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Le lion indomptable tire un bilan qu'il juge moins mauvais de la participation du Cameroun à la Coupe d’Afrique des Nations 2019, en Egypte.

 

L’international camerounais pense que les Lions indomptables n’ont pas été ridicules lors de leur récente participation à CAN 2019 en Egypte. Pour Arnaud Djoum, il y a des points positifs à noter. Il croit qu’il ne faut pas tout jeter à la poubelle.

 

De bonnes choses à retenir de la participation des Lions indomptables

 

De bonnes choses sont à retenir de la participations des lions indomptables à la CAN Egypte selon Arnaud Djoum qui précise : « Si je devais faire un bilan des Lions à cette CAN, je dirais que tout n’a pas été mauvais. Nous avons bien commencé par une belle victoire face à la Guinée Bissau, après nous avons fait deux matchs nuls devant des bonnes équipes du Ghana et du Bénin. Lors de ces deux dernières rencontres, il nous a seulement manqué l’efficacité offensive ». Il s’exprimait ainsi, dans un entretien accordé au Journal du Cameroun.

 

Pour l'international camerounais, en Coupe d’Afrique des Nations, il est parfois difficile de jouer face à des équipes défensives. D’après lui, l’élimination du Cameroun par le Nigeria, a été causée par des erreurs de la défense camerounaise.

 

Des erreurs défensives: les Lions indomptables ont payé cash

 

« Il faut dire qu’il est parfois difficile de jouer contre une équipe regroupée derrière, comme ce fut le cas face au Bénin. En huitième de finale, face au Nigeria, nous avons fait un bon match, mais nous avons connu trois minutes de flottement défensif qui nous a coûté cher. Il faut aussi avouer que ce jour-là, nous sommes tombés sur une très bonne équipe nigériane qui a su exploiter nos erreurs », explique Arnaud Djoum.

 

Arnaud Djoum indique par ailleurs être toujours à la disposition de l’équipe nationale. Même s’il évolue dans le championnat saoudien, il estime qu’en étant performant, il pourra être sélectionné dans les prochaines compétitions d'envergure. 

 

Innocent D H

 

Alexis Thambwe Mwamba, candidat du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition politique mise en place par Joseph Kabila, a été élu samedi à la présidence du Sénat.

 

L’homme qui a assuré la fonction de ministre de la Justice n’aura pourtant obtenue que soixante cinq (65) voix, contre quarante trois (43), remporté par  son adversaire, Modeste Bahati Lukwebo qu’on considère comme « un  empêcheur de diriger en toute aise ».

 

Quelques semaines avant le scrutin, il avait été radié des rangs du FCC, à cause de son insistance à maintenir sa candidature, sans tenir compte du choix de l’ex président et de ses autres camarades. Son regroupement AFDC-A revendique treize (13) sièges au Sénat. Et l’on soupçonne que certains sénateurs FCC auraient voté pour le candidat dissident Bahati.

 

Un autre candidat pro-Kabila occupe le poste de la première vice-présidence, l’ancien ministre de l’Intérieur Evariste Boshab, a, quant à lui, été platement battu par l’ancien Premier ministre Samy Badibanga soixante (60) voix contre trente quatre (34).

 

Un proche de l’actuel président de la République Félix Tshisekedi, Samy Badibanga a été brièvement premier ministre sous Joseph Kabila qui a gouverné (2016-2017).  Il a été candidat à l’élection présidentielle du 30 décembre.

 

Gouvernement de coalition

 

Evariste Boshab est l’une des quatorze (14) personnalités congolaises toujours sous sanction, de l’Union européenne (UE) pour entrave au processus électoral dans les dernières années du régime Kabila (2016-2018).

 

Sénateur à vie selon la Constitution en tant qu’ancien président de la République, Joseph Kabila n’était pas présent au moment du vote au Sénat. Il a transmis le 24 janvier, la charge de chef de l’État à Félix Tshisekedi, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle.

 

Le FCC de Kabila contrôle néanmoins l’Assemblée nationale, le Sénat, et une majorité des 26 Assemblées et gouvernorats provinciaux. Les forces de Tshisekedi et Kabila ont annoncé en fin de semaine dernière, la conclusion d’un accord pour la formation d’un gouvernement de coalition après six mois de pourparlers.

 

Dans la chambre haute du parlement congolais, le Front commun pour le Congo (FCC), ne dispose que de 90 sièges sur 108 selon le résultat des élections sénatoriales du mois de mars dernier.

 

Il faut peut être aussi rappeler que lorsqu’il a été choisi le 02 Juillet par cette coalition, les analystes politiques de ce pays se sont posé quelques questions : Alexis Thambwe Mwamba pensait-il que la partie était gagnée d’avance ? Qu’il lui suffirait d’avoir le soutien de Joseph Kabila pour être porté à la tête du Sénat ?les résultats sont là aujourd’hui.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Ces raisons sont essentiellement d’ordre extra sportif. Manifestement, l’organisation de cette compétition avait déjà fait son choix, et le Cameroun n’était pas le pays qu’ils ont voulu comme vainqueur de cette finale de la coupe d’Afrique des nations de volley – Ball messieurs.

 

Le premier facteur qui pourrait justifier cette défaite au fil du rasoir de cette finale était les basses manœuvres des responsables de l’organisation de la compétition. D’après une communication mise à la disposition de la presse par Etienne Arthur Deffo, le responsable de la cellule de communication de la fédération camerounaise de Volley – Ball, le comité d’organisation a empêché aux lions indomptables de s’entraîner comme prévue le matin du jour du match. Le gymnase était fermé aux lions du volley.

 

« Le samedi, ils se sont contentés d’une marche au bord de l’océan méditerranéen, deuil national oblige. Ce dimanche à 10 heures 30, selon le programme de la compétition, le départ pour l’entraînement prévue de 11 heures à 12 heures. Une fois sur le site, la salle est fermée. Le chauffeur prend son téléphone et appelle le responsable. « Il arrive » dit – il. Le soleil est au zénith. Après quelques minutes d’attente, l’entraîneur principal demande un retour à l’hôtel. Chemin faisant, le téléphone du chauffeur sonne. Il est informé que la salle est ouverte. A l’unanimité, joueurs et encadreurs décident de faire demi-tour. A nouveau sur les lieux, le coach NYATCHO demande de vérifier que le gymnase est effectivement ouvert. Le coach avance vers la porte pendant que les autres membres du groupe attendent dans le bus. Le constat est fait, tout est fermé. Le chauffeur demande une fois encore d’attendre 5 minutes. Le petit manège ne marche plus. La coupe est pleine. Manifestement, la guerre psychologique est à son paroxysme. Loin de se décourager, les joueurs chantent, applaudissent, se donnent du moral. Sous une chaleur d’environ 43 degré à l’ombre, la délégation opte pour une petite séance de décrassage de 15 minutes dans les jardins de l’hôtel EZZHARA, en attendant 20 heures. » Au finish, les lions n’auront eu droit à aucune séance d’entrainement en bonne et due forme.

 

Cette description illustre à souhait l’intention qui animait les tunisiens qui organisaient la compétition. De toutes les façons, il semblait hors de question que le trophée les échappe sur leur propre sol. Ces manœuvres vont se poursuivre jusque dans cette partie que le Cameroun va perdre de haute lutte 2 sets contre 3.

 

 

Stéphane NZESSEU

 

Invité d’honneur de la sixième édition de l’association Yathi Breizh dirigé par l’ancien international de Basket, Kabir Pene, l’ancien sélectionneur de l’équipe algérienne Christian Gourcuff n’a pas tari d’éloges à la sélection sénégalaise, vice-championne d’Afrique de la CAN 2019.

 

Selon le site internet Wiwsport, le technicien français, ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Christian Gourcuff invité d’honneur de la sixième édition de l’association Yathi Breizh dirigé par l’ancien international de Basket, Kabir Pene, a loué les qualités de l’équipe d’Aliou Cissé. Il estime que le football Sénégalais se porte bien et qu’il ne faut pas dramatiser la défaite du Sénégal contre l’Algérie en finale de la Can (1-0).

 

« Déjà ce n’est pas mal. Je pense qu’il faut se détacher d’une défaite. Ce n’est pas parce on n’est battu contre la cour du jeu en finale de la Can que c’est un drame, le plus important c’est qu’il y a une dynamique il y a la qualité. J’ai joué un match avec l’équipe nationale de l’Algérie contre le Sénégal lors de la Can 2015. J’ai eu la chance de gagner mais je savais que le Sénégal dispose d’un groupe de qualité, de belle génération. » A déclaré le français au micro de Wiwsport.

 

Pour l’ancien entraîneur du club qatari d’Al Gharrafa, le Sénégal fait partie du lot restreint des meilleures équipes d’Afrique voire la meilleure. « Je pense que le Sénégal est peut-être la meilleure équipe d’Afrique car il y a un réel potentiel et un entraîneur sénégalais qui est compétent. Tous les éléments sont réunis », a rappelé Christian Gourcuff. « Après, c’est le développement du football qui permet de faire durer les résultats et surtout à la base », a-t-il ajouté. On comprend ainsi pourquoi l’équipe du Sénégal conserve la première place selon le  dernier classement de la Fédération internationale du ballon rond (FIFA).

 

En effet, selon les derniers calculs de la Fédération internationale du ballon rond (FIFA), suite aux récentes confrontations de la Coupe d'Afrique des Nations 2019, il y a plusieurs réaménagements dans le premier classement mensuel des nations post-CAN, déterminant les meilleures équipes nationales des mois de juin et juillet 2019. Ainsi, la sélection algérienne, sacrée championne d'Afrique à la CAN, s'est faite remarquer par son grand bon vers le haut. Elle grimpe de 28 places pour se retrouver au 40ème rang mondial. Mais, d’après les statistiques de la FIFA, malgré la défaite en finale des poulains d’Alioum Cissé, la sélection nationale du Sénégal continuera de trôner sur l’Afrique.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les révélations chocs sur les stratégies des agents de l’ombre dans leur quête de déstabiliser les serviteurs de Dieu ont été faite ce vendredi soir, 26 juillet 2019, par l’Apôtre Julius EKIE.

 

C’était à la faveur de la toute première édition de la rencontre de prière baptisée « LA NUIT DU SAINT ESPRIT ». Une nuit de prière qui s’est tenue de 20 heures à 7 heures du matin. Une initiative de l’Apôtre Alex BALOGUE.

 

L’Apôtre Julius EKIE est le fondateur du Ministère International de la Foi Triomphante. Une assemblée de réveil, affiliée à la Congrégation Baptiste camerounaise, située à Yaoundé et réunissant depuis une décennie des fidèles de Jésus Christ dans son assemblée dont la base est le quartier Odza.

 

Julius EKIE, l’un des principaux orateurs de la soirée a axé son homélie sur la nécessité pour les chrétiens et pour les camerounais de revêtir et de se laisser animer par l’esprit de David. De cet esprit qui lui a donné le courage d’affronter le géant philistin Goliath et de la vaincre avec l’aide d’une arme manifestement dérisoire.

 

Le prédicateur va ouvrir son enseignement en décrivant la situation politique, économique et sociale du Cameroun actuel. Le tableau est sombre. Des guerres et le sang des camerounais qui coulent sur plusieurs parties du territoire de notre pays. L’Apôtre Julius EKIE va interpeller les chrétiens en leurs faisant savoir que s’ils ne font rien, le contexte risque de s’empirer dans les jours à venir. Le serviteur de Dieu a demandé aux fidèles présents de ne pas se tromper d’ennemi. En effet, l’ennemi du Cameroun c’est le Satan qui a besoin de voir le sang des hommes couler même pour rien.  Et il faut pouvoir le vaincre au quotidien. Tout en reconnaissant qu’il soit rusé et prêt à tout pour utiliser les gouvernants et autres individus pour accomplir ses desseins macabres.

 

C’est ainsi qu’au cours de son enseignement, le serviteur de Dieu va illustrer cette prédication en partageant le témoignage de sa propre expérience. « J’ai découvert par la grâce de Dieu il y a quelques temps des agents de Satan infiltrés dans l’église dont Dieu m’a donné la charge. En fait c’était des personnes qui étaient avec moi depuis fort longtemps. Je les appelais même « mes fils » sans pouvoir imaginer que c’étaient des agents venus pour ma destruction. Au même moment, je connaissais d’énormes difficultés dans l’évolution de l’église. Au point où je me suis souvent posé de sérieuses questions sur ma mission. Puis est venu ce jour où Dieu m’a fait grâce en poussant l’un d’entre eux à venir se confesser auprès de moi. C’est alors qu’il me dévoile tous les forfaits qu’ils ont commis dans l’église, ainsi que leur mode de fonctionnement pour détruire l’œuvre de Dieu en s’attaquant aux pasteurs. C’est alors qu’il me fit savoir qu’ils étaient sur le point de détruire mon ministère. Mais Dieu m’a fait grâce et il les a exposé. »

 

Il terminera sa prédication en exhortant les uns et les autres à davantage faire confiance à Dieu. Un message qui appelle les chrétiens pratiquants à se revêtir d’une plus grande spiritualité pour renverser les forces du mal qui se lèvent contre la nation camerounaise. Les camerounais en cette saison doivent être des David.

 

Stéphane NZESSEU

 

De nouvelles violences du groupe terroriste ont été signalées, samedi 27 juillet, dans l'État de Borno. En effet, suite à une attaque menée par de présumés djihadistes de Boko Haram, de nombreuses personnes ont perdu la vie.

 

Une nouvelle attaque du groupe djihadiste Boko Haram samedi, contre un groupe d'hommes revenant d'une cérémonie funèbre, dans le Nord-Est du Nigeria, a fait 65 morts. A-t-on appris des médias locaux. C'est près de trois fois plus, le bilan annoncé dans un premier temps, a déclaré dimanche un responsable local.

 

Selon des sources concordantes, vers 10H30 GMT samedi, des assaillants armés de Kalachnikov, arrivés à bord de trois motos, ont ouvert le feu sur un groupe de personnes revenant tout juste de funérailles organisées dans un village voisin, dans le district de Nganzai, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Maiduguri, capitale régionale de l’État de Borno.

 

Le premier bilan a fait état de 23 morts. « Nos hommes ont retrouvé 23 corps sur les lieux de l’attaque qui a eu lieu ce matin », a déclaré à l’AFP Bunu Bukar, un milicien engagé dans la lutte contre Boko Haram. Un responsable local de Nganzai, joint au téléphone par l’AFP, a confirmé l’incident et le bilan. « J’ai reçu des appels disant que Boko Haram a tué 23 personnes près de Badu Kuluwu ce matin », a affirmé le responsable sous couvert d’anonymat.

 

Mais, quelques heures après, le chef du gouvernement local Muhammed Bulama a déclaré que des dizaines de cadavres supplémentaires ont été découverts après l'attaque par des hommes armés d'un village proche de la capitale régionale Maiduguri. «Il y a 65 morts et 10 blessés» « Plus de 20 personnes sont mortes dans l'attaque contre les participants rassemblés pour la cérémonie de funérailles et des dizaines d'autres ont été tuées alors qu'elles tentaient de poursuivre les jihadistes », a-t-il précisé.

 

Selon Muhammed Bulama, l'attaque de samedi est une opération de représailles contre le meurtre de 11 combattants du groupe état islamique et la saisie de 10 fusils automatiques par des habitants il y a deux semaines, lorsque Boko Haram s'était approché de leur village. Notons que, Boko Haram est actif dans le district de Nganzai où il mène régulièrement des raids contre les villages. Mi-juin, de présumés djihadistes ont détruit une base militaire à Gajiram, dans le même district, emportant avec eux des armes et des munitions et en pillant, sur leur chemin, des villages voisins. En septembre dernier, le groupe avait tué huit personnes et volé du bétail dans deux villages de cette zone alors que les habitants essayaient de l'empêcher de voler leurs animaux.

 

En 10 ans, la secte Boko Haram a déjà fait plus de 27.000 morts et plus de deux millions de déplacés.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les différentes parties au procès qui se disputent la direction de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC) étaient devant la barre ce vendredi 26 juillet 2019. Au bout de deux ans de conflits et de rivalités, les protagonistes semblent se diriger vers une porte de sortie.

 

La justice vient donc de rendre sa décision au sujet du contentieux post électoral au sein de l’EEC. Les deux parties sont renvoyées dos à dos. Les magistrats qui avaient la responsabilité de juger des pasteurs ont tranché la poire en deux. Il a été décidé de la mise sur pied d’un bureau provisoire. Ledit bureau aura un mandat de six mois renouvelable une fois. La mission principale assignée à ce bureau provisoire sera dans un premier temps, de toiletter les textes de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Ce qui permettra de convoquer une nouvelle Assemblée Générale question de tenir une nouvelle élection.

 

Une décision qui ne donne la victoire à aucune des parties au procès. Même s’il faut reconnaître que c’est une manière voilée de destituer le bureau élu au cours de l’Assemblée Générale de Ngaoundéré. Puisqu’il faut le savoir, le bureau de l’église élu au cours de l’Assemblée de Ngaoundéré en Avril 2017 devait exercer pour un mandat de sept ans. Soit jusqu’en 2024 tout au moins.

 

On se souvient le pasteur Henje TOYA Jean Samuel avait emporté haut la main l’élection du président de l’église lors de ladite Assemblée de l’église. Mais le camp ayant perdu l’élection va contester les résultats devant la justice. C’est alors qu’une décision judiciaire va suspendre le mandat du nouveau bureau élu, le 21 juillet 2017.

 

La décision rendue ce 26 juillet pourrait être interprétée comme une petite victoire du camp des contestataires conduit par le pasteur Priso Mongolle Richard. Le Pasteur Priso qui s’est associé aux patriarches Duala et chefs traditionnels Ngondo et leur a permis de dire mot sur des questions concernant le fonctionnement de l’église.

 

A titre de rappel, le contentieux qui vit aujourd’hui l’Eglise Evangélique découle simplement de ce que des SAWA contestent la qualité de SAWA au Pr Henje TOYA. Estimant que le mandat devait revenir à un SAWA « de souche » comme l’est le Pasteur Priso Mongolle Richard. Et depuis lors, l’appareil administratif de l’église est paralysé. L’EEC tourne au ralenti.

 

La justice s’atèle depuis le début cette crise à jouer à équilibriste. Espérons que cette autre décision sera bien accueillie par les deux parties.

 

Stéphane NZESSEU

 

L’organisation de la Coupe d’Afrique 2019 avait échappé au Cameroun. Le pays de Roger Milla  pourrait également voir celle de 2021 lui filer entre les doigts selon certaines langues.

 

La Confédération africaine de football pourrait confier l’organisation de la compétition de 2021 à l’Algérie. Le pays vainqueur de l’édition 2019 en Egypte pourra abriter la compétition. L'Algérie se prépare d'ailleurs à accueillir la CAN 2021.

 

Cette possibilité de confier l’organisation de la CAN 2021 à l’Algérie serait plus visible au cas où le Cameroun viendrait à montrer des défaillances. Cette éventualité n’a pas été annoncée par la CAF mais c’est ministre des Sports algérien qui l’a évoqué. « Il a été demandé à l’Algérie de se préparer en cas de retrait de la CAN 2021 au Cameroun. Nous espérons qu’elle se fasse là-bas », a déclaré Raouf Bernaoui.

 

Et si le Cameroun n’y arriverait pas

 

Au cas où le Cameroun n'arrivait pas à organiser la CAN 2021, l’Algérie pourra donc se tenir prête à déposer son dossier. Elle pourrait alors suppléer le Cameroun dans l'organisation de cette grand messe du football africain. « Les autorités publiques ont donné un accord à la Fédération algérienne de football pour se présenter au cas où le Cameroun n’y arriverait pas. Nous avons les moyens pour l’organisation de la Coupe d’Afrique, il y a des stades prêts. Nous avons vu en Egypte ; ils ont remis à niveau leurs stades en seulement six mois », insiste le ministre algérien.

 

Le Cameroun avait été désigné pour abriter la CAN 2019 avant finalement de voir la CAF la lui retirer à cause de retards sur les chantiers des stades devant accueillir l’évènement. La CAN 2021 que devait organiser la Côte d’Ivoire a été finalement attribuée au Cameroun. Avec cette possibilité de l’Algérie d’entrer dans le casting de l’organisation, le Cameroun risquerait de perdre une deuxième fois. 

 

Innocent D H

 

Le Président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a salué la médiation menée par la Suisse annoncée fin juin 2019. Visée finale, trouver des solutions au conflit armé dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Dans un communiqué datée du 27 juillet 2019, Moussa Faki Mahamat, déclare : " toutes les parties engagées dans cette voie dans un esprit de compromis en vue de parvenir à une solution politique, devraient faire passer l’intérêt national avant toute considération".

 

Le Président en exercice de la Commission de l'UA salue l’initiative du gouvernement et des parties prenantes au Cameroun de " résoudre par le dialogue, la crise dans les régions du Nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun".

 

Soutien du Président de la Commission de l'UA

 

Moussa Faki Mahamat réaffirme également le soutien de l’Union africaine à toute initiative qui concourt à la paix, la stabilité et la réconciliation nationale au Cameroun. Il rappelle tout de même la disponibilité de la Commission à contribuer à cette initiative.

 

Moussa Faki Mahamat encourage également, toutes les parties à s’engager résolument sur cette voie, dans un esprit de compromis, en vue de parvenir à une solution politique et à mettre l’intérêt du Cameroun au dessus de toute autre considération.

 

C'est le lieu aussi de préciser que l’UE et les États-Unis soutiennent les négociations dirigées par la Suisse, qui en sont encore au stade des pourparlers préliminaires.

 

La crise anglophone qui en est à sa troisième année a selon l’ONU, tué au moins 2.000 personnes, déplacé plus de 550.000 autres et empêché des dizaines de milliers d’enfants d’aller à l’école. La Suisse avait été mandatée par une majorité des parties pour faciliter un processus de négociation inclusif dans le cadre de cette crise anglophone, selon son Département fédéral  des Affaires étrangères (DFAE)  dans un communiqué publié le 27 juin 2019. Ce Département avait précisé que les négociations devaient se faire  avec la collaboration du Centre pour le dialogue Humanitaire. Une première rencontre   s’était tenue  au mois de mai  2019 entre le Dfae et l’opposition camerounaise et une autre rencontre a eu lieu du 25 au 27 juin dernier en Suisse. A en croire le gouvernement camerounais, l’objectif de ces rencontres étaient de préparer les futures négociations de paix entre l’Etat camerounais et l’opposition politique.

 

Innocent D H

 

La petite localité de Ngambe dans la région du Littoral a connu ce samedi quelques tensions politiques, du genre de ce qui se vit à Yaoundé, Douala et Bafoussam depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.

 

Le PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale) était sur le terrain politique ce weekend. Et c’est la localité de Ngambe dans la Sanaga Maritime, région du Littoral, qui était le champ d’expression des actions politiques prévues par le président du PCRN, Cabral Libii. La campagne avait pour principal objectif, encourager les populations à s’inscrire sur les listes électorales. C’était également l’occasion pour Cabral Libii de renforcer l’assise du parti dans la circonscription après les multiples remous internes et la sortie du parti Univers jusqu’à l’intégration au sein du PCRN. Tout ceci, en vue des échéances électorales en vue.

 

Seulement, alors que le PCRN avait procédé à une déclaration en bonne et due forme, le sous – préfet, Nokuri Samuel Nokpa, va opposer un refus de manifester sus le prétexte que Cabral Libii n’aurait pas déposé un document attestant de ce qu’il ait le droit de se présenter comme Président du PCRN. C’est alors qu’il a fait déployer dans tout l’arrondissement des forces de gendarmeries anti – émeutes, pour empêcher toute manifestation des militants du PCRN dans sa circonscription administrative.

 

Toutes choses que Cabral Libii a balayées du revers de la main. Dans une attitude qu’on ne lui connaissait pas jusqu’ici, Cabral Libii a décidé de suivre les pas de Maurice Kamto et des militants du MRC en rouspétant ouvertement aux injonctions du sous – préfet. Malgré le fort déploiement des forces de l’ordre, des pick – up entiers (soit 4 pick – up de gendarmes), Cabral Libii et ses militants ont parcouru les artères de la vile. Des gendarmes venus d’Edéa uniquement pour la circonstance.

 

Finalement, il n’y aura aucun affrontement avec les forces de l’ordre présent. Des gendarmes pour la plupart visiblement acquis à la cause du Jeune Homme politique Cabral Libii. D’autres parmi ces gendarmes ne comprenaient pas vraiment le danger qu’il y aurait pu y avoir à Ngambè pour qu’on les y déploie en aussi grand nombre, mais ils respectaient juste les ordres. Mis à part la pluie qui s’est invité à la journée, le meeting a finalement eu lieu, même si c’était dans des conditions difficiles.

 

Une journée qui sera considérée comme une petite victoire pour le PCRN et ses militants.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01