Après l’annonce mercredi dernier de son départ de la chaîne de télévision de Mr CHATUE, la présentatrice des talks politiques a déposé ses valises au sein de la cellule de communication de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART).
Alors qu’elle disait se retirer de la chaîne de télévision Canal 2 parce qu’elle avait besoin de repos après de longues années de service, et de sa récente maladie, on a vite fait de se rendre compte que les véritables raisons du départ de la journaliste de la chaîne verte étaient ailleurs.
Selon l’activiste Boris Bertolt, on devrait classer cette nomination dans le registre des nominations villageoises. Au même rang de ce que dénonçait il y a peu la nouvelle PCA de cette structure. Dans une publication sur son compte, à la suite de l’annonce de cette nomination, il écrit :
« Ce pays est terrible. Vous vous souvenez il y a quelques jours il y a une note de l’Agence des Régulations des Télécommunications qui a circulé où la nouvelle PCA était accusé de vente des recrutements sur une base villageoise sans appel à candidature. Le DG est sorti dire que vraiment ce n’est pas lui. On a dit grand on t’a compris.
Hier matin on apprend que Carole Yemelong quitte Canal 2. Et après Ban elle devient responsable de la communication de ... l’ART. Drôle de coïncidence, Carole Yemelong est Bamileke tout comme la nouvelle PCA, son amie Justine Ndiffo arrivée il y a seulement 3 mois. Et nous on sait pourquoi l’ancien PCA, Hassana Mahamat est parti. Moi je ne dis rien. Mais ça, ce sont les nominations villageoises car il n’y a eu aucun appel à candidature et drôle de coïncidence la nouvelle directrice de la COM est de la même région et peut être de la même zone que le PCA. Tout ça, est très louche. » Il dénonce un recrutement qui visiblement s’est fait sans que ce soit nécessairement passé par une assise du Conseil d’Administration. Encore qu’il soit possible que cet acte soit entériné par le Conseil d’administration le moment venu.De plus, on n’a pas de précision jusqu’ici sur le type de contrat qui lie l’ART à madame Yemelong.
Au-delà de toutes ses polémiques, il faut toutefois reconnaître que Carole Yemelong a le profil de l’emploi. Fort de son expérience dans la presse camerounaise et internationale, elle a les ressources intellectuelles et techniques nécessaires pour assurer cette nouvelle responsabilité. Comme benjamin Fouda Effa, David Atemkeng et bien d’autres avant elle, c’est une belle reconversion qu’elle saura assurer. Il n’y a pas de doute de ce côté.
Stéphane NZESSEU