Les organisateurs de la manifestation font savoir que le but de l'événement est de réclamer entre autres la réforme du code électoral.
Trois revendications principales sont citées par les activistes de la diaspora qui prévoient de manifester ce jour, à 13 heures à l'entrée de la Place du cinquantenaire, côté métro Mérode à Bruxelles en Belgique. Ils parlent de la crise sociopolitique qui a débuté dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ils citent le code électoral et la libération de certains détenus qu’ils considèrent comme prisonniers politiques. A cela ils ajoutent la succession de gré à gré au sommet de l’Etat.
La manifestation, vise à «réclamer la fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, exiger la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone, la réforme consensuelle du code et système électoral, la libération de tous les prisonniers politiques et aussi dire Non au gré à gré en préparation au sommet de l'Etat du Cameroun», expliquent les organisateurs.
Les activistes ont de ce fait convié à la manifestation de ce vendredi, des associations combattantes et patriotiques du Royaume de Belgique. La date de ce jour n’a pas été choisi au hasard. Elle coïncide avec le fait que les Chefs d’Etats soient dans ce pays. Il sera donc question pour les manifestants de profiter de «la présence des Chefs d'Etats de l'Union Européenne à Bruxelles, pour dénoncer également l’ingérence et la complicité à ciel ouvert de la France par l’intermédiaire de son Ambassadeur Christophe Guilhou au soutien du projet funeste de gré à gré à la Présidence de la République du Cameroun».
Liliane N.