Dans un éditorial puissant, le Patron de RIS FM à Yaoundé se servant d’une démarche professionnelle cohérente, démasque des journaleux qui, dans une logique de haine ont « publié en début de semaine sur les réseaux sociaux des images d’une magnifique demeure avec en légende le Château de Béti Assomo dans son village ». Pour Sismandi Barlev Bitchoka, il s’agit tout simplement d’un « plat malsain » servi au public à l’échelle planétaire alors que la demeure en question qui se trouve à Nomayos à quelques kilomètres de Yaoundé appartient à un autre brave camerounais.
Le journaliste met à nu le plan manifestement impropre entretenu par des journaleux, en connivence avec des adversaires politiques du ministre camerounais en charge de la Défense, Joseph Beti Assomo. A propos de ces hommes politiques lâches, l’éditorialiste fait usage à l’entame de son propos, de la pensée de l’écrivain irlandais, James Macllroy dont la teneur suit : « Quand je plonge mes yeux dans votre être, je vois les insondables abîmes de votre perdition ». Une entrée sûre qui permet Sismandi Barlev Bitchoka de rappeler les faits qui ont fait la Une de l’actualité ces dernières 48 heures et qu'il dénonce avec véhémence.
Cas d’espèce
Le patron de RIS FM voit ici, un modus operandi simple utilisé par les adversaires politiques du ministre. « Nous avons affaire à une personnalité très effacée, détachée du matériel, passant des nuits avec des soldats au front pendant les fêtes de Noël, ciblée par des individus sans scrupule qui lorgnent le poste qu’il occupe. Ils ont donc publié sur des réseaux sociaux, des photos d’une magnifique demeure de campagne à Nomayos à quelques kilomètres de Yaoundé appartenant à un brave camerounais qui a longtemps travaillé, longuement et durement pour se construire sa maison. Nomayos à ne pas confondre avec le village d’Ayos par Akonolinga, village natal de monsieur Beti Assomo », évoque Sismandi Barlev Bitchoka.
Il poursuit son éditorial en précisant, « les photos ici publiées avec en légende le nom du ministre de la Défense ont fait le tour du monde en un clin d’œil, partagées par des centaines de milliers d’internautes. Des genres de rumeurs qu’elles soient vraies ou pas, ils ne cherchent pas à savoir pourvu que ça soit un homme de Paul Biya, il faut partager pour monter que tous sont des voleurs ».
Démarche rigoureuse du journaliste
En observant rigoureusement les images de la maison encore en chantier, elle laisse découvrir des techniciens perchés sur les échafauds dans une tenue verte avec le nom de l’entreprise floqué au dos du polo. Bitchoka se sert d’un logiciel gratuit téléchargeable sur le net à décoder ce qui est écrit. « Il s’agit des techniciens appartenant à une entreprise installée à Yaoundé. Dès lors le reste était facile. Je retrouve la page Facebook de cette entreprise et j’entre en contact », confie le journaliste. Une investigation qui lui permet de révéler la « vérité comme un levé du soleil au printemps », déclare-t-il.
« Oui ce sont eux. Ils ont aussi fait l’habillage intérieur de ladite maison qui appartient à monsieur Mbarga Mvondo, commissaire divisionnaire, propriétaire de la Clinique du Jourdain à Nlongkak. C’est ça maison et ça ne se trouve pas dans le village de monsieur Beti Assomo. Je jubile intérieurement pour l’avoir découvert. Mais, j’ai beaucoup de regret pour le ministre Beti Assomo et surtout le propriétaire de cette demeure devenue la victime d’une horrible machination, lui qui aspirait à vivre sa vie discrètement dans le calme sans déranger personne, se voit trimbalé par la rumeur sur les réseaux sociaux et dans les médias », déplore l’éditorialiste.
La démarche adoptée par Sismandi Barlev Bitchoka est donc à féliciter, dans la mesure où il a fait preuve d’une investigation méticuleuse, préalable avant de construire son raisonnement, mieux son commentaire journalistique. Cette révélation offre, cependant l’occasion de condamner la pratique des journaleux qui prospèrent au Cameroun surtout avec l’avènement des réseaux sociaux. Ils ternissent l’image d’un métier noble pourtant, « le Journalisme ». « Le métier de journaliste est un domaine gratifiant peut-être un peu ingrat, surtout quand vous avez le sentiment d’avoir bouclé un bon travail professionnel. Dévoilé ce qui est caché, montré ce qui se passe, raconté ce que l’on a vu, expliqué ce qui se comprend mal, analysé ce qui se cache derrière les mots compliqués », soutient Sismandi Barlev Bitchoka.
Innocent D H