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Crise sécuritaire dans les régions dites anglophones : L’on s’achemine calmement vers un retour à la paix

vendredi, 24 juillet 2020 11:19 Nicole Ricci Minyem

Ils sont de plus en plus nombreux, les ex combattants séparatistes qui abandonnent les armes après avoir pris conscience d’avoir été leurrés pour trouver refuge dans des camps de spéciaux de désarmement, démobilisation et réintégration mis en place par l’Etat du Cameroun

 

Le soulagement est perceptible

 

Et, on le ressent à travers l’émotion qui transparaît dans la voix de ces Camerounais qui, comme les enfants prodigues, avaient abandonné la maison paternelle, pour répondre aux clairons de la discorde, de la violence gratuite, de la haine contre leur Nation, leur Patrie, cette terre chérie qui les a vu naître.

 

Leur bonheur est perceptible dans ce reportage réalisé par nos confrères de France 24, car, ils savent que désormais, ils sont en sécurité et ont la chance de reconstruire leur vie et certainement soigner les démons qui pourraient les hanter à cause du sang innocemment versé.

 

Mais, ils ont décidé de faire amende honorable et disent regretter d’avoir écouté la voix des vendeurs d’illusions, des pourfendeurs du patriotisme qui n’avaient aucun autre objectif que la quête du gain personnel.  

 

« Au départ, quand j'ai rejoint, j'ai cru en cela à cause des promesses que nous entendions dans nos quartiers

 

Que les personnes qui sont à l'étranger étaient prêtes à financer à tous les niveaux notre lutte pour reprendre notre patrie, le Nord Ouest et le Sud Ouest nous avons réalisé plus tard que la plupart d'entre eux agissaient en raison de leur intérêt égoïste. Comme par exemple Harceler les gens dans nos quartiers, rendant leur vie inconfortable et peu sûres. Ce n’est pas ce qui était convenu.  

 

Certaines atrocités comme couper le cou, couper la tête des militaires et les accrocher à des carrefours. Ce ne sont pas pour moi, les choses humainement acceptables. Ce n’était pas les motifs de la guerre. Elle devait se faire entre les militaires et nous et pourtant, les populations étaient beaucoup plus touchées que nous qui possédions les armes… ».    

 

Oublier les moments de terreur

 

« J’ai fui les autres en 2019 et je suis sorti de la brousse. J'ai caché mon arme à la maison parce que j'avais peur d'être pris par l'armée et à la fin, un pasteur est venu me chercher et m’a remis entre les mains des soldats Camerounais et j’ai atterri ici. Dans la forêt, nous avons dormi sous la pluie mais ici, nous sommes logés gratuitement, bref tout est à notre portée. Et, c’est un bonheur que je ne saurais exprimer avec les mots. Je sais que désormais, je n‘ai plus rien à craindre… ».

 

 « Quand j’étais en forêt, avant de sortir, je devais m’assurer au préalable qu’il n’y’avait aucun soldat pour m’attaquer. Je devais me déplacer comme un rat pris en chasse. Mais, le peu de temps que j’ai passé ici, depuis que j’ai déposé les armes m’a fait pensé à une vie meilleure. Je sais aujourd’hui faire la différence entre le bien et le mal... ».   

 

Parmi les personnes trompées par ces individus assoiffés du sang des innocents Camerounais, se trouvent aussi des jeunes filles. Elles n’ont pas été épargnées par les affres de cette lutte qui leur a été imposée depuis un peu plus de trois et, à travers les témoignages données sous anonymat de quelques unes, elles déclarent que si « elles refusaient de se plier aux exigences des terroristes, c’était la mort assurée ».

 

Elles sont nombreuses qui ont des bébés et autres enfants en bas âge car, leur travail auprès des ambazoniens consistaient à préparer les repas, faire des enfants, mais parfois prendre les armes pour semer la terreur au sein de la population civile, ou comme appât sexuel.     

 

Réinsertion socio économique assurée

 

Dans les camps entièrement gardés et protégés par les éléments  des Forces de Défense et de Sécurité, les ex combattants se montrent insouciants, heureux de savoir qu’aucune charge ne sera retenue contre eux.

 

Après les cours d’éducation à la citoyenneté qui leur inculqué et qui les renseignent à suffisance sur l’importance des emblèmes nationaux que sont le drapeau (Vert –Rouge – Jaune), l’hymne national et la devise : Paix – Travail – Patrie, ils se rendent dans les différents ateliers où ils apprennent aussi les métiers pratiques : l’élevage - l’agriculture - la pêche – l’apprentissage des NTIC…

 

Ils sont accompagnés par les éléments des Forces de Défense et de Sécurité mais aussi par des partenaires qui accompagnent les actions de l’Etat Camerounais.

 

Apprendre à pardonner et à oublier

 

Certes, les séquelles sont inimaginables pour les victimes car, le chemin du pardon est certainement long mais aussi, pour ces compatriotes qui, sans parfois le vouloir, sans véritable choix, ont pris les armes contre leurs frères, leurs sœurs, leurs parents, et ont malheureusement fait le jeu des ennemis du Cameroun, n’ayant aucun autre programme politique que « Biya must go » et, pour atteindre leurs objectifs, ils ne s’embarrassent pas des sentiments  et, ils le démontrent depuis bientôt quatre ans, s’il faut pour cela verser des centaines de litre du sang des innocents, ils n’hésitent pas.

 

Fort heureusement, la conscience continue de dicter sa loi et, la victoire est certainement proche ; il suffit juste de marcher main dans la main, en regardant vers la même direction.

 

 

Nicole Ricci Minyem

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