Fleuron de l’Armée Camerounaise et malheureusement présenté par des individus aux ambitions inavouées comme peu professionnel et à la solde du Gouvernement, il paraît opportun de revenir sur les missions dévolues au Bataillon d’Intervention Rapide lors de sa création en 2009.
Historique
Depuis 11 ans, tous les jeunes qui ont choisi de servir leur pays et se sont engagés à aller au sacrifice suprême pour préserver la vie de leurs compatriotes avaient dans un premier temps reçu pour mission de sécuriser les eaux le long du littoral camerounais.
Si le challenge opérationnel semble gagné d’avance, le volet logistique s’annonce bien plus compliqué. Affectés à soutenir Bakassi et tous les autres fronts attaqués par des terroristes en denrées alimentaires, en carburants et lubrifiants, en eau potable, en matériaux de construction, en maintenance d’embarcations, en munitions, et en relève des personnels, les « Birois » font montre d’ingéniosité pour mener à bien les missions qui leurs sont assignées.
Relever les défis permanents
Pour y parvenir, celui que ses camarades présentent comme un homme d’exception, le Colonel Avi Sivan Abraham, de regrettée mémoire, architecte méticuleux du label BIR, décide de créer sur le site de Man O’war Bay, la base logistique de tous les BIR.
Au fil des années, elle va devenir le Bataillon logistique des BIR et est basé dans le camp de référence qui porte son nom.
Les Organismes spécialisés de cette base logistique
1- La maintenance des embarcations « Chantier naval des Bir »
2- La maintenance des moyens roulants « Garage Central des Bir »
3- La mise à disposition des carburants « Service des Essences des Bir »
4- Le stockage et la maintenance des armes « Poudrière des Bir »
5- Le stockage des équipements « Réserve stratégique des Bir »
6- L’approvisionnement en denrées «Service des Approvisionnements »
Les spécialités dans ce corps d'Élites
Le Centre d’Instruction :
« Ils sont passés par là, ils sont les meilleurs » : Telle est la devise du centre d’instruction des BIR. Cette structure assure la formation initiale et la formation continue des personnels BIR d’une part, et le conditionnement opérationnel des unités engagées (BIR Delta et Opération Alpha) d’autre part. Elle assure en outre, en cas de sollicitation, des formations spécialisées au profit des autres composantes des forces de défense.
Unités et Formations spécialisées :
Face aux exigences de modernité imposées par l’évolution des menaces et à la mutation de l’environnement opérationnel, le BIR s’est doté de nouveaux outils, venus renforcer sa montée en puissance: Giram – Goa – Cat.
Le Giram (Le Groupement d’Intervention Rapide Aéro Mobile) :
Il s’agit d’un instrument fort de décision stratégique entre les mains des chefs opérationnels des BIR. Il est composé d’hélicoptères de manœuvre et d’attaques et d’avions de liaison.
Le Cat :
Le Centre Antiterroriste des BIR est un noyau dur constitué d’hommes aux aptitudes exceptionnelles. Avec son Groupement d’Intervention Rapide des Plongeurs de Combat, il est capable d’effectuer des missions chocs sur tout type de terrain. Il s’agit du coup de poing uppercut des BIR.
Bir : Les secrets d’une réussite programmée
Il s’agit notamment :
- Des actions civilo-militaires
En plus des missions traditionnelles qui leurs sont assignés, les Birois sont engagés dans le développement social à travers des actions civilo-militaires au profit des populations vulnérables.
- Des salles d’opération et de surveillance radar
Un des piliers de la réussite des BIR sur le terrain est l’existence dans tous les bataillons de salles d’opérations répondant aux standards internationaux. A cela s’ajoute le maillage, par réseaux de surveillance radar des zones d’action des deux principales opérations en cours à savoir « L’Opération Alpha » et « La Force BIR Cote ».
- Des moyens appropriés aux menaces
« Une mission, des moyens ». Cet adage se vérifie pleinement dans les BIR, qui disposent de moyens diversifiés leurs permettant de mener à bien les diverses missions qui leurs sont confiées.
- Des procédures claires et strictes
Qu’elle soit maritime ou terrestre, toute patrouille BIR doit être constituée d’au moins trois moyens nautiques ou roulants. Les déplacements de nuit sont interdits (sauf pour raisons opérationnelles), le repas froid est obligatoire tous les vendredis. Telles sont quelques consignes claires et générales contenues dans les 10 recommandations des BIR qui viennent s’ajouter aux consignes particulières permanentes propres à chaque formation.
- D’un personnel de qualité
La mise en œuvre de l’ensemble des moyens dont dispose le BIR nécessite un personnel de qualité : Officiers et non officiers. Ceci passe inévitablement par un système de recrutement efficace. Sa méthode de sélection objective et rigoureuse, alliée à la qualité de la formation initiale et continue mettent à la disposition des BIR un personnel exceptionnel.
Des résultats forts éloquents
L’ensemble des moyens mis en œuvre au profit des BIR (personnels et matériels de qualité, infrastructures appropriées) et les procédures strictes et claires seraient vains sans les résultats forts évocateurs qu’ils produisent sur le terrain.
N.R.M