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Selon le calendrier de la mise en œuvre de l’Accord de partenariat économique (APE) entre le Cameroun et l’Union européenne (UE), la suppression des droits de douane sur les produits du troisième groupe (véhicules, motos, carburants, ciments etc.) devrait entrer en vigueur le 04 août 2020 au rythme de 10%. Des importateurs européens ont été surpris de se voir exiger le paiement de la totalité des droits de douane sur ces produits.

 

A la direction générale des douanes, la non mise en application de la décote initialement prévue s’explique par l’absence d’une instruction formelle du Ministère des Finances (Minfi). L’on apprend que le Cameroun a décidé de reporter la mise en œuvre de la cinquième phase de ce démantèlement le 04 août 2016. Et selon les explications au Ministère en charge de l’Economie, responsable de la mise en œuvre et du suivi de cet accord commercial.  « Cette décision est principalement motivée par l’impact de la pandémie du coronavirus sur les recettes publiques ».

Pour informer la partie européenne et le Comité APE, instance bilatérale chargée de l’administration de l’accord, une correspondance camerounaise a été initiée le 10 août dernier.  Dans la capitale belge, siège de la Commission européenne, la décision est accueillie avec méfiance. Certains redoutent que la pandémie de coronavirus ne soit qu’un prétexte utilisé pour faire obstruction à la mise en œuvre effective de l’APE.

Des indiscrétions confient que cet accord n’a pas les faveurs d’une bonne partie de l’opinion publique camerounaise et de la Cemac. Certains points notamment le protocole de règles d’origine commune, de l’accord sur les mesures d’accompagnement, précisément de la compensation de l’impact fiscal net de l’accord. En effet, la cinquième phase du démantèlement rapporterait peu de recettes au Cameroun.

Des sources officielles renseignent, les pertes de recettes douanières liées à l’APE se sont situées à près de 09 milliards de FCFA en 2019. Elles sont projetées à 14 milliards en 2020 et les pertes en rapport avec la réduction des droits de douane sur les produits du 3ème groupe ne représentent qu’une fraction. La partie européenne quant à elle souligne que sa contribution à la réponse aux effets néfastes du coronavirus couvre les manques à gagner de 2020. Ainsi, les institutions et Etats membres de l’Union européenne déclarent avoir mobilisé une enveloppe de 18 milliards de FCFA en faveur du Cameroun pour cette fin.

Il faut préciser par ailleurs qu’au ministère en charge de l’Economie, « le Gouvernement du Cameroun a fait recours à l’article 31 de l’APE avec l’Union européenne qui prévoit des mesures de sauvegarde en cas de choc exogène ». Des réserves sont émises sur cet argument juridique à Bruxelles par des Etats membres de l’UE.

Innocent D H    

 

 

 

Le Chef de l’Etat vient de désigner un nouvel ambassadeur du Cameroun en Espagne. Une fonction que continuait d’occuper l’actuel Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN) voici 10 ans maintenant.

 

C’est Son Excellence Paulin Godfried Repliques YANGA qui assurer pour un temps indéfini la direction de l’ambassade du Cameroun en Espagne. Il vient de recevoir la confiance du Chef de l’Etat et il remplace à cette fonction, l’actuel Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguélé. La particularité ans cet acte du Président de la République c’est qu’il intervient 10 ans après qu’il ait confié la DGSN à Martin Mbarga Nguélé. Il aura donc fait le choix de laisser cette fonction quasi inoccupée pendant près d’une dizaine d’année. Et c’est particulièrement intriguant. Martin MBARGA NGUELE cumulait depuis 10 ans le poste de Délégué Général de la Sûreté Nationale et celui d'ambassadeur du Cameroun en Espagne. En effet après avoir passé 19 ans comme Ambassadeur du Cameroun au Brésil, il est muté en Espagne le 11 mars 2010. 5 mois après, plus précisément le 31 août 2010, il est nommé pour la deuxième fois Délégué Général à la Sûreté Nationale, cumulativement avec son poste d'ambassadeur du Cameroun en Espagne. Il gérait ainsi les dossiers de cette ambassade depuis 10 ans à partir de Yaoundé.

 

C'est un exemple de cumul comme il y en a des centaines au sommet de notre Etat auquel vient de mettre fin le Chef de l’Etat. Ce 13 août 2020 que par décret, le président de la République Paul BIYA a confié l’ambassade du Cameroun en Espagne à Paulin Godfried Reliques YANGA. Ce dernier, diplomate de formation, exerçait jusqu’ici en Italie comme consul honoraire du Cameroun à Naples. Mieux vaut tard que jamais, pourrait-on dire. Même si c’est plus tard qu’autre chose.

 

Un pic de rappel du parcours de l’homme qui est remplacé ce jour par le Chef de l’Etat…

 

Né à Mengueme Bane le 1er juillet 1932, un petit village situé dans l’arrondissement de Nkolmetet, département du Nyong et So’o, région du Centre, Martin MBARGA NGUELE débute sa carrière professionnelle à l’âge de 19 ans, en qualité d’Inspecteur de Police à Douala et y est successivement Commissaire du 1er Arrondissement, en 1951 et Commissaire du 2ème de 1961 à 1963. En 1964, il est nommé Commissaire Spécial de la ville de Yaoundé, poste qu’il occupe jusqu’en 1966. Il est ensuite nommé Chef de la Brigade Provinciale de la Police Judiciaire du Centre-Sud. En 1967, il devient Commissaire Central de Yaoundé, cumulativement avec ses fonctions de Chef de service Provincial de la Sûreté Nationale du Centre. De 1976 à 1982, il est Directeur des Renseignements généraux. Par la suite, il est nommé Chargé d’Etudes à la Délégation Générale à la Sûreté Nationale.

 

Par Stéphane NZESSEU

Jamais un acharnement politique n’aura été poussé à ce point, frôlant presque le ridicule. Comment comprendre cette décision du sous-préfet de Yaoundé II interdisant la cérémonie de mariage d’un citoyen camerounais sous le prétexte que c’est une manifestation publique non déclarée ?

 

Tout d’abord voici ce que le Sous-préfet, Mr Mamadi Mahamat dit « la cérémonie publique de mariage non déclarée prévue le vendredi 14 août 2020 par sieur Biloa Effa, Officier du Centre d’Etat Civil secondaire de Messa Nkoaba’a en disgrâce … est et demeure interdite sur l’ensemble du territoire de Yaoundé II. » Et pourquoi ? Les arguments de Mr le sous-préfet sont renversants.

« 1) Défaut de déclaration de manifestation (cérémonie publique)

2) Défaut de qualité du secrétaire d’Etat Civil, sieur LEWOUA Valentin

3) Défaut de publication de mariage »

Ce vendredi, durant toute la journée, le sous-préfet a mobilisé la police et la gendarmerie nationale pour que personne ne célèbre ce mariage à l’hôtel Massao comme initialement prévu. Et comme si ça ne suffisait pas, le sous-préfet a également écrit à l’administration de l’hôtel Massao pour lui interdire d’accueillir cette célébration.

 

Pourquoi un tel acharnement politique ?

 

Alors que la crise sanitaire due au Covid 19 a soufflé un coup de froid sur les activités politiques au Cameroun et particulièrement celles du MRC dont on n’entend plus beaucoup parler voici quelques semaines, voici qu’un sous-préfet décide de se ridiculiser en s’acharnant sur un individu. A dire que cette administration aime bien provoquer des scandales inutiles pour se donner l’impression de travailler. En quoi le mariage du jeune Bibou Nissack pouvait-il nuire en quoi que ce soit à la sûreté de l’arrondissement de Yaoundé II. Est-ce la première cérémonie que dirige cette année Sa Majesté BILOA EFFA ? La « disgrâce » renvoi à quel type de sanction pénale ? A-t-il été défait de son serment ? Non puisse que le sous-préfet continue de le présenter et de le reconnaître comme Officier d’Etat Civil ayant prêté serment devant la justice Camerounaise pour remplir cette fonction.

 

D’un point de vue politique, en quoi le mariage d’un jeune homme pouvait-il nuire à la santé politique du parti au pouvoir ou du Chef de l’Etat ? Est-ce une manière de se faire remarquer pour espérer remplacer le défunt préfet du Mfoundi ? Difficile de s’imaginer Mahamat à la tête du département du Mfoundi. Il serait bien que le sous-préfet présente les déclarations de manifestation publique des cérémonies de mariage qui ont eu lieu à Yaoundé II ces six derniers mois tout au moins. Les puristes diront que l’habitude ne fait pas le droit. Certes ! Mais quand le droit est à tête chercheuse et imbibé de calcul de positionnement politique, on est en droit de s’interroger sur la droiture de celui qui applique ce droit. La version d’Olivier Bibou Nissack dans les prochaines heures.

 

Stéphane NZESSEU

La déclaration de l’honorable Jean Michel Nintcheu vient compléter le concert de condamnation en cours depuis la survenue de ce drame humain dans la ville de Muyuka.

 

Le député SDF à l’Assemblée Nationale condamne fermement cet assassinat. « Rien, absolument rien ne justifie une telle cruauté. Cette nouvelle exécution montre que cette guerre du NOSO - qu'on aurait du reste pu éviter - vient de franchir un nouveau cap puisque les bourreaux ont opéré à visage découvert. Des enquêtes sérieuses et impartiales doivent être mises en branle pour débusquer tous les auteurs et véritables commanditaires de ce crime odieux. » Et pourtant ce n’est pas la première fois que ça arrive. On a encore le souvenir de ce qui était arrivé à Florence AYAFOR, la gardienne de prison qui a été exécutée pratiquement dans les mêmes conditions.

 

Au-delà des émotions… le retour à la paix est plus qu’urgent.

 

L’honorable est conscient que ce n’est pas la première fois et craint que cette situation ne continue tant que rien n’est fait, on vivra des évènements pires que celle-là. D’où cette invitation à aller au fond de la question. « Au-delà de l'émotion humaine déclenchée par cette barbarie insoutenable dans la conscience collective, il y a lieu de se rendre à l'évidence que toutes les indignations et compassions collectives ainsi que tous les débats périphériques autour de ce drame, ne suffiront pas à résoudre le problème de fond qui est le retour à la paix dans nos deux régions du nord-ouest et du sud-ouest. Dès le déclenchement de cette crise, les actes d'horreur venant d'acteurs divers et des bandits de grand chemin nauséeux étaient prévisibles du fait que d'aucuns appelaient déjà à la sécession. Le régime de Yaoundé ne l'a pas compris alors que les germes d'atrocités se profilaient déjà à l'horizon. Et c'est dommage.  Les pertes en vies humaines ainsi que les dégâts collatéraux sont incommensurables. »

 

Le retour au calme ne se décrète pas

 

Les responsables de cette situation de crise qui perdure sont tout trouvé ; Pour le député, ce sont les administrateurs de Yaoundé qui devraient tout faire pour installer un véritable dialogue entre les deux parties et apaiser les séparatistes au point où ils acceptent de déposer les armes. « Le régime de Yaoundé doit définitivement comprendre que le retour au calme ne se décrète pas. Au stade actuel de la crise, le retour à la paix doit être un construit sincère. Il s'agit en réalité d'une crise politique à laquelle il faut des solutions politiques. Seul le règlement définitif du contentieux historique et le retour au fédéralisme - qu'on pourrait éventuellement étendre aux autres régions du pays sur la base des contours actuels - permettront un règlement pacifique, irréversible et définitif de ce conflit. Toutes les émotions enregistrées jusqu'ici n'auront aucun effet sur cette crise tant que ce contentieux historique n'est pas réglé.

Quelle que soit le type de guerre, les protagonistes finissent toujours par s'asseoir autour d'une table de négociations. Après plus de trois ans et demi, Le pouvoir en place a échoué à ramener la paix dans ces deux régions. Les sécessionnistes s'obstinent à rester dans leur position initiale. Ce sont des faits. Du fait que les deux principaux protagonistes des violences diverses campent sur leurs positions respectives, il n'y a pas de honte que d'autres acteurs entrent en jeu dans la résolution de ce conflit. Tous les acteurs d'influence certaine à l'intérieur du pays ainsi que la communauté internationale doivent mettre suffisamment de pression sur le gouvernement camerounais et sur les sécessionnistes "ambazoniens" pour trouver une solution négociée à cette crise. Pourvu que la paix revienne dans ces deux régions du nord-ouest et du sud-ouest. Rien, absolument rien ne vaut la paix. »

 

 

Par Stéphane NZESSEU

Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale invite ses jeunes concitoyens à répondre à cette interrogation : « Quel usage faisons-nous de cette jeunesse au delà des slogans » ?

« En ce jour où l’on célèbre la Journée Internationale de la Jeunesse adoptée le 17 décembre 1999 par l'Assemblée Générale des Nations Unies, approuvée suite à la recommandation de la Conférence mondiale des Ministres de la jeunesse tendant à faire du 12 août la Journée Internationale de la Jeunesse. L'objectif de cette journée est de promouvoir ou mieux de développer, entre autres, la conscience des jeunes en ce qui concerne le Programme d'action mondial pour la jeunesse à l'horizon 2000 et au-delà.

 Point n’est besoin de rappeler son rôle vital et capital dans notre environnement sociétal. La jeunesse représente un partenaire et un atout incontournable pour le développement durable, la paix et la prospérité de l’Afrique. Le rôle qu’a joué la jeunesse dans le processus de décolonisation, la lutte contre l’apartheid et, plus récemment, ses efforts pour encourager le développement et promouvoir les processus démocratiques sur le Continent africain n'est plus à démontrer.

 

Au fait qui est jeune ?

Dans une sphère où la Jeunesse est considérée comme des « cadets sociaux » ?

Des approches définitionnelles sont esquissées sur le plan sociologique, économique et institutionnel. Si étymologiquement le mot jeunesse vient du latin « juvenis » qui signifie qui n’est pas avancé en âge, la jeunesse est une période de la vie de l’homme située entre l’enfance et l’âge adulte. Elle constitue pour l’être humain une étape propice à sa formation, à son éducation et à sa socialisation.

Cette catégorie sociale a été prise en compte de manière particulière au sens de l'Onu contenu dans, Stratégie du Pnud pour la Jeunesse 2014-2017, les jeunes constituent la tranche d'âge comprise entre 15 et 24 ans. À l'heure actuelle, ils représentent 18 % de la population mondiale, soit 1,2 milliard de personnes. Une définition plus étendue est donnée par la Charte Africaine de la Jeunesse adoptée en 2006 à Banjul en Gambie qui entend le Jeune comme toute personne âgée de 15 à 35 ans. La population de l'Afrique dépasserait le milliard d'habitants avec plus de 60% de jeunes (femmes et hommes) âgés de moins de 35 ans d'ici 2020 si on s’en tient aux statistiques de l’Onu.

On estime que, trois africains sur quatre auront 20 ans en moyenne. Définition qui va être reprise par l’Etat du Cameroun en 2008 lors de la mise sur pieds du Conseil National de la Jeunesse (CNJC) à la suite des émeutes de février 2008 tel que l’annuaire statistique du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique dans la période 2010-2015 le martèle «le nombre de jeunes (15-35 ans) est passé de 6 925 790(31,84% de la population) à 7 876 542 (35,52% de la population) individus.

Cette population jeune reste dominée par les individus de sexe féminin qui en 2015 représentait 52,26%. Sur le plan spatial, en 2015 trois régions concentrent plus de 50% des individus jeunes du pays. Il s’agit du Centre (1 636 677 individus jeunes), du Littoral (1 397 558 individus jeunes) et de l’Extrême-Nord (1 208 145 individus jeunes).

A contrario, les régions du Sud (252 815 individus jeunes) et de l’Est (278 778 individus jeunes) sont celles qui enregistrent la plus faible concentration de la population jeune ».

Ces statistiques en inadéquation d'avec la réalité sociale laissent songeur qui interrogent sur l'usage qu'en fait l'ordre Politique Camerounais de sa Jeunesse.

Quel usage faisons-nous de cette jeunesse au delà des slogans ? Jusqu'à quand allons-nous la sacrifier comme ces images des Jeunes Femmes qui nous viennent du Sud-Ouest? Pourquoi détester autant cette jeunesse dans l'opérationnalisation des politiques publiques adéquates et adaptées? Pourquoi décider en l'absence de celle-ci ?

Il est temps de se raviser et de mettre fin à l'abrutissement de celle-ci. Elle mérite bien Mieux, elle doit en toute quiétude protéger et libérer ses énergies. Nous, nous allons dans un prompt avenir, la sortir de cette captivité et séquestration dont-elle est victime du séculaire ordre gouvernant camerounais.

 Entre temps, inscrivez-vous chers jeunes, sur les listes électorales, plus que 18 jours pour la clôture annuelle ».

 

 

N.R.M

Ali Malex a été enlevé ce matin de 13 août 2020 dans son domicile dans le département du Moungo, région du Littoral.

Impossible pour l'instant de donner avec précision l’identité des personnes qui ont kidnappé aux premières heures de cette journée, Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la société Cameroon development corporation (Cdc) Penda-Mboko. Les informations qui nous parviennent de nos sources, font état de ce qu’il s’agirait des séparatistes qui seraient entrés au Moungo en passant par Muyuka, ville située dans la région du Sud-Ouest.

Toutefois ce qu’on sait avec certitude est que les hommes armés qui ont pénétré la résidence du Directeur de l’unité industrielle de la Cdc-Penda Mboko ont causé d’énormes dégâts, certains étant irréversibles parce qu’il y a eu lors de cet assaut, mort d’homme. «Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle», a confié un membre de la famille de la victime. Les Forces de défense et de sécurité alertées, sont malheureusement arrivées en retard.  

Il convient de noter que les employés de la Cdc et l’entreprise passant pour être le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat, ont été comme les fonctionnaires, des cibles des groupes séparatistes. La Cdc a été largement impactée par la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. L’entreprise qui se trouve au bord du gouffre a vu plusieurs de ses installations devenir les bases des sécessionnistes.

Liliane N.

 

 

Le grand « Merci » du président du Comité de gestion de l’opération Survie Cameroun Survival initiative (SCSI) est contenu dans sa lettre datée du 11 août 2020. Pour Christian Penda Ekoka, l’objectif qui a été fixé pour cette opération lancée dans le cadre de la lutte contre le coronavirus a été atteint. 

 

Christian Penda Ekoka, président du Comité de gestion de SCSI vient d’emboiter le pas à l’initiateur de l’opération Maurice Kamto qui affirmait dimanche dernier sur son compte Facebook que le but recherché par Survie Cameroun a été atteint, les contributions ayant dépassé la barre du million d’euros.  

Dans sa lettre adressée aux camerounais de l’intérieur et de la diaspora, le président du Comité de gestion de l’opération SCSI, par ailleurs allié de Kamto écrit, « c’est le Cameroun gagnant lorsque nous savons unir et mobiliser notre énergie collective pour le bien commun, au mépris de nos fausses querelles et de diverses manœuvres de diversion ; en dépassant nos intérêts particuliers au bénéfice de nos compatriotes en souffrances ».

Dans sa sortie du 09 août dernier, Maurice Kamto s’était également réjouit du niveau de contribution dans le cadre de l’opération Survie Cameroun. « Nous avons franchi le cap du million d’euros. Félicitations aux contributeurs. Nous avons relevé le défi, contre vent et marées. Cela montre ce que les Camerounais sont capables de faire ensemble, lorsqu’il y a un cap clair et des leaders crédibles. Oui ! Ensemble c’est possible », avait écrit le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). 

Signalons aussi que le MRC vient de lancer une nouvelle opération de collecte de fonds. Celle-ci est destinée à soutenir les prisonniers politiques du parti, les victimes et déplacés de la crise anglophone, ainsi que de la secte Boko Haram, a-t-on appris. 

Innocent D H

 

 

 

Dans un communiqué rendu public par la mairie de la métropole de Shenzhen dans le sud de la Chine fait, l’on apprend que le coronavirus était présent sur des échantillons d’ailes de poulets congelés venus du Brésil. Selon les autorités chinoises, des tests systématiques effectués sur les personnes ayant été en contact avec le produit se sont révélés positifs au Covid-19. 

 

Après avoir constaté la présence du coronavirus sur le poulet congelé importé du Brésil, un test de dépistage a été « immédiatement » prescrit à l’endroit des personnes ayant été en contact avec les produits contaminés. Des tests qui se sont avérés négatifs, à en croire les informations contenues dans le communiqué des autorités chinoises. 

De sources convergentes, c’est pour la deuxième fois depuis le mois de juillet que la Chine fait état de la présence du coronavirus sur des paquets de crevettes en provenance de la Guinée équatoriale. A titre de mesure conservatoire, le marché de Xinfadi à Pékin (capitale de l’empire du milieu) avait été fermé après l’apparition d’un foyer épidémique concernant plusieurs centaines de personnes. En effet, des traces de virus avait été détectées dans cet espace marchand sur une planche à découper du saumon d’importation.

Pour de nombreux observateurs, la contamination du poulet brésilien au coronavirus pourrait être à l’origine d’une nouvelle chute du chiffre d’affaires de ce produit sur le marché chinois. Premier producteur mondial de poulets congelés, le géant de l’Amérique Latine est le deuxième pays de la planète le plus touché par le coronavirus après les Etats-Unis.

La Chine, où le coronavirus a fait apparition fin 2019, a largement endigué la propagation de la pandémie de coronavirus si l’on s’en tient aux chiffres officiels. Le pays a annoncé ce jeudi, un bilan quotidien de 19 contaminations. Le dernier décès lié à cette maladie remonte à mi-mai 2020.  

 

Innocent D H

 

Ils sont mille quarante-quatre bénéficiaires (1044) attendus dans les caisses de la Sonacam. Pas d’information sur la cagnotte à partager entre ces artistes.

 

La société nationale camerounaise de l’art musical (sonacam) procède aux avances sur répartition pour le compte de l’exercice 2019. Pas d’information précise pour l’instant sur le montant global mis en répartition pour cette phase. Le Directeur Général de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam), Aw Wall Bakari fait savoir que les titulaires de droits de l’art musical (auteurs, compositeurs, arrangeurs et éditeurs de musique) peuvent entrer en possession du paiement des avances sur répartition pour le compte de l’exercice 2019 depuis ce jeudi 13 août 2020.

 

Deux catégories d’artistes sont concernées. Sur le total de mille quarante-quatre bénéficiaires (1044), le premier groupe est constitué de neuf cent quatre-vingt-onze (991) détenteurs des œuvres documentées et le deuxième groupe est de cinquante-trois (53) pour les œuvres non documentées. Les listes peuvent être consultées sur le site internet www.sonacam.com. Les paiements se font dans les différentes agences Express Union sur toute l’étendue du territoire, sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité et d’un feuillet. Il invite les concernés de bien vouloir retirer lesdits feuillets auprès de la direction Générale et des représentations régionales de la société dans le strict respect des mesures barrières (port du masque obligatoire). Le Directeur Général tient à remercier les membres de la société pour la patience et la retenue dont ils ont su faire preuve, et les appelle à continuer à œuvrer pour le rayonnement de la culture camerounaise.

Seulement, quelques jours après la répartition de la société des droits voisins, on est en droit d’espérer que les montants servis seront proportionnels aux prestations des artistes camerounais. On se souvient d’ailleurs que les artistes de la musique urbaine camerounaise se plaignaient de ne pas être considérés comme il se faut à chaque répartition. Ce d’autant plus qu’ils sont les porte étendard de la culture camerounaise à l’international depuis un bon bout de temps. L’on veut également croire que la décentralisation du paiement permettra que chacun entre en possession de ses sous bien plus aisément. Déjà, grâce à cette décongestion, plus besoin de venir uniquement à Yaoundé pour entrer en possession de ses droits. Une belle stratégie. Mais le plus urgent reste l’élargissement de l’assiette des collectes des droits d’auteurs, question de refaire vivre la véritable culture du Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

Le staff du PSG ne croyait plus en lui. Mis à la touche, Maxim Choupo Moting était même sur le départ. Pratiquement chassé du club français. Ce mercredi soir, c’est lui qui brise le signe indien, la malédiction qui pesait sur le Paris Saint Germain depuis 25 ans.

 

C’est le capitaine des Lions indomptables du Cameroun qui inscrit au bout du temps additionnel dans cette rencontre fatidique des quarts de finales entre le PSG et l’Atalanta. Score finale, 2 buts contre 1 en faveur du PSG. Mais deux buts qui portent tous l’estampille de Maxim Choupo Moting. Entré dans les dernières minutes de la partie, Eric Maxim Choupo-Moting s'est mué en héros d'un match qu'il n'aurait pourtant jamais dû disputer.

L'histoire est aussi rocambolesque que la fin du match elle-même. En déployant ses grands compas dont les parisiens et certains chroniqueurs ont si souvent moqués, pour reprendre un centre de Kylian Mbappé, Eric-Maxim Choupo-Moting a rangé son costume d'homme de l'ombre au placard pour enfiler sa plus belle cape de super héros. En un seul geste, "Super Choupo" a réussi à faire ce que Zlatan Ibrahimovic ou encore Edison Cavani ne sont jamais parvenus à faire malgré plusieurs tentatives : envoyer le PSG en demi-finale de la Ligue des champions.

Constamment moqué pour son manque de qualité technique et de finesse, Choupo-Moting s'est offert une revanche majuscule méritée. Il suffit de voir les commentaires toujours dithyrambiques de ses partenaires quant à son exemplarité et son sens du collectif pour comprendre que c'est à un juste retour des choses auquel nous avons assisté mercredi soir. Neymar lui a même partagé son trophée d'homme du match, c'est dire.

 

L'histoire est d'autant plus folle que le Camerounais n'aurait jamais dû participer à cette rencontre face à l'Atalanta. Malgré la blessure de Keylor Navas, Thomas Tuchel ne s'est pas précipité pour faire rentrer Sergio Rico. Le technicien allemand savait qu'il ne lui restait que deux changements, mais qu'il devait les réaliser en une seule fois. S'il avait succombé à l'appel de l'urgence, il aurait alors fait rentrer son gardien en se privant de la possibilité de remplacer un dernier joueur de champ. Mais l’entraîneur du PSG a attendu quelques minutes pour finalement décider de faire rentrer son supersub à la place d'un fantomatique Mauro Icardi (79e). Et il a bien fait. Plus que le match, c'est même la fin de saison parisienne que le Camerounais, qui possède aussi la nationalité allemande, n'aurait jamais dû vivre.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01