Après les évènements survenus dans le domicile du ministre conseiller à la présidence de la république, Philippe Mbarga Mboa, mettant en scène un pasteur qui aurait endoctriné l’épouse et la fille du ministre, plusieurs hommes d’églises ont tenu à éclairer l’opinion question d’éviter la stigmatisation de la communauté chrétienne de réveil au Cameroun.
La chronique de faits de société s’est animé ces derniers jours de cette affaire mettant aux prises l’ancien ministre des sports Philippe Mbarga Mboa à son chauffeur. Celui-ci, un pasteur d’une église de réveil avait réussi à communiquer la bonne nouvelle de la nouvelle naissance à l’épouse et à la fille du ministre. Dans la semaine qui s’achève, Mr le ministre a décidé de se séparer de son chauffeur. Mais ce dernier va refuser de quitter son service arguant travailler pour Madame et non pour Mr le ministre. Il va s’en suivre un accrochage entre le chauffeur et les forces de maintien de l’ordre venu le saisir de force pour le faire sortir de la concession.
Le fait divers va alimenter les débats de sociétés sur divers médias. Et dans la foulée, il va se lever un vent de condamnation à l’endroit des églises de réveil dont est issu le chauffeur mis en cause. Une levée de bouclier qui va offusquer le Dr Simon Zengue, lui aussi pasteur et membre d’une église de réveil. Dans une communication particulière, il fait savoir ceci :
« Scandale chez le ministre et conspiration contre les églises de réveil.
Un musulman fait exploser une bombe on répond: "C'est des terroristes, pas l'islam"
Un prêtre est pédophile: c'est une brebis galeuse pas l'église Catholique Romaine, mais quand c'est un membre des églises de réveil ou un pasteur, on répond c'est toute l'église de réveil, il faut les fermer !
Vous ne savez pas quel esprit vous anime !
Avoir un problème avec un ministre ne veux pas dire qu'on est coupable quand on sait dans quoi trempent les mains nos ministres. C'est probablement que le feu est descendu du ciel. Recherchons la "vraie" vérité pas ce que veulent faire croire ceux qui ont la grande gueule.
Vous comprenez déjà quel est le projet : on en veut pas au pasteur c'est tout simplement l'église qui est visée ! »
Une dénonciation qui n’est pas dénuée de tout fondement. Très souvent, lorsqu’un pasteur ou un membre de l’église de réveil est mis en cause dans une situation conflictuelle ou dégradante, on assiste à un lynchage en règle de toute l’église de réveil. Il faut que ça change.
Stéphane NZESSEU
Le courrier signé du vice - président de ce parti et porte parole, Morgan Palmer revient sur les travers de la prison de Kondengui. Un pénitencier dont la quasi majorité des détenus ne sont pas encore jugé, et dont la plupart sont incarcérés pour des délits mineurs. Ce parti condamne les actes de tortures infligées au vice – président du MRC, Mamadou Mota.
Mais la principale annonce que nous fait le Parti Républicain, c’est qu’il y aurait de nombreux morts à la suite des mutineries survenues en début de semaine à Yaoundé et à Buéa.
La communication du Parti Républicain :
« Les journées du lundi 22 juillet et du mardi 23 juillet 2019, des mutineries ont éclaté dans les prisons de Kondengui et de Buéa. Plusieurs sources concordantes font état de multiples morts parmi les prisonniers. Ces derniers revendiquaient un respect de leurs droits à travers ce mouvement d’humeur.
Le Parti RÉPUBLICAIN déplore ces pertes en vie humaine, enregistrées dans une population carcérale dont la vocation est d’être réhabilitée dans la société, après l’étape de leur moralisation. Nous présentons nos condoléances sincères aux familles éprouvées et exigeons du Gouvernement de la République une clarification sur cette affaire.
Plus de la moitié des effectifs de ces prisons sont des prévenus, détenus pendant des années, souvent sans jugement et parfois pour des délits mineurs.
Face aux nombreux faits d’amateurisme observés dans la gestion de ces mutineries, le Parti RÉPUBLICAIN demande la démission du Ministre de la justice Garde des Sceaux.
Le Président Fondateur du Parti Républicain Georges Gilbert BAONGLA était détenu arbitrairement à la prison de Kondengui au moment des mutineries. Il a été protégé par nos forces de défense dépêchées sur les lieux.
Par ailleurs, le Parti RÉPUBLICAIN condamne sans réserve le traitement infligé au vice-président du MRC, Mamadou MOTA. Des images insoutenables diffusées sur les réseaux sociaux, montrent des signes de violences commises sur sa personne. Cela porte gravement atteinte à l’image de notre pays.
Un autre chemin est possible. Il y a une urgence à donner un nouveau cap au Cameroun avec le Parti RÉPUBLICAIN. »
Stéphane NZESSEU
« Un bateau rempli de réfugiés et migrants a fait naufrage jeudi 25 juillet, au large des côtes libyennes près d’Al Khoms. L’embarcation a chaviré après que le moteur soit tombé en panne », a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur son compte Twitter. 140 personnes ont été secourues et débarquées en Libye. Le Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a appelé dès hier soir à la reprise des opérations de sauvetage en mer et la fin de la détention des réfugiés et des migrants en Libye.
Selon les témoignages recueillis par Médecin sans Frontière, ils étaient entassés sur plusieurs embarcations en bois, vraisemblablement arrimés les uns aux autres. Un survivant a indiqué qu’un nombre important de personnes est mort en mer. « La plupart des passagers à bord étaient Erythréens. Des femmes et des enfants figurent parmi les morts », a précisé sur Twitter, Charlie Yaxley, porte-parole du HCR. L’OIM a indiqué que des Soudanais figuraient également dans le bateau.
Cette année, une personne sur six ayant tenté de rejoindre l’Europe depuis la Libye est morte en Méditerranée. « Un taux de décès choquant », a dit M. Yaxley. « Nous ne pouvons pas ignorer que les voyages en bateau deviennent de plus en plus meurtriers. Nous ne pouvons pas fermer les yeux », a insisté le porte-parole du HCR.
Par ailleurs, de nombreuses interrogations subsistent sur le sort des personnes secourues en mer et qui ont été ramenées en Libye, où les conditions de détention pour les migrants sont jugées aujourd'hui comme inhumaines par beaucoup d'organisations. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) s’est dit préoccupé par le sort « incertain » de ces survivants.
« À la lumière des abus, de la violence, des mauvais traitements et des décès qui continuent de se produire, aucun enfant ne devrait être détenu dans ces centres de détention en Libye », a souligné Henrietta Fore, la Directrice exécutive de l’UNICEF, sur Twitter. « Sans action urgente, nous continuerons de voir des enfants mourir lors de ces périples », a-t-elle prévenu. « Des solutions (alternatives à la détention arbitraire) existent », a rappelé M. Cochetel, soulignant que le HCR et ses partenaires sont prêts à mettre en œuvre les solutions si les autorités libyennes acceptent de mettre fin au système de détention actuel.
Danielle Ngono Efondo
« Le test constitue un avertissement solennel aux militaires bellicistes sud-coréens », a précisé KCNA. Kim Jong-Un a été satisfait du résultat de ce test, selon KCNA.
Il s'agissait du premier tir de missiles, depuis la rencontre le 30 juin entre le président américain Donald Trump et Kim Jong-un dans la zone démilitarisée (DMZ), qui sépare la Corée du Sud et la Corée du Nord. MM. Les deux présidents avaient alors décidé de la reprise des discussions entre Washington et Pyongyang, sur la dénucléarisation de la péninsule, qui étaient au point mort depuis plusieurs mois. Les pourparlers ne semblent pourtant être à l’ordre du jour.
Manœuvres américano-coréennes
Pyongyang a prévenu que l’organisation en août prochain des exercices militaires conjointement menés par les forces américaines et sud-coréennes, pourrait empêcher la reprise des négociations avec Washington sur le potentiel nucléaire de la Corée du Nord.
Dans ce contexte, l'agence de presse officielle nord-coréenne a rapporté que Kim Jong-un avait critiqué l'attitude de Séoul : « Les responsables sud-coréens ont un comportement très étrange de double jeu. Ils parlent de paix mais pourtant, ils mettent en service et ce en coulisses, des armes offensives ultramodernes, tout en effectuant des exercices militaires conjoints », a déclaré Kim Jong-un selon l'agence officielle.
Le principal responsable sud-coréen, sans doute une référence au président sud-coréen Moon Jae-in, ne doit pas faire l'erreur d'ignorer l'avertissement de Pyongyang», a prévenu Kim Jong-un, toujours selon KCNA.
L’on se souvient que c’est jeudi que l'état-major interarmées sud-coréen a annoncé que deux missiles avaient été tirés peu après l'aube depuis Wonsan, sur la côte orientale de la Corée du Nord. L'un a parcouru 430 kilomètres avant de s'abîmer en mer, l'autre, qui semblait être «un nouveau type de missile», a parcouru 690 kilomètres.
Ce n’est pas le premier essai auquel se livrent les dirigeants de Pyongyang depuis le début de cette année
Au mois d’Avril dernier, Kim Jong-un avait supervisé le test d’une nouvelle arme tactique, sans préciser s’il s’agissait d’un missile ou d’une autre catégorie d’armement. Selon des propos rapportés par KCNA, le Président Nord Coréen avait alors déclaré que la « finalisation du développement de ce système d’armement constitue un événement de très grande importance, pour les capacités de combat ».
Nicole Ricci Minyem
A l’issue de la saison sportive 2018-2019 au Togo, la Fédération togolaise de football (FTF) organisera la troisième édition « Les Lauriers FTF », l'évènement qui récompense les acteurs de football togolais, le vendredi 16 août à Lomé au cours d’une cérémonie de gala.
C’est au cours d’une conférence de presse, en présence des membres de la FTF et des médias que l'information a été portée à la presse mercredi 24 juillet. En effet, cet événement qui sera à sa troisième édition, a pour objectif de primer les acteurs méritants de la saison d'une part, et d'autre part, de rassembler toute la famille du football togolais et des invités de renom à travers une soirée de gala. C'est aussi une manière d'apprécier les performances nationales, annoncer les ambitions futures des dirigeants et exprimer une reconnaissance majeure aux annonceurs et acteurs qui œuvrent pour l’essor du football togolais. A-t-on appris des médias locaux.
Et pour cette 3è édition, la FTF innove avec la célébration des étoiles nationales. Ainsi, « Les Lauriers FTF 2019 » va primer les meilleurs joueurs, les meilleurs buteurs, les meilleurs gardiens, les meilleurs espoirs et les meilleurs entraîneurs des différents championnats nationaux, masculin comme féminin. Les meilleurs arbitres, le meilleur joueur togolais évoluant à l’étranger et les hommes de médias seront également primés au cours de cette cérémonie, qui met en lumière le talent, la performance et l’excellence au niveau du football national.
Par ailleurs, comme seconde innovation, un match d'exhibition de football dénommé « FTF Match des Étoiles » qui mettra en scène les meilleurs joueurs du championnat D1 et ceux de la D2, sera organisé. Ce « Match des Étoiles » qui est à sa première édition marque une nouvelle ère dans la promotion des joueurs et des dirigeants au niveau du football national.
La fédération a aussi annoncé la mise en ligne de son nouveau site officiel d’informations, le www.ftftogo.com. Un site qui permet d’avoir en temps réel des infos sur le football togolais dans sa globalité. « Nous avons organisé une conférence de presse cumulée de la cérémonie du lancement de notre événement qui récompense des acteurs du football national « Les lauriers FTF » et le lancement du site officiel de la fédération togolaise de football. Donc l’évènement « les Lauriers FTF » c’est l’émanation de la nuit des récompenses que la fédération togolaise de football a initié depuis trois saisons pour récompenser en fin de saison sportive, les meilleurs acteurs, ceux-là qui ont pu contribuer aux côtés de la fédération togolaise de football à la promotion du foot national », a déclaré le secrétaire général de la FTF, Pierre Lamadokou. Et d’ajouter : « nous avons par le passé plusieurs sites. Nous avons tout simplement procédé au relooking de notre site pour le moderniser davantage beaucoup plus en terme de son ergonomie ».
Danielle Ngono Efondo
Jeudi 25 juillet 2019, L’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a averti que, la saison estivale de reproduction des criquets pèlerins, amplifiée par de fortes pluies, pourrait présenter une grave menace pour les zones de production agricole au Yémen, au Soudan, en Érythrée et dans certaines parties de l'Éthiopie et du nord de la Somalie lors des trois prochains mois.
Cette année, des opérations de contrôle intensives sur le terrain et par voie aérienne ont été effectuées en Iran, en Arabie saoudite et au Soudan et ont permis de réduire la présence de criquets pèlerins. Selon le site officiel de l’ONU.
Néanmoins, ces opérations n'ont pas réussi à empêcher complètement la formation d'essaims et le déplacement de ces derniers vers les zones traditionnelles de reproduction estivales au Yémen, au Soudan, dans la Corne de l'Afrique et le long de la frontière indo-pakistanaise. Si cette situation s’aggrave dans ces régions, la formation d’essaims pourrait menacer la production agricole d'ici la fin de l'été. Il serait suivi par des augmentations d'essaims le long de la mer Rouge, au cours de la prochaine saison hivernale débutant en novembre. Indique le FAO.
Après être devenus aériens, des essaims regroupant plus de dix millions de criquets peuvent parcourir jusqu'à 150 kilomètres par jour, le vent aidant. Les criquets pèlerins ont une durée de vie d'environ trois mois et un criquet pèlerin femelle peut pondre jusqu'à 300 œufs. Un criquet pèlerin adulte consomme une quantité de nourriture fraîche équivalente à son propre poids chaque jour - soit près de deux grammes par jour. Un tout petit essaim consomme la même quantité de nourriture en une journée que près de 35 000 personnes.
Il est donc nécessaire d'agir de manière urgente afin de prévenir la propagation des criquets et de sauver les cultures. Des opérations de contrôle urgentes des Criquets pèlerins sont indispensables afin de protéger les cultures et d'atténuer les risques d'invasions au Yémen et d'empêcher les essaims de criquets d'envahir les pays voisins.
Notons qu’au nord-est de la Somalie, des essaims matures de criquets ont été signalés à divers endroits ces dernières semaines. Les criquets ont provoqué des dégâts majeurs sur les cultures. Quant au Soudan, nombreuses sont les populations adultes de criquets à être présentes dans la Vallée du Nil, tandis que des populations adultes sont apparues récemment et de manière dispersée sur la côte de la mer Rouge et au Nord du Kordofan, là où les reproductions estivales ont lieu.Au Yémen, les opérations de contrôle sont freinées par l'insécurité qui prévaut dans les zones de reproduction des criquets et par le manque d'équipements et de fonds opérationnels.
Mais, afin de remédier partiellement à la situation, la FAO a pu mobiliser 100 000 dollars grâce au soutien de la Belgique à travers le Fonds spécial pour les activités d'urgence et le relèvement (SFERA) et 200 000 dollars issus de ses propres ressources afin de mettre en œuvre une campagne anti-criquets. La FAO travaille déjà à mettre en place des mesures urgentes afin de renforcer les opérations de surveillance et de contrôle dans les zones de reproduction et appelle tous les pays à surveiller leurs champs en organisant régulièrement des inspections sur le terrain et en prenant les mesures de contrôle nécessaires lorsque des invasions importantes de criquets sont détectées.
Danielle Ngono Efondo
Ces militaires ont été interpellés dans la matinée de jeudi, au cours d'un rassemblement de leur bataillon à Camp Pendleton, l'une des principales bases des Marines aux Etats-Unis, située à une centaine de kilomètres au nord de la frontière mexicaine, a précisé le corps des Marines dans un communiqué.
Des informations obtenues au cours d'une enquête menée pendant de longs mois, sur un trafic de migrants ont hâté ces arrestations, précise le communiqué qui invoque « diverses activités illégales allant du trafic d'êtres humains à la consommation de drogue ».
Une porte-parole des Marines, le commandant Kendra Motz, a précisé que ce coup de filet avait été permis grâce à l'arrestation au début du mois en cours, de deux Marines accusés d'avoir fait franchir illégalement la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis à des migrants sans papiers contre de l'argent.
Le 03 juillet, Byron Darnell Law II et David Javier Salazar-Quintero, membres du corps des Marines, avaient été interpellés par une patrouille frontalière alors qu'ils transportaient trois immigrants sans papiers à environ 10 kilomètres de la frontière mexicaine, à Jacumba, en Californie.
A l'arrière de leur véhicule, trois Mexicains étaient prêts à payer 8000 dollars «pour être introduits illégalement aux Etats-Unis», même si on ne sait pas clairement à qui ils devaient verser cet argent. Au cours de leurs auditions, les deux hommes ont avoué qu'ils gagnaient entre 500 et 1000 dollars pour chaque voyage.
Consommation de drogue
Tous les Marines arrêtés jeudi ne sont pas accusés d'avoir participé au trafic de migrants, a précisé le commandant Motz. Huit autres militaires ont été interrogés sur leur implication dans des délits liés à la consommation de drogue, sans liens avec les trafics de migrants.
Ce n'est pas la première affaire dans laquelle des militaires aident des migrants sans papiers à entrer aux Etats-Unis. D'autres cas similaires ont été signalés en 2014, en 2017 et l'année passée.
Mais le communiqué du corps des Marines souligne qu'aucun des militaires arrêtés n'était déployé le long de la frontière mexicaine dans le cadre de l'opération ordonnée par Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l'immigration illégale un des axes forts de sa politique et qui cherche à endiguer les flux migratoires et à augmenter les expulsions de clandestins.
Nicole Ricci Minyem
- Henri Eyebe Ayissi, ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, a fait un exposé sur « la digitalisation du cadastre et la sécurisation du domaine public et des documents fonciers en vue du développement des activités économiques »
Devant les autres membres du gouvernement, il a relevé que le cadastre constitue une activité structurelle fondamentale, pour les opérations d’aménagement des espaces et de sécurisation des droits réels immobiliers des acteurs économiques camerounais, qui est notamment encadrée par des lois, dont celle de Décembre 1976, portant organisation cadastrale.
Cette disposition légale prévoit, entre autres la mise en place d’un cadastre numérique, à travers le transfert progressif des données relatives aux biens et aux parcelles des supports analogiques ou papier vers des supports informatiques.
C’est dans cette optique que le gouvernement a engagé, grâce à l’accompagnement des partenaires financiers, le projet d’appui à la modernisation du cadastre et au climat des affaires. Il repose sur trois piliers : « La mise en place du réseau géodésique national – la confection de la cartographie numérique à grande échelle – la réalisation des plans cadastraux numériques des communes.
L’on note quelques résultats, que Henri Eyebe Ayissi n’a pas manqué de mentionner, lors de sa narration. Par exemple l’implantation de 2974 points géodésiques déterminés en coordonnées, la numérisation de 198 510 dossiers techniques du cadastre…
En poursuivant sa présentation, le membre du gouvernement a parlé de l’urgence de la sécurisation du domaine public, à cause de l’occupation anarchique et frauduleuse des dépendances du domaine public naturel et artificiel, par les particuliers, des détournements des biens immobiliers relevant domaine public et des constructions dans les zones inappropriées. Quelques stratégies ont été proposées pour sortir de ce gouffre et Henri Eyebe Ayissi a clos son propos en évoquant la sécurisation des documents fonciers.
- Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique s’est appesanti autour « des acquis et des perspectives du Projet de Renforcement des Capacités dans le Secteur Minier (Precasem)
Gabriel Dodo Ndoke a indiqué que ce projet, initié il y’a neuf ans avec l’appui de la Banque Mondiale, a pour objectifs d’améliorer l’accès aux ressources minérales et, la gouvernance des opérations minières, ainsi que l’intégration de l’exploitation minière dans le développement local régional.
Evoquant les acquis du Projet de Renforcement des Capacités dans le Secteur Minier, le ministre des Mines a fait savoir que les activités visant l’actualisation des données concernant le sous – sol camerounais ont été lancées en 2014, afin de ramener à l’ordre du jour, la prospection géologique et minière.
Des travaux ont été entrepris dans certaines régions, à l’instar du Nord Ouest – Centre – Nord – Ouest – Extrême Nord – Adamaoua – Est et, les résultats obtenus à la fin de ceux-ci portent sur la réalisation de 14 cartes géologiques et géochimiques, indispensables pour la recherche minière- la collecte des données géophysiques assortie de l’acquisition de plus de 60 nouveaux âges géochronologiques permettant de préciser les limites et les noms des roches – la mise en évidence d’un nombre significatif d’occurrences en or et autres minerais…
- Le rapport du ministre des Travaux Publics a révélé les contours de la « Mise en Place d’une Unité de Production de Bitume au Cameroun »
De cette présentation, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué qu’une telle unité pourrait être mise en place à la diligence des pouvoirs publics ou, à l’initiative des partenaires privés. S’appuyant sur cette dernière éventualité, le Mintp a affirmé qu’ils sont nombreux, les investisseurs qui ont manifesté leur intérêt à conduire le projet.
Ce dernier exposé a cédé la place aux échanges, coordonnés par le premier ministre, Joseph Dion Ngute qui a par ailleurs présidé ce conseil ministériel du mois de Juillet.
Nicole Ricci Minyem
L’année 2019 est surement celle du Cameroun en matière de sport. Le week-end dernier, le Cameroun était champion de volleyball féminin pour la deuxième fois consécutive. Les camerounais n’ont même pas encore fini de jubiler ce sacre qu’un second est obtenu. En effet, le Cameroun est champion d’Afrique de la première édition de la Coupe d’Afrique de Beach Teqball.
Qu’est-ce que le Beach Teqball ?
Le Teqball est l’équivalent du football de table. La discipline se joue en simple, doubles hommes, dames ou mixte. Un match est remporté en deux sets gagnants de vingt points. Mis à part les mains, les joueurs peuvent utiliser toutes les parties du corps pour renvoyer le ballon dans le camp adverse en un maximum de trois touches. Pour son entrée officielle en Afrique cette année, le Cameroun s’est classé première nation devant le Nigéria et le Cap-Vert.
En effet, Le duo Camerounais composé de Tchami-Djomaha Grégory (fils d’Alphonse Tchami) et de Noah Essomba Hubert, ont remporté la catégorie reine (mixte) et décroche ainsi le premier sacre africain du beach Teqball.
D’après le site internet camerounweb.com, qui a rapporté l’information, quatorze nations ont pris part à cette première édition et elles étaient logées dans 04 groupes. Dans le groupe A avec l’Égypte, le Burundi et la Tunisie, les lions indomptables sont restés invaincus dès le premier tour. En demi-finale, le futur champion d’Afrique s’est débarrassé du Sénégal de Dia Cire et Dieye Moussa. Le duo Nigérian n’a rien pu faire en finale devant des lions indomptables impressionnants depuis le début de la compétition.
Toujours selon la même source, cette compétition s’insérait dans les disciplines retenues pour les jeux africains de sports de plage. Le teqball sera donc joué en tant que sport démonstration aux prochains Jeux africains avant de devenir discipline de compétition aux jeux suivants.
Danielle Ngono Efondo
Axée sur quatre modules, la formation des secouristes organisée par le comité départemental de la croix-rouge pour la Bénoué réunit depuis le 11 juillet 2019 plus de 60 volontaires. Ceux-ci sont résolument engagés chacun selon ses motivations à œuvrer pour l'action humanitaire. Pour madame Ndjidda, participante à la formation, " il est question de recevoir des notions utiles qui me permettront désormais de poser les gestes de premier secours dans mon entourage. Ce qui justifie ma présence ici ".
Un mois durant, les participants à cette session de formation seront édifiés sur le mouvement de la croix-rouge, des gestes de premiers secours et la gestion des catastrophes. Une kyrielle d'activités qui vise ainsi à mettre à la disposition des apprenants des outils nécessaires pour l'atteinte d'un objectif connu, celui " d'un secouriste par ménage " dans la Bénoué. " La finalité est de prévenir à tout prix toute éventuelle crise dans les ménages", précise Malama Tchideme, moniteur secouriste et facilitateur.
Rendue à la première évaluation, les candidats à l'obtention du titre de secouriste sont sereins, ils intègrent progressivement les valeurs et les missions qui les incombent, notamment la gestion urgente des maladies comme le choléra et bien d'autres crises.
Une formation qui tombe donc à pic au moment où la région du Nord et certaines parties du pays font face à des crises humanitaires.
Innocent D H
C'est un communiqué conjointement signé par les leaders syndicalistes Hyacinthe Balla Balla, président du Synpems (Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun) et Sylvain Nga Onana, président de CAP-Santé (Syndicat national des personnels des établissements et entreprises du secteur de la santé du Cameroun) qui annonce une grève des personnels des hôpitaux publics à partir du 05 août 2019.
Les syndicats concernés, indiquent qu’elles vont observer un arrêt de travail pour divers motifs qui suivent : " la non application du décret n° 2017/080 du 06 mars 2017 accordant des primes aux personnels médicaux et paramédicaux de l’État. Le non-respect du décret fixant les modalités d’attribution des quotes-parts sur l’ensemble des prestations à titre onéreux aux personnels médicaux et paramédicaux ", entre autres raisons avancées.
La question de la prise en charge maladie
Dans la liste des motifs figure également la non application de l’arrêté ministériel fixant les modalités de prise en charge des soins et des frais médicaux de maladies non imputables au service des personnels des corps de santé publique. La retenue sans base légale dans les quotes-parts des personnels (entre 5000 et 7000 FCFA) depuis 10 ans pour le financement de la prise en charge maladie.
Surtout sans faire abstraction des questions de révision du statut particulier des fonctionnaires des corps de la santé, la carence des hôpitaux en personnel de soins, alors qu’on dénombre environ 45000 diplômés professionnels en chômage. La non prise en charge des personnels de santé malades et de leur famille nucléaire, alors qu’une police d’assurance-maladie et assistance est souscrite au frais du contribuable camerounais.
L'épineuse question des plateaux techniques
L'on peut par ailleurs lire sur le communiqué que les syndicats dénoncent les plateaux techniques défectueux ou inexistants, l’absence des normes de soins, la tarification des actes à plusieurs vitesses dans les hôpitaux de même niveau. L’absence des profils de carrière des personnels de santé, la pénurie des médicaments et consommables dans les hôpitaux, l’abus d’autorité des responsables des formations sanitaires, pour ne citer que ces points.
Innocent D H
Selon le Groupe de la Banque mondiale, les financements apportés pour faire face aux défis du développement ont atteint 59,5 milliards de dollars sur l’exercice 2019, clos le 30 juin dernier. Dans ce communiqué de presse publié le 11 juillet dernier, cette institution, explique que ces investissements, conjugués aux services de conseil et d’analyse qu’elle offre, aident les pays à progresser en matière de croissance, d’emploi, de réduction de la pauvreté, de gouvernance, de capital humain, d’infrastructure et de transparence de la dette. Une part de plus en plus importante des financements concernent en outre la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement, ainsi que l'amélioration de la situation des femmes et des filles, et l’aide aux États fragiles ou touchés par un conflit.
« Nous mobilisons l’ensemble des institutions du Groupe — Bird/Ida, Ifc Et Miga — pour renforcer davantage nos programmes d'activités dans les pays et améliorer ainsi leurs performances de croissance et de développement. Nous amplifions notre soutien en direction des pays à plus faible revenu et des États touchés par un conflit », souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), souligne ce communiqué, ont totalisé 23,2 milliards de dollars sur l’exercice 2019, en hausse par rapport à l’exercice précédent où ils ressortaient à 23 milliards. Au cours de l'exercice écoulé, la Bird a débuté la mise en œuvre des mesures liées à son augmentation de capital, dont notamment l’instauration d’une limite de prêt durable annuelle.
On apprend aussi que les engagements de l’Association internationale de développement (IDA), qui accorde des prêts sans intérêts, ou à faible taux d’intérêt, et des dons aux 75 pays les plus pauvres du monde, sont ressortis à 21,9 milliards de dollars durant l’exercice 2019. Le montant cumulé des engagements au titre des exercices 2018 et 2019, qui correspondent aux deux premières années du 18e cycle de reconstitution des ressources de l’ida (Ida-18), s'élève à 45,9 milliards de dollars, ce qui marque une hausse de 31 % par rapport à la même période d’Ida-17 (35,1 milliards de dollars). La Banque mondiale précise qu’elle s’emploie à augmenter ses financements en soutien à des réformes économiques et institutionnelles visant à favoriser l’investissement privé et la création d’emplois dans les pays en développement.
Marie MGUE
Le partenariat avec ces organisations de la Société civile s’est matérialisé par la signature de conventions qui va servir à la réalisation des projets sociaux majeurs retenus. Ladite signature a eu lieu dans la capitale Yaoundé.
Depuis hier, c’est officiel. Sept Organisations de la Société civile ont signé avec la France des conventions de partenariat d’un montant global de 85,5 millions de Fcfa. La France pays partenaire du Cameroun, a été représentée à cette cérémonie par Gilles Thibault son Ambassadeur annoncé en fin de séjour dans notre pays. Les sept Organisations de la société civile camerounaise bénéficiaires dudit partenariat sont Unité agropastorale du Cameroun (Unipac), Association camerounaise pour le développement durable et l'innovation (Acddi), Association pour le développement intégré et la solidarité interactive, Association des réalisateurs documentaristes camerounais (Ardc), Cameroon Debate Association (CDA), Centre des ressources forestières et de formation continue, antenne Nord (Ceraf-Nord).
Le partenariat noué s’inscrit dans le cadre du programme d'appui français à la jeunesse, à travers son outil dénommé: Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d'acteurs (Pissca). Il faut souligner qu’il a été mis en place cette année. C’est donc cet instrument de coopération qui a sélectionné sept projets sociaux majeurs sur plus de 350 en compétition.
L’Ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault a indiqué que, le choix de ces associations se justifie par la pertinence de leurs thématiques, « leur grande qualité dans les domaines de la citoyenneté. L'engagement personnel et leur capacité à se mettre au service du collectif ont fait de ces organisations des élues ».
Il convient de souligner que les Organisations de la Société civile suscitées sont porteuses de projets dans la protection de l'environnement, de la réinsertion autonomisante des déplacés internes et de la participation citoyenne à la gouvernance.
Liliane N.
« Quels discours pour la paix et la lutte contre l'extrémisme religieux au Cameroun ? », c’est le thème qui va conduire jusqu’à samedi prochain, le séminaire de formation, organisé par le Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (CIDIMUC). Le choix dudit thème se justifie par la situation ambiante. Les imams du Cameroun veulent aussi jouer leur partition. Opposés à toute forme de rejet et d'exclusion dans une société laïque, ils souhaitent promouvoir la tolérance, le vivre ensemble et la concorde nationale entre citoyens en dépit de leur appartenance religieuse.
« Nous espérons aiguiser en nos imams l'esprit d'une citoyenneté pleine. Nous espérons aussi avoir de vrais ambassadeurs et apôtres de la paix, du vivre ensemble, de l'unité et de la stabilité. Nos imams doivent, au sortir de cette rencontre, apprendre à détecter et à combattre tout discours ou message de rejet de l'autre, d'exclusion. Ils doivent se mettre au service de la promotion de la paix. Pour ce faire, il faut savoir quel type de message transmettre à la communauté des croyants. Car, les incompréhensions, sources de soulèvements, naissent essentiellement dans les mots et attitudes des uns vis-à-vis des autres. Il est donc souhaitable que nos imams soient sensibilisés sur ce genre de messages et qu'ils adoptent des attitudes responsables et conciliantes dans leurs missions d'éducation », déclare le Dr Moussa Oumarou, Coordonnateur général du CIDIMUC, dans les colonnes de Cameroon tribune, le quotidien gouvernemental.
Le séminaire de formation sera donc élargi aux femmes. Les imams et les prédicateurs qui y sont attendus, sont issus des dix régions du pays. Ledit séminaire permet également au CIDIMUC de continuer avec sa mission de formation des leaders musulmans, pour un Islam en harmonie avec les enjeux de préservation de la paix et de l'unité nationale.
« Le séminaire sur la paix et la lutte contre l'extrémisme religieux s'inscrit dans le cadre de nos missions de formation des imams et dignitaires musulmans. Il s'agit précisément d'outiller nos religieux afin qu'ils puissent efficacement jouer leur rôle d'encadrement spirituel et d'éducation de la masse. Les imams sont des autorités morales dont l'emprise sur les populations est avérée. En d'autres termes, ils sont des guides et leurs discours au quotidien influencent la vie en société. Il est donc question de veiller à ce que ces discours et messages soient en harmonie et en cohérence par rapport à l'éthique de vivre ensemble et de concorde nationale», ajoute le Dr Moussa Oumarou.
Liliane N.