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En moins d’une semaine, les deux archevêques ont fait des déclarations sur la situation épidémiologique actuelle, qui semblent s’opposer.

Le 1er août dernier, alors que Mgr Samuel Kleda l’archevêque métropolitain de Douala célébrait la messe chrismale dans la cathédrale Saint Pierre et Paul de la capitale économique du Cameroun, il a fait la déclaration suivante: «nous avons vaincu le coronavirus». Le prélat a donné les raisons pour lesquelles, il affirme que la pandémie a été vaincue. «Le stock de remèdes contre cette pandémie est intact depuis quelques jours dans nos hôpitaux catholiques car, il n’y a presque plus de malades», a-t-il ajouté. Et face à la presse, il a déclaré «le taux d’affluence des patients dans les centres de traitement et hôpitaux de l’église catholique a considérablement chuté. Nous observons très peu d’infection au COVID-19 étant donné que les produits que nous avons mis sur pied ne sont plus demandés par les patients ».

Seulement, le contrepied de la déclaration sus rapportée de Mgr Samuel Kleda vient de Mgr Mbarga l’archevêque métropolitain de Yaoundé qui, au cours de la messe pontificale qu’il a célébrée le 9 août 2020 à la paroisse Sainte Odile de Nomayos, dans l’arrondissement de Mbankomo, a déclaré que la pandémie n’est pas finie. «Gardez vos masques, car le Coronavirus n’est pas terminé», a-t-il déclaré face aux fidèles qu’il exhortait à prendre soin de leur santé.

Mgr Samuel Kleda qui est convaincu du fait que le Coronavirus est vaincu, avait même précisé que « si on s’organise bien, aucun Camerounais ne pourra plus mourir des suites de coronavirus». La raison étant «que nous avons un traitement efficace ». L’archevêque métropolitain de Douala avait toutefois fait remarquer que «très peu de personnes font la maladie aujourd’hui». De ce fait, il recommandait la prudence et le respect continu des mesures barrières.

Liliane N.

Paul Biya le Président de la République et les membres du Conseil supérieur de la magistrature vont devoir se pencher sur les questions relatives à l’intégration dans la magistrature des trois promotions d’auditeurs de justice, sorties de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature entre 2017 et 2020, aussi appliquer des sanctions aux magistrats qui ont été indélicats.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature qui va se tenir ce lundi 10 août 2020 au Palais de l’Unité, et qui sera présidée par Paul Biya le Président de la République, est très importante. Il est attendu de ces assises, que le Chef de l’Etat et les membres du Conseil parlent premièrement de l’intégration dans la magistrature des trois promotions d’auditeurs de justice, qui sont sorties de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature entre 2017 et 2020. Deuxièmement, il est attendu que le Président et ses collaborateurs portent leur attention sur l’avancement en grade des magistrats. Troisièmement, il est attendu une certaine redistribution des cartes au sein de la magistrature. Quatrièmement, on s’attend à des sanctions pour les magistrats trouvés indélicats et des promotions pour ceux qui sont exemplaires.

Le Conseil supérieur de la magistrature qui se réunit ce jour, a tenu des assises de ce genre depuis le 7 juin 2017. Trois ans sont donc passés. Raison pour laquelle, cette réunion initialement prévue pour le 6 août et qui a été reportée, est très attendue. Elle sera l’occasion idoine pour les nouveaux entrants au Conseil à l’instar de l’Honorable du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale Rolande Adèle Ngo Issi, de se familiariser avec l’institution et d’avoir un premier contact avec le Chef de l‘Etat Paul Biya. Ce sera aussi l’occasion pour Abel Minko Minko de s’y présenter en tant que nouveau Secrétaire général. Il a été nommé en remplacement du défunt Jean Foumane Akame.

Liliane N.

 

 

 

Les pays concernés sont l’Egypte avec zone de compétences en Ethiopie – Djibouti – Kenya – Somalie – Erythrée avec résidence au Caire.

 

 

 

 

 

 

Et pour y parvenir la Centrale d’Etudes et de Facilitation de l’Immatriculation Foncière promeut le décret n° 77/245 du16/07/1977 portant organisation de la chefferie traditionnelle qui dispose en son article 21 que «les chefs traditionnels peuvent, conformément à la coutume, et lorsque les lois n’en disposent pas autrement, procéder à des conciliations ou arbitrages entre leurs administrés».

 

Contexte

 

La terre, depuis les temps des plus immémoriaux constitue la principale pourvoyeuse de ressources dont l’humanité se sert pour perpétrer les espèces. Elle pourrait pourtant, selon Ayissi Benoît – Consultant aux Affaires foncières et domaniales,  « produire à suffisance pour tous si elle était équitablement répartie et si les égos, parfois surdimensionnés ne conduisaient pas les uns et les autres à vouloir s’accaparer des portions toujours plus grandes au détriment de ceux qui, par négligence ou par faiblesse, n’ont pas les mêmes priorités…

Il en découle des conflits entre individus et communautés que, seule la mise en œuvre d’une réglementation formellement établie peut juguler durablement ».

Et pourtant, poursuit – il, « Après son indépendance, le Cameroun s’est doté d’un ensemble de règles (Lois, décrets, circulaires et notes) dont la bonne application aurait certainement permis à chaque citoyen d’avoir une claire vision des espaces à lui attribués sans risque de se voir intimidé ou agressé par autrui pour quelque raison que ce soit… ».

Que constate t – on ?  

 

Au-delà du refus d’appliquer lesdits textes qui visent pour chaque citoyen l’immatriculation de chacune de ses parcelles de terrains, l’on assiste à ce qui apparaît comme la généralisation d’un esprit de corruption et d’arnaque de la part des usagers et des agents publics impliqués dans le traitement de tout dossier d’immatriculation foncière.

Malgré l’affichage dans tous les couloirs et bureaux des fiches insistant sur la gratuité des services, l’on assiste à un paiement de dessous de table entre usagers et agents publics, sous des prétextes fallacieux : l’Obtention d’un visa favorable  sur un aspect illégal d’un dossier – Correction d’erreurs, presque insignifiantes, constatées sur un dossier traité par un maillon antérieur de la chaîne, sous peine de rejet de celui-ci vers ledit maillon pour ajustements nécessaires à son avancement.

 

Urgence de  pallier à toutes ces défectuosités

 

Pour y parvenir, la Centrale d’Etudes et de Facilitation de l’Immatriculation Foncière (CEFIF) travaille depuis quelques années, à la mise sur pied d’une organisation où devraient se reconnaître tous les camerounais soucieux de la sécurisation de leurs terrains coutumiers et disposés à mutualiser leurs énergies et leurs ressources afin de juguler l’ensemble des écueils qui jonchent le parcours à suivre pour arriver au titre foncier.

 

De manière plus concrète,

 

« Les terrains du domaine national de première catégorie font l’objet de bornage par la procédure d’immatriculation directe », précise Ayissi Benoît qui porte en outre la casquette de président du CEFIF. Il ajoute que « la commission consultative déplacée à cet effet constate simplement les mises en valeur réalisées par le requérant avant le 5/08/1974 et recommande à Monsieur le Ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières d’établir le titre foncier à son nom…

 

 Par contre,

 

« Pour ceux du domaine national de deuxième catégorie, cette commission vient d’abord apprécier la compatibilité du projet envisagé avec le terrain sollicité par le requérant, exprime le cas échéant, en faveur de l’intéressé, un avis favorable pour l’attribution de ce terrain en concession provisoire…

 Puis, elle revient, après la réalisation du projet, apprécier le respect des dispositions du cahier de charges signé lors de l’attribution de la concession provisoire pour exprimer enfin son avis favorable à l’attribution dudit terrain en concession définitive. Après quoi, le requérant peut solliciter la transformation de ce dernier arrêté en titre foncier ».

 Il s’est avéré au bout de ce processus que depuis l’acceptation et l’implémentation de ce concept, selon les termes de la loi sus citée, moult litiges ont pu être évités car, l’ensemble des parties ainsi constituées ont signé des procès-verbaux tel qu’il soit établi qu’à cette date, il n’y a aucune contestation des limites ainsi clarifiées.

 Ce dernier, auquel il est  adjoint un croquis géo-référencés facilement réalisable, grâce aux GPS et autres logiciels de cartographie porte par ailleurs la signature du chef de village ou de famille qui établit de façon irréfutable les droits de propriété.

 

 

Nicole Ricci Minyem

Les accusations les plus virulentes sont portées sur les « Hommes de Dieu », au vu des scandales que l’on vit depuis quelques mois. Ces questions et bien d’autres sont évoquées dans cet entretien que le Pasteur Alain Ruben Gwet a accordé à l’Agence Cameroun Presse

 

-         Merci pasteur d’accepter de répondre à nos questions. Comme il est de coutume, je veux vous inviter à vous présenter.

 

Je me nomme Gwet Alain Ruben ; Pasteur de Profession depuis 03 décennies ayant reçu du Seigneur Jésus-Christ la charge ministérielle de Docteur, selon Éphésiens 4 :7-16. Je suis Président entre autres de la Fédération des Eglises Pentecôtistes du Cameroun dénommée C.E.E.PE.C (Communion des Eglises Évangéliques Pentecôtistes du Cameroun) Coordination du Centre ; je suis en outre membre de plusieurs associations telles que l’ACADIR (Association Camerounaise du Dialogue Inter-religieux) agréée par l’Etat du Cameroun pour œuvrer en faveur de la paix entre les religions et dans la nation. Je suis Leader de la Communauté Évangélique Missionnaire de Réveil.

 

Marié, père de plusieurs enfants, auteur de nombreux ouvrages tels que « Le Pentecôtisme au Cameroun tome 1 - Le Saint-Esprit et Nous : les 03 sphères de sa Présence – Extraits des dispositions Juridico Administratives sur les Associations Religieuses au Cameroun…

 

-         Vous avez été aperçu au palais des Congrès de Yaoundé, lors de l’ouverture des assises du Grand Dialogue National, initié par le Chef de l’Etat Camerounais. A quel titre y étiez-vous ?

 

Je fais effectivement partie des six Ministres de culte qui sont régulièrement convoqués dans les cérémonies publiques de grandes envergures pour élever la voix en faveur du Cameroun, ce, depuis l’accession du Président Paul BIYA à la magistrature suprême pour son mandat en cours.

 

-         Les pasteurs de l’Eglise pentecôtiste sont mis en cause aujourd’hui pasteur, à cause de la pratique de quelques personnes des membres de ce corps social. On a vu votre colère parce que les journalistes dites – vous font une confusion totale. Qu’en est – il exactement, selon vous ?

 

Je commence déjà en appréciant le merveilleux travail d’information, de communication, de sensibilisation et même d’éducation qu’accomplit la Presse Camerounaise en général. Mais ce qui m’inquiète, c’est justement cette procédure incongrue de certains organes de presse qui consiste à généraliser les faits lorsqu’il est question d’un acte posé par un acteur des « églises de réveil ».

Vous venez de dire « Ce Corps Social » Effectivement c’est un Corps Social et des plus importants en termes d’extension, de contenu (quantité et valeur), de capacité (économique, politique et juridique). Sous d’autres cieux, les choses ne se font pas ainsi. Nous comptons énormément pour le Cameroun. J’assume ce que je suis, une autorité morale de grandes références en termes de valeur morale, intellectuelle et sociale. Je sollicite de vous, lorsqu’il y a un événement comme celui qui est d’actualité, de tenir compte de tous ces éléments. Il est rare de trouver un Corps Social qui milite et œuvre pour la paix, le patriotisme, le respect des institutions, etc, comme nos milieux. Même lorsque certains parmi nos ministres de culte ou leurs fidèles ne sont pas d’accord avec des positions et actions du gouvernement, l’on n’a jamais trouvé un élan de subversion dans nos milieux.

Est-ce là ce qu’on nous reproche ? Pouvez-vous me dire quel autre corps religieux enseigne à ses membres la soumission aux autorités gouvernementales et institutions comme nous le faisons ? A nos risques et périls, nous allons vers les prostituées, les bandits et criminels de haute classe, les sorciers, etc., et nous les transformons par nos messages afin que les mœurs et la sûreté de notre nation soient assurées. Est-ce là notre péché ? Dites-moi combien de nos membres sont en prison pour détournements de fonds publics, corruption, séditions et autres délits contre l’Etat ?

Au contraire, nous allons dans les rues, dans des ménages pauvres et misérables, nous prenons ces membres de famille pauvres. Nous nous investissons en assistance sociale et morale, en assistance psychosomatique, an prières et jeunes. Mais dès qu’ils sont bénis et qu’ils prospèrent, on nous traite de piètres escrocs ou ravisseurs. Savez-vous le travail que nous faisons à la base de tout ce que vous voyez ? Nous n’avons pas besoin d’être appréciés car c’est Dieu qui nous a appelés, mais de grâce, que les médias ne dissolvent pas leur bon travail en salissant toujours l’image de ceux qui œuvrent pour la prospérité du pays.

 

-         Vous avez voulu revenir sur trois points qui selon vous, sont très importants : Les enfants qui n’ont pas pu faire leur examen - La fermeture des Eglises

 

Vous parlez des enfants qui n’ont pas pu faire leur examen à cause de leurs parents et leur pasteur : Je me permets de commencer par le « pasteur ». J’assume ce que je dis :   Que la presse camerounaise (que j’apprécie par ailleurs beaucoup) essaie souvent de s’accomplir, c’est-à-dire de jouer son rôle d’investigation. Il y a plus de 15 ans que ce bien-aimé (parce que nous continuons de l’aimer) a cessé d’être de nos rangs. Il a choisi de faire ce qu’il fait sans se référer à qui que ce soit, estimant qu’il y a dans sa maison des personnes importantes qui le couvrent. Je suis Président Régional de la Fédération des Eglises Evangéliques Pentecôtistes du Cameroun. Nous encadrons des centaines d’Eglises, mais nous ne le reconnaissons pas des nôtres. Il est donc incongru de faire endosser ces actions aux Eglises Pentecôtistes. Les Parents de ces enfants assument leurs responsabilités :   Leur appartenance religieuse ne devrait pas non plus être engagée dans cette affaire. Lorsqu’un musulman, un catholique ou un protestant commet une action, je n’entends jamais sa religion être engagée. Pourquoi ce désir de nuire aux autres ? On dirait que certains organes de presse ont la phobie des églises de réveils.

Concernant les enfants :   Voilà qui suscite de vrais problèmes d’accompagnement spirituel et psychologique et qui démontre les faiblesses de nos lois.

Jean Jacques de Felice, avocat Français ayant longtemps œuvré à la défense des objecteurs de conscience disait : « Le droit seul ne peut rien dans certaines situations ; il est même pire et moins que ce chiffon de papier si souvent décrit ». Le port des masques est devenu une loi exigée par nos autorités en ce temps de crise sanitaire. Mais il ne suffit de mettre sur pied une loi et d’en exiger mordicus exécution. Il y a une multitude de personnes qui, jusqu’ici, ne le portent pas, non par endoctrinement religieux, mais par conviction propre. Ce Jean Jacques Félice disait aussi qu’il y a des personnes qui n’obéissent qu’à leur conscience, non par manque de soumission aux lois, mais par manque de conviction à ce que prônent certaines décisions juridiques. Quand on est en face de ces personnes, tant que leur état de santé ne nuit pas aux autres, pourquoi ne pas les laisser ? Maintenant, s’il arrivait que leur santé présente un risque pour leurs proches, on peut faire recours à :

Cet accompagnement psychologique dont j’ai parlé plus haut. Ceci demande donc dans des prochaines échéances, l’implication des hommes d’églises et des psychologues dans les différentes cours d’examination, comme les infirmiers et agents de sécurité sont impliqués ;

Si jusque-là, on n’obtient pas des résultats, et que l’on le juge nécessaire, dans des vues de dissuasion des autres candidats, mettre en application les dispositions de l’Article 260 du Code Pénal sur les maladies contagieuses, qui stipule que : Celui qui, par sa conduite, facilite la communication d’une maladie contagieuse et dangereuse est puni d’un emprisonnement de 03 mois à 03 ans ; A moins qu’on veuille juste occuper l’actualité des choses sans valeur, voilà des procédures qui font gagner en tout.

 

-         Pour sortir de cet entretien, vous qui vous occupez réellement des personnes perdues, abandonnées, des laissés pour compte, pourquoi ne pas travailler à côté des autorités afin de barrer la voie aux bandits à col d’évêques ?     

 

Ce que je préconise en partenariat avec les autorités administratives afin de barrer la voie aux « bandits à col blanc ».

L’existence des bandits à col blanc ne s’arrêtera jamais. Aucun corps social n’a jamais été voué à l’extinction parce que certains malfrats et faussaires y ont été appréhendés. Dans la police, dans la gendarmerie, dans l’armée en général, dans le politique, etc., on arrête régulièrement des faussaires et usurpateurs, mais on n’a jamais fermé. Tant qu’il y a de vrais pasteurs, il y en aura de faux. On a arrêté de faux prêtres, des dignitaires catholiques pédophiles, des impliqués dans des choses très compliquées, mais l’Eglise Catholique n’a jamais été inquiétée. Cela se passe dans tous les corps sociaux. Il y a parmi nous des sorciers, des escrocs, comme partout ailleurs. Nous sommes prêts à collaborer avec l’Etat pour combattre et démasquer tous ceux qui jettent du discrédit sur notre noble vocation. Depuis des années, nous le signifions aux dirigeants du pays. Nous sommes prêts à dénoncer les faux.

 Nous savons qui est qui et qui fait quoi. Nous ne pouvons supporter ou soutenir ceux qui utilisent la parole de Dieu pour détruire les vies des autres, ceux qui utilisent le nom de Jésus pour égarer la foule et profaner les valeurs régaliennes. Nous disons NON à cela.

 Par ailleurs, au lieu que les Sous-préfets, Préfets, Commandants de Brigade, Commissaires de Police demeurent répressifs, il faut qu’ils acceptent de nous consulter et de travailler avec nous. Je tire un coup de chapeau au Gouverneur de la Province du Centre qui, de temps en temps, nous écoute ; je n’oublierai pas certains sous-préfets dans le Centre qui travaillent en étroite collaboration avec nous.

 

 

Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem

 
 

Le drame est survenu ce dimanche dans la ville de Bafoussam. Précisément sur la route qui mène à Foumbot. Les plus de 50 passagers d’un camion qui transportait les agriculteurs qui se rendaient dans leurs plantations s’est renversé brutalement sur le trajet et bonjour la catastrophe.

 

En attendant les détails sur les circonstances réelles de cet accident, les informations à notre disposition nous donnent de savoir qu’il s’agit d’un camion de transport de personnel agricole qui est tombé sur la route entre Bafoussam – Foumbot. Comme c’est l’habitude dans cette partie du Cameroun, ils sont très nombreux qui sortent très tôt le matin, bien avant 6 heures, pour aller se poster dans des points stratégiques de la ville où des planteurs qui ont besoin de main d’œuvre viennent recruter du personnel, et où des personnes qui veulent se rendre dans leurs plantations du côté de Foumbot et les contrées environnantes prennent le transport pour se rendre dans les plantations.

 

Ce dimanche matin, vers 6 heures du matin comme à l’habitude un de ces camions va garer et embarquer une 50 aine de passagers. Après quelques kilomètres seulement de parcouru, vers 6 heures et 30 minutes, le pire va survenir. Sans qu’on ne sache encore comment, ni précisément pourquoi, le camion de transport va se renverser. Dans le feu de la panique, les passagers vont chercher à sauter du camion qui tangue. Malheureusement, cette crise de panique va contribuer à aggraver le bilan des décès. Soit près de 27 morts sur le carreau. Et 25 à l’hôpital régional de Bafoussam. Les images sont choquantes. Les premiers soupçons portent sur le mauvais état de ce tronçon. Un axe routier qui est dans un état de délabrement très avancé. De plus, la saison des pluies qui a cours dans cette partie du Cameroun ne va pas pour arranger la situation et faciliter la circulation. A cela on peut également penser que le mauvais état du camion en question dont la qualité des pneus est interrogeable, et même les conditions de chargement des personnes dans le véhicule qui ne respecte aucune norme. Quelle catastrophe !

 

Quand on pense que ce véhicule traverse des barrages de contrôle qui se contentent de prendre 500 fcfa au lieu de se soucier de la qualité des engins et de la sécurité des personnes. Quand on se rend compte qu’au sommet de l’état au lieu de désenclaver les bassins de production en construisant des routes praticables, nos hauts fonctionnaires choisissent de détourner la pitance des modestes citoyens. Une pensée pieuse à la famille des victimes et aux blessés qui sont actuellement à l’hôpital régional de Bafoussam.

 

Stéphane NZESSEU

Cette quantité de carburant de la contrebande a été appréhendée au quartier Bonabéri par les éléments de l’Opération Halte au commerce illicite (HALCOMMI) zone 1 de la Douane le 07 août dernier lors d’un contrôle de routine. 

 

C’est un camion contenant une centaine de bidons de 200 litres, soit 12.000 litres de carburant frelaté saisi à Douala par les éléments de la Douala. Selon les sources douanières, les auteurs du trafic ont dissimulé le produit illicite entre les sacs de sciure de bois. Transférée sous escorte à l’ancienne direction de la douane de Bonanjo, la cargaison va être acheminée à la délégation régionale de l’Eau et de l’Energie du Littoral pour la suite de la procédure, apprend-on des mêmes sources. C’est aussi ce que confirme le délégué régional de l’eau et de l’Energie, Fidèle Makonda qui précise, « nous allons effectuer des analyses de ces produits et si la qualité est bonne, ils seront vendus aux enchères et l’argent de la vente reversée au trésor public ».

Rappelons que le 29 juin dernier, c’était la Marine nationale qui avait saisi une cargaison de carburant frelaté au large de Limbe dans la région du Sud-Ouest. En effet, une pirogue transportant à son bord 58 fûts de 250 litres chacun, soit 14. 000 litres de carburant frelaté. L’embarcation avait été escortée vers le port de Limbé et sa marchandise prohibée a été saisie, puis remise aux autorités compétentes conformément à la règlementation en vigueur, renseignait la Cellule de la communication de la Marine nationale. 

Il faut dire que la contrebande et la contrefaçon sont à l’origine de nombreux préjudices pour l’Etat. Elles polluent non seulement l’environnement des affaires, mais également freinent les opérateurs économiques du domaine qui œuvrent dans la légalité. Des chiffres officiels, ces deux délits sont responsables d’au moins 100 milliards de FCFA de pertes annuelles de taxes à l’Etat du Cameroun.

Innocent D H

 

Après que l’opinion publique ait constaté et dénoncé les slaloms en solitaire engagés par l’honorable 2.0, Nourane Fotsing, elle semble être revenu à de meilleurs sentiments et recommence visiblement à jouer collectif. Elle fait partie de la suite du Président Cabral Libii dans la tournée du PCRN dans les régions de l’EST et dans le septentrion.

 

Mis à part les photos de groupe prises au sein du parlement pendant les deux sessions qui ont eu lieu depuis leur élection, il devenait de plus en plus rare de voir la jeune député PCRN du Wouri se tenir aux côtés du Président de son parti ou même des autres élus dudit parti pour mener une action collective. Depuis le début de la crise du Covid 19, l’honorable Nourane avait choisi de jouer solo. Création d’une organisation parallèle à celle du parti pour la lutte contre la Covid, multiples actions envers les gouvernants en son nom pour faire accepter ses initiatives. La dernière rencontre publique des élus PCRN lors du déjeuner de presse à Anguissa par Yaoundé, a une fois de plus permis à la députée « star » de signifier qu’elle évolue dans son couloir à elle seule.

 

C’est donc avec une grande joie que les militants du PCRN l’ont vu ce samedi dans les rues de Belabo, en compagnie de Cabral Libii et des autres députés PCRN. Bien qu’elle a voulu se faire discrète, son passage a été bel et bien remarqué et salué par les nombreux militants qui ont fait le déplacement pour la place des fêtes de Belabo ce samedi. Une scène aura retenu notre attention, alors que le Président Cabral se sent plein de joie et esquisse quelques pas de danse en direction du groupe de danse venu agrémenter le meeting, la députée Nourane (ave d’autres) va arriver à la hauteur du président. Et alors que celui-ci va sortir es billets de banque pour « faroter » le groupe de danse, on va remarquer que la députée Nourane va se faufiler discrètement pour remettre, le poing fermé, sa motivation au groupe de danse. Ceci dans la grande pudeur. Une pudeur qui contraste peut-être avec les images d’elle qu’elle a fait circuler les réseaux sociaux ces derniers jours, mais une pudeur qui distingue les grandes personnalités.

 

Rappelons tout de même que cette réapparition de Nourane Foster aux côtés de Cabral Libii est à mettre à l’actif du président du PCRN. Qui, par soucis de consolider son équipe, le soir du dimanche où il avait été invité sur la télévision STV, avait tenu une réunion de dialogue avec Nourane et quelques autres responsables du parti à Douala. C’est l’un des fruits de cette discussion que nous observons donc. Pourvu que ça dure.

 

 

Stéphane NZESSEU

Après les remous d’il y a quelques jours, tout est rentré dans l’ordre. Le ministère de l’enseignement supérieur a validé les diplômes du doctorant en science politique Okala Ebode. Et il va soutenir sa thèse de doctorat à l’université de Douala le 14 août prochain.

 

Le ministre de l´enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, vient d’autoriser enfin à Thierry OKALA ÉBODE la possibilité de soutenir sa thèse de doctorat le vendredi 14 Août 2020. La soutenance de thèse initialement prévue le 24 juillet dernier avait pourtant été annulée par le même ministre qui brandissait comme prétexte la non présentation de l'équivalence des diplômes du candidat OKALA EBODE. Au jour d’aujourd’hui, le ministère s'est ravisé en autorisant cette soutenance pour la date du vendredi 24 août prochain.

 

C’est l’occasion de rappeler que le candidat quant à lui a toujours clamer qu’il n’avait pas besoin d’une authentification particulière de ses diplômes par le ministère de l’enseignement supérieur parce que ce problème était déjà réglé par les conventions auxquelles appartenaient le Cameroun et qui coiffait les procédures qui lui ont permis d’obtenir ses diplômes. De plus, Thierry Okala Ebode a fait savoir à l’opinion publique que cette situation n’était ni plus ni moins qu’une manœuvre du recteur de l’Université de Yaoundé II Soa qui lui en voulait personnellement et qui avait juré qu’il ne soutiendrait jamais sa thèse de doctorat. D’après les déclarations du doctorant, c’est le recteur Adolphe Minkoa SHE qui faisait tout pour discréditer son parcours académique aux fins de l’empêcher d’obtenir son titre de docteur en science politique.

 

Okala Ebode n’est pas le seul étudiant de ‘université de Yaoundé II Soa qui quitte cet établissement pour aller soutenir sa thèse de doctorat à l’université de Douala. Ils sont très nombreux dans cette situation. Et pour la plupart, il s’agit des victimes de cet acharnement du Pr Minkoa SHE autour des admis au doctorat professionnel à l’époque à Soa. De plus, il faut dire qu’il y a comme une guerre froide qui couve entre le Pr Minkoa She et le Pr Magloire Ondoa, aujourd’hui recteur d l’université de Douala. Les deux hommes ne filent pas du bon coton. Puisque c’est l’enseignant aujourd’hui recteur à l’université de Douala qui encadrait ces doctorants professionnels alors qu’il était Doyen de la Faculté de Droit et Science politique, il trouve aujourd’hui l’occasion de permettre à ses étudiants tourmentés hier de soutenir et terminer leur cursus en toute quiétude.

 

Manifestement, tout est rentré dans l’ordre aujourd’hui. Le candidat soutiendra sur le thème :  " Le système de sécurité camerounais à l´épreuve de la gouvernance démocratique".

 

Stéphane NZESSEU

Douala, la capitale économique du Cameroun était le 05 août dernier, l’épicentre d’une rencontre qui a connu la présence de près d’une dizaine de responsables religieux. Issus de toutes les confessions religieuses confondues à avoir échangé avec les responsables du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

 

Au cœur des échanges entre ces responsables religieux et ceux du Programme des Nations Unies pour le Développement, la faisabilité et la crédibilité du plan de reconstruction des deux régions anglophones adopté par l’organisme onusien. Cette délégation d’hommes de Dieu d’obédiences religieuses confondues conduite par le Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala apporte officiellement leur soutien à l’initiative de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest portée par le Président Paul Biya.

Ces responsables religieux observent que ce fameux plan de reconstruction va faire bénéficier directement à la population touchée par la crise qui secoue les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre années. A l’unisson, ils lancent un appel à l’endroit de la population qui doit coopérer dans le processus de mise en place des différentes phases du programme.

C’est à Paul Tassong, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie que revient la tâche de conduire ce plan sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya. Le membre du Gouvernement camerounais s’est rendu dans les régions concernées en juillet dernier. Il était question pour lui, de procéder à l’évaluation sans complaisance de ce projet dont les travaux vont coûter plus de 100 milliards de FCFA, selon des sources crédibles.

Certains avis recueillis auprès des populations, le Plan présidentiel de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a été favorablement accueilli. C’est du moins ce qu’a pensé le Dr Ndikum, président des parents d’élèves du sous-système anglophone. « Les gens sont ouverts à ce programme et disent qu’ils ne veulent plus la guerre sur le sol. Si tout le monde enlève cette idée de sécession de sa tête et se dit assez c’est assez, alors cette histoire va finir le même jour », faisait-il savoir.

Il ajoutait par ailleurs, « en clair, l’œuvre de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est une bonne mesure pour faire sortir le peuple des griffes de ces terroristes qui ont intérêt à nous voir souffrir en attendant l’intervention des puissances occidentales pour renforcer leur indépendance ».

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01