Le nigérian a été reconduit comme président de la Banque africaine de développement (BAD) jusqu’en 2025. C’est le verdict d’un vote organisé ce jeudi dans le cadre des 55èmes assemblées générales annuelles de l’institution. Les gouverneurs représentant les 81 pays membres de la BAD ont pris part à cette rencontre par voie électronique, devenue une tradition avec la pandémie du coronavirus.
L’on apprend de sources concordantes que la réélection du nigérian Akinwumi Ayodeji Adessina à la présidence de la BAD s’est faite sans grosse surprise. Et à propos de cette reconduction, l’institution continentale a publié un communiqué. « Le résultat de l’élection (…) lui a permis d’obtenir 100% des votes de tous les membres régionaux et non régionaux de la Banque. En tant que président nouvellement réélu, le Dr Adesina, ancien ministre nigérian de l’Agriculture, débutera son nouveau mandat (de 5 ans) le 1er septembre 2020 », peut-on lire.
Parmi les défis à relever au cours du nouveau quinquennat de Akinwumi Adesina qui prend effet à compter du 1er septembre 2020, mener à bien la stratégie d’appui aux gouvernements africains pour la relance économique à travers le continent après la crise provoquée par la Covid-19.
Le président réelu de la Banque africaine de développement a déclaré, « l’avenir nous appelle à une Afrique plus développée et à un groupe de la Banque africaine de développement beaucoup plus fort et plus résistant. Nous nous appuierons sur les solides fondations du succès des cinq dernières années, tout en renforçant encore l’institution, pour une plus grande efficacité et de meilleurs résultats ».
Rappelons qu’une double enquête interne lancée de février à avril 2020 par le département de l’intégrité et de la lutte contre la corruption, et le conseil des gouverneurs de la BAD a finalement lavé de tout soupçons le nigérian qui arrivait en fin de mandat à la tête de la banque panafricaine. En effet, ce sont des lanceurs d’alerte au sein de l’institution financière qui avaient accablé Akinwumi Adesina de plusieurs griefs : comportement contraire à l’éthique, enrichissement personnel, obstacle à l’efficacité, favoritisme, activités affectant la confiance dans l’intégrité de la banque et engagement dans des activités politiques etc.
Innocent D H