L’officier de police de 2e grade Bias Simon Pierre est désormais hors de tout danger, il est en sécurité. Il se trouve depuis quelques heures en soins intensifs au centre médical de la police au GMI 6. Il a été libéré grâce à une opération de sauvetage menée par les FMO camerounaises dans le Nord-Ouest.
Encore un acte de bravoure de nos forces de défense. Un acte au milieu de nombreux autres que posent les combattants de la paix et de la stabilité au quotidien dans cette campagne contre le crime organisé qu’ils mènent dans les régions du Nord-Ouest principalement et dans la région du Sud-Ouest également. Des actes de sauvetages comme ceux-ci nos vaillants soldats en effectuent pratiquement tous les jours. Mais ça, ceux des médias qui ne se contentent que la faisande n’en parlent pas. C’est anodin. Eux qui sont enclin à se précipiter sur le cadavre de nos vaillants hérauts de la paix pour chercher à justifier pourquoi des gens qui n’ont pas de raisons objectives de prendre des armes contre la République ont assassiné un jeune camerounais ou une jeune camerounaise formé avec les moyens des contribuables que nous sommes tous.
L’officier de police de 2e grade Simon Pierre Bias a failli lui aussi payé de sa vie cette situation grotesque de brigands armés qui réussissent à avoir le soutien de la communauté internationale contre les forces de l‘ordre légitimes. Simon Pierre Bias a la vie sauve. Et ceci grâce à ses camarades d’armes et les autres soldats qui ont mis ensemble leurs logistiques et leurs forces pour parvenir à extraire cet officier des griffes de ces barbares d’un autre genre. Des gens qui tuent les populations qu’ils disaient pourtant défendre.
Mais il n’est pas le seul et il ne sera pas le dernier à bénéficier des prouesses de nos forces de l’ordre pour sortir des pattes de ces animaux affamés et prêts à tout pour piller leurs propres populations. Les forces de l’ordre restent concentrés et focalisés sur l’objectif majeur qui est le retour de la paix dans ces parties du Cameroun et la mise hors d’état de nuire tous ceux qui profitent d’une situation de crise que le dialogue peut apaiser pour détruire les vies de nos frères et sœurs des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Stéphane NZESSEU
Pour en savoir plus, Agence Cameroun Presse a donné la parole au Sous – Directeur des Interventions Phytosanitaires au Minader – André Marie Elombat Assoua
- Quel est le lien entre l’Agriculture et le Projet de Réhabilitation du Réseau de Surveillance, d’Alerte et d’Intervention Phytosanitaire
Oui, il faut dire qu’un pays agricole digne de ce nom devrait en principe se doter d’un réseau de surveillance, parce que les fléaux ont cette habitude d’apparaître et de disparaître, de passer d’un pays à l’autre, sans passeport, ni visa.
Cette attitude transfrontalière des réseaux fait en sorte que quand les pays ne sont pas assez préparés, on dépense beaucoup de ressources, ne termes de dynamiques d’intervention phytosanitaire, on mobilise beaucoup de personnel. Quand on parle d’intervention phytosanitaire, c’est un peu comme les sapeurs pompiers.
- Peut – on en savoir plus par rapport aux fléaux dont vous faites allusion ?
Dans le contexte Camerounais actuellement, il y’a une recrudescence de divers fléaux ; notamment la pourriture brune sur le Cacao et vous savez que c’est une culture qui impacte sur le Pib national, les capsides qui causent énormément de dégâts.
Au-delà du cacao, il y’a aussi des Céréales. Vous savez qu’en Afrique en général et au Cameroun en particulier, l’alimentation des populations à la base repose plus sur les céréales, avec le maïs dans les parties méridionales, le maïs – sorgho dans les parties septentrionales.
Et, quand un fléau comme la chenille légionnaire s’attaque à ce maillon de l’Agriculture Camerounaise, ça cause beaucoup de dégâts. Et, vous savez que ceux – ci vont de 30, 40 voire 80% dans les champs.
Sur Tomate, vous savez que le Cameroun qui alimente presque toute la sous région. Elle subit des attaques ces dernières années par Tuta Absoluta. Un ravageur redoutable et quand les mesures ne sont pas prises, les pertes peuvent aller à 100%.
Sur la filière Mangue, il y’a une filière export qui est assez dynamique mais les acteurs ont un problème avec la mouche des fruits qui pique et laisse les asticots dans les fruits. Ces derniers, pendant le voyage éclorent et lorsqu’elles arrivent en Europe par exemple les mangues sont dégradées et on est obligé de payer les frais de destruction. Cela fragilise amplement cette filière.
C’est une liste assez exhaustive des fléaux qui font l’objet d’une attention particulière du réseau actuellement.
- De manière plus concrète, à quoi consiste le Projet de Réhabilitation du Réseau de Surveillance, d’Alerte et d’Intervention Phytosanitaire ?
Avant de répondre à votre question, il faut peut être partir d’un constat. Vous savez, quand le producteur est en champ, dès qu’il voit une feuille nécrosée, une petite feuille, sur un champ d’un, deux ou trois hectares, la tendance c’est qu’il prenne un produit et pulvérise tout le champ.
Cela augmente les coups de production, ça l’expose aux produits phytosanitaires, ça laisse les résidus sur les plantes, ça dégrade l’environnement…
Au ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, nous avons pensé que pour essayer de corriger cela, le seul moyen est de mettre l’accent sur le volet préventif. Cela suppose de proposer une solution qui ne laisse aucun impact sur l’environnement. C’est à ce moment que nous avons pensé à ce concept.
Il nous permet de suivre la trajectoire des diverses maladies, pour donner les conseils à l’avance aux producteurs, ou tout au moins leur permettre de lutter contre les fléaux, sans agresser les cultures et sans que cela n’influence la qualité des produits. Je dois dire que nous sommes à la deuxième phase pilote du projet de Réhabilitation du système de surveillance national des grands fléaux, à l’aide des pièges à phéromones et des solutions bio rationnelles contre les grands fléaux. C’est en 2019 que nous avons posé les fondements, à côté d’AFRICA IPM, nos partenaires et, nous pensons atteindre les objectifs souhaités en 2021.
- Peut – on avoir des précisions par rapport aux pièges que vous utilisez ?
Le dispositif de surveillance, tel qu’il est expliqué dans le projet est de placer les pièges pour le monitoring. Nous en avons deux types : les pièges Delta avec de la colle et un fumeronne (celui-ci dégage une certaine odeur soit du mâle, soit de la femelle et les pièges à Entonnoir qui ont aussi un fumeronne. La différence entre les deux c’est que le piège à entonnoir a une baguette d’insecticides à l’intérieur.
Les deux pièges gardent le nuisible et, il est dès lors possible de faire la comptabilité.
- Autres précisions ?
Pour être plus précis, le monitoring permet qu’à une certaine fréquence, on fait des comptages en plus des analyses, pour alerter les producteurs et leur dire qu’il y’a déjà tel niveau d’infestations ; vous pouvez déjà traiter. Nous enseignons aux producteurs qu’il faut atteindre un seuil car parfois, les dégâts peuvent être à un niveau où cela n’a aucun impact sur la rentabilité économique. A ce moment, ils peuvent gérer par les bonnes pratiques et écarter le danger.
- Peut – on avoir une idée des résultats que vous avez eus jusqu’à présent ?
Les résultats au niveau des coopératives ou alors auprès des agriculteurs où les techniques ont été testées sont très concluants mais, comme la plupart de ces fléaux sont les papillons qui volent, il faut rester en alerte. Ce qui signifie que lorsque vous mettez le dispositif dans votre champ avec les pièges, si vos voisins ne vous accompagnent pas avec le même dispositif, les nuisibles viendront toujours infester le champ. Pour avoir plus de résultats, il faut absolument que tout se passe en réseau.
- Comment se passe l’aspect financier ?
Le projet a été élaboré à été élaboré à hauteur de dix milliards, avec une contribution presqu’à 50% pour l’Etat du Cameroun et 50 % d’AFRICA IPM, qui est une entreprise britannique.
- Autre chose à ajouter ?
Oui, ce qu’on pourrait ajouter c’est que nous sommes entrain de travailler avec l’Union Africaine à travers le CPAC (Comité Inter Etats des pesticides) car, tout doit se faire en réseau. Les discussions sont en cours afin que pendant que le Cameroun met en place ce réseau, le même soit implanté au niveau de la sous région. A ce moment, nous sommes certains que l’Agriculture sera plus protégée. En termes de transfert de technologie, nous avons pu négocier avec les partenaires. Il est prévu qu’u bout de la sixième année, l’on va implanter au Cameroun, une unité de fabrication des pièges sus cités.
L’on envisage par ailleurs une étape de fabrication d’insecticides à base des sous produits locaux.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
Le Président de la République a rétrocédé ce 11 août 2020 deux espaces de terres aux populations du Nkam.
C’est par un communiqué de presse signé par le secrétaire général des services du premier ministre que la communauté du Nkam apprendra que le Chef de l’Etat a choisi de corriger les actes de son ministre des domaines qui avait pris sur lui en Avril 2020 de réquisitionner les forêts des villages de cette partie du Cameroun pour les inscrire dans le domaine privé de l’Etat. Le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre de prendre un décret pour retirer un autre décret, celui signé par lui-même le 14 juillet 2020, portant classement au domaine privé de l’Etat d’une portion de forêt de 68 385 hectares, constituée en unité forestière d’aménagement dénommée UFA 07 006, située dans les Départements du Nkam et de la Sanaga Maritime.
Et ce n’est pas tout. Le Chef de l’Etat a ordonné de surseoir à la procédure de classement de la portion de forêt de 65 007 hectares située dans le département du Nkam et constituée en unité forestière d’aménagement dénommée UFA 07 005.
Il faut rappeler que le contentieux autour de ces questions d’incorporation de forêts rurales dans le domaine privé de l’Etat est la conséquence de l’article 11 (nouveau) de l’ordonnance nro 74-2 du 06 juillet 1974 fixant régime domanial au Cameroun. « Article 11 (nouveau) (Ordonnance n° 77-2 du 10 janvier 1977). – À partir du 05 août 1974, date d’entrée en vigueur de l’ordonnance n° 2 du 06 juillet 1974, peuvent après mise en demeure restée sans effet, être incorporées au domaine privé de l’État, sans indemnité, les propriétés des zones rurales qui, depuis dix ans au moins, n’ont fait l’objet d’aucun entretien ni d’aucune régénération. » Depuis lors, il y a toujours eu débat entre les populations rurales qui voient leurs forêts être réquisitionnées par les agents de l’Etat pour les revendre à des entreprises étrangères sans se soucier de l’avis de populations locales. Dès lors, qu’est ce qui définit ou permet de savoir objectivement qu’une terre rurale n’a fait l’objet d’aucun entretien ? Et quand il s’agit de « forêts sacrées » ? Ou d’espace qui serve à la nutrition et à la vie des populations rurales ?
Les populations du Nkam ont cette fois ci eu la chance que le Chef de l’Etat décide de leur rétrocéder leurs forêts « sacrées ». Mais ce n’est pas le cas de nombreuses communautés camerounaises qui n’ont personnes pour déposer leurs doléances directement sur la table du Chef de l’Etat sans passer par ces intermédiaires au milieu desquels il y a souvent des complices de cette forfaiture.
Un phénomène qui connaît un développement important depuis que les chinois achètent à tour de bras les terres au Cameroun pour leurs projets. Mais ça c’est une autre question.
Stéphane NZESSEU
Ces instituteurs en colère ont pris d’assaut le parvis du Ministère de l’Education de Base, ce mercredi 12 août 2020.
Après les enseignants titulaires du Doctorat Phd recalés, ce sont les instituteurs qui n’ont pas été retenus au recrutement des 3000 instituteurs qui manifestent. Dès les premières heures de ce mercredi 12 août 2020, ils ont pris d’assaut le parvis du Ministère de l’Education de base (Minedub). Ils comptent y observer une grève de la faim. Pour eux, c’est la seule option qui leur reste parce qu’ils ont auparavant saisi en vain Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, Laurent Serge Etoundi Ngoa le patron du Minedub. «Nous n’avons pas été satisfaits lors d’une récente réunion à laquelle devait assister le Premier ministre. En l’absence du Premier ministre ce jour-là, nous avons été humiliés par le MINEDUB, le MINFOPRA (ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative) et le MINESEC (ministère des Enseignements secondaires). Le représentant du Premier ministre écoutait simplement », a confié un gréviste. Aujourd'hui pour mieux agir, ils ont décidé de se regrouper au sein du Collectif des instituteurs frustrés.
«Nous avons initié plusieurs démarches, et nous avons toutes les décharges. La dernière, c’est le recours gracieux que nous avons adressé au ministre de l’Education de Base, en le priant d’adresser un recours hiérarchique au premier ministère (sic). Nous mènerons notre action jusqu’à ce que le problème soit résolu. Même s’il faut mourir, nous mourrons tous surplace. Nous ne partirons pas tant que nous n’avons pas de solution concrète à notre problème», a déclaré Jean-Marie Sonkoue le président du Collectif des instituteurs frustrés, joint au téléphone par le confrère Cameroon-Info.Net.
Comme plaintes, le Collectif des instituteurs frustrés dénonce des magouilles qui auraient entachées le processus de recrutement de 3000 instituteurs à la Fonction publique. Entre autres, il cite le non-respect du critère d’ancienneté du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs des Ecoles Maternelles et Primaires. Il demande l'annulation des listes publiées le 27 mai 2020 et la reprise du processus. La réaction des autorités reste attendue.
Liliane N.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que rien ne justifie que la vie soit ôtée à un être humain.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) condamne le meurtre de cette jeune femme tuée dans la ville de Muyuka située au Sud-Ouest du Cameroun. La vidéo du meurtre postée sur la toile n’a pas laissé indifférent l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour le Député à l’Assemblée nationale, cet assassinat présente une autre face de la crise socio politique qui sévit depuis fin 2016 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
«Encore une effroyable vidéo qui expose l'inhumanité, l'horreur...Elle serait un autre "aperçu" de cet autre visage de la crise en cours dans la partie dite anglophone du Cameroun. Mon Dieu! Je condamne avec fermeté cette bestialité! Non! Rien ne la justifie. Rien!», a écrit le Député Cabral sur son compte Twitter.
Pourquoi ce bain de sang
Le meurtre de cette jeune femme de Muyuka depuis qu’il a été révélé au public, par la vidéo postée dans les réseaux sociaux, suscite consternation et indignation. Comment peut-on si froidement ôter la vie à un être humain, sur la seule base qu’elle est de connivence avec l’armée ? Ou alors au nom d’une idéologie de sécession du pays ? Comment arrive-t-on à tuer à coup de machette une femme ? Pour Me Félix Agbor Balla défenseur des Droits de l’homme, tout comme le Député Cabral Libii rien ne justifie ce qui vient encore de se produire. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore-t-il.
Remenber Florence Ayafor
On ne saurait parler du meurtre de cette femme, sans se souvenir de celui de Florence Ayafor sauvagement arrachée à la vie, à la fleur de l’âge par les Amba boys. Tuée le 29 septembre 2019, la vidéo de son assassinat montrait plus de sept hommes, dont quatre qui la traînaient la nue sur plusieurs centaines de mètres, en l’écartelant. Puis plus que l’horreur ! Florence Ayafor, a été vue décapitée à l’aide d’un couteau et d’une machette, alors même qu’elle était encore en vie. Sa tête a été par la suite brandie en guise de trophée et déposée à quelques mètres de son corps qui gisait dans une mare de sang dans la poussière sous un chœur de rires moqueurs des Amba boys.
Liliane N.
C’est du moins la thèse la plus plausible même si d’aucuns parlent d’une mission punitive envers la victime qui aurait coupé les parties intimes de son mari, qu’elle soupçonnait d’infidélités
26 secondes d’images insoutenables, injustifiables, intolérables. On y voit trois individus, peut être plus avec à leurs pieds une dame, mains liées assise à côté d’un tarmac, celui reliant Buea à Kumba. Avec insistance et gestes menaçants, ses bourreaux lui ordonnent de mettre sa tête à terre, elle résiste un tout petit peu, en les suppliant de l’écouter mais, ses cris n’émeuvent aucun d’entre eux. En peu de temps, elle reçoit deux violents coups de machette ; les derniers soubresauts de son corps son visibles et le sang gicle partout. L’horreur ne s’arrête pas. Ses meurtriers traînent son corps du lieu du crime jusqu’à la place au centre de l’autoroute Buea-Kumba.
Réactions
C’est d’abord celle d’une utilisatrice de facebook qui a traduit le message de ces êtres malsains : « Frais des combattants de Makanga Muyuka. Encore une jambe noire. A partir de maintenant, nous allons nettoyer Muyuka de tous les pieds noirs. Son mari a été battu et expulsé de la ville par nous. Elle a pris la position de son mari comme une jambe noire ».
Mark Bareta : «Si vous détestez la lutte, ignorez-la et vaquez à vos affaires comme certains. Ne le blessez pas. C'est une affaire dangereuse pour Blackleg. Comme dans toute guerre ou révolution, les douleurs du blacklegging, cela a un coût et le plus souvent, les blacklegs sont traités plus mal que l'ennemi parce que ça fait mal ».
Akere Muna : « Je viens de voir la vidéo d’une dame massacrée à Makanga – un quartier de Muyuka – région du Sud Ouest. Je condamne avec fermeté cet acte barbare, inhumain. C’est inqualifiable ».
Honorable Rolande Ngo Issi : « J’ai vu comme de nombreux autres Camerounais, les images d’une dame lâchement assassinée dans le Sud Ouest. Des images insoutenables que je condamne avec fermeté. On ne saurait justifier de tels actes et je prie que cela ne se reproduise plus jamais. Sincères condoléances à la famille durement éprouvée ».
Jusqu’à quand ?
Ces individus présentés comme des « victimes », subissant les atrocités des éléments de l’Armée démontrent de plus en plus qu’ils ne sont que de tristes individus, assoiffés de sang. Il suffit du moindre prétexte pour qu’ils ôtent la vie à des civils qui n’ont rien à voir avec cette guerre.
Nicole Ricci Minyem
Ces présumés malfrats viennent d’être présentés à la presse par la Gendarmerie nationale. L’occasion idoine pour les Forces de maintien de l’ordre et de sécurité d’exhorter les populations à continuer dans la collaboration pour bouter hors d’état de nuire ces hors la loi.
Selon les sources sécuritaires, ces hors la loi ont depuis quelques jours fait perdre le sommeil aux populations à travers leurs forfaits dans la cité capitale de la région du Nord. Leur interpellation a été rendue possible grâce à un important dispositif mis sur pied par les forces de sécurité avec le concours des autorités administratives. La goutte d’eau qui aurait débordé le vase, c’est l’assassinat de dame Roukayatou au quartier Camp Karo à Garoua dans la nuit du 19 au 20 juillet dernier. Les investigations des éléments de la gendarmerie nationale vont permettre de mettre la main sur un présumé suspect, le nommé Ndokobaï Matawa Vasadia (alias Souleymanou Le Parisien) âgé de 30 ans.
Sont aussi tombés dans la nace de la gendarmerie à Garoua, quatre présumés braqueurs à main armée. Ils ont été interpellés avec un fusil de calibre douze et des munitions. « L’opération ADANO (Adamaoua-Nord) à sa phase 3 nous a permis d’interpeller un suspect recherché. L’exploitation de ce suspect nous a conduit à retrouver trois autres, ainsi que quelques effets issus du vol dans la ville et l’arme qui a été volé à Yaoundé au domicile de monsieur Sala, sujet de nationalité française », explique le capitaine Housseini Hamadou, commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua I.
Les éléments de la Gendarmerie nationale invitent d’ailleurs les populations à plus de vigilance et à continuer dans la collaboration afin de pouvoir vaquer paisiblement à leurs occupations quotidiennes. Des bons points qui montrent la détermination des Forces de maintien de l’ordre et de sécurité à en découdre avec l’insécurité devenue galopante depuis un certain dans la capitale régionale du Nord.
Innocent D H
Me Félix Agbor Balla le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne l’assassinat d’une jeune fille survenue à Muyuka dans la région du Sud-Ouest et dont la vidéo du meurtre est en circulation en ce moment sur la toile.
Pour Me Félix Agbor Balla, les séparatistes ne peuvent pas affirmer qu’ils combattent pour libérer les populations des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, puis les ôter la vie au nom de cette idéologie. Le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne le meurtre récent d’une jeune fille par les Ambazoniens dans la ville de Myuka située au Sud-Ouest du Cameroun. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore l’avocat défenseur des Droits de l’homme.
Tout comme Me Félix Agbor Balla, Me Akere Muna ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre de la civile de Muyuka. Il affirme dans un tweet son incapacité à rester indifférent lors du visionnage de la vidéo qui présente la manière avec laquelle, la femme a été tuée. «Incapable de finir de regarder une vidéo absolument horrible. Un incident qui aurait eu lieu à Muyuka, dans la région sud-ouest du CMR. Mains attachées dans le dos, une dame est tuée à coups de machette. Quelle qu'en soit la cause, c'est un acte barbare et inhumain. Inacceptable!», a écrit Me Akere Muna.
La vague d’indignation face à cet autre meurtre se poursuit. Sur Twitter, Christopher Formunyoh au vu de ce qui continue de se produire comme violence dans les régions anglophones, appelle à des efforts concertés et collectifs. «L'horreur, la cruauté et l'inhumanité totale s'abattent sur notre peuple et notre terre. À ce rythme, le peuple ou la terre seront-ils jamais nettoyés? Des efforts concertés et collectifs doivent être déployés pour mettre fin à cette guerre insensée, avec ses meurtres et ses atrocités. Insupportable!», a-t-il tweeté (Tweet traduit par google traduction).
Ilaria Allegrozzi chercheur de l'Organisation non gouvernementale Human Rigths Watch révèle dans son tweet, que cette jeune fille a été tuée parce que les séparatistes la soupçonnaient d’être de connivence avec l’armée. Ilaria condamne cette violence portée sur les populations. «Cameroun: vérification d'une vidéo horrible diffusée hier sur les médias sociaux montrant une femme à Muyuka, dans le sud-ouest, torturée par de présumés séparatistes qui lui ont tranché la gorge l'accusant d'avoir informé l'armée. Une violence indicible. Des sources affirment qu'hier, les séparatistes ont également décapité un homme à #Ndop, dans le nord-ouest», a-t-elle tweeté (Tweet traduit par Google traduction).
Liliane N.
Après l’annonce de la mise au point d’un premier vaccin contre le coronavirus par la Russie, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de réagir. Le porte-parole de l’institution pose la nécessité du respect des procédures « rigoureuses ». C’est à la faveur d’une vidéo-conférence de presse.
Face à l’annonce de la découverte d’un vaccin contre la pandémie de Covid-19 par le pays de Vladimir Poutine, l’OMS préfère jouer la carte de la prudence. L’Organisation rappelle que la « pré-qualification » et l’homologation d’un vaccin restent soumises à des procédures « rigoureuses », à en croire les propos Tarik Jasarevic, le porte-parole de cette institution. Celui-ci souligne, « la pré-qualification comprend l’examen et l’évaluation de toutes les données de sécurité et d’efficacité requises recueillies lors d’essais cliniques ». Un processus qui serait applicable pour tout candidat, apprend-on.
Des validations sont ainsi accordées dans chaque pays par les agences nationales. En outre, « l’OMS a mis en place un processus de pré-qualification pour les vaccins mais aussi pour les médicaments. Les fabricants demandent la pré-qualification de l’OMS car c’est une sorte de gage de qualité », insiste Tarik Jasarevic.
De sources convergentes, jusqu'ici, la Russie n’a pas publié d’étude détaillée des résultats de ses essais permettant d’établir l’efficacité des produits qu’elle dit avoirs développés. Déjà, il y a une semaine, l’Organisation mondiale de la Santé avait pris du recul lorsque la Russie avait affirmé que son vaccin contre le coronavirus était presque prêt. Elle avait d’ailleurs, rappelé que tout produit pharmaceutique devait « être soumis à tous les différents essais et tests avant d’être homologués pour leur déploiement », et n’avoir « rien vu d’officiel ».
Se félicitant de la vitesse par laquelle certains candidats vaccins sont développés, le porte-parole de l’OMS pense, « il est vital d’appliquer des mesures de santé publiques qui fonctionnent. Nous devons continuer à investir dans le développement de vaccins et de traitements qui nous aideront à réduire la transmission à l’avenir ».
Selon l’OMS, 26 candidats vaccins sont au stade des essais cliniques (testés chez l’être humain) à travers le monde et 139 au stade de l’évaluation pré-clinique. Parmi les 26 candidats vaccins, 06 avaient atteint fin juillet dernier, la phase 3 de leur développement. Celui développé par le centre russe Gamaleïa était listé en phase 1.
Innocent D H
Cette dignité est la plus grande reconnaissance qu'on décerne à un militaire, un chef de guerre. C'est le summum de la distinction qu’on puisse donner un soldat, notamment à Général D’Armée, grade que porte le Chef de l’Etat Tchadien.
Pour le nouveau Maréchal, « cette consécration n’est pas exclusivement celle du Général d’Armée Idriss Deby Itno que je suis…C’est le sacrifice, le courage, le patriotisme des milliers de soldats, de sous-officiers et d’officiers qui sont ainsi distingués. Ce sont les valeurs de fraternité, de résistance, de justice qui sont ainsi consacrées ».
Dans son allocution, le Maréchal Idriss Deby Itno a relevé que : «Les batailles se gagnent par l’abnégation des hommes qui, arme à la main, font face à l’ennemi sur le terrain. Le plus cruel est que certains de ces hommes qui sont à la base d’une victoire militaire ne sont plus là pour la savourer, car ils ont été entre temps emportés par les balles ennemies… Plus que dans tout autre métier, dans le métier des armes, il n’existe point de gloire personnelle d’un Chef. Toute victoire est collective et les honneurs liés à une victoire doivent par conséquent naturellement couvrir tous ceux qui ont participé à cette victoire ».
Devant les dignitaires, les membres de son gouvernement et les représentants des missions diplomatiques, le Maréchal Deby Itno a salué la mémoire de tous ses camarades morts sur le champ de bataille, lors de l’incursion menée contre les membres de boko haram.
Il a relevé que « L’intégrité territoriale, la paix, la stabilité, la dignité et la liberté ont été sauvées dans l’atrocité de ces combats. Je n’oublie pas ceux qui ont consenti le sacrifice dans des contrées lointaines pour donner un sens et un contenu honorable à la notion de solidarité panafricaine dans la lutte contre le fanatisme ».
Par ailleurs, Idriss Deby Itno a insisté sur le fait que : « Plus que les victoires militaires, la dignité de Maréchal vient surtout distinguer les finalités vertueuses de notre engagement, avec mes frères d’armes, à défendre des idéaux qui transcendent nos simples personnes et qui doivent irriguer l’âme de notre beau pays ».
Le terrorisme : une gangrène dans la sous – région
Les éléments de la secte pernicieuse de boko haram commettent des exactions dans la sous région et, ni le Cameroun, ni le Tchad encore moins le Nigéria ne sont épargnés par leurs raids.
Les mécanismes sont mis en œuvre dans chacun de ces pays, afin d’en venir à bout à travers des politiques gouvernementales et, les partenariats noués, notamment dans le domaine militaire donnent de plus en plus les résultats escomptés.
Nicole Ricci Minyem
C’est à travers un Tweet que le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a déploré cet acte : « Il fallait que ça arrive aussi hélas ! Un cambriolage cette nuit qui nous dépouille de tellement de choses…mais pas de notre détermination à continuer notre mission. Débat clos » !
Que s’est – il passé ?
Fritz Frantz Messey – militant du Pcrn raconte : « Alors que nous étions en réunion, aux environs de 2 h du matin à Meiganga, nos véhicules ont été cambriolés. Nous avons tout perdu ou presque, Les forces de l'ordre qui assuraient notre sécurité dès le début, ayant pris congé de nous à l'entrée de l'Adamaoua… ».
D’autres sources internes parlent de la perte de six mille masques d’une valeur de trois millions de FCFA et autres effets personnels évaluées à cinq cent mille.
Refus de poursuivre les coupables de ces actes
Pour des raisons qui lui sont propres, le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a décidé de clore ce chapitre et de poursuivre le périple engagé depuis le 08 Août dernier, dans plusieurs régions du Cameroun (Est – grand Nord).
Une tournée parlementaire pleine de promesses
Car, au-delà de dire Merci à tous les Camerounais vivant dans ces contrées qui leur ont fait confiance, en votant d’abord pour le président du Pcrn lors de la présidentielle d’Octobre en 2018, puis pendant les élections locales de Février 2020, les honorables Cabral Libii Li Ngue Ngue – Nourane Fotsing – Rolande Ngo Issi – Bienvenu Ndjip ont aussi décidé de renouer avec cet électorat et leur faire quelques dons en cette période de crise sanitaire.
C’est ainsi que des kits de protection ont été offerts aux populations de Mandjou ; de Garoua – Boulai (Ville carrefour qui accueille des personnes venues de la République Centrafricaine) et dans laquelle le Pcrn a implanté l’une de ses représentations « Espoir du Développement et de la Réconciliation Nationale », comme l’a laissé entendre ses camarades résidents de ce côté ; ou encore Meiganga. Pendant cette étape, l’honorable Cabral Libii a offert un moulin à écraser à essence car les populations de ce côté, vivent en permanence dans l’obscurité à cause de multiples délestages.
Les élus de la Nation ont profité de chacune des occasions qui leur ont été donnée, de faire des civilités aux autorités administratives, traditionnelles et religieuses.
Jusqu’au 18 Août prochain, les élus du Pcrn, à travers cette tournée parlementaire, entendent démontrer que les Députés sont les élus de la Nation toute entière. Ils n’appartiennent pas uniquement aux électeurs de leur circonscription électorale et, à travers les réactions qui peuplent la toile, il apparaît que les Camerounais se rendent compte que la politique peut se faire d’une autre manière, dans la cohésion, une symphonie parfaite et dans l’Amour.
Nicole Ricci Minyem
Le malheureux a été supprimé par les ambazoniens qui l’accusaient d’être un traître
C’est du moins la quintessence du message qui accompagne l’image de ce corps abandonné sur un terrain ressemblant à un champ de maïs. Ceux qui sont soupçonnés d’avoir posé cet acte infâme ont promis les mêmes représailles aux Camerounais vivant dans ces zones en crise et qui répondent favorablement à l’appel de cessé le feu lancé par le Gouvernement.
Appréhension du retour à une vie plus normale
Ils l’éprouvent tous ou presque, les ex ambazoniens qui voulant croire à un avenir meilleur, autre que celui qu’ils ont connu depuis qu’ils ont pris des armes contre leurs Frères, Sœurs, Pères et Mères, répondant aux discours de haine distillés par des vendeurs d’illusions. Après le Grand Dialogue National, rencontre au cours de laquelle ils ont été reçus en grande pompe par le Chef du Gouvernement, ils sont nombreux qui se sont engagés à abandonner ce passé sombre et à intégrer les programmes et projets mis à leur disposition par le Gouvernement Camerounais.
Malheureusement pour eux, conscients qu’ils constituent un danger permanent, leurs anciens camarades ne manquent aucune occasion de s’en prendre à eux. Ils sont soumis à des chantages au quotidien, aux kidnappings des membres de leurs familles et comme c’est le cas, une fois de plus, à des assassinats.
Un besoin que semblent éprouver les terroristes qui veulent absolument maintenir la psychose.
Partenariat gagnant – gagnant entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations
Mais aussi avec des missionnaires qui jouent parfois le rôle d’intermédiaires entre les ex – séparatistes et les responsables des centres de réinsertion sociale.
Carl Atemgung – reporter travaillant pour un tabloïd qui paraît dans le Chef lieu de la région du Nord Ouest affirme que : « Les ex combattants tremblent de peur et refusent même qu’on se rende compte de leur désir de déposer les armes, tant qu’ils ne sont pas en sécurité avec les membres de leurs familles. Ils sont tellement prudents qu’ils ne veulent même pas que quelqu’un puisse avoir le moindre soupçon … ».
C’est toute une chaîne qui est mise en branle et qui travaille au quotidien afin de garantir la sécurité des personnes et des biens dans les régions en crise. Une symphonie d’actions dont les résultats sont palpables parce que petit à petit, la vie reprend et, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité montent la garde.
Selon Carl Atemgung, « les attaques des séparatistes ne sont plus aussi régulières que par le passé, en dehors des actions sporadiques menées beaucoup plus par des hors la loi qui ont profité de la crise sécuritaire et qui demandent des rançons… ».
Nicole Ricci Minyem
Christian Penda Ekoka le fondateur du Mouvement Agir-Act et allié de Maurice Kamto affirme que l’institution judiciaire du Cameroun est moribonde.
Si Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des sceaux pense que la justice camerounaise est à la hauteur des attentes des camerounais, Christian Penda Ekoka laisse croire tout le contraire. Le fondateur du Mouvement Agir-Act a réagi ce mardi 11 août 2020 à la réunion du Conseil supérieur de la magistrature que Paul Biya dont il était le conseiller technique a présidée hier. L’inconditionnel allié de Maurice Kamto dans le tweet fait ce jour, affirme que la justice camerounaise a perdu de son humanité. Ce qui la caractérise ce sont entre autres les arrestations trouvées arbitraires et de longues incarcérations sans procès équitables. En parlant de la Réunion du Conseil qui était si attendue, il indique qu’on était tout simplement dans l’ordre de l’ordinaire d’un acte de gestion.
«Assises du conseil supérieur de la magistrature, un acte ordinaire de gestion qui prend des allures de lancement réussi d'engin spatial sur la planète Mars. On s'en réjouit, on célèbre un leadership éculé et sans perspectives, qui plonge le pays dans les abysses. Un État de droit en lambeaux et une justice déshumanisée, caractérisée par de longues incarcérations sans procès équitable, des morts dans des conditions atroces -#Wazizi et autres-, des jugements sommaires suivis d'exécution et autres massacres, des lenteurs de procédures. Vamoulke, Mota, Paul Tchouta, Siewe et la liste est longue», a tweeté Christian Penda Ekoka.
Justice moribonde
Christian Penda Ekoka qui trouve que la justice au Cameroun est moribonde, indique que cela est consigné dans des rapports internationaux. «Une institution judiciaire moribonde décriée et identifiée dans différents rapports internationaux - Business monitor international, Doing business, Mo Brahim, World economic forum, etc. comme dissuasive des investissements, néfaste pour la croissance et nuisible pour la démocratie. On célèbre la médiocrité. Shame on them! », a-t-il conclu.
Seulement, il convient de noter qu’au terme des assises d’hier, le Ministre Laurent Esso a souligné que l’image qu’on a de la justice camerounaise est celle véhiculée par la presse. «La justice, c'est la réalité du contenu des dossiers que le magistrat examine. Parfois il y a un monde. Le magistrat juge sur la base d'un dossier. L'opinion publique est une opinion, le magistrat a prêté un serment, c'est son métier. Ceux qui pensent que la justice est inféodée, c'est mal connaître le fonctionnement des mécanismes judiciaires. Le président de la République est garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire. Et ce ceci ne dépend pas des états d'âme du magistrat», a déclaré le Ministre de la Justice sur les antennes du Poste national.
Liliane N.
Le président de la république a signé ce 11 août le décret désignant l’administrateur civil Président du Conseil d’Administration de la NASLA. Une promotion pour ce haut cadre de l’administration peu connu du grand public. Qui est-il ?
Il est né le 04 novembre 1960 à Fort-Foureau. Le fils de M. Ousmane MEY et de IYA-DEGA, est originaire du département du Logone-et-Chari dans la Région de l’Extrême-Nord, marié et père de deux enfants. C’est en 1975 que le frère du ministre Alamine Ousmane Mey décroche son C.E.P.E. à l’Ecole Pilote de Pitoa. Après un passage au CES de Garoua, il décrochera son Probatoire A4 en 1982 au lycée classique et moderne de Garoua. Et c’est au lycée de Ngaoundéré qu’il obtiendra deux ans plus tard son Baccalauréat A4. Trois après, il est titulaire d’une licence en droit public obtenu à l’université de Yaoundé. Il va intégrer l’ENAM et en sortir en 1990 nantis de son diplôme d’administrateur civil principal. Il commence sa carrière au sein de la fonction publique camerounaise le 03 août 1990. Et c’est un 11 août que le Chef de l’Etat fait de lui le PCA de la NASLA.
De 1990 à 2020, il va parcourir l’essentiel des niveaux de responsabilités au sein de l’administration camerounaise. Chef de Service des Personnels de la Coopération Technique à l’Institut de Recherche Zoologique de Yaoundé, Premier adjoint préfectoral à TIBATI, puis à Limbé. Il sera par la suite sous-préfet de Ngaoundéré, puis Chef de la Cellule Juridique SODECAO. En 1998, il est affecté dans les services du Premier Ministre d’où il partira pour être chargé de mission à la Présidence de la République. Il sera près du président de la république de 2003 à 2010, date à laquelle le Chef de l’Etat fera de lui Secrétaire Général du Ministère des Affaires Sociales. C’est cet homme rompu à la tâche que le Président de la République vient de confier la direction du Conseil d’administration de la NASLA (National School of Local Administration).
C’est le 02 mars dernier que le Président de la République crée la National School of Local Administration (Nasla), une école chargée de former les administrateurs dédiés à assurer la bonne marche des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) et des régions. Parmi ses missions, et conformément aux orientations définies par le gouvernement, la Nasla assure, selon l’article 5 de la loi du décret du 02 mars 2020, la formation diplômante, la formation continue, la formation spécifique, et la recherche appliquée à la gestion des CTD. La Nasla aura en outre la mission d’évaluer les besoins en liaison aux collectivités des formations, et des plans de formation. La Nasla qui vient ainsi remplacer le Centre de Formation pour l’Administration Municipales (Cefam) est un établissement public à caractère administratif et professionnel dotée de la personnalité juridique, et d’une autonomie financière. Placée sous la double tutelle du ministère des Finances et du ministère de la Décentralisation et du Développement Local, elle peut organiser ses activités sur l’ensemble du territoire national.
Stéphane NZESSEU