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On la surnomme la grande muette mais, depuis le début de la crise socio sécuritaire et politique, elle n’a pas manqué d’être pointée du doigt, à cause des exactions qui lui sont, à tort ou à raison imputées.

 

Le calme observé par ceux qui ont en charge de protéger leurs concitoyens, face à la dérive dans laquelle plongent allègrement de nombreux camerounais, a incité les responsables de cette armée à sortir du silence et, au cours d’une émission radiophonique, ils ont appelé les uns et les autres « à Penser Cameroun ».

 

« Depuis les temps immémoriaux, l’espace de ce qui est devenu le Cameroun, s’est avéré être une terre de rencontres, de mixité et de brassage entre les peuplades ayant en partage ce beau et riche triangle. Un regard kaléidoscopique sur une carte permet de se rendre compte de la mosaïque que constitue le peuplement du Cameroun. Même la nature semble entretenir cette harmonieuse variété de phénotypes, de pratiques, de croyances qui se côtoient, s’enrichissent mutuellement, puis s’imbriquent intimement pour ne plus former qu’un tout, le vivre ensemble Made in Cameroon.

 

Ainsi, jamais les cours d’eau dont regorge notre pays n’ont été considérés comme étant des barrières, mais plutôt des traits-d’union, des voies de communication favorisant les échanges avec les peuplades plus ou moins éloignées, des sources d’enrichissement pour tous, riverains, lointains, et même des passants.

 

Au Cameroun, toutes les tribus, toutes les ethnies se marient les unes aux autres, sans égard pour l’origine géographique, l’option confessionnelle, encore moins l’extraction linguistique. Si déjà dans les temps anciens, les mariages inter tribaux étaient autant de pactes scellés interdisant toute hostilité entre les parties ainsi liées par le sang, il est de nos jours, encore plus difficile, de tracer des lignes de clivages nettes entre différentes communautés, compte tenu de l’imbrication des liens de consanguinité, et ce, quel que soit l’élément mis en avant. Le vivre ensemble est donc un code inscrit dans les gênes de chaque camerounais.

 

Le fait se reflète au niveau de l’Etat. Le système éducatif national, la loi d’applicabilité uniforme, garantissent les mêmes droits et les mêmes devoirs. La laïcité de l’Etat offre la liberté confessionnelle et, la dénomination de nos circonscriptions administratives répond à une logique autre que tribale. Ces quelques éléments viennent seulement confirmer et conforter le naturel résolument inclusif de la société camerounaise. Dans ce havre de paix qu’est le Cameroun, comment expliquer que l’on en vienne à évoquer d’éventuelles dissensions entre nos populations ?

 

Lequel des prédicateurs de la division et de l’ostracisme peut jurer de n’avoir jamais été soigné que par un praticien originaire de son village ? Lequel d’entre ces bonimenteurs peut jurer sans ciller, de n’avoir jamais été conduit que par un chauffeur de son ethnie ? Lequel des pourfendeurs de notre mode de vie peut prouver qu’il n’y a pas de femme venue d’ailleurs dans son village, ou qu’aucune fille de son village ne soit allée en mariage ailleurs au Cameroun ? Comment appellent-ils les enfants issus de ces unions mixtes ? Ne sont-ils pas des membres à part entière de leurs familles ? Le vivre-ensemble Made in Cameroon, c’est l’acceptation de notre pluralité, source de générosité et de fécondité.

 

C’est le complément idéal à nos propres insuffisances, et non pas un motif d’adversité. Le vivre-ensemble Made in Cameroon, c’est savoir tirer parti du moindre des atouts de notre diversité, pour consolider les fondements de ce qui nous singularise d’entre tous les autres peuples, à savoir, l’Unité, l’Unité, l’Unité. Alors, à l’exemple de la noble Armée camerounaise, creuset de l’Unité nationale, faisons du vivre ensemble, le substrat de notre existence, faisons du vivre ensemble, le ferment de notre épanouissement, faisons du vivre ensemble, un motif de fierté nationale».

 

N.R.M

 
 
 
 
 

Les islamistes shebabs ont attaqué la mairie de Mogadiscio. En effet, mercredi 24 juillet, un kamikaze s’est fait exploser dans l’enceinte du bâtiment. Selon les médias, au moins six personnes ont été tuées et six autres, blessées, dont le maire de de ladite mairie, Abdirahman Omar Osman.

 

« Six personnes, dont deux adjoints du maire et trois directeurs (de services), ont été tuées dans l'attaque terroriste de cet après-midi (mercredi). Six autres ont été blessées, dont le maire de Mogadiscio et d'autres adjoints, qui sont maintenant soignés par l'équipe médicale », a déclaré le ministre de l'Information, Mohamed Abdi Hayir Mareye. « Les forces de sécurité enquêtent sur ce qui s’est passé et fourniront des détails plus tard », a ajouté le ministre, qui s’exprimait depuis les locaux de la mairie.

 

L’attaque a été revendiquée quelques heures plus tard par les shebab, affiliés à Al-Qaïda, habitué de mener ce genre d’assaut. « Les moujahidine ont mené une opération bien préparée au siège (de la mairie de Mogadiscio), où ils ont tué plusieurs ennemis », a déclaré le porte-parole des shebab, Abdulaziz Abu-Musab, sur la radio Andalus, la station du groupe. Apprend –on des médias. Par la suite, il a précisé que la cible était en fait James Swan. Le nouveau représentant de l’ONU en Somalie, nommé le 30 mai dernier.

 

En effet, le diplomate américain était dans le bâtiment pour une rencontre avec le maire, quelques heures plus tôt. C’est donc de justesse qu’il a échappé à cette agression. Dans un communiqué publié sur Twitter, James Swan condamne l'attentat : « Je déplore cette attaque odieuse qui non seulement témoigne d’un violent mépris pour le caractère sacré de la vie humaine, mais vise également les Somaliens qui s’emploient à améliorer les conditions de vie de leurs compatriotes somaliens dans la région de Mogadishu-Banadir ».

 

« Les Nations unies se tiennent aux côtés du gouvernement et du peuple somaliens dans leur rejet de tels actes terroristes, et nos pensées vont aux victimes de cette attaque », a-t-il ajouté.

 

L’administration locale, elle, ne veut pas se laisser abattre. « Ça ne nous dissuadera pas de servir le public », a réagi le maire-adjoint Mohamed Abdullahi Tulah.

 

Les shebabs visent régulièrement les bâtiments officiels somaliens. En mars dernier, ils ont attaqué le ministère du Travail et blessé le vice-ministre. En 2014 et 2015, ils ont commis des attentats contre le palais présidentiel, le Parlement, les services de renseignement ou encore le ministère de l’Éducation.

 

Récemment, depuis le début du mois de juillet, ils ont mené plusieurs attaques. Le 13 juillet, ils ont fait exploser un véhicule devant un hôtel de la ville portuaire de Kismayo (sud), puis pris d'assaut l'établissement, faisant au moins 26 morts et 56 blessés. Lundi dernier, au moins 17 personnes ont été tuées et 28 blessées dans l'explosion d'un véhicule piégé près d'un point de contrôle situé sur la route d'accès à l'aéroport de Mogadiscio.

 

Notons que, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en 2011, et ont ensuite perdu l'essentiel de leurs abris. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.

 

Danielle Ngono Efondo

 

 Sa Majesté Aboubakar Moustafa Babarey, a tenu porter à la connaissance de sa Faada ce samedi 20 juillet ce diplôme, signe de son effort pour la promotion du leadership féminin dans son lamidat.

 

Le diplôme qui a été décerné le 10 juillet 2019 à Yaoundé au Lamido de Demsa  pour son engagement dans la promotion du leadership féminin et l’égalité de genre dans le collège de conseillers de sa cours, a été présenté aux notables du Lamidat. Pour la circonstance, les dames Haoua, Mairamou Inna Issa et Aissatou Épouse Ibrahima, 03 femmes notables du lamidat de Demsa étaient présentes aux côtés du lamido Aboubakar Moustafa Babarey. Celui-ci, a profité de cette rencontre pour les féliciter pour le travail abattu sur le terrain depuis leur nomination à diverses fonctions au sein du lamidat de Demsa.

 

Les femmes notables travaillent dans une parfaite collaboration avec des associations locales présentes dans les quartiers du lamidat et qui mènent au quotidien sur le terrain des actions de sensibilisation. Elles sont ainsi très actives dans la sensibilisation sur les problèmes délicats liés mariages forcés ou précoces, et au phénomène de déscolarisation de la jeune fille. Le lamido de Demsa a demandé à la Faada (notables de la cour) de soutenir les femmes notables dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Sa Majesté Aboubakar Moustafa Babarey, a d'ailleurs délaré : « Elles ne viendront pas vous prendre vos places. Elles sont des collaboratrices et elles servent de courroie de transmission entre vous et les femmes. Nous ne pouvons pas travailler et mettre en marge les femmes notables puisque grâce à elles il nous est désormais possible de transmettre nos messages aux femmes dans les concessions tenues par des hommes ». C'est depuis le 18 octobre 2016 que dans le lamidat de Demsa, les femmes siègent désormais comme notables au sein de la Faada. 


Innocent D H



La plus-value de cet atelier est que des outils nouveaux ont été utilisés lors de la formation.

 

Parce que les crises peuvent survenir à tout moment et que le rôle du corps médical n’est plus à démontrer en ces moments-là, l’Ambassade d’Israël au Cameroun a décidé d’organiser durant trois jours, un atelier d’échange d’expériences et de renforcement des capacités à travers des outils nouveaux. Ledit atelier a été salué car le Cameroun est secoué sur certains de ses fronts à l’instar de l’Extrême-Nord, sans oublier les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Le but de l’atelier était de remettre sur la table de la formation,  le rôle important à jouer par les médecins dans la prise en charge des potentiels blessés. 38 médecins camerounais venus des différents centres hospitaliers du pays y ont pris part. Ils ont bénéficié de l’encadrement de 9 spécialistes israéliens. Ce séminaire a permis aux participants de voir de près ce qui se fait ailleurs. « On a vu à quoi renvoie la chirurgie de leur côté, leur méthode. On a constaté qu’il n’y avait pas une grande différence à part la technologie qui a vraiment avancée », a déclaré au terme de l’atelier, le Dr Miniend Ondoua.

 

« Cet atelier nous a été d’une grande importance. Il nous a permis d'acquérir de nouvelles compétences », a déclaré Pierre Joseph Fouda le Directeur général de l’hôpital central de Yaoundé. Les médecins chirurgiens du Cameroun ont de quoi se déployer sur le terrain en cas d’incendie grave ou conflit qui nécessite leur intervention. «Il est question de sauver des vies à travers ce programme », a précisé Ran Gidor l'Ambassadeur d’Israël au Cameroun, qui a ajouté: «nous sommes en train de mettre sur pied un projet qui va permettre aux camerounais d’aller suivre des formations en Israël ». Avec révolution de la technologie dans le domaine de la santé, il est question de se mettre à la modernité afin de suivre l'air du temps.

 

Il faut souligner également que par cet atelier de formation, Israël souhaitait aussi renforcer sa coopération avec le Cameroun dans le cadre de la santé en général et de la chirurgie d’urgence en particulier. Israël s’est toujours montré intéressé par les questions et les problèmes relevant du domaine de la santé du Cameroun. Ce pays partenaire du nôtre a apporté par exemple, son soutien dans la lutte contre l’épidémie de choléra.

 

Liliane N. 

 

 

Les membres de cette chambre ont récemment adopté la résolution n° 358

 

« Nous appelons le gouvernement du Cameroun et les groupes armés, à respecter les droits humains de tous les citoyens camerounais. Qu’ils mettent fin à toute violence et s’engagent à la mise en place d’une plate forme pour  un large dialogue, sans conditions préalables, afin de résoudre le conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».

 

Une gifle pour les adeptes ambazoniens

 

Il est certes vrai que pendant longtemps, ils sont nombreux, ces camerounais originaires de cette partie du pays, qui se sont sentis marginalisés par les actions officielles du gouvernement central et, les membres du congrès américain croient savoir que la « rancœur » est née lorsque la base constitutionnelle du Cameroun du sud anglophone, a été remplacée par une loi unitaire Etat, dans laquelle la majorité francophone domine.

 

En plus, la base arrière des membres les plus influents de ceux qui prônent la sécession, dans l’optique de créer l’ambazonie a pu compter depuis un peu plus de trois ans, sur les Etats Unis. Et, c’est ce qui pourrait justifier qu’ils se montrent réfractaires à la résolution n°358.

 

Toutefois, depuis que cette décision a été rendue publique, quelques interrogations reviennent de manière répétitive : Pendant combien de temps, les adeptes de la scission du Cameroun comptent-t–ils rester camper dans leur position ? Aujourd’hui qu’il apparaît clairement que leur pays imaginaire ne peut exister, quel est le comportement qu’ils vont adopter, s’ils ne peuvent plus compter sur les américains ?

 

La résolution qui épouse la politique du Président de la République et de son gouvernement

 

Les congressistes américains, grâce à leur position, semblent vouloir s’intégrer dans  la volonté affichée par la quasi majorité des ressortissants des régions du Nord et du Sud Ouest.  Celle là même que partagent les modérés du gouvernement, même s’i y’a trois ans, ils pensaient plus à une décentralisation accélérée avec la mise en place des conseils régionaux.

 

On ne saurait remettre en cause, ces actions qui ont été menées par le gouvernement, pour que le calme revienne dans cette partie du pays. Les dernières dont tout le monde se souvient et salue sont, la descente du premier ministre, chef du gouvernement et, le dépôt des armes de ceux qui ont contribué à terroriser leurs parents. Ils ont accepté la main tendue qui leur était offerte et ont résolu de suivre désormais le bon chemin.

 

Certes, les revendications légitimes des personnes incarcérées dans le cadre de la crise sécuritaire en début de semaine, jette un coup de froid dans cette nouvelle dynamique mais, pour les analystes politiques, la présence des congressistes américains sur le sol camerounais pourrait accélérer le processus pour le dépôt définitif des armes, entre les différents protagonistes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Elles se sont retrouvées le vendredi 19 juillet 2019 dans la ville de Yaoundé. Le but de leur rencontre était de mettre en place des stratégies qui leur permettront de faire face aux divers écueils.

 

Elles venaient de sept partis politiques présents au Cameroun parmi lesquels, 4 qui sont représentés au Parlement. Il y avait aussi des femmes de la société civile. Il y en avait donc au total, une centaine qui sont venus des dix régions du pays et  qui ont décidé de prendre part à l’atelier organisé par More Women in Politics avec l'appui d'Onu-Femmes, de l'Union européenne et d'autres partenaires.

 

Cet atelier qui a aussi connu la participation des parlementaires et des élues de la nation a permis à ces dernières d’exprimer leur vœu de briguer des postes électifs au cours du double scrutin législatif et municipal attendu l’année prochaine, c’est-à-dire en 2020.  L’atelier s’est donc déroulé sous le thème « Législatives et municipales 2020. Femmes : élis et fais-toi élire ». Dans l’optique de mieux se préparer et de réaliser leur vœu, elles ont reçu des enseignements sur le montage des dossiers de campagne avec l'appui des responsables d'Elections Cameroon. Elles ont été entraînées à l'organisation d'une campagne électorale. Elles ont également reçu des outils de communication et de marketing politique adaptés à leurs besoins et à ceux de leurs équipes.

 

« N'attendez pas le moment dit de la campagne pour vous lancer sur le terrain. C'est maintenant que cela commence avec de petites actions concrètes auprès de vos potentiels électeurs », leur a conseillé Patience Bule-Elango le chef de la division de la Communication à Elections Cameroon et point focal genre auprès de cet organisme.

 

Le Pr Justine Diffo Tchunkam en sa qualité de coordonnatrice de More Women in Politics, a tenu à préciser que le but n’est pas d’aller contre les institutions établies. Il est plutôt question de demander une juste représentation des femmes au sein des instances électives.

 

Il convient de rappeler qu’en début de cette année, les femmes camerounaises lors d’un dîner plaidoyer ont indiqué qu’elles souhaitaient avoir un pourcentage de 50% au Parlement et dans les Mairies.  

 

Liliane N.

 

Le gouverneur de l’Adamaoua indique que sa région a renoué avec la stabilité grâce aux mesures appliquées sur le terrain et qui ont été instruites par Paul Biya, le Président de la République.

 

Dans une interview accordée à Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, Kildadi Boukar le patron de l’Adamaoua affirme qu’en dépit des cas d’insécurité manifestés par des kidnappings avec demande de rançon, sa région n’a jamais franchi la barre de la zone rouge.

 

« A mon sens, l'Adamaoua n'a jamais été dans la zone rouge. Cette appréciation a été faite par des gens qui ne maîtrisaient pas réellement la situation sécuritaire sur le terrain. Seuls ceux qui sont en charge du maintien de l'ordre pouvaient donner l'information et dire si l'Adamaoua était dans la zone rouge ou non. Cela n'a jamais été le cas. Certes la région a connu, à la faveur des perturbations politiques survenues dans certains pays voisins, des incursions des bandits venant du Tchad ou de la RCA. Cette situation ne pouvait pas nous déterminer à placer l'Adamaoua dans la zone rouge. Le retour de la sérénité est consolidé. L'insécurité est jugulée. Les populations vaquent de plus en plus à leurs activités. De nouveaux investisseurs frappent aux portes de la région de l'Adamaoua », déclare Kildadi Boukar.

 

Il convient de rappeler ici, que du fait de l’insécurité qui prenait des proportions grandissantes, des localités de l’Adamaoua comme Ngan-Ha, Belel, Martap et Nyambaka ont régulièrement été sous le feu des projecteurs. La cause de cet état de chose est que, des bandits de grand chemin ont fait de certains villages des «no man's land». Les grands éleveurs étaient particulièrement ciblés par les hors-la loi qui procédaient aux enlèvements des bergers, des propriétaires de troupeaux ou des membres de leurs familles. La libération des otages était conditionnée par le versement de fortes rançons.  

 

Pour Kildadi Boukar, si la région de l’Adamaoua connait aujourd’hui un état de stabilité, c’est grâce aux mesures instruites par le Président de la République et qui ont été implémentées sur le terrain. Ces mesures sont le déploiement d’un contingent du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (GPIGN), d’une unité d'élite de la gendarmerie nationale. De nouveaux chefs militaires et de gendarmerie avaient été nommés. Et les comités de vigilance ont été redynamisés.

 

Toutefois, fait savoir le patron de l’Adamaoua, d’autres mesures sont prises pour consolider l’état serein de sa région. « Les mesures prises sont celles liées à la coordination des actions. Nous prenons langue avec les forces vives de la région, les chefs traditionnels. Nous renforçons l'action des comités de vigilance qui sont avec nous et qui ont contribué activement dans cette lutte. Nous n'allons pas les démobiliser. Ces comités de vigilance vont être restructurés, sinon mieux que par le passé. Nous renforçons et intensifions le renseignement prévisionnel. Nous surveillons de manière permanente les différents couloirs empruntés par les malfrats et cités plus haut. Nous pensons que ce retour à la sérénité n'est pas circonstanciel », ajoute-t-il.

 

Liliane N.

 

C’est par la voix de son porte parole, Olivier Bibou Nissack que Maurice Kamto parle de cette information qui a canalisé toutes les attentions du 22 au 23 Juillet dernier. 

 


« La Résistance Nationale Pacifique prend acte de la mutinerie violente survenue à la Prison Centrale de Yaoundé-Kondengui dans la journée du lundi 23 juillet 2019, et durant la nuit du 23 au 24 juillet 2019. En effet, selon des récits concordants et dignes de foi, ces regrettables évènements se sont amorcés par une protestation pacifique des prisonniers politiques anglophones détenus indéfiniment depuis de trop longs mois, à les en croire eux-mêmes via leur pancartes et paroles, sans examens sérieux de leurs dossiers judiciaires.

 

Les mêmes ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient marqués des slogans hostiles à un Pays européen précis en relation avec la crise anglophone et le marasme Camerounais, à les en croire, de même que des appels adressés au Président Donald TRUMP et le Pays dont il a la charge dans le règlement de la crise meurtrière qui déchire depuis de longs mois les Régions Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun. Ces détenus politiques anglophones ont également demandé leur libération afin qu’ils aillent travailler à la rentrée des enfants dans les écoles de ces deux Régions du Pays. La protestation pacifique a donc donné lieu à des discours et des chants.

 

Cette phase pacifique va s’achever avec le retour, au soir tombé de la plupart des détenus dans leurs quartiers. Cependant de nombreux prisonniers anglophones protestataires vont rester sur la cour et refuser de rejoindre leurs quartiers. C’est ici que va être prise la décision scandaleuse de libérer les détenus dits du ‘’KOSOVO’’, quartiers les plus dangereux de la Prison Centrale de Yaoundé, car recelant pour l’essentiel de redoutables condamnés à de lourdes peines.

 

La mission des détenus du Kosovo aurait été de contraindre les prisonniers anglophones à rejoindre, entre autres, les prisonniers politiques du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) dans les différents quartiers respectifs des uns et des autres. Hélas les choses vont prendre une toute autre direction avec un agenda autonome suivi par lesdits détenus chargés pour la circonstance de mettre de l’ordre. Des pillages et des départs de feu seront plutôt observés sans surprise.

 

Comment une incapacité de l’administration carcérale et donc du Ministère de la justice, à prendre le contrôle d’un mouvement d’humeur non violent a-t-elle pu virer à une mutinerie violente suite à la libération des prisonniers du KOSOVO vraisemblablement chargés pour la circonstance de procéder à des missions de police interne à la Prison, missions relevant usuellement de l’administration pénitentiaire ? Qui a ordonné l’ouverture des portes des quartiers 08 et 09 constituant le KOSOVO, et donc provoqué la libération des détenus présents en ces lieux habituellement fermés ? Comment ceux-ci se sont-ils retrouvés dans des secteurs de la prison d’où ils sont traditionnellement tenus éloignés ?

 

Faut-il croire ces thèses murmurées au sein du personnel carcéral, selon lesquelles les réseaux proches du pouvoir illégitime de Yaoundé en querelles sur le juteux poste de Régisseur se sont affrontés par personnels pénitentiaires interposés en planifiant et organisant une mutinerie visant le nouveau Régisseur ? Les mêmes réseaux s’étant préalablement accordés sur les boucs émissaires par excellence en cas de dérapage : les prisonniers politiques du MRC. Pourquoi aucune enquête n’a été ordonnée dans ce sens ? Pourquoi ce rabat-on précipitamment sur les prisonniers MRC offerts en victimes expiatoires d’un règlement de compte entre réseaux du pouvoir illégitime de Yaoundé dans la distribution du pactole de la Prison Centrale de Yaoundé ? Pourquoi toutes ces dérives tolérées de l’administration en charge de la gestion des prisons et donc des prisonniers au quotidien, source de grogne permanente ?

 

Pourquoi cette surpopulation carcérale en conditions inhumaines est-elle érigée en règle dans les pénitenciers Camerounais ? Pourquoi toutes ces lenteurs judiciaires dans des dossiers avec pour conséquence des détentions inhabituellement longues et souvent injustes et arbitraires ? Pourquoi ce silence complice sur le déchainement de la violence suite à la libération des détenus du KOSOVO ? Ces questions demeurent encore toutes sans réponses.
Pour toutes ces raisons et d’autres, la Résistance Nationale Pacifique s’offusque du traitement dégradant et inhumain infligé par des forces de la Gendarmerie Nationale au Premier Vice-président National du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Mamadou MOTA. Condamne également l’usage des mêmes inhumanités à l’endroit des prisonniers politiques du MRC déportés à ses côtés par les forces de Gendarmerie en direction visiblement du SED. 

 

Cet ensauvagement assumé du régime illégitime de Yaoundé méprisant la vie, et les personnes humaines, est un signal supplémentaire de ce que la dictature Camerounaise s’affranchit de ses dernières limites raisonnables. La preuve est cette image odieuse, du Vice-président National MOTA, exhibée au voyeurisme puéril et dépravé des détracteurs du MRC en guise de trophée humiliant. Il est inadmissible et inacceptable que le droit à l’image du Premier Vice-président du MRC et sa pudeur aient ainsi été grossièrement violés par ce qui semble être un membre irresponsable, malintentionné et mal formé, des forces de Gendarmerie. Ce dernier a pris un cliché de l’enlèvement nocturne inhumain et dégradant, du Premier Vice-président National MOTA et d’autres militants, à l’arrière d’un pick-up de la Gendarmerie Nationale dans la nuit du 22 au 23 juillet, pour ensuite publier cette image sur les réseaux sociaux.

 

Les vicieux commanditaires de cette barbarie ayant sans doute demandé, par ‘’hautes instructions’’, des images pour assouvir leurs fiévreuses jubilations sadiques dans leurs bureaux feutrés d’où ils commanditent la satisfaction de leurs sordides pulsions criminelles sadiques et dégradantes. Ces politiciens à la petite semaine qui se délectent en contemplant la déchéance qu’ils infligent temporairement à leurs adversaires politiques, victimes désignées vouées à la vindicte de la force publique. Ces commanditaires salissent ainsi la République dont ils ne sont nullement parties ou serviteurs, mais plutôt des rebus qui utilisent leur pouvoir étatique illégitime comme des parasites ou des virus ayant l’État pour cible ultime.

 

Pour choquant qu’il soit, ce cliché accable néanmoins une fois de plus le Régime illégitime de Yaoundé et certains éléments de la Gendarmerie en provenance visiblement du SED. Il traduit le peu de cas qui est fait de prévenus politiques non reconnus coupables de la commission d’aucun crime que ce soit, et qui sont traités pire que du bétail. Encore que rien, y compris dans le cas de criminels condamnés ne justifie une telle inhumanité.
Il est important de rappeler que les marches blanches pacifiques des 1er et 8 juin 2019 avaient déjà donné lieu à des actes de tortures abominables des marcheurs pacifiques dans les locaux du SED à Yaoundé, actes répertoriés et archivés minutieusement. La conscience nationale Camerounaise doit s’émouvoir de toutes ces dérives et comprendre une fois pour toutes le naufrage historique sans précédent dans lequel le Cameroun se retrouve engagé via un État illégitimement et sauvagement administré au plan public.

 

Il est important d’attirer l’attention et la responsabilité des forces de l’ordre dans l’indispensable exercice public qui est le leur, sur le fait qu’elles sont soumises à des règles précises dans l’exercice de leur travail, et que le non respect de ces règles expose les contrevenants à la rigueur de la loi nationale, voire celle Pénale Internationale ». 

 



Yaoundé, le 23 juillet 2019
Le Porte-parole 
BIBOU NISSACK Olivier

 

Le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Issa Tchiroma Bakary après avoir récemment effectué une visite de quatre jours à Douala, a invité les patrons d'industries à former et à recruter davantage les jeunes.

 

Une question, comment lutter contre le chômage des jeunes ? L'interrogation était au centre de la visite de travail qu'a effectué à Douala le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Issa Tchiroma Bakary du 16 au 19 juillet 2019.

 

 Le MINEFOP a visité  12 industries implantées dans la capitale économique du Cameroun. « A chaque fois, il a soulevé la même problématique de la mise à exécution des directives du chef de l’Etat relativement à la création des richesses et d’emplois. Il est question pour ces entreprises donc, en fonction de leurs disponibilités, d’ouvrir leur centre de formation à la jeunesse désireuse de travailler, mais sans qualification », précise  le quotidien Le Jour dans sa parution du mardi 23 juillet 2019.

 

En clair, s'il est vrai que le secteur privé souhaite davantage être accompagné, le gouvernement veut atteindre ses objectifs.  Le Président directeur général de la Société BIOPHARMA, Francis Nana Djomou, a fait relever qu’il existe une inadéquation entre la formation et les besoins des entreprises au Cameroun. « On a souvent besoin des personnes qualifiées, capables de travailler immédiatement. On s’est rendu compte que la formation au Cameroun mettait juste 10 % sur la pratique. Nous demandons au ministre d’insister un peu là-dessus pour que nous puissions avoir du personnel opérationnel juste après la formation », a-t-il déploré.

 

Pour le PDG  de BIOPHARMA,  l’objectif du groupe est de créer dans les cinq prochaines années, 500 à 1 000 emplois pour permettre aux jeunes en quête d’emploi  ou désireux de se lancer dans une activité, d’acquérir le savoir-faire nécessaire. Le ministre Tchiroma précisé qu’il existe au Centre de Formation Professionnelle d’Excellence (CFPE), « une formation qui s’occupe de renforcer les capacités des Camerounais dans le domaine de l'entrepreneuriat. Ici, les formateurs mettent à la disposition des apprenants le talent et le savoir-faire nécessaires pour monter leur propre projet et diriger leurs propres affaires », selon les déclarations du ministre. 

 

Innocent D H

 

lundi 22 juillet, quatre suspects donc un guinéen, un sierra-léonais, un libérien et un nigérian ont été reconnus coupables de l'assassinat de l’ex-ministre guinéen, Thierno Aliou Diaouné, et condamnés par un tribunal de Conakry à perpétuité, rapporte Radio France Internationale (RFI).

 

Selon les faits présentés au tribunal lors du jugement, Thierno Aliou Diaouné, 53 ans, avait été assassiné en février 2015 dans la capitale guinéenne et son véhicule 4X4 avait été volé. Ses assassins s’étaient introduits de force dans son véhicule avant de le cribler de balles et de l’abandonner agonisant au bord de la route.

 

Le procès de ses assassins, entamé le 18 mars et marqué par plusieurs suspensions, s'est finalement achevé lundi soir devant le tribunal de Dixinn, dans la banlieue de Conakry, qui a assorti la peine d'une mesure de 30 années de sûreté. Les quatre prévenus dont le Guinéen Abdoulaye Djibril Diallo, le Nigérian Aronu Goowin Ozoekwe, le Libérien Samuel Dyngee et le Sierra-Léonais Noël Camara, ont tous nié les faits d'assassinat pour lesquels ils étaient poursuivis, a indiqué mardi leur avocat, Mohamed Abou Camara, commis d'office.

 

« Ces criminels ne méritent aucun égard, aucune circonstance atténuante. Ils sont des criminels, il faut les traiter comme tels », a déclaré à l'AFP le président du tribunal de Dixinn, Ibrahima Kalil Diakité. Les mobiles du crime n'ont pas été élucidés.

 

Notons que, le ministre Thierno Aliou Diaouné avait été un acteur clé en 2006 et 2007 de la mobilisation de la société civile qui a ébranlé le régime du président général Lansana Conté et l'ont contraint à nommer Lansana Kouyaté Premier ministre. Sous le régime de la transition militaire dirigé par le général Sékouba Konaté, en 2013, il fut nommé ministre de la Jeunesse et des Sports.

 

Le Conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOSC-G), dont M. Diaouné était membre, avait à sa mort dénoncé un « assassinat lâche et l'irresponsabilité notoire de l’État face à l'insécurité grandissante ».

 

Plusieurs assassinats similaires ont été perpétrés entre 2012 et 2015 à Conakry, commis par des bandes armées. Les premières victimes avaient été Aïssatou Boiro, la directrice nationale du Trésor, et Paul Temple Cole, suivies du commissaire Pascal Bangoura et de Mohamed Ghussein, cadre du ministère de l’Économie et des Finances.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01