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Les Championnes d’Afrique en titre  ont débuté ce jeudi  au palais des sports de Yaoundé les entraînements pour le tournoi international qualificatif aux prochains Jeux Olympiques, Tokyo 2020.

 

Quelques semaines seulement après leur recours au bercail, la sélection nationale de volleyball féminin a repris les entraînements. Les Championnes d’Afrique ont entamé ce jeudi 25 juillet 2019 au palais des sports de Yaoundé leur préparation pour les éliminatoires intercontinentales  de la 16e édition des Jeux Olympique 2020, prévue  du 24 Juillet au 8 Août 2020 à Tokyo au Japon. Les Lionnes reviennent en effet, d’une participation élogieuse  au Championnat  d’Afrique des Nations (Can) de la catégorie qui s’est déroulé en Egypte. Le Cameroun a conservé sont titre, en battant en finale la sélection kenyane.

 

C’est sur cette bonne note, que les Lionnes Indomptables aborderont  au mois d’août  prochain les éliminatoires intercontinentales des Jeux Olympiques. Le Cameroun et le Kenya, sont les deux sélections  qui représenteront l’Afrique dans le tournoi féminin. Chez les Hommes, les Camerounais seront accompagnés des égyptiens.  Les équipes nationales féminines et masculines  qui participeront à la première étape  de ces  Éliminatoires des Jeux Olympiques 2020, connaissent déjà leurs différents adversaires. Il faut noter que les  nations qui participent à ce tournoi,  sont les   meilleures   du  dernier classement mondial de la Fédération Internationale de volleyball (FIVB) du 1er janvier 2019. Chez les dames, la république de Cuba (24e  équipe) qui  n'a pas confirmé sa participation, a été remplacée par la Pologne, la deuxième équipe la mieux classée. Les 24 équipes éligibles chez les hommes,  ont toutes confirmé leur participation.

 

Les volleyeuses camerounaises sont logées  dans le Groupe D avec la République dominicaine, le Brésil et Azerbaïdjan. Les volleyeurs quant eux, qui participent en ce moment au Can de leur catégorie en Tunisie, sont dans le Groupe C en compagnie de l’Italie, de la Serbie, et de l’Australie.


Les tournois masculin et féminin auront lieu au mois d’août 2019 dans les pays qui seront déterminés avant la compétition par la FIV. Les vainqueurs de chaque poule seront directement qualifiés pour la phase finale Olympique qui se déroulera au Japon. La deuxième étape du processus de qualification olympique se poursuivra en janvier 2020. Chacune  des cinq confédérations continentales (AVC, CAVB, CEV, CSV, NORCECA) organisera son propre tournoi de qualification olympique pour permettre à une équipe par catégorie de décrocher son ticket  pour Tokyo 2020. Ces différentes compétitions permettront à la Fiv de retenir les 24 équipes (12 équipes masculines et 12 équipes féminines) qui participeront à la phase finale des tournois de volleyball dames et messieurs, des  Jeux Olympique de 2020.   

 

Groupe tournoi féminin

Groupe A: Serbie, Porto Rico, Thaïlande, Pologne

Groupe B: Chine, Turquie, Allemagne, République tchèque

Groupe C: États-Unis, Argentine, Bulgarie, Kazakhstan

Poule D: Brésil, République dominicaine, Cameroun, Azerbaïdjan

Poule E: Russie, Corée, Canada, Mexique

Poule F: Pays-Bas, Italie, Belgique, Kenya

 

Groupe tournoi masculin

Groupe A: Brésil, Égypte, Bulgarie, Porto Rico

Groupe B: États-Unis, Belgique, Pays-Bas, Corée

Groupe C: Italie, Serbie, Australie, Cameroun

Groupe D: Pologne, France, Slovénie, Tunisie

Groupe  E: Russie, Iran, Cuba, Mexique

Groupe  F: Canada, Argentine, Finlande, Chine

 

De Cabral Libii du Parti camerounais pour la reconstruction nationale à Pascal Messanga Nyamding du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, la mutinerie survenue à Kondengui démontre qu’il y a lieu d’agir.

 

La plupart des hommes politiques se sont exprimés après les évènements survenus dimanche dernier à la prison de Kondengui. En faisant une analyse desdits évènements, ils pointent tous du doigt entre autres la surpopulation carcérale comme la cause principale. C’est le cas de Cabral Libii, le président du Parti camerounais pour la reconstruction nationale (Pcrn) qui précise que la surpopulation carcérale est toujours à l’origine des mutineries partout dans le monde. Pour Cabral, le déficit de vigilance est la seconde cause.

 

Aussi développe-t-il pour justifier ce point de vue, « la prison de Kondengui est déjà vétuste. C’est une prison qui avait été construite pour un millier de personnes, mais actuellement, ils sont plus de 4500 à l’intérieur. Le ratio standard connu dans le monde entier c’est un gardien pour 3 prisonniers. Lorsque vous en avez plus de 4500 prisonniers pour 350 gardiens de prison, vous pouvez vous imaginez quel est le gap, c’est intenable ! En plus, les gardiens de prison qui se retrouvent à l’intérieur ont quel dispositif de protection ? Il ne se passe plus de semaines, sans qu’on entende qu’un gardien a été séquestré. Le dispositif de défense en cas de mutinerie c’est-à-dire : des genouillères, des pare-balles, et autres dispositifs d’antiémeutes, ils ne l’ont même pas. En réalité, ce sont des gens qui sont exposés tous les jours à la mort ».

 

Pour le président du Pcrn, au rang des causes de la mutinerie de dimanche dernier, on retrouve aussi la durée des détentions. « Personne ne devrait passer plus de 18 mois sans être jugé, mais ce n’est pas le cas dans nos prisons. J’espère que ce qui est arrivé va interpeller ceux qui doivent décider pour que cela ne se répète plus », conclut-il.

 

Pascal Messanga Nymanding pour sa part, cite comme causes des évènements de Kondengui, en premier lieu, le surpeuplement de la prison, en deuxième lieu le contrôle permanent régnant à l’effet de soulever les populations carcérales, en troisième lieu, l’indifférence des personnalités qui occupent les fonctions de pouvoir et de décision à régler les vrais problèmes du Cameroun.

 

« Malheureusement lorsque vous réunissez ces trois indicateurs, vous comprenez que ce n’est qu’une alerte et si rien n’est fait rapidement, j’ai bien peur que cela touche d’autres secteurs. Y compris les secteurs les plus inattendus. Pour apaiser les tensions, il faudrait d’abord décongestionner la prison centrale de Kondengui. On ne peut pas mettre dans un même endroit, des grands criminels financiers, les prisonniers de droit commun et les petits voleurs. Il faudrait mener une politique civilisationnelle de la gestion de la prison. Car, là-bas, c’est la promiscuité. Il faudrait aussi limoger ceux qui ont la charge de ce pénitencier », déclare-t-il.

 

Pour Célestin Bedzigui le président national du Parti de l’alliance libérale (Pal), l’analyse de ces évènements montre que « le temps d’agir pour corriger l’insoutenable est arrivé ». Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, souligne que sa formation politique ne saurait être tenue pour responsable de la mutinerie de Kondengui. Il souligne que le parti d’ailleurs devient fatigué d’avoir à porter à chaque fois qu’un évènement se produit même à l’étranger, la responsabilité.

 

Liliane N.

 

Après une semaine de débats, majorité présidentielle et opposition burkinabè sont tombés d’accord sur le maintien des élections de 2020 et, l’urgence de renforcer la sécurité et la cohésion sociale. Certains analystes et opposants s'interrogent néanmoins sur l'enjeu réel de ce consensus.

 

D’après Jeune Afrique, les différents belligérants sont rarement unanimes sur les méthodes à adopter lorsqu’il s’agit des grandes questions politiques. Cette fois-ci pourtant, après une semaine d’intenses débats, un consensus a été trouvé entre les représentants des partis de la majorité présidentielle et ceux de l’opposition invités au dialogue initié par le chef de l’État, Roch Marc Christian Kaboré : Élections couplées de 2020, crises sécuritaire  et inter communautaire, réconciliation et relance économique… la quasi-totalité des points ont fait l’objet d’un consensus.

 

« Sur le plan politique, c’est extrêmement important que les acteurs politiques se parlent. Très souvent, l’absence de dialogue et les malentendus font le lit des crises. On constate qu’un consensus a été trouvé sur la quasi-totalité des points. Cela remet désormais les pendules à l’heure et conforte la légitimité du chef de l’État », interprète Louis Armand Ouali, diplomate et homme politique.

 

Sur la question des élections, les participants au dialogue se sont accordés sur le maintien du calendrier électoral qui prévoit la tenue des élections couplées – législatives et présidentielle en 2020, conformément aux dispositions constitutionnelles. En revanche, le code électoral, lui, va subir de légères modifications, avant d’être relu en profondeur une fois la nouvelle Constitution en vigueur.

 

Un référendum avant 2020 ?

 

L’opposition politique a toutefois réfuté le couplage du référendum pour l’adoption de ce texte fondamental à toute autre élection : « Nous avons demandé au Chef de l’État de prendre garde et, de tout faire pour que ce ne soit pas couplé à une autre élection. L’opposition a bien fait comprendre qu’elle ne souhaitait pas qu’il y ait un triplage. Donc cela montre bien qu’il faut qu’on laisse le sujet en débat pour que nous puissions ensuite trouver une autre date », explique Zéphirin Diabré, patron de l’opposition burkinabè.

 

De fait, les acteurs politiques confient au président Roch Marc Christian Kaboré la responsabilité de déterminer la période de la tenue de ce référendum. Probablement avant les échéances de l’an prochain : « Techniquement, ce sera difficile. Mais politiquement, si le Chef de l’État parvient à organiser le référendum avant les échéances de 2020, ça sera un point en plus pour son mandat », précise un cadre de la majorité, qui rappelle que la nouvelle Constitution est une promesse électorale.

 

Alors que le vote des burkinabè de l’extérieur rencontre l’assentiment des acteurs, un désaccord est apparu concernant la carte consulaire biométrique, en cours, notamment en Côte d’Ivoire qui accueille plus de trois millions de personnes, utilisé comme document de votation. « L’opposition l’a rejetée pour des raisons politiques. Il fallait bien qu’elle reparte avec un point d’opposition », explique notre source issue de la majorité.

 

Vers une formation d’union nationale ?

 

D’autres restent plus mesurés sur la portée réelle de ce consensus. « Ce consensus général me paraît assez étonnant de prime abord dans la situation de clivages actuels [sécuritaire, fronde sociale, etc.]. La formulation des conclusions reste vague. Sur le quota en fonction du genre, par exemple, les recommandations du dialogue annoncent un positionnement alterné sur les listes de candidature et le maintien du quota de 30%, mais en même temps la suppression de la sanction en cas de non-respect de cette mesure. C’est un recul », fustige l’analyste politique burkinabè Siaka Coulibaly.

 

D’après nos informations, ce dialogue initié par le chef de l’État viserait à préparer le terrain pour mettre en place une formation d’union nationale. « J’ai entendu cette rumeur, mais je ne peux pas la confirmer », glisse l’entourage du président burkinabè. Interrogé par Jeune Afrique sur la question, Siaka Coulibaly évoque cette éventualité comme raison principale de ce dialogue: « C’est possible, d’autant plus que la classe politique n’a pas voulu exprimer publiquement les vraies raisons de ce dialogue qui pourraient porter sur la formation d’un gouvernement d’union nationale ou même les stratégies électorales de 2020 », conclut Siaka Coulibaly.

 

La société civile qui, elle, n’était pas conviée à cette rencontre attend le second dialogue politique ouvert à toutes les forces vives de la nation comme le suggèrent les conclusions: « Cette rencontre était un calcul politique. Ils l’ont voulu dans ce format et nous le respectons. Nous ne sommes pas contre le fait que certains acteurs discutent entre eux, avant un dialogue ouvert à tous », estime pour sa part Serge Bambara, encore surnommé Smockey, un des fondateurs du Balai citoyen. « Mais si cette rencontre a lieu comme promis, nous saisirons l’occasion pour donner notre avis et faire nos propositions », ajoute-t-il.

 

N.R.M

 
 
 

Structure chargée de la production cinématographique au Nigeria, Nollywood a surmonté plusieurs obstacles à ses débuts. Il est devenu aujourd'hui, l’industrie cinématographique la plus prolifique au monde grâce au rôle indéniable que jouent Internet et le Smartphone.

 

La production des films au Nigeria déjà florissante depuis les années 1960, Nollywood, l’industrie nationale de la vidéo a fait un bond spectaculaire en 1992 avec la sortie du film à suspense et à succès « Living in Bondage ». Ce film écrit par Kenneth Nnebue et Okechukwu Ogunjiofor, raconte l’histoire d’un homme d’affaires qui a tué sa femme lors d’un rituel de sacrifices humains qui l’a rendu riche du jour au lendemain, mais qui était ensuite hanté par le fantôme de sa femme. "Living in Bonsage" est devenu  la toute première superproduction nigériane.

 

Selon l’écrivain nigérian, Steve Omanufeme, après des décennies de faible croissance, Nollywood est aujourd’hui l’une des plus grandes industries cinématographiques au monde en termes de nombre de films produits.

 

Nollywood se classe ainsi au deuxième rang derrière Bollywood (Inde), en termes de nombre de films produits. Cette industrie cinématographique conserve toutefois sa troisième place au classement mondial, avec Hollywood aux Etats-Unis et Bollywood en Inde, occupant respectivement les première et deuxième positions.

 

 Actuellement, l'industrie présente 853,9 milliards de nairas (environ 3 milliards de dollars), soit 1,42% du PIB du Nigeria. Elle emploie à elle seule plus d’un million de personnes directement ou indirectement. 

 

"Compte tenu de la quantité et de la qualité des films réalisés, les observateurs économiques considèrent que Nollywood est l’un des principaux outils permettant de diversifier l’économie nigériane ", a indiqué Steve Omanufeme dans un article publié par le magazine Finances et Développement du FMI.

 

Nollywood a mûri, puis fait adoption de la technologie moderne dans la production de ses films. Elle a récemment attiré l’aide étrangère et locale pour développer son secteur. A titre d’exemple, le secteur a connu une explosion en 2018 et les acteurs, ainsi que les producteurs l’ont vite reconnu. 

 

Innocent D H

 

L'équipe juridique qui défend les membres détenus et les sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a, dans un communiqué publié le mercredi 24 juillet 2019, appelé le gouvernement à rendre publique la liste des personnes sorties de la prison centrale de Kondengui après l'incident de lundi dernier.

 

Le ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a déclaré mardi que 77 détenus de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé ont été placés en garde à vue par la police et la gendarmerie après une mutinerie dans le centre de détention lundi.

 

Légendée « mutinerie à la prison centrale de Kondengui », le communiqué du gouvernement déclare que tous ceux qui se trouvaient derrière la manifestation ont été « bien identifiés » et aident maintenant les responsables de la sécurité à enquêter sur cette affaire.

 

Les avocats Emmanuel Simh, Christopher Ndong, Chendjou Serge, Fante Reeta et Souop Sylvain exigent maintenant que la localisation exacte des personnes arrêtées soit rendue publique sans plus attendre.

 

Ils disent que ces personnes devraient avoir accès à leur famille, à leur médecin et à leur avocat. Furieux des images choquantes du 1er vice-président de la MRC maltraité par les forces de sécurité, les avocats insistent sur le fait que les personnes arrêtées doivent être traitées avec humanité et dignité.

 

Pour l'équipe de la défense, les autorités devraient prendre des mesures urgentes pour réhabiliter les personnes concernées auprès de leurs concitoyens à la prison centrale où elles attendent d'être jugées. Une enquête judiciaire devrait être ouverte afin de déterminer et de sanctionner les responsables des traitements inhumains et dégradants infligés aux suspects, entre autres violations des droits humains.

 

Les avocats chargés de la défense des dirigeants, alliés, militants et sympathisants du MRC arrêtés dans le cadre des marches blanches des 26 janvier, 1er et 8 juin disent que les droits de leurs clients ont été pour la plupart violés par les autorités.

 

Ils disent que dans la nuit du 22 au 23 juillet 2019, dans le cadre d'une manifestation organisée par des prisonniers à Yaoundé, beaucoup de leurs clients, dont le 1er vice-président de la MRC, Mamadou Yakouba Mota, ont été brutalement déplacés de la prison vers des lieux inconnus.

 

« Après de nombreuses recherches, nous avons découvert que certains de nos clients dont nous ne pouvons pas confirmer le numéro et l'identité, ont été retrouvés au Secrétariat d'Etat à la Défense (SED) à Yaoundé », ont déclaré les avocats.

 

Ils condamnent fermement les traitements dégradants et inhumains infligés à leurs clients au SED, citant l'image « humiliante » de Mamadou Yakouba Mota qui est devenue virale dans les médias sociaux. Les avocats affirment que le 1er vice-président du MRC a été photographié derrière une camionnette dans une situation pitoyable indiquant la manière dégradante dont ils ont été emmenés hors du centre de détention.

 

Otric N. 

 

L'Agence de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (APME) a officiellement lancé à Douala un programme intégré pour la valorisation et la transformation des produits agricoles et AGRI-FOOD (TRANSAGRI).

 

La cérémonie qui s'est déroulée à la Chambre de Commerce de Bonanjo, le mercredi 24 juillet, était présidée par le Secrétaire Général du Littoral, Thierry Nana.

 

On s'attend à ce que les problèmes de gestion dans le secteur privé, de productivité, d'emballage et d'accès limité aux marchés internationaux changent pour de bon. « Une situation qui serait dans le passé si les petites et moyennes entreprises profitaient des opportunités offertes par l'APME », a estimé le secrétaire général du bureau du gouverneur du Littoral, Thierry Nana.

 

Il s'agit d'un programme de transformation alimentaire mis en place par le gouvernement du Cameroun et soutenu financièrement par l'Agence Française de Développement. Le directeur général adjoint de l'APME, Ewusi Mbongo Eric, a remercié l'Agence Française de Développement, pour le parrainage de ce projet, qui va dynamiser la transformation alimentaire au Cameroun, le marketing, etc.

 

Il a exhorté les petites et moyennes entreprises de la région du Littoral à exploiter les possibilités offertes par le dernier programme de l'APME, où elles bénéficieraient non seulement du renforcement des capacités, mais aussi d'un marché plus vaste.

 

« Le premier axe de ce programme, qui concerne les services non financiers, est de faire en sorte que les industries agroalimentaires bénéficient des restructurations, des techniques de gestion et de commercialisation pour les faire progresser. Parce que le gouvernement a une politique pour 2030, de porter le produit intérieur brut manufacturier à 25%. En 2015, il était de 15 %. Il s'agit donc d'une politique très importante pour le gouvernement et l'agence des PME, qui est au centre de la promotion des PME au Cameroun », a déclaré M. Ewusi.

 

Tous les acteurs, des entrepreneurs aux facilitateurs, étaient présents à la réunion où, selon M. Ewusi, il était important de les faire participer au lancement, afin de « leur faire connaître les différents services que nous voulons leur rendre, en particulier ceux qui concernent la formation, l'accès au financement et au marché ».

 

Pour lui, la raison pour laquelle ils ont choisi Douala, c'est parce que « Douala est la capitale économique du Cameroun, donc nous pensons qu'il faut partir d'ici, et l'emmener dans d'autres régions », ajoute Ewusi.

 

Otric N.

 

 

La présidente du Cameroon People Party (CPP), Edith Kah Walla, a publié une déclaration condamnant le gouvernement camerounais pour avoir procédé à des arrestations « arbitraires et illégales ».

 

Elle a révélé que depuis 2014, trois catégories de personnes sont enfermées dans des centres de détention au Cameroun, qui pour elle, ne devraient pas y être. Elle a mentionné les personnes arrêtées illégalement et arbitrairement dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, la crise anglophone et la crise post-électorale.

 

Félicitant l'armée pour ses avancées contre le mouvement Boko Haram, elle a regretté que ce succès ait eu un « prix humain élevé », avec des centaines de jeunes et de femmes derrière les barreaux pendant des années.

 

Elle a cité le cas de Fomusoh Ivo Feh, Azah Levis Gob et Afuh Nivelle Nfor, trois garçons condamnés à 10 ans de prison pour avoir envoyé une blague par SMS sur Boko Haram, et quelques 84 enfants, certains âgés de 5 ans à peine, qui ont été détenus pendant plus de six mois lorsque les forces armées camerounaises ont fait une descente dans les écoles coraniques de Guirvidig, dans la région Extrême-Nord.

 

Les arrestations arbitraires effectuées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont alarmantes, selon Kah Walla. Elle a dit qu'au moins 1000 personnes sont enfermées dans des prisons à travers le Cameroun.

 

« Ce sont les gens qui sont en prison. Des gens qui ont défendu leurs droits, des gens qui ont agi de façon non violente pour signaler ce qui ne va pas dans notre société. Des gens qui défendent des principes et des valeurs », a dit Kah Walla.

 

« Si nous ne défendons pas ceux qui sont arrêtés et détenus illégalement, ils devront faire face seuls à tous les dangers que cela comporte pour notre société. Il est temps de se lever », a-t-elle ajouté.

 

Le leader du mouvement Stand Up For Cameroon prévoit d'intensifier sa fameuse campagne du Vendredi noir tout au long du mois d'août, pour la libération immédiate des Camerounais arrêtés illégalement dans la lutte contre la crise anglophone de Boko Haram et la crise électorale.

 

Elle appelle les camerounais de tous bords à se joindre à son mouvement pour dénoncer les violations des Droits de l’Homme au Cameroun. « Il y a un seul combat. Se rassembler et mettre un terme à un régime qui a amené une violence sans nom, des morts, des difficultés économiques et des conflits sociaux dans le magnifique et extraordinaire pays qu'est le Cameroun », écrivait-elle récemment dans une déclaration.

 

« Camerounais et Camerounaises, n'ayez pas peur ! La peur est ce que le régime de Biya cherche à vous inculquer. Nous n'avons aucune raison de craindre, nous sommes déjà sans emploi, nous sommes déjà dans la tourmente sociale, nous sommes déjà en guerre, nous mourons déjà », avait-elle ajouté.

 

Otric N. 

 

La nouvelle d'attaques contre les travailleurs d'une station de production de bananes, Plantation Du Haut Penja (PHD), avait fait fuir plusieurs travailleurs, alors que la productivité diminuait. Les attaques violentes menées par les séparatistes se sont poursuivies jusqu'en décembre 2018, mais depuis lors, les choses sont revenues à la normale.

 

Grâce à l'envoi d'officiers militaires à la ferme de bananes pour résister aux attaques menées par des séparatistes armés, les travailleurs se disent désormais certains de leur sécurité au travail.

 

Un superviseur de PHP a déclaré qu'ils sont plus en sécurité avec la présence de l'armée, mais que leur vie est en danger en dehors du travail. M. Frederic Kwassi a déclaré que la protection militaire ne s'étend pas à leurs maisons, mais qu'ils n'ont pas d'autre choix que de garder leur emploi, car c'est leur source de vie.

 

“Il y a eu des enlèvements, des personnes ont été blessées au cours du processus et on leur a coupé les mains. Lorsqu'ils attaquaient habituellement, ils battaient les travailleurs pour les dissuader d'aller travailler. Beaucoup se sont enfuis. Mais avec le temps, ça a changé. Quand ils faisaient du mal aux gens, ils arrêtaient de venir travailler.

 

Cependant, ils ont finalement trouvé le courage de venir travailler un par un. Maintenant, nous sommes motivés à travailler à cause de la présence des militaires, mais nous ne pouvons pas dire avec certitude quand nous sommes en congé et à la maison", dit-il.

 

Visitant la plantation ce jeudi 25 juillet, le secrétaire exécutif de l'Association camerounaise de la banane (ASSOBACAM), Joseph Owona Kona, a déclaré que la situation a progressé par rapport aux trois derniers mois.

 

La mission, qui vise à comprendre le secteur de la production de bananes au Cameroun, devrait conduire la délégation de M. Owona Kono dans les plantations de la Cameroon Development Corporation à Tiko, région du Sud-Ouest, BPL à Missaka, SPM à Mbanga et les plantations de bananes à Njombe-Penja.

 

Rappelons que la crise anglophone a fortement impacté la production de banane et son exportation. C’est l'une des conséquences des revendications violentes des séparatistes anglophones. La crise ayant débuté en octobre en 2016, face à l'escalade de la violence, les autorités camerounaises ont dû prendre la décision de fermer la plupart de ses plantations à l'exploitation, ce qui a conduit à la chute de la production.

 

Otric N. 

 

Âgé de 92 ans, le président tunisien Beji Caïd Essebsi est mort ce jeudi, quelques semaines après avoir été victime d'un « grave malaise ».

 

Il y a quelques semaines, le président tunisien avait fait un malaise le jour même où un double attentat ensanglantait Tunis, il avait dû être hospitalisé au sein de l'hôpital militaire de Tunis. Aujourd’hui, il n’est plus. A annoncé la présidence dans un communiqué.

 

Âgé de 92 ans, Béji Caïd Essebsi vétéran de la politique, plus vieux chef d'Etat au monde en exercice après la reine Elizabeth II d'Angleterre, a servi aussi bien sous Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie que Zine el Abidine Ben Ali, avant d'accéder lui-même à la présidence en 2014, avec la mission paradoxale de consolider la jeune démocratie.

 

En décembre 2014, il avait remporté l'élection présidentielle avec 55,68% des voix. Tout au long de sa carrière politique, il a su jouer les premiers rôles en Tunisie. Ministre de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères sous le premier président tunisien Habib Bourguiba, il était devenu président du Parlement en 1990-1991 sous Ben Ali avant de prendre ses distances.

 

Lire aussi : Tunisie : Le Président Beji Caid Essebsi prêt à reprendre le travail 

 

Son décès intervient le jour où la Tunisie célèbre la proclamation de la République en 1957, habituellement marqué par un discours du chef de l’État. Apprend-on des médias occidentaux.

 

Notons que Béji Caïd Essebsi, était père de quatre enfants né dans une famille tunisoise en 1926, se réclamait de la pensée bourguibienne, du nom du « père de l'indépendance » tunisienne qu'il qualifiait de « visionnaire et fondateur de l’État moderne ». Il avait récemment annoncé ne pas vouloir se représenter à la fin de l'année lors de la prochaine élection présidentielle pour « laisser la place aux jeunes ».

 

Nos sincères condoléances vont à l’endroit de tous les tunisiens et particulièrement à sa famille !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Aucune information n’a été donnée, aucun communiqué pour les aviser de cette énième coupure et entre temps, les ménages vivent des moments difficiles

 

Les plaintes des populations

 

« C’est redevenu notre quotidien, nous avons été épargnés pendant cinq ou six mois mais maintenant, nous sommes confrontés à ces coupures, chaque semaine et, je suis obligé de prendre ma voiture et aller de quartier en quartier parce que chez moi, il n’ya plus la moindre goutte d’eau… ».

 

« Mon bailleur a, je crois commis l’erreur de ne pas nous construire un forage, pour pallier à ce manque d’eau. Nous allons bientôt faire une semaine, parce que c’est depuis dimanche qu’ils nous ont coupé l’eau. Nous n’avons vu aucun agent de la SNEC, personne n’a pris la peine de nous prévenir que ce sera ainsi. Nous sommes dans les spéculations. Est-ce dû à une panne, un tuyau cassé, que s’est – il passé ? Bref, nous ne savons et ne comprenons rien. Mes enfants sont tous allés en vacances et, est ce que je vais porter des bassines sur ma tête et, même si je le fais, où est ce que je peux aller puiser de l’eau ? »  

 

« A ce rythme, comment ne voulez vous pas que les camerounais se plaignent ? Vraiment, nous sommes fatigués de ces dirigeants, nous sommes fatigués de ce pays. Comment quelqu’un peut dire qu’il est ministre, ou directeur général d’une entreprise comme la SNEC et ne pas se soucier de fournir en eau et même en énergie électrique, les consommateurs que nous sommes. Il y’a deux mois, j’ai payé une facture d’eau qui s’élevait à 14 mille francs et je me suis posé la question de savoir si j’ai ouvert un pressing chez moi. Lorsque je suis allé me plaindre, on m’a demandé de payer d’abord et j’ai été contraint de le faire. Et aujourd’hui, comme c’était le cas la semaine dernière, je suis privé d’eau. Il est important que d’autres personnes prennent le pouvoir dans ce pays, nous sommes vraiment fatigués, trop c’est trop… ».

 

La psychose de l’eau

 

C’est ainsi que certains ont qualifié ces coupures incessantes d’eau dans les villes camerounaises. Et pourtant, aucune mesure à long terme n’a été prise, afin de résoudre ce problème.

 

Les responsables en charge de la distribution du « précieux sésame » ne semblent pas assimiler certaines réalités : le manque d’eau courante est une preuve de sous-développement, alors qu’ailleurs, certains en ont fait un domaine prioritaire pour une vie porteuse d’espoir.

 

En outre, c’est un aveu d’incompétence pour ceux à qui on a confié ces responsabilités.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01