Le Chef de l’Etat Paul Biya reconnaît la complexité de la lutte contre le Coronavirus, cependant il se veut rassurant sur la victoire, qui s’obtiendra si tous les camerounais s’accordent.
Dans son adresse à la Nation faite dans le cadre de la Fête de l’Unité, le Président de la République a fait une part belle au sujet relatif à la pandémie du Coronavirus. Paul Biya s’est montré rassurant et confiant sur l’issue de ce combat engagé contre la Covid-19. Entre plusieurs demandes qu’il a faites aux camerounais, le Président invite ses concitoyens à ne point céder à la panique. “La première chose que je voudrais vous dire en ce jour est de ne pas céder à la panique, et de ne pas croire les fausses informations véhiculées par les réseaux sociaux notamment”, a-t-il déclaré.
Demander de ne pas céder à la panique pour le Président ne signifie pas faire fi de la complexité et la difficulté, rencontrées dans la lutte contre le Coronavirus. Paul Biya est pleinement conscient du défi à relever. Seulement, aucune victoire ne se remporte dans un état de panique. Il faut se mettre ensemble. Et plus important encore, il faut respecter scrupuleusement les règles édictées par l’Organisation mondiale de la santé et les mesures entrant dans la stratégie gouvernementale de lutte contre cette pandémie.
“Comme je l’ai dit, les mesures de protection ont d’ores et déjà été prises pour contrer la propagation du COVID-19 sur notre territoire. Malgré cela, le nombre de personnes infectées augmente de jour en jour, apportant la preuve que la lutte contre cette pandémie est complexe et difficile. J’invite donc chacun de vous à s’y impliquer personnellement. Il est essentiel que les mesures qui ont été indiquées soient absolument respectées par chacun de nous. C’est une des conditions de la victoire que nous voulons tous remporter contre ce virus”, a ajouté le Chef de l’Etat.
S’il faut donc ressortir deux des éléments essentiels du discours prononcés par Paul Biya au soir du 19 mai 2020, c’est ne point céder à la panique et appliquer de façon scrupuleuses les mesures barrières.
Liliane N.