capacités de structuration des investissements dans le secteur minier au Cameroun. Ses composantes opérationnelles sont l'accès aux ressources minérales et la gouvernance de l'exploitation minière ainsi que l'intégration minière dans le développement local et régional.
Les réalisations du PRESCASEM, a déclaré le ministre Dodo Ndoke, se situent dans les domaines des résultats obtenus dans les domaines de la cartographie géologique, de la prospection géochimique et des performances institutionnelles. En ce qui concerne les perspectives, il a déclaré : « Des cartes géologiques à l'échelle appropriée sont disponibles, ainsi que les résultats du levé géochimique ».
Otric N.
Accompagné de Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Mike Mason, le Président Directeur Général du groupe nord-américain Geovic a été reçu au Palais de l’Unité, par Paul Biya le Président de la République.
Un seul sujet a été porté à l’attention du Chef de l’Etat: le début des activités de Geovic le groupe nord-américain dans la région de l'Est. Ce groupe, il convient de le souligner, veut faire l’exploitation minière dans la région du Soleil levant. De façon précise, Geovic veut exploiter le cobalt, le nickel et le manganèse. «Nous avons tenu à remercier le Président de la République pour son soutien et pour la vision qu'il a du développement de son pays », a déclaré le Président Directeur Général, Mike Mason.
Aussi l’audience accordée à Mike Mason, a permis de savoir l’importance de l’investissement que le groupe nord-américain envisage de faire à l’Est. De la bouche de son PDG, on a appris que l’investissement se fera pendant une quarantaine d'années. Il y a 400 millions de dollars, soit près de 235 milliards de F. Ce chiffre peut aller jusqu'à un milliard de dollars, soit environ 585 milliards de F.
Pour ce qui est des emplois attendus, Mike Mason a indiqué que ce sont quelque 700 personnes qui devraient être employées à temps plein. Dont de nombreux Camerounais, contre 2 000 emplois indirects. Bien plus, le PDG de Geovic n'a pas manqué d'indiquer les incidences du projet sur les localités environnantes. Celles-ci devraient pour cela bénéficier d'un certain nombre d'infrastructures sur le plan social: écoles, routes, hôpitaux... Aussi il est prévu la construction d'une ligne de chemin de fer pour relier Nkamouna, près de Lomié dans la région de l'Est, et principal point d'exploitation, au port de Kribi.
L’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun ayant pris part à l’audience, a déclaré au terme de celle-ci « les Etats-Unis soutiennent les investissements américains au Cameroun et nous voulons un libre investissement et une communication ouverte avec le Cameroun. Geovic vient avec de l'argent et du savoir-faire et il veut développer ce projet qui sera important à la fois pour le Cameroun et les Etats-Unis ».
Il a par ailleurs ajouté que ce son pays attend aujourd’hui, c’est la signature du projet qui devrait précéder le démarrage des travaux. « Nous espérons que ce sera fait d’ici peu pour démarrer le projet aussi vite que possible », a-t-il ajouté.
Liliane N.
Le président de la République, Paul Biya a signé le 24 juillet dernier une circulaire relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2020. Dans ce document, le chef de l’Etat fixe les orientations générales de la politique budgétaire, tout en donnant les dispositions pratiques à prendre pour l’élaboration du budget 2020.
A en croire Cameroon Tribune, quelques grands dossiers devront être au cœur de l’action gouvernementale au cours de l’année budgétaire à venir. Il s’agit du parachèvement du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) et le Plan triennal spécial jeunes ; la poursuite de l’organisation du championnat d’Afrique des nations 2020 et de la coupe d’Afrique des nations 2021. Il faudrait également accorder une attention particulière aux populations des régions affectées par les crises sécuritaires. Il faudra aussi renforcer l’usage du budget programme.
Dans les détails, apprend-on, la circulaire du chef de l’Etat poursuit plusieurs objectifs. En 2020, il faudra continuer avec la diversification de l’économie avec notamment la modernisation de l’agriculture et l’industrialisation. L’optimisation des recettes non pétrolières, l’accélération du processus de décentralisation seront aussi les chantiers qui devront interpeller les acteurs publics. Toujours dans le champ des objectifs de l’action publique, le chef de l’Etat prescrit l’atteinte des objectifs de croissance, d’emploi et d’équilibre extérieur contenus dans sa stratégie de développement et projetés par le programme économique et financier.
Une vingtaine d’orientations sont aussi données par le chef de l’Etat dans le cadre de la politique budgétaire. Le principal chantier à ce niveau reste la réduction du déficit budgétaire. Pour cela, il préconise l’amélioration de la mobilisation des recettes non pétrolières et une plus grande maîtrise de la gestion des finances publiques.
D’après des chiffres donnés en janvier 2019 au cours de la conférence annuelle des responsables du ministère des Finances, en 2016, le Cameroun a enregistré une détérioration de son déficit qui a atteint 6,1% du PIB. En 2017, il s’est amélioré (4,9% du PIB) grâce à la mise en œuvre du programme économique et financier. Les projections envisagent en 2018 et 2019 des taux à 2,6% et 2,1% du PIB.
Aussi, une élaboration consciencieuse du budget est-elle recommandée. Elle a d’ailleurs été entamé il y a quelques jours avec les travaux sur la préparation du budget qui ont réuni les responsables du ministère des Finances et des administrations chargées de la planification et des questions financières dans les différentes administrations publiques du pays.
Le chef de l’Etat indique donc que cette élaboration devra se faire dans le respect de principes définis par le nouveau régime financier de l’Etat et des autres entités publiques et en droite ligne des dispositions du décret portant calendrier budgétaire de l’Etat.
Otric N.
C’est un classement qui survient après la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui s’est joué au mois de juin en Egypte. Dans ledit classement, la Fédération internationale de football association (Fifa) classe les Lions indomptables comme 8ème sélection africaine de football et 53ème au niveau mondial. Comparé au classement du mois dernier, le Cameroun a régressé de deux places. Car en juin 2019, il occupait la 51ème place.
Pour des analystes sportifs, les deux places de perdu du Cameroun s’expliquent par leur sortie prématurée en Huitième des Finales de la Can. Il faut dire que les Lions indomptables sont partis à la Can dans leur posture de vainqueur de cette compétition continentale édition 2017. Après avoir passé le cap du premier tour, les Lions ont été battus par les Nigérians par un score de 3 buts contre 2.
Pour revenir au classement Fifa, on note que l’Algérie vainqueur de la 32e édition de la Can occupe la 40e position mondiale en gagnant 28 places. Le Sénégal fait deux bonds et se positionne au 20e rang. C’est le meilleur classement de l’histoire de Sadio Mané et ses coéquipiers sénégalais.
A titre de rappel, dans son classement du mois d’avril 2019, la Fifa a donné la 54e place mondiale au Cameroun. Les Lions indomptables avaient gagné ainsi deux places, en quittant la 56e position. Les analystes sportifs avaient indiqué que cette remontée des Lions était due à leur victoire obtenue, face à l’équipe des Comores lors de la dernière journée des éliminatoires comptant pour la Can. Au niveau continental, les Lions indomptables avaient été classés 7e, bien derrière le Sénégal, la Tunisie et le Nigéria qui sont le trio de tête.
Pour ce qui était des meilleures progressions dans toutes les zones confondues, on avait noté la présence dans le top 50, des équipes des pays africains à l’instar de la République démocratique du Congo (46e+5), le Ghana (49e + 3) et la Tanzanie (136e +6). Au niveau mondial, ces pays occupaient respectivement la 28e, la 42e et la 23e position. La Belgique dominait dans ce classement de la Fifa. Elle était suivie de la France et du Brésil. L’Angleterre était à la quatrième place, la Croatie à la 5e. L’Uruguay est 6e, le Portugal 7e, la Suisse 8e, l’Espagne 9e et le Danemark 10e.
Liliane N.
Les responsables des institutions financières au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont été informés de la nouvelle législation relative aux opérations de change, situation qui avait suscité de nombreux malentendus avec la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC).
Après avoir participé mercredi dernier à Yaoundé à un atelier sur le sujet, les parties prenantes comprennent maintenant que le changement était d'assurer la stabilité externe de la monnaie locale en optimisant les transactions financières externes, de manière à limiter les flux financiers illégaux et à maximiser l'entrée de devises étrangères traçables. Ce qui a motivé la révision des législations existantes jusqu'alors sur les devises étrangères.
La mesure vise à contribuer à la stabilité extérieure de la monnaie, en s'adaptant aux nouveaux développements, notamment les nouvelles méthodes de paiement électronique, qui devraient doubler la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Les courtiers financiers qui effectuent des opérations à partir de la sous-région CEMAC sont également tenus par la nouvelle législation d'informer la banque centrale et les autres autorités compétentes sur la nature de leurs transactions (biens ou services, cadeaux...). Toutefois, les expatriés résidant au sein de la CEMAC peuvent envoyer une partie de leurs revenus chez eux sur présentation des papiers de résidence.
Présidant l'événement, le gouverneur de la BEAC et président de la Commission bancaire de l'Afrique centrale, Abbas Mahat Tolli, a exhorté les parties prenantes à œuvrer pour une mise en œuvre optimale de la réglementation pour le bien de la population et des économies respectives.
Il a été révélé que la nouvelle règle, les montants effectués de la sous-région par voyage et par personne, que ce soit en espèces, par virement bancaire ou par carte prépayée, ne doivent pas dépasser 5 millions FCFA. Et s'il doit dépasser ce seuil, l'exportateur doit présenter des justifications convaincantes, faute de quoi l'administration douanière devra confisquer l'excédent et le remettre à la banque centrale. Avant la nouvelle règle, les personnes ne pouvaient pas voyager avec des devises d'une valeur de 200 000 FCFA.
Les statistiques montrent que la nouvelle législation a connu une augmentation des réserves de change, passant de 605,2 milliards à plus de 1,376,1 milliards en cinq mois environ.
Otric N.
Il a été lancé par le directeur général de MTN Cameroun, Hendrik Kasteel, le jeudi 25 juillet, au Palais Akwa. « MTN Fusion, c'est la croissance des affaires et la création d'un environnement de richesse pour chaque Camerounais en renforçant la confiance par la productivité, la sécurité et une énorme plateforme d'expansion, afin que le Cameroun devienne un acteur numérique », a déclaré Kasteel.
La nouvelle plateforme numérique a pour objectif de créer un boom numérique au Cameroun, afin d'améliorer les services qu'elle offre actuellement à tous ses clients, qu'il s'agisse d'entreprises, de collectivités publiques ou de petites et moyennes entreprises, avec des normes, règles et principes spécifiques pour que tous ses partenaires puissent s'intégrer et créer davantage de partenariats.
« L'objectif de la nouvelle technologie numérique est de devenir l'outil numérique préféré des entreprises et du monde des affaires. MTN veut être le choix du marché », a affirmé Itumeleng Kobedi, Senior Manager chez MTN Group.
« Notre nouvelle philosophie de création de valeur offre des compétences complémentaires en matière de chaine de valeur, fournit des solutions et des services en matière de TIC et d'autres technologies complémentaires et élargit les marchés. Nous créons également un levier organisationnel axé sur les services pour les capacités et les expériences externes en matière de TIC », a-t-il ajouté.
En présentant la nouvelle technologie numérique MTN Fusion, et son fonctionnement, le directeur général de MTN Business, Frank Gerald Kim, a mis en avant les revers majeurs auxquels son entreprise est confrontée avec ses partenaires.
« Le manque de dialogue ou de communication est l'un des défis majeurs que MTN a relevé ces dernières années en travaillant avec ses différents partenaires, nous avons donc besoin d'un dialogue franc, d'une collaboration et d'un soutien de tous nos partenaires pour la promotion des technologies numériques afin que nous puissions réaliser ensemble », a-t-il noté.
MTN Cameroon croit que tout le monde mérite les avantages d'une vie moderne connectée et que la fusion des bonnes plates-formes de capacités et technologies par le biais de partenariats et de collaborations est essentielle pour libérer des possibilités supérieures. Plus de 40 partenaires ont marqué leur présence à l'événement.
Otric N.
89 techniciens et techniciennes supérieurs d'agriculture issus de cette structure de formation ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce jeudi. C'était au cours d'une cérémonie présidée par David Embe, le préfet de la Bénoué.
Ces nouveaux lauréats de la promotion 2017-2019 des cycles de techniciens, techniciens supérieurs de l'Ecole technique d'agriculture de Garoua, 89 au total viennent de recevoir leurs attestations de fin de formation. Ils ont été invités au cours de la cérémonie de remise des parchemins par le Préfet de la Bénoué, David Embe à mettre en pratique les connaissances acquises durant la formation afin de contribuer efficacement à la promotion de l'agriculture de seconde génération, telle que le prescrit le Chef de l'Etat. " Ces lauréats qui sont désormais capacités doivent permettre à notre pays d'amorcer résolument sa marche vers l'agriculture de seconde génération ", dira David Embe.
Des appels bien reçus par ces jeunes techniciens et techniciens supérieurs d'agriculture, qui disent être conscients de la tâche qui les attend. Si Malouma Kadji technicienne d'agriculture confie vouloir intégrer la fonction publique pour mettre en pratique ses connaissances, Rachida Bobo technicienne supérieure en entrepreneuriat agro-pastoral compte créer son entreprise pour embaucher d'autres jeunes demain.
Le rendez-vous a drainé une foule de grand jour. Remise des bouquets de fleurs, des photos de famille ont mis un terme à la cérémonie.
Innocent D H
Vingt détenus soupçonnés d'être à la tête de la révolte répondraient aux questions d'officiers de police judiciaire après avoir été exfiltrés. Emmanuel René Sadi, ministre camerounais de la Communication, a déclaré dans un communiqué de presse le jeudi 25 juillet 2019 que deux forces de sécurité et 43 détenus ont été blessés dans l'affrontement tandis qu'un autre est dans un état critique dans un hôpital local.
La bibliothèque, les magasins d'alimentation et les réserves et le bureau de la discipline ont été rasés. « Le 23 juillet 2019, des personnes en détention provisoire en raison de la situation sociopolitique actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont déclenché une émeute à la prison principale de Buea », écrit Sadi.
Le porte-parole du gouvernement dit qu'après avoir barricadé l'entrée principale de la prison, les détenus ont ensuite dispersé et brûlé diverses installations du centre de détention. Les autorités pénitentiaires, de sécurité et administratives auraient pris rapidement des mesures pour rétablir le calme.
Sadi écrit que lorsque les détenus ont refusé d'écouter le dialogue et sont devenus violents, les forces de l'ordre sont intervenues pour rétablir le calme, l'ordre et la discipline.
Le ministre de la Communication insiste sur le fait qu'aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais que d'autres pertes ont été enregistrées. Deux éléments des forces de sécurité ont été blessés et 43 détenus ont également été blessés. Plus de 20 des détenus blessés auraient été soignés rapidement à l'infirmerie de la prison. Un autre détenu se trouve dans une situation critique dans un hôpital local où des soins spécialisés sont dispensés.
Sadi note que la bibliothèque, le bureau chargé de la discipline, le magasin d'alimentation et son contenu ont été brûlés. « Dans le cadre des opérations de sécurisation du site, les forces de l'ordre ont procédé à l'ouverture d'enquêtes », peut-on lire dans le communiqué de Sadi.
20 insurgés identifiés comme leaders de la révolte ont été mis à la disposition de la police judiciaire de la région sud-ouest pour exploitation. Le porte-parole du gouvernement exprime ses regrets à la suite de l'incident, assurant à tous que la justice continuera de travailler en toute équité et indépendance.
Otric N.
Le ministre de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul, a appelé les responsables de l'administration et de la sécurité de la région Centre à renforcer les mesures visant à garantir la paix et la sécurité après les troubles survenus lundi dernier à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé.
Le ministre s'exprimait à Yaoundé le jeudi 25 juillet 2019 lors d'une réunion spéciale de coordination de la sécurité tenue sur les instructions du chef de l'Etat, le président Paul Biya, qui a toujours eu le bien-être des Camerounais au centre de ses préoccupations.
Au cours de la réunion à huis clos qui s'est tenue dans la salle de conférence du bureau du gouverneur du Centre, le ministre Atanga Nji a déclaré que la récréation était terminée. L'examen de la situation actuelle en matière de sécurité à Yaoundé et dans ses environs figurait en tête de l'ordre du jour.
Atanga Nji Paul a déclaré que les informations à sa disposition indiquent que le calme règne à Yaoundé et que les citadins mènent leurs activités quotidiennes en toute tranquillité. Toutefois, il a déclaré que les récents bouleversements survenus à la prison centrale de Kondengui ont ouvert les yeux sur les problèmes de sécurité qui attendent les responsables de la sécurité et de l'administration.
A ce titre, le ministre a déclaré que toutes les prisons de la région Centre seront donc soumises à un contrôle de sécurité intense ainsi qu'à l'organisation du secteur des mototaxis et à la répression des crimes de toutes sortes. Les questions relatives aux activités de la police municipale à Yaoundé ont également été examinées avec le Ministre Atanga Nji, qui a donné des directives fermes du Chef de l'État.
Pour le ministre de l'Administration territoriale, Yaoundé est la capitale politique et le siège des institutions de l'Etat et doit donc être bien protégée à tout moment. Atanga Nji a déclaré qu'aucune forme de désordre ne devrait prospérer à Yaoundé et que tous ceux qui sèment du désordre devraient être traqués.
Il a appelé les responsables de l'administration et de la sécurité à s'asseoir, à être proactifs et à partager rapidement les informations de sécurité afin d'éviter toute forme de désordre public. Le patron du MINAT a rappelé à tous que les Camerounais en toute souveraineté ont donné à Paul Biya un mandat de 7 ans en 2018, condamnant les actions des mauvais perdants auxdites élections.
Selon le ministre Atanga Nji, le président Paul Biya a placé son nouveau mandat sous le signe de l'élargissement des possibilités. En tant que tels, les responsables de l'administration et de la sécurité devraient être les moteurs des plus grandes opportunités que le chef de l'Etat a promises aux Camerounais.
Pour que cette mesure et d'autres puissent prospérer, les responsables de la sécurité et de l'administration ont été invités à réglementer également le secteur des transports où les plaintes sont légendaires, les moto-taximen volant et agressant les gens. Il a également chargé les autorités administratives de réglementer la police municipale et de lui inculquer les vertus du dialogue et non les actes récurrents de confrontation qui peuvent dégénérer en troubles civils.
Otric N.
Pierre Péan était journaliste, enquêteur chevronné avec plusieurs faits d’armes à son actif. Il avait pour sujet de prédilection le continent africain, les médias, la face cachée des personnalités politiques. Il aura connu un franc succès avec les révélations sur le passé trouble de l’ancien président socialiste François Mitterand pendant l’occupation Nazie.
Pierre Péan étudie le droit, section sciences économiques, à Angers. C'est là qu'il fait partie de l'équipe électorale de Jean Turc, maire de la ville membre du parti Indépendants et Paysans (droite). En 1958 il est également aux côtés de Joel Le Theule, maire de Sablé-sur-Sarthe qui deviendra député et ministre gaulliste. Puis il continue ses études à Sciences Po et parvient à éviter le service national en Algérie. Il effectue celui-ci, au titre de la coopération, de 1962 à 1964 au Gabon. Il assiste au coup d'État militaire contre le président Léon Mba. Il gardera de cette période un réseau de relations parmi les élites gabonaises. Après 1968, il devient journaliste, tout d'abord pour l'Agence France-Presse, puis pour l'hebdomadaire généraliste L'Express en 1970 et enfin pour l'hebdomadaire économique Le Nouvel Économiste. Il traite alors plus particulièrement les questions concernant l'énergie.
Saluant « l'un des plus grands journalistes d'enquête français ». Christophe Nick, auteur avec Pierre Péan d'une enquête sur TF1 en 1997, a également annoncé ce décès sur sa page Facebook : « C'est terrible. Le Patron, Pierre Péan, mon ami, est parti ce soir. »
Pierre Péan s'est fait connaître avec ses enquêtes fouillées au long cours, qu'il publiait à raison d'un livre tous les un ou deux ans. Son coup de maître, il le réalise en 1994 avec Une jeunesse française : François Mitterrand 1934-1947, dans lequel le président socialiste s'explique pour la première fois sur son appartenance à la droite pétainiste qui allait engager la France dans la collaboration avec l'occupant nazi, avant son action dans la Résistance. N'ayant jamais peur des polémiques, il enquêtera aussi sur Jacques Chirac, Bernard Kouchner ou Jean-Marie Le Pen.
En 1979, ce fils d'un coiffeur de l'ouest de la France, qui avait débuté dans des cabinets ministériels au Gabon avant de se lancer dans le journalisme, passant par l'AFP puis l'hebdomadaire L'Express, sort dans Le Canard enchaîné sa première grande affaire.
En 1983, ce tiers-mondiste dans l'âme publie Affaires africaines, sur les relations entre la France et le Gabon. Il reviendra sur les sujets africains avec le génocide rwandais (dans Noires fureurs, blancs menteurs en 2005), où certains de ses propos sur les Tutsis feront polémiques.
Adieu l’artiste !
Stéphane NZESSEU
Ministre de la Communication porte-parole du Gouvernement Réné Emmanuel Sadi précise : "Le bilan général de la mutinerie à la prison de Buea fait état de deux éléments de forces de sécurité blessés et 43 détenus blessés".
D'emblée, il faut dire que le Ministre René Emmanuel Sadi en s'exprimant sur le bilan de mutinerie, n'a pas précisé dans quelles conditions ces personnes ont été blessées. " Une vingtaine ont été immédiatement pris en charge par l’infirmerie de la prison. Un autre a été transféré dans un hôpital de la ville ", renseigne René Emmanuel. Selon lui, aucun décès n’a été enregistré. Il affirme que : « vingt insurgés identifiés comme meneurs ont été placés à la disposition des services de police judiciaire de la région du Sud-Ouest pour exploitation ".
Les prisonniers de la crise anglophone
Selon le Porte-parole du Gouvernement , les meneurs de cette révolte sont essentiellement des personnes arrêtées puis placées en détention provisoire dans le cadre de la crise anglophone.
L'on se rappelle dans la nuit de lundi à mardi, une autre mutinerie a secoué la prison centrale de Yaoundé. L’on a enregistré des coups de feu, le saccage et l’incendie de certains services. Plusieurs détenus, dont au moins deux personnalités, ont été blessés.
Bientôt trois ans déjà, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont confrontées à une violente crise socio-politique. Cette crise a dégénéré en conflit armé, soldats et séparatistes s'affrontent régulièrement.
Innocent D H