Ils sont mille quarante-quatre bénéficiaires (1044) attendus dans les caisses de la Sonacam. Pas d’information sur la cagnotte à partager entre ces artistes.
La société nationale camerounaise de l’art musical (sonacam) procède aux avances sur répartition pour le compte de l’exercice 2019. Pas d’information précise pour l’instant sur le montant global mis en répartition pour cette phase. Le Directeur Général de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam), Aw Wall Bakari fait savoir que les titulaires de droits de l’art musical (auteurs, compositeurs, arrangeurs et éditeurs de musique) peuvent entrer en possession du paiement des avances sur répartition pour le compte de l’exercice 2019 depuis ce jeudi 13 août 2020.
Deux catégories d’artistes sont concernées. Sur le total de mille quarante-quatre bénéficiaires (1044), le premier groupe est constitué de neuf cent quatre-vingt-onze (991) détenteurs des œuvres documentées et le deuxième groupe est de cinquante-trois (53) pour les œuvres non documentées. Les listes peuvent être consultées sur le site internet www.sonacam.com. Les paiements se font dans les différentes agences Express Union sur toute l’étendue du territoire, sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité et d’un feuillet. Il invite les concernés de bien vouloir retirer lesdits feuillets auprès de la direction Générale et des représentations régionales de la société dans le strict respect des mesures barrières (port du masque obligatoire). Le Directeur Général tient à remercier les membres de la société pour la patience et la retenue dont ils ont su faire preuve, et les appelle à continuer à œuvrer pour le rayonnement de la culture camerounaise.
Seulement, quelques jours après la répartition de la société des droits voisins, on est en droit d’espérer que les montants servis seront proportionnels aux prestations des artistes camerounais. On se souvient d’ailleurs que les artistes de la musique urbaine camerounaise se plaignaient de ne pas être considérés comme il se faut à chaque répartition. Ce d’autant plus qu’ils sont les porte étendard de la culture camerounaise à l’international depuis un bon bout de temps. L’on veut également croire que la décentralisation du paiement permettra que chacun entre en possession de ses sous bien plus aisément. Déjà, grâce à cette décongestion, plus besoin de venir uniquement à Yaoundé pour entrer en possession de ses droits. Une belle stratégie. Mais le plus urgent reste l’élargissement de l’assiette des collectes des droits d’auteurs, question de refaire vivre la véritable culture du Cameroun.
Stéphane NZESSEU