25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

lundi 22 juillet, un véhicule piégé a explosé à l'entrée de la base militaire française de Gao, dans le Nord-Est du Mali, faisant trois blessés français et estoniens, a annoncé le porte-parole de l'état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry.

 

« Il y a eu une attaque par un VBIED (véhicule piégé) à 15h45 locales à l'entrée de la partie française du camp de Gao, partagé entre la force française anti djihadiste Barkhane, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (FAMa) », a déclaré le porte-parole de l’état-major français des armées à l'AFP. « Trois militaires français et estoniens ont été blessés  », a-t-il ajouté en refusant de donner un chiffre par nationalité. « Ils ont été pris en charge par l'antenne chirurgicale de la base et leur pronostic vital n'est pas engagé. »  

 

« Il n'y a pas eu d'intrusion dans le camp », a-t-il également assuré. Mais il y aurait des dégâts sur certaines installations du camp. Selon une source militaire, le véhicule piégé était peint aux couleurs de l'ONU. Ce qui expliquerait le fait qu'il ait pu échapper à un premier contrôle.

 

Pour rappel, en juillet 2018, une patrouille conjointe de soldats français et maliens avait été prise pour cible dans les rues de Gao. L'attaque avait fait quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de Barkhane, l'opération menée depuis 2014 par l'armée française contre les groupes armés djihadistes dans la région.

 

En avril 2018, des djihadistes avaient tenté de prendre le contrôle du camp de l'ONU et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali.  Un Casque bleu avait été tué et sept militaires français blessés lors d'un assaut d'environ quatre heures.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les deux individus avaient été interpellés au Bénin pour avoir satisfait leur besoins naturels dans la rue. Leur sentence vient ainsi de tomber, la sanction viserait à réprimer sévèrement cet acte d'incivisme.

 

Selon plusieurs sources, les deux mis en cause, qui ne sont pas des modèles dans la promotion des valeurs civiques et de propreté, ont été présentés au juge, ce lundi matin. Ainsi les deux justiciables ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis. Ils ont par ailleurs écopé d’une amende de 20.000 FCFA. Ainsi le juge a suivi le réquisitoire du procureur de la République.

 

En effet, les deux incriminés se sont rendus coupables d’avoir uriné de façon délibéré dans la zone dénommée de la Place des martyrs. Cette action judiciaire n’est pas une première dans la jurisprudence béninoise. Des images de gens pissant dans les rues des différentes capitales africaines sont légion. C’est  l’un des problèmes majeurs qui fauche la volonté d’avoir un cadre de vie sain.

 

Pour éradiquer le phénomène dans la capitale du Béninoise, le procureur de la République a donné des instructions aux forces de l’ordre. Il nourrit le vœu selon lequel, pareils actes d’incivisme dans la capitale soient réprimés définitivement. 

 

Innocent D H

 

Les leaders du Rdpc dans la région ont accordé leurs violons samedi 20 juillet 2019 à la permanence du parti à Ngaoundéré. Comme un seul homme ils se sont levés et ont dit non aux actions de la BAS commises lors du récent séjour du couple présidentiel à Genève en Suisse.

 

Les incidents de l’hôtel Intercontinental où le séjour du président de la république a connu des perturbations par quelques membres de la diaspora camerounaise, ont imposé au sein du parti dans la région une actualité d'un goût inhabituel. Ces évènements sont  qualifiés dans le parti, « d’attaques aux institutions républicaines ». Ce qui justifie l’organisation du meeting de soutien aux institutions républicaines d’une part et de mobilisation des militants autour du président national, le président Paul Biya d'autre part.

 

Les cadres du Rdpc et des partis alliés issus de toute la région se sont accordés et ont condamné les actes perpétrés par les Camerounais de la diaspora. « Nous voulons le réitérer pour ceux dont la mémoire s’est arrêtée avant le 07 octobre 2018. Monsieur Paul Biya a été élu confortablement président de la république à plus de 71% par le peuple camerounais. L’élection présidentielle est définitivement derrière nous et les vrais démocrates ne peuvent l’ignorer. Toute remise en question de ce fait inaltérable, n’est autre chose qu’un bluff dérisoire, une insulte à l’endroit de la majorité silencieuse des camerounais qui aspirent légitimement à vivre en paix. Nous devons savoir que, quand on porte atteinte à l’honorabilité d’un seul Camerounais, on porte atteinte à la dignité de tous les Camerounais. L’Adamaoua n’est pas peuplé de femmes et d’hommes capables de brûler aujourd’hui, ce qu’ils ont adoré hier », a fait comprendre, SM Mohaman Gabdo Yahya, lamido de Banyo, par ailleurs porte-parole des lamibé de l’Adamaoua. 

 

Innocent D H

 

Armés de pistolets, quatre individus non identifiés ont  dévalisé les fidèles d’une église réveillée à Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e  dans la nuit de vendredi 19 juillet 2019.

 

La «Chapelle d’évangile de puissance », une église  de réveil située à Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e, a vécu une nuit de prière plutôt cauchemardesque dans la nuit de vendredi 19 juillet 2019. Selon le quotidien le Jour, peu avant minuit alors que les fidèles de cette congrégation religieuse étaient engagés dans une nuit de prière, quatre hommes armés de pistolet ont fait irruption à l’église à visage découvert. Ils ont fait semblant de danser avant de sortir leur pistolet pour menacer les fidèles. Ces gangsters ont tenu les fidèles en respect et les ont dépouillés de leur sac à main et de leur téléphone portable.

 

Tandis que trois d’entre eux tenaient en respect les quelques trente ouailles présentes, relève ce journal, un autre a braqué son pistolet sur la femme du pasteur, lui intimant l’ordre de le conduire vers son époux, Greenfield Nchia Fouoh, qui se trouvait à ce moment-là dans son bureau. C’est ainsi que le pasteur, a vu débarquer les visiteurs indésirables. Il a été fouillé. Les braqueurs ont emporté son porte-monnaie, mais ont pris la peine de jeter au sol ses pièces personnelles (Carte nationale d’identité, carte professionnelle, permis de conduire et quelques factures) pendant leur départ.

 

Le Jour explique que les quatre braqueurs sont arrivés sur place après une coupure d’énergie électrique dans le quartier. L’église qui possède un groupe électrogène l’a aussitôt mis en marche. Un fidèle a été néanmoins commissionné pour acheter du carburant et ravitailler davantage le groupe. Les  quatre hommes armés sont entrés dans la chapelle juste après son départ. Le fidèle allé à la quête de carburant a trouvé les portes de l’église fermées à son retour. A peine a-t-il poussé la porte qu’il s’est retrouvé en face d’un des hommes armés. Il a aussitôt pris la fuite à bord de la même moto qui venait de le déposer il y a quelques secondes. Il ira signaler le braquage à des gendarmes postés à un carrefour non loin. A l’arrivée des forces du maintien de l’ordre, les quatre braqueurs avaient déjà fondu dans la nature. Le prélat Greenfield Nchia Fouoh a expliqué à ce quotidien que c’est la première fois  depuis la création de l’église, il y a 5 ans, qu’ils vivent une scène pareille. Il fait savoir en outre qu’une réunion avec les leaders de l’église a eu lieu le lendemain samedi. Il était question de voir comment renforcer la sécurité.

 

Marie MGUE 

 

Après la victoire contre le Congo Brazzaville, samedi dernier, les Camerounais affronteront les égyptiens ce mardi 23 juillet 2019,  dans le cadre de la 2e journée du  Can de volleyball messieurs qui  se déroule en Tunisie.

 

Les Lions indomptables de volley-ball seront aux prises ce mardi 23 juillet 2019 contre l’Egypte, dans le cadre de leur deuxième sortie au championnat d’Afrique des nations (Can) de volleyball de la catégorie qui se déroule depuis  le 20 juillet dernier en Tunisie. Cette rencontre  est  un choc aux allures d’une finale,   qui opposera au palais des Sports El Menzah de Tunis, les  deux équipes favorites  du  groupe B. Les Lions médaillés de bronze lors de la dernière édition en 2017, négocieront leur deuxième victoire face aux  égyptiens vice-champions d’Afrique en titre.

 

En effet, les Camerounais ont battu  de bout en bout, lors de  la première journée de la phase de groupes  le Congo Brazzaville  sur un score de 3 sets 0 au palais des Sports El Menzah de Tunis. Une victoire entachée par quelques manquements dans le dispositif camerounais à en croire le sélectionneur national.  « Les Congolais étaient motivés. Ils ont amélioré leur qualité de passe et certains de leurs attaquants en thème de rendement. Et trois sets à zéro, c’est le score qu’il  fallait pour que nous restions dans la compétition. C’était notre premier match depuis trois semaines avec de nouveaux joueurs qui ont intégré l’équipe  et ça nous a causé beaucoup de difficultés. Le manque de matchs amicaux pouvait éventuellement nous jouer de salle tour. Mais nous allons améliorer les petites lacunes que nous avons eu avant d’atteindre les grosses têtes, notamment l’Egypte et le Maroc  », explique Blaise Maya, l’entraîneur national des Lions à la Fecavolley.

 

Cette victoire a permis  aux coéquipiers de Nathan Wounembaina  de  décrocher  les  trois premiers points, et de prendre  une bonne option pour la suite de la compétition. Les Pharaons d’Egypte, prochains adversaires des Lions ont  également remporté leur  premier match, en s’imposant face au Maroc sur un score de 3 sets à 1 avant de dominer ce lundi 22 juillet 2019, le Burundi sur un score de 3 sets à zéro. Le Maroc par contre a enregistré sa  deuxième défaite contre les Congolais (3-1), qui se sont rattrapés après le faux pas contre le Cameroun. Une défaite qui compromet les  chances des Marocains, de se qualifier  pour le prochain tour du tournoi. Après l’Egypte mardi, le Cameroun  sera à  l’assaut du Burundi mercredi et du Maroc jeudi dans leur dernier match de la phase de poule.

 

Marie Mgue 

 

Alors que l'épidémie d'Ebola est devenue une urgence mondiale il y a quelques jours, le ministre de la Santé de la République Démocratique du Congo (RDC), Dr Oly Ilunga, a démissionné de son poste pour protester contre la  reprise en main de la riposte contre l'épidémie d'Ebola par la présidence qui a confié sa coordination non plus au ministère de la Santé mais au patron de l'Institut national de Recherche biomédicale (INRB).

 

Le ministre de la Santé congolais, le Dr Oly Ilunga, a annoncé lundi 22 juillet qu'il démissionnait de ses fonctions après la décision du président, Félix Tshisekedi, de reprendre le contrôle de la gestion de la crise liée à l'épidémie d'Ebola et d'introduire un nouveau vaccin en République démocratique du Congo, ont annoncé les médias locaux.

 

En effet, dans sa lettre de démission au président congolais, Oly Ilunga a dénoncé ce qu'il a appelé « l'ingérence dans la gestion de la réponse à l'épidémie d'Ebola ». En effet, l'homme qui a été ministre de la Santé pendant près de trois ans était manifestement contrarié par la création d'un secrétariat technique qui relèverait désormais directement du président Felix Tshisekedi.

 

De plus, le Dr Ilunga a critiqué les pressions extérieures en faveur de la mise en place d'un deuxième vaccin Ebola qui, selon lui, n'est pas adapté car il faut deux doses en deux mois pour être efficace. « De fortes pressions se sont exercées depuis plusieurs mois pour la mise en œuvre d'une nouvelle expérimentation en RD Congo », a écrit le ministre de la Santé dans sa lettre de démission. « Il serait illusoire de croire que le nouveau vaccin (à deux doses administrées à 56 jours d'intervalle), proposé par des acteurs qui ont fait preuve d'un manque d'éthique manifeste en cachant volontairement des informations importantes aux autorités sanitaires, puisse avoir une incidence déterminante sur le contrôle de l'épidémie en cours ».

 

Lire aussi : L’Union africaine déconseille les restrictions de voyage en RDC malgré le risque de contagion au virus Ebola 

 

« Tirant ainsi les conséquences de votre décision de placer la conduite de la riposte à l'épidémie à virus Ebola sous votre supervision directe et anticipant la cacophonie préjudiciable à la riposte qui découlera inévitablement de cette décision, je viens par la présente vous présenter ma démission de mes fonctions de ministre de la Santé », a-t-il ajouté.

 

 

« Comme dans toute guerre, car c'est bien de cela dont il s'agit dans cette lutte, il ne peut y avoir plusieurs centres de décision au risque de créer des confusions (...) L'unicité dans la gestion d'une telle riposte répond ainsi au triple impératif de l'efficacité, de la cohérence des décisions prises et de la redevabilité. » A conclut le Dr Oly Ilunga.

 

La démission du ministre de la Santé intervient donc après la décision de l'OMS d'élever l'épidémie d'Ebola en cours au rang « d'urgence de santé mondiale ». Notons par ailleurs que, L'épidémie d'Ebola qui a débuté en août dernier en RDC et qui est la deuxième maladie la plus meurtrière de l'histoire du Congo a tué plus de 1.7000 personnes jusqu'à présent, selon le dernier bulletin du ministère de la Santé.

 

Danielle Ngono Efondo

 

La Police a entamé ce lundi une audition dans le cadre de l’enquête ouverte pour traquer les auteurs  du vol de 180 ordinateurs portables issus de la dotation du Chef de l'État Paul Biya aux étudiants de  l'Université de Ngaoundéré.

 

L’information a été relayée dans le journal L'Œil du Sahel ce lundi 22 juillet 2019. 180 ordinateurs « Paul Biya HEV » (PBHEV) qui devaient être remis aux étudiants de la Faculté des Sciences juridiques et Politiques de l’Université de Ngaoundéré, ont disparu du Centre de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (CDTIC). Le constat a été fait le 20  juillet dernier, alors que le recteur de cette institution financière, Pr Uphie Chindje Mélo,  s'apprêtait à distribuer les machines à des étudiants ayant fait des requêtes et obtenus gain de cause, au cours d’une cérémonie organisée à cet effet dans cet établissement public de l’enseignement supérieur.  

 

Selon ce journal, 18 cartons de 10 machines ont été volés par des individus encore non identifiés.  En effet, c’est au moment de repartir les dons, que  des cartons  vides ont été sortis à la grande surprise des étudiants présents et des responsables de l’Université de Ngaoundéré. Pourtant, le 15 juillet 2019, en  prélude à cet événement, 18 cartons contenants 180 ordinateurs ont été sortis du magasin et entreposés au Cdtic en attendant la distribution.

 

Une enquête a été ouverte pour traquer les auteurs de ce vol scandaleux. La police a entamé les auditions ce lundi 22 juillet 2019. Il faut noter que ces ordinateurs font partie  des dons du chef de l’Etat Paul Biya aux étudiants camerounais. Le coup a été commis quelques jours avant l’arrivée du  ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, qui a installé  ce lundi le nouveau Président du Conseil d'administration de  cette institution Universitaire, le Docteur ABOUBAKAR.

 

Marie MGUE 

 

Son inquiétude, est la même que celle partagée par tous ceux qui ont des proches ou des connaissances, à l’intérieur de cette maison d’arrêt. Les nouvelles qui y parviennent ne sont pas à même de rassurer, alors qu’au-delà des coups de feu, on parle de l’utilisation du gaz lacrymogène, de la destruction des bureaux et, certains annoncent même des cas de blessures graves.

 

L’avocat de Maurice Kamto et Cie, à travers un récit revient sur les heures qu’il a passé à l’entrée de cette maison d’arrêt, sans avoir pu rencontrer ses clients.

 

« Il est 22h3, quand je réussis à me frayer un chemin et à trouver un parking à l’angle de la prison… Je suis impressionné par le déploiement des forces de maintien de l’ordre…

 

Un commissaire divisionnaire qui me reconnait. Je lui demande de parler à mes militants. Très gentiment, il me conduit au milieu de ces gens lourdement armés vers l’entrée de la prison principale.

 

Le procureur près e TGI est là, en conciliabule avec des officiers de gendarmerie de police. A ses côtés, le procureur près le TPI d’Ekounou.

 

Je n’arrive même pas à les saluer, ils sont noyés dans des explications qu’ils donnent avec force gestes.

 

L’officier de police qui m’a pris en charge tout à l’heure se renseigne sur a position du préfet du Mfoundi. On nous indique la Tribune en face de la prison.

 

Je le trouve assis là, à sa droite madame le maire de Yaoundé IV. L’officier supérieur me présente au préfet, qui lui répond que c’est inutile, il me connait bien.

 

Après les civilités, je demande au préfet si je peux voir mes clients. Il me répond que ce n’est plus possible, parce que c’est la phase opérationnelle. Je m’en rends bien compte.

 

En effet, à l’intérieur de la prison, les armes crépitent. Sans arrêt.

 

Les pompiers sont présents. Une épaisse fumée s’élève de l’intérieur de la prison. Je discute encore quelques temps avec le préfet, présent sur les lieux depuis la fin de la matinée.

 

Mais, je dois me résoudre à partir. Les coups de feu ne cessent de retentir. Mon guide nocturne devine aisément l’inquiétude dans mon regard.

 

Il me rassure que les coups de feu sont tirés en l’air, en guise de sommation. Je respire.

 

A l’intérieur de la prison, on entend les voix des prisonniers, qui ne dormiront certainement pas cette nuit.

 

Je trouve mon chemin parmi ces hommes en tenue, dans ce qui est un vrai théâtre de guerre et retrouve ma voiture.

 

En démarrant, je pense à ce Régisseur qui a pris service la veille. Quel baptême de feu pour le novice, me suis-je dit, au sens propre.

 

Quand j’ai pu parcourir à travers les barrages mes deux cent premiers mètres, je me suis retourné pour regarder derrière moi…

 

Je sors de l’enfer.

 

Au sens propre… »

 

Emmanuel Simh

 

Lire aussi : Prison centrale de Kondengui : les « ambazoniens » paralysent la prison 

 

Un communiqué rendu public par les services du premier ministère annonce que les lionnes indomptables du Volley-bal seront reçues par le Premier Ministre Joseph Dion NGUTE ce mardi 23 juillet 2019 à 10 heures.

 

C’est une troisième douche froide que vient de prendre les lionnes indomptables du Volley-Ball. Le parachèvement de l’expression de la non considération que l’Etat a pour les autres sports qui ne sont pas le football. Après le mépris affiché du ministre des sports et de l’éducation physique qui n’avait daigner ni assister, ni accompagner les volleyeuses durant leur préparation et leur participation à la coupe d’Afrique de la catégorie en Egypte. Les filles de Jean René AKONO avaient fait le voyage pour le Caire dans l’indifférence totale. Si ce n’avait été la bravoure du président de la fédération Serge Abouem et ses partenaires, le Cameroun serait forfait pour la compétition. Sans revendiquer de primes, elles ont haut la main remporter le trophée pour la deuxième fois consécutive et hisser au sommet du Volley-Ball africain, le drapeau du Cameroun.

 

La deuxième gifle que reçoivent les lionnes, c’est cette prime dérisoire de 10 millions à elles offerte par le ministère des sports. Narcisse Moelle Kombi venait de provoquer le ras-le-bol des joueuses de l’équipe nationale de Volley-Ball. Dans un courrier adressé à Narcisse Mouelle KOMBI, les filles déroulent une litanie de primes non encore payées par l’Etat du Cameroun et singulièrement, le ministère des Sports.

 

Extrait : « Excellence Monsieur le Ministre, comment comprendre que bien que des équipes nationale aient fait les mêmes compétitions que nous et ont été éliminées à l’étape des huitièmes de finale ou alors n’ont tout simplement pas remporté lesdites compétitions, que chacun des joueurs présents au sein de cette équipe a eu à empocher plus d’une vingtaine de millions et nous qui sommes championnes d’Afrique que vous nous proposiez des sommes aussi dérisoires ?

C’est donc fort de tous ces griefs que nous réclamons ce qui suit :

- Le paiement de nos primes liées à notre participation au « World Grand Prix 2017 » qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos primes intermédiaires liées à notre parcours à la CAN 2017 ici à Yaoundé qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos différents manques à gagner (pour celles d’entres nous qui ont abandonné leurs clubs pour rejoindre la sélection nationale depuis le 12 mai 2019) qui s’élèvent à un montant … net par joueuse ;
- Le paiement d’une prime de participation à la CAN 2019 d’un montant de … net par joueuse ;
- Le paiement des primes intermédiaires d’un montant de … net par joueuse 
- Le paiement d‘une prime de victoire finale d’un montant de … net par joueuse. »

 

Les coéquipières de Christelle NANA indiquent qu'elles viennent d’être reléguées à un plan inférieur de manière officielle par la République. Le Cameroun, par cette logique de deux poids deux mesures démontre clairement qu’il existe bien un sport majeur, des sports mineurs. Sinon comment comprendre que chaque fois que les lions du football ont remporté un trophée africain, le Chef de l’Etat se soit mis à leur disposition. Pareil pour les lionnes du football et plus récemment les lions cadet nouvellement Champion d’Afrique.

 

N’ayant pas été reçue par le Chef de l’Etat lors de la première victoire de ce trophée il y a deux ans, elles méritaient au moins cette fois-ci (et pourtant elles ont rempilé en conservant le titre) recevoir les félicitations du Chef de l’Etat et pas qu’une simple lettre comme c’est le cas en ce moment. De toutes les façons, elles seront ce mardi dans les services du Premier Ministre pour recevoir quelques honneurs. Ce sera peut-être l’occasion d’avoir des précisions sur le montant final des primes qui leur seront allouées.

 

Stéphane NZESSEU

 

Il s’agit d’un français d’origine Turque, 29 ans d’âge ont affirmé les sources policières interrogées par les journalistes de RFI.

 

Soupçonné d’avoir des antécédents psychiatriques, cet homme serait connu comme un gros consommateur de stupéfiants. D’ailleurs, sa garde à vue a été levée quelques heures après son interpellation, à la suite d'un examen médical qui a conduit à son hospitalisation, a précisé le procureur de Rouen. 

 

D’après les sources policières, le suspect aurait été retrouvé grâce à la vidéo-surveillance et à l'audition de témoins. Selon ces derniers, il aurait crié « sales Noirs, on va vous niquer ce soir ».

 

Maître Haddad, l’avocat de la famille de Mamadou Barry pense qu’il s’agit « indéniablement d’un crime raciste, au regard de la violence de l’attaque. Mamadou Barry a été battu à coups de poings et de bouteille. En revanche, rien ne permet d'établir que c'est en lien avec la finale de la CAN… ».

 

Pour la famille  de la victime, il n’est pas question de créer la confusion

 

En effet, dès l'annonce de la mort de Mamadou Barry et malgré les appels de ses proches à ne pas faire d'amalgame, certains se sont empressés d’indexer les supporters de l'Algérie, l'agression ayant eu lieu 20 minutes avant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui opposait le Sénégal et l'Algérie.

 

Un avis que ne partage pas la quasi majorité des personnes mises au courant de ce meurtre barbare. Il est certes établi que le suspect n'est pas algérien, mais, ils semblent convaincus que le football a servi de prétexte à l'agression. Et, les propos tenus par le suspect peuvent faire référence au match en plus du maillot qu’il arborait ce jour là.

 

Vive émotion en Guinée

 

En Guinée, l’affaire fait la Une de la presse et les hommages se multiplient. Le portrait de Mamoudou Barry, avec son sourire en coin, inonde aussi les réseaux sociaux. Quiconque s’est connecté ce week-end a découvert le visage du jeune docteur en droit, décédé moins d’un mois après avoir soutenu sa thèse.

 

Dans un communiqué, le président de la République s’est dit « très touché par le meurtre du jeune homme » assurant que le gouvernement suivait « de près les enquêtes en cours » en France. « Alpha Condé s’entretiendra avec l’ambassadeur de France […] pour la suite à donner », annonce la présidence. L’ambassadeur Jean-Marc Grosgurin assure déjà que « tout est mis en œuvre pour que justice soit faite » reprenant les termes du ministre français de l’Intérieur.

 

« Le sport doit rester un moment de partage et de fair-play », a de son côté déclaré le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo. L’indignation se propage au-delà des frontières puisque le président du Sénégal Macky Sall a dès dimanche soir condamné « le crime odieux perpétré contre Mamoudou Barry ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Page 652 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01