« Il y a eu une attaque par un VBIED (véhicule piégé) à 15h45 locales à l'entrée de la partie française du camp de Gao, partagé entre la force française anti djihadiste Barkhane, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (FAMa) », a déclaré le porte-parole de l’état-major français des armées à l'AFP. « Trois militaires français et estoniens ont été blessés », a-t-il ajouté en refusant de donner un chiffre par nationalité. « Ils ont été pris en charge par l'antenne chirurgicale de la base et leur pronostic vital n'est pas engagé. »
« Il n'y a pas eu d'intrusion dans le camp », a-t-il également assuré. Mais il y aurait des dégâts sur certaines installations du camp. Selon une source militaire, le véhicule piégé était peint aux couleurs de l'ONU. Ce qui expliquerait le fait qu'il ait pu échapper à un premier contrôle.
Pour rappel, en juillet 2018, une patrouille conjointe de soldats français et maliens avait été prise pour cible dans les rues de Gao. L'attaque avait fait quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de Barkhane, l'opération menée depuis 2014 par l'armée française contre les groupes armés djihadistes dans la région.
En avril 2018, des djihadistes avaient tenté de prendre le contrôle du camp de l'ONU et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali. Un Casque bleu avait été tué et sept militaires français blessés lors d'un assaut d'environ quatre heures.
Danielle Ngono Efondo
Selon plusieurs sources, les deux mis en cause, qui ne sont pas des modèles dans la promotion des valeurs civiques et de propreté, ont été présentés au juge, ce lundi matin. Ainsi les deux justiciables ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis. Ils ont par ailleurs écopé d’une amende de 20.000 FCFA. Ainsi le juge a suivi le réquisitoire du procureur de la République.
En effet, les deux incriminés se sont rendus coupables d’avoir uriné de façon délibéré dans la zone dénommée de la Place des martyrs. Cette action judiciaire n’est pas une première dans la jurisprudence béninoise. Des images de gens pissant dans les rues des différentes capitales africaines sont légion. C’est l’un des problèmes majeurs qui fauche la volonté d’avoir un cadre de vie sain.
Pour éradiquer le phénomène dans la capitale du Béninoise, le procureur de la République a donné des instructions aux forces de l’ordre. Il nourrit le vœu selon lequel, pareils actes d’incivisme dans la capitale soient réprimés définitivement.
Innocent D H
Les incidents de l’hôtel Intercontinental où le séjour du président de la république a connu des perturbations par quelques membres de la diaspora camerounaise, ont imposé au sein du parti dans la région une actualité d'un goût inhabituel. Ces évènements sont qualifiés dans le parti, « d’attaques aux institutions républicaines ». Ce qui justifie l’organisation du meeting de soutien aux institutions républicaines d’une part et de mobilisation des militants autour du président national, le président Paul Biya d'autre part.
Les cadres du Rdpc et des partis alliés issus de toute la région se sont accordés et ont condamné les actes perpétrés par les Camerounais de la diaspora. « Nous voulons le réitérer pour ceux dont la mémoire s’est arrêtée avant le 07 octobre 2018. Monsieur Paul Biya a été élu confortablement président de la république à plus de 71% par le peuple camerounais. L’élection présidentielle est définitivement derrière nous et les vrais démocrates ne peuvent l’ignorer. Toute remise en question de ce fait inaltérable, n’est autre chose qu’un bluff dérisoire, une insulte à l’endroit de la majorité silencieuse des camerounais qui aspirent légitimement à vivre en paix. Nous devons savoir que, quand on porte atteinte à l’honorabilité d’un seul Camerounais, on porte atteinte à la dignité de tous les Camerounais. L’Adamaoua n’est pas peuplé de femmes et d’hommes capables de brûler aujourd’hui, ce qu’ils ont adoré hier », a fait comprendre, SM Mohaman Gabdo Yahya, lamido de Banyo, par ailleurs porte-parole des lamibé de l’Adamaoua.
Innocent D H
La «Chapelle d’évangile de puissance », une église de réveil située à Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e, a vécu une nuit de prière plutôt cauchemardesque dans la nuit de vendredi 19 juillet 2019. Selon le quotidien le Jour, peu avant minuit alors que les fidèles de cette congrégation religieuse étaient engagés dans une nuit de prière, quatre hommes armés de pistolet ont fait irruption à l’église à visage découvert. Ils ont fait semblant de danser avant de sortir leur pistolet pour menacer les fidèles. Ces gangsters ont tenu les fidèles en respect et les ont dépouillés de leur sac à main et de leur téléphone portable.
Tandis que trois d’entre eux tenaient en respect les quelques trente ouailles présentes, relève ce journal, un autre a braqué son pistolet sur la femme du pasteur, lui intimant l’ordre de le conduire vers son époux, Greenfield Nchia Fouoh, qui se trouvait à ce moment-là dans son bureau. C’est ainsi que le pasteur, a vu débarquer les visiteurs indésirables. Il a été fouillé. Les braqueurs ont emporté son porte-monnaie, mais ont pris la peine de jeter au sol ses pièces personnelles (Carte nationale d’identité, carte professionnelle, permis de conduire et quelques factures) pendant leur départ.
Le Jour explique que les quatre braqueurs sont arrivés sur place après une coupure d’énergie électrique dans le quartier. L’église qui possède un groupe électrogène l’a aussitôt mis en marche. Un fidèle a été néanmoins commissionné pour acheter du carburant et ravitailler davantage le groupe. Les quatre hommes armés sont entrés dans la chapelle juste après son départ. Le fidèle allé à la quête de carburant a trouvé les portes de l’église fermées à son retour. A peine a-t-il poussé la porte qu’il s’est retrouvé en face d’un des hommes armés. Il a aussitôt pris la fuite à bord de la même moto qui venait de le déposer il y a quelques secondes. Il ira signaler le braquage à des gendarmes postés à un carrefour non loin. A l’arrivée des forces du maintien de l’ordre, les quatre braqueurs avaient déjà fondu dans la nature. Le prélat Greenfield Nchia Fouoh a expliqué à ce quotidien que c’est la première fois depuis la création de l’église, il y a 5 ans, qu’ils vivent une scène pareille. Il fait savoir en outre qu’une réunion avec les leaders de l’église a eu lieu le lendemain samedi. Il était question de voir comment renforcer la sécurité.
Marie MGUE
Les Lions indomptables de volley-ball seront aux prises ce mardi 23 juillet 2019 contre l’Egypte, dans le cadre de leur deuxième sortie au championnat d’Afrique des nations (Can) de volleyball de la catégorie qui se déroule depuis le 20 juillet dernier en Tunisie. Cette rencontre est un choc aux allures d’une finale, qui opposera au palais des Sports El Menzah de Tunis, les deux équipes favorites du groupe B. Les Lions médaillés de bronze lors de la dernière édition en 2017, négocieront leur deuxième victoire face aux égyptiens vice-champions d’Afrique en titre.
En effet, les Camerounais ont battu de bout en bout, lors de la première journée de la phase de groupes le Congo Brazzaville sur un score de 3 sets 0 au palais des Sports El Menzah de Tunis. Une victoire entachée par quelques manquements dans le dispositif camerounais à en croire le sélectionneur national. « Les Congolais étaient motivés. Ils ont amélioré leur qualité de passe et certains de leurs attaquants en thème de rendement. Et trois sets à zéro, c’est le score qu’il fallait pour que nous restions dans la compétition. C’était notre premier match depuis trois semaines avec de nouveaux joueurs qui ont intégré l’équipe et ça nous a causé beaucoup de difficultés. Le manque de matchs amicaux pouvait éventuellement nous jouer de salle tour. Mais nous allons améliorer les petites lacunes que nous avons eu avant d’atteindre les grosses têtes, notamment l’Egypte et le Maroc », explique Blaise Maya, l’entraîneur national des Lions à la Fecavolley.
Cette victoire a permis aux coéquipiers de Nathan Wounembaina de décrocher les trois premiers points, et de prendre une bonne option pour la suite de la compétition. Les Pharaons d’Egypte, prochains adversaires des Lions ont également remporté leur premier match, en s’imposant face au Maroc sur un score de 3 sets à 1 avant de dominer ce lundi 22 juillet 2019, le Burundi sur un score de 3 sets à zéro. Le Maroc par contre a enregistré sa deuxième défaite contre les Congolais (3-1), qui se sont rattrapés après le faux pas contre le Cameroun. Une défaite qui compromet les chances des Marocains, de se qualifier pour le prochain tour du tournoi. Après l’Egypte mardi, le Cameroun sera à l’assaut du Burundi mercredi et du Maroc jeudi dans leur dernier match de la phase de poule.
Marie Mgue
Alors que l'épidémie d'Ebola est devenue une urgence mondiale il y a quelques jours, le ministre de la Santé de la République Démocratique du Congo (RDC), Dr Oly Ilunga, a démissionné de son poste pour protester contre la reprise en main de la riposte contre l'épidémie d'Ebola par la présidence qui a confié sa coordination non plus au ministère de la Santé mais au patron de l'Institut national de Recherche biomédicale (INRB).
Le ministre de la Santé congolais, le Dr Oly Ilunga, a annoncé lundi 22 juillet qu'il démissionnait de ses fonctions après la décision du président, Félix Tshisekedi, de reprendre le contrôle de la gestion de la crise liée à l'épidémie d'Ebola et d'introduire un nouveau vaccin en République démocratique du Congo, ont annoncé les médias locaux.
En effet, dans sa lettre de démission au président congolais, Oly Ilunga a dénoncé ce qu'il a appelé « l'ingérence dans la gestion de la réponse à l'épidémie d'Ebola ». En effet, l'homme qui a été ministre de la Santé pendant près de trois ans était manifestement contrarié par la création d'un secrétariat technique qui relèverait désormais directement du président Felix Tshisekedi.
De plus, le Dr Ilunga a critiqué les pressions extérieures en faveur de la mise en place d'un deuxième vaccin Ebola qui, selon lui, n'est pas adapté car il faut deux doses en deux mois pour être efficace. « De fortes pressions se sont exercées depuis plusieurs mois pour la mise en œuvre d'une nouvelle expérimentation en RD Congo », a écrit le ministre de la Santé dans sa lettre de démission. « Il serait illusoire de croire que le nouveau vaccin (à deux doses administrées à 56 jours d'intervalle), proposé par des acteurs qui ont fait preuve d'un manque d'éthique manifeste en cachant volontairement des informations importantes aux autorités sanitaires, puisse avoir une incidence déterminante sur le contrôle de l'épidémie en cours ».
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« Tirant ainsi les conséquences de votre décision de placer la conduite de la riposte à l'épidémie à virus Ebola sous votre supervision directe et anticipant la cacophonie préjudiciable à la riposte qui découlera inévitablement de cette décision, je viens par la présente vous présenter ma démission de mes fonctions de ministre de la Santé », a-t-il ajouté.
« Comme dans toute guerre, car c'est bien de cela dont il s'agit dans cette lutte, il ne peut y avoir plusieurs centres de décision au risque de créer des confusions (...) L'unicité dans la gestion d'une telle riposte répond ainsi au triple impératif de l'efficacité, de la cohérence des décisions prises et de la redevabilité. » A conclut le Dr Oly Ilunga.
La démission du ministre de la Santé intervient donc après la décision de l'OMS d'élever l'épidémie d'Ebola en cours au rang « d'urgence de santé mondiale ». Notons par ailleurs que, L'épidémie d'Ebola qui a débuté en août dernier en RDC et qui est la deuxième maladie la plus meurtrière de l'histoire du Congo a tué plus de 1.7000 personnes jusqu'à présent, selon le dernier bulletin du ministère de la Santé.
Danielle Ngono Efondo
L’information a été relayée dans le journal L'Œil du Sahel ce lundi 22 juillet 2019. 180 ordinateurs « Paul Biya HEV » (PBHEV) qui devaient être remis aux étudiants de la Faculté des Sciences juridiques et Politiques de l’Université de Ngaoundéré, ont disparu du Centre de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (CDTIC). Le constat a été fait le 20 juillet dernier, alors que le recteur de cette institution financière, Pr Uphie Chindje Mélo, s'apprêtait à distribuer les machines à des étudiants ayant fait des requêtes et obtenus gain de cause, au cours d’une cérémonie organisée à cet effet dans cet établissement public de l’enseignement supérieur.
Selon ce journal, 18 cartons de 10 machines ont été volés par des individus encore non identifiés. En effet, c’est au moment de repartir les dons, que des cartons vides ont été sortis à la grande surprise des étudiants présents et des responsables de l’Université de Ngaoundéré. Pourtant, le 15 juillet 2019, en prélude à cet événement, 18 cartons contenants 180 ordinateurs ont été sortis du magasin et entreposés au Cdtic en attendant la distribution.
Une enquête a été ouverte pour traquer les auteurs de ce vol scandaleux. La police a entamé les auditions ce lundi 22 juillet 2019. Il faut noter que ces ordinateurs font partie des dons du chef de l’Etat Paul Biya aux étudiants camerounais. Le coup a été commis quelques jours avant l’arrivée du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, qui a installé ce lundi le nouveau Président du Conseil d'administration de cette institution Universitaire, le Docteur ABOUBAKAR.
Marie MGUE
Son inquiétude, est la même que celle partagée par tous ceux qui ont des proches ou des connaissances, à l’intérieur de cette maison d’arrêt. Les nouvelles qui y parviennent ne sont pas à même de rassurer, alors qu’au-delà des coups de feu, on parle de l’utilisation du gaz lacrymogène, de la destruction des bureaux et, certains annoncent même des cas de blessures graves.
L’avocat de Maurice Kamto et Cie, à travers un récit revient sur les heures qu’il a passé à l’entrée de cette maison d’arrêt, sans avoir pu rencontrer ses clients.
« Il est 22h3, quand je réussis à me frayer un chemin et à trouver un parking à l’angle de la prison… Je suis impressionné par le déploiement des forces de maintien de l’ordre…
Un commissaire divisionnaire qui me reconnait. Je lui demande de parler à mes militants. Très gentiment, il me conduit au milieu de ces gens lourdement armés vers l’entrée de la prison principale.
Le procureur près e TGI est là, en conciliabule avec des officiers de gendarmerie de police. A ses côtés, le procureur près le TPI d’Ekounou.
Je n’arrive même pas à les saluer, ils sont noyés dans des explications qu’ils donnent avec force gestes.
L’officier de police qui m’a pris en charge tout à l’heure se renseigne sur a position du préfet du Mfoundi. On nous indique la Tribune en face de la prison.
Je le trouve assis là, à sa droite madame le maire de Yaoundé IV. L’officier supérieur me présente au préfet, qui lui répond que c’est inutile, il me connait bien.
Après les civilités, je demande au préfet si je peux voir mes clients. Il me répond que ce n’est plus possible, parce que c’est la phase opérationnelle. Je m’en rends bien compte.
En effet, à l’intérieur de la prison, les armes crépitent. Sans arrêt.
Les pompiers sont présents. Une épaisse fumée s’élève de l’intérieur de la prison. Je discute encore quelques temps avec le préfet, présent sur les lieux depuis la fin de la matinée.
Mais, je dois me résoudre à partir. Les coups de feu ne cessent de retentir. Mon guide nocturne devine aisément l’inquiétude dans mon regard.
Il me rassure que les coups de feu sont tirés en l’air, en guise de sommation. Je respire.
A l’intérieur de la prison, on entend les voix des prisonniers, qui ne dormiront certainement pas cette nuit.
Je trouve mon chemin parmi ces hommes en tenue, dans ce qui est un vrai théâtre de guerre et retrouve ma voiture.
En démarrant, je pense à ce Régisseur qui a pris service la veille. Quel baptême de feu pour le novice, me suis-je dit, au sens propre.
Quand j’ai pu parcourir à travers les barrages mes deux cent premiers mètres, je me suis retourné pour regarder derrière moi…
Je sors de l’enfer.
Au sens propre… »
Emmanuel Simh
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C’est une troisième douche froide que vient de prendre les lionnes indomptables du Volley-Ball. Le parachèvement de l’expression de la non considération que l’Etat a pour les autres sports qui ne sont pas le football. Après le mépris affiché du ministre des sports et de l’éducation physique qui n’avait daigner ni assister, ni accompagner les volleyeuses durant leur préparation et leur participation à la coupe d’Afrique de la catégorie en Egypte. Les filles de Jean René AKONO avaient fait le voyage pour le Caire dans l’indifférence totale. Si ce n’avait été la bravoure du président de la fédération Serge Abouem et ses partenaires, le Cameroun serait forfait pour la compétition. Sans revendiquer de primes, elles ont haut la main remporter le trophée pour la deuxième fois consécutive et hisser au sommet du Volley-Ball africain, le drapeau du Cameroun.
La deuxième gifle que reçoivent les lionnes, c’est cette prime dérisoire de 10 millions à elles offerte par le ministère des sports. Narcisse Moelle Kombi venait de provoquer le ras-le-bol des joueuses de l’équipe nationale de Volley-Ball. Dans un courrier adressé à Narcisse Mouelle KOMBI, les filles déroulent une litanie de primes non encore payées par l’Etat du Cameroun et singulièrement, le ministère des Sports.
Extrait : « Excellence Monsieur le Ministre, comment comprendre que bien que des équipes nationale aient fait les mêmes compétitions que nous et ont été éliminées à l’étape des huitièmes de finale ou alors n’ont tout simplement pas remporté lesdites compétitions, que chacun des joueurs présents au sein de cette équipe a eu à empocher plus d’une vingtaine de millions et nous qui sommes championnes d’Afrique que vous nous proposiez des sommes aussi dérisoires ?
C’est donc fort de tous ces griefs que nous réclamons ce qui suit :
- Le paiement de nos primes liées à notre participation au « World Grand Prix 2017 » qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos primes intermédiaires liées à notre parcours à la CAN 2017 ici à Yaoundé qui s’élèvent à … net par joueuse ;
- Le paiement de nos différents manques à gagner (pour celles d’entres nous qui ont abandonné leurs clubs pour rejoindre la sélection nationale depuis le 12 mai 2019) qui s’élèvent à un montant … net par joueuse ;
- Le paiement d’une prime de participation à la CAN 2019 d’un montant de … net par joueuse ;
- Le paiement des primes intermédiaires d’un montant de … net par joueuse
- Le paiement d‘une prime de victoire finale d’un montant de … net par joueuse. »
Les coéquipières de Christelle NANA indiquent qu'elles viennent d’être reléguées à un plan inférieur de manière officielle par la République. Le Cameroun, par cette logique de deux poids deux mesures démontre clairement qu’il existe bien un sport majeur, des sports mineurs. Sinon comment comprendre que chaque fois que les lions du football ont remporté un trophée africain, le Chef de l’Etat se soit mis à leur disposition. Pareil pour les lionnes du football et plus récemment les lions cadet nouvellement Champion d’Afrique.
N’ayant pas été reçue par le Chef de l’Etat lors de la première victoire de ce trophée il y a deux ans, elles méritaient au moins cette fois-ci (et pourtant elles ont rempilé en conservant le titre) recevoir les félicitations du Chef de l’Etat et pas qu’une simple lettre comme c’est le cas en ce moment. De toutes les façons, elles seront ce mardi dans les services du Premier Ministre pour recevoir quelques honneurs. Ce sera peut-être l’occasion d’avoir des précisions sur le montant final des primes qui leur seront allouées.
Stéphane NZESSEU
Soupçonné d’avoir des antécédents psychiatriques, cet homme serait connu comme un gros consommateur de stupéfiants. D’ailleurs, sa garde à vue a été levée quelques heures après son interpellation, à la suite d'un examen médical qui a conduit à son hospitalisation, a précisé le procureur de Rouen.
D’après les sources policières, le suspect aurait été retrouvé grâce à la vidéo-surveillance et à l'audition de témoins. Selon ces derniers, il aurait crié « sales Noirs, on va vous niquer ce soir ».
Maître Haddad, l’avocat de la famille de Mamadou Barry pense qu’il s’agit « indéniablement d’un crime raciste, au regard de la violence de l’attaque. Mamadou Barry a été battu à coups de poings et de bouteille. En revanche, rien ne permet d'établir que c'est en lien avec la finale de la CAN… ».
En effet, dès l'annonce de la mort de Mamadou Barry et malgré les appels de ses proches à ne pas faire d'amalgame, certains se sont empressés d’indexer les supporters de l'Algérie, l'agression ayant eu lieu 20 minutes avant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui opposait le Sénégal et l'Algérie.
Un avis que ne partage pas la quasi majorité des personnes mises au courant de ce meurtre barbare. Il est certes établi que le suspect n'est pas algérien, mais, ils semblent convaincus que le football a servi de prétexte à l'agression. Et, les propos tenus par le suspect peuvent faire référence au match en plus du maillot qu’il arborait ce jour là.
En Guinée, l’affaire fait la Une de la presse et les hommages se multiplient. Le portrait de Mamoudou Barry, avec son sourire en coin, inonde aussi les réseaux sociaux. Quiconque s’est connecté ce week-end a découvert le visage du jeune docteur en droit, décédé moins d’un mois après avoir soutenu sa thèse.
Dans un communiqué, le président de la République s’est dit « très touché par le meurtre du jeune homme » assurant que le gouvernement suivait « de près les enquêtes en cours » en France. « Alpha Condé s’entretiendra avec l’ambassadeur de France […] pour la suite à donner », annonce la présidence. L’ambassadeur Jean-Marc Grosgurin assure déjà que « tout est mis en œuvre pour que justice soit faite » reprenant les termes du ministre français de l’Intérieur.
« Le sport doit rester un moment de partage et de fair-play », a de son côté déclaré le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo. L’indignation se propage au-delà des frontières puisque le président du Sénégal Macky Sall a dès dimanche soir condamné « le crime odieux perpétré contre Mamoudou Barry ».
Nicole Ricci Minyem
Manifestement, le Professeur Magloire Ondoa a le cœur au travail. Alors qu’il vient de prendre les rennes de cet établissement universitaire, il exige très rapidement des résultats. En effet, le « grand prof » moins d’une semaine après sa prise de service, demande à ses collaborateurs de vider le passif des soutenances des doctorats PHD en stagnation dans son université.
Juste après sa prise de fonction, son premier acte administratif annonce les couleurs
Il somme ses collaborateurs d’en finir avec les travaux scientifiques qui traînent à être soutenus. Le Recteur demande aux chefs d’établissements, les coordonnateurs des écoles doctorales et le Directeur des affaires académiques « de finaliser dans les meilleures délais, en tout cas avant le 31 juillet 2019. Tous les cas de soutenance de thèse de doctorat PHD et d’habileté à diriger la recherche (HDR) en instance ou en souffrance » au sein de l’université. D’après divers témoignages, les cas de retard dans ces soutenances sont monnaie courante à l’université de Douala.
Le dynamisme de Magloire Ondoa tranche d’avec les façons de faire de son prédécesseur qui laissait traîner sur la durée des questions urgentes. Ceci et bien d’autres incompréhensions avec des membres de son administration qui a occasionné le conflit qui aura été (selon plusieurs observateurs du fonctionnement de l’université de Douala) la principale cause de son remplacement.
Une nouvelle qui est saluée par les doctorants, dont certains avaient perdu tout espoir de soutenance du fait des contentieux autour de certains dossiers, du dilatoire de certains directeur de thèse qui usaient de ruses pour mettre les étudiants en difficulté ou dans des situations de rançon. Ils sont nombreux ces étudiants qui depuis ce matin jonchent les couloirs des différentes facultés et grandes écoles pour se rassurer de bénéficier de cet exigence posée par le nouveau recteur à ses collaborateurs.
Pour ceux qui suivent le parcours du Professeur Magloire Ondoa, ils savent que l’homme est coutumier de ce type de mesure qui vise très souvent la réparation des tords causés par l’université aux étudiants. Des mesures similaires avaient été prises en faveur des soutenances de masters et de doctorats au sein de la faculté des sciences juridiques et politiques quand il en était devenu le doyen.
Stéphane NZESSEU
Les déplacés internes présents à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, ont salué le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul, pour avoir assuré la "traçabilité" et la transparence dans la gestion de l’aide humanitaire d'urgence mis à leur disposition par le chef de l'Etat Paul Biya.
Ils ont pris la parole le vendredi 19 juillet 2019 au parc d'attractions de Kumba, peu après avoir reçu la quatrième phase de matériel d'aide humanitaire d'urgence destiné à pas moins de 2 000 déplacés internes de la région du Sud-Ouest. "Nous sommes plus que jamais reconnaissants que le gouvernement, par l'intermédiaire du ministre Atanga Nji Paul, prenne des mesures pour améliorer notre bien-être. Nous nous sommes plaints au sujet des personnes qui ont reçu de l'aide plus d'une fois et du fait que certaines personnes qui n'en ont pas besoin en bénéficient", a déclaré une personne déplacée qui ne voudrait pas être nommée par crainte de représailles.
A la suite de plusieurs appréhensions enregistrées dans la distribution de l'aide humanitaire aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, victimes des bouleversements sociopolitiques dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, le ministre a dépêché sur le terrain des fonctionnaires du département de la protection civile pour surveiller la distribution de l'aide présidentielle.
Gilbert Tchuinte, sous-directeur à la Direction de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale, a assuré, le 19 juillet, aux personnes déplacées, que le Ministre était déterminé à faire en sorte que chaque pièce d'équipement destinée aux personnes déplacées aille aux personnes dans le besoin.
Il a déclaré que le ministre était au courant de plaintes suggérant que certains fonctionnaires et politiciens sans scrupules, ainsi que d'allégations selon lesquelles des personnes en position d'autorité, auraient bénéficié de l'aide réservée aux personnes déplacées, certains de ces articles étant vendus à bas prix sur les marchés locaux. Tchuinte postule que le département de la protection civile du ministère de l'Administration territoriale est plus que jamais déterminé à soutenir le plan humanitaire d'urgence mis en place par le gouvernement.
Le ministre Atanga Nji a depuis lors déclaré que le gouvernement travaille d'arrache-pied pour s'assurer que les 152 000 personnes déplacées enregistrées à l'intérieur du pays, réparties dans tout le pays, soient touchées par cette aide. En tant que tel, le Département de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale complète les efforts des Centres régionaux du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence.
Le ministre de l'Administration territoriale, qui est responsable du Plan d'aide humanitaire d'urgence de 18 mois, affirme que même si le gouvernement a tant fait, il est toujours prêt à faire plus pour que le monde entier voie ce qui a été fait. "Mais il n'y a pas que l'action qui compte. Les gens devraient savoir ce qui se fait et nous devons faire en sorte que les gens comprennent et voient ce qui se fait. C'est pourquoi nous essayons autant que possible d'associer nos partenaires."
Le gouvernement affirme qu'environ 152 000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays en raison de la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest et qu'il a distribué de l'aide à pas moins de 104 000 personnes déplacées.
Otric N.
Le 19 juillet 2019 alors qu’il dressait le bilan de la saison des concours 2018, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a parlé des perspectives 2019, en termes de postes à pourvoir. Etant dans la ville de Bafoussam dans le cadre de la caravane pour une Fonction publique de proximité, Joseph Le a profité de cet évènement pour rendre public un certain nombre d’informations importantes pour les usagers de son département ministériel et les jeunes camerounais.
Ces informations sont telles que, pour que, le Ministère de la Fonction publique lance des recrutements bien évidemment avec l’approbation du Premier Ministère, il faut qu’il y ait des besoins exprimés par les administrations et la soutenabilité budgétaire. Et, les conditions d'accès sont prévues dans le statut général de la Fonction publique de l'Etat et les modalités indiquent deux types de recrutement: soit à la suite d'un concours direct, soit sur titre, suite à un concours de bourse. La courbe d'évolution des recrutements présente ainsi une baisse entre 2014 et 2017, et l'embellie revient en 2018 avec 5 179 postes pourvus. Au regard des 36 arrêtés signés pour l'ouverture de 92 concours, 5 411 postes sont disponibles en 2019. Soit une augmentation de 232 places.
Le Minfopra a également indiqué que depuis la reprise des opérations de recrutement en 2006, rendu à ce jour, on est à près de 260 000 le nombre de fonctionnaires et d'agents de l'Etat, soit un taux de renouvellement de plus de 70%.
Ayant choisi comme mot d’ordre de son département ministériel «l’usager est roi», Joseph Le fait savoir qu’il y a des actions qui ont été faites pour améliorer ces résultats. Il fait savoir que le Ministère a mis en œuvre plusieurs stratégies qui sont, la préparation d'un plan annuel de recrutement; la multiplication des canaux d'information sur les concours (médias traditionnels, sites web, réseaux sociaux); la décentralisation des sites de soumissions des dossiers de candidature et des centres d'examen; l'unicité du dossier de concours et d'intégration; enfin l'établissement collectif des certificats de prise de service pour faciliter la prise en compte dans le fichier solde de l'Etat.
Liliane N.
Douala capitale économique du Cameroun se verra doter d’un marché de référence très prochainement. C’est la grande information rendue publique le 19 juillet 2019, lors de la visite de Georges Elanga Obam, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local sur le site devant abriter l’infrastructure. Le site en question s’étend un espace de 16 hectares situé au quartier Logbessou, non loin des facultés de Médecine et de Génie industriel de l'Université de Douala, dans l’arrondissement de Douala 3e. « Nous étions à Logbessou pour visiter le site que nous préfigurons comme devant abriter le grand marché moderne que le Président de la République a instruit de réaliser à Douala », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Georges Elanga Obam a eu à tenir une réunion relative au projet sus présenté au début du mois en cours. Ladite réunion s’était déroulée dans les services de Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. Lors de ces assises il avait été dit que l'emprise foncière de Douala V pouvait abriter ce projet. Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local a donc demandé à Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, de mener des études préliminaires qui pourraient aboutir à la délivrance d'une déclaration d'utilité publique.
Par ailleurs, il a également demandé que les relevés de masse soient faits, et que les premiers travaux d'identification des occupants détenteurs de titre foncier puissent aboutir à la mise en place d'un groupe de travail pour une évaluation plus détaillée. Il est question qu'au bout de trois mois, une proposition concrète soit faite au Président de la République.
Il convient de souligner qu’il est prévu que ce marché de référence qui doit être construit, ait des équipements publics d'accompagnement.
Liliane N.