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Le Pr Mathias Eric Owona Nguini affirme que si les marches de Maurice Kamto étaient aussi pour la paix, il n’y trouverait aucun inconvénient.

Sur les antennes de la radio Royal FM, le Pr Mathias Eric Owona Nguini s’est encore exprimé sur les marches que Maurice Kamto et son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), veulent organiser dès demain 22 septembre 2020. Le politologue a affirmé que s’il s’agissait d’une marche militant pour la paix ou même pour la révision du code électoral, il la comprendrait. Pour le vice-Recteur en charge de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’Université de Yaoundé II, cette manifestation qui vise à appeler le départ du pouvoir de Paul Biya  met le Mrc en marge des prérogatives dévolues à un parti politique de l’opposition.

«Si la marche, c’était de dire que le code électoral soit révisé, moi je n’y verrai aucun inconvénient, si c’était de dire que nous sommes pour la paix –encore que ça c’est de la démagogie-, je n’y verrai aucun inconvénient. Mais à partir du moment où ils disent que Biya doit partir, ce n’est plus pacifique, parce que le Président Paul Biya est un pouvoir constitué…Le rôle de l’opposant dans une démocratie représentative, n’est pas subvertir les institutions, c’est d’avoir une ligne politique qui met en question la ligne gouvernante, mais dans le respect du système institutionnel», a-t-il expliqué.

Maurice Kamto et le Mrc ayant toujours scandé qu’ils organisent des marches pacifiques, le Pr Mathias Eric Owona Nguini a indiqué que le but de cette manifestation est en contradiction avec cette prévision.

«Vous ne pouvez pas parler de marches pacifiques en disant que le but de la marche est de faire partir un pouvoir constitué, une autorité constituée, un personnage institutionnel, qui a acquis un mandat constitutionnel, un mandat électif, qui est l’expression souveraine du peuple camerounais. Laquelle élection a été sanctionnée par l’instance compétente en la matière, le Conseil Constitutionnel », a déclaré le politologue Owona Nguini.

Liliane N.

 

C’était au cours de la deuxième session du comité de pilotage du Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO). Les travaux se sont tenus mardi dernier à Yaoundé dans l’auditorium des services du Premier ministre.

 

Selon les indications faites par Paul Tassong, « Le manuel de procédure a été élaboré pour satisfaire à une demande. Les populations souhaitaient s’assurer que les bénéficiaires du plan présidentiel soient effectivement les victimes de la crise ». Le coordonnateur du comité de pilotage de ce plan précise par ailleurs, « les différentes mesures à prendre par les différents bénéficiaires et les victimes de la crise pour prétendre bénéficier du plan, ceci sous très haute directive du Président de la République, S.E Paul Biya qui nous a demandé de nous assurer qu’aucun bénéficiaire, qu’aucune victime de la crise ne soit laissée sur la touche ».

Les travaux de cette deuxième session du Comité de pilotage du Plan présidentiel de la reconstruction et de développement des régions du NOSO ont également permis de savoir que des dispositions sont en train d’être prises pour permettre la reconstitution des documents et des pièces personnels qui ont été détruits pendant la crise. Le Comité de pilotage envisage dans les prochains jours, organiser des séances de formation à l’intention des différents acteurs qui travailleront dans le processus de collecte de données des populations bénéficiaires du plan.

En rappel, le 05 mai 2020, le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) au Cameroun, Jean Luc Stalon procédaient à la signature du document du Programme présidentiel pour la reconstruction et le développement (Pprd) des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et l’accord de financement du Gouvernement destiné au démarrage dudit programme. D’une durée de 02 ans, la valeur de l’enveloppe globale de ce programme est de 89,62 milliards de FCFA. Le Pnud intervient comme agence exécutoire du plan de reconstruction des régions du NOSO. Le Minepat avait annoncé la quote-part du Gouvernement en termes de financement à hauteur de 8,9 milliards de FCFA, soit 10% du budget global en cours de mobilisation pour être mis à la disposition du Pnud.

Le 13 mai 2020, le comité de pilotage tenait sa première session de travaux. Cette dernière annonçait la mobilisation de 36 milliards de FCFA pour la première année de la reconstruction et le début des travaux dans les zones pacifiées des régions anglophones. Il est question de permettre la réhabilitation des écoles, des centres de santé, des routes ; la reconstruction des ponts ; la réhabilitation des points d’eau, le rétablissement des lignes d’électricité détruites notamment.

Innocent D H  

Une réponse claire et nette qui transparaît dans cette lettre ouverte envoyée par Marcel Olivier Ndi – Communicateur d’Olivier Bile à Me Alice Nkom qui,  dans un récent article publié dans Jeune Afrique avait affirmé de manière péremptoire que le « Cameroun sera obligé de légaliser l’homosexualité ».

 

« Ma chère compatriote Me Alice Nkom, j'ai lu avec grand intérêt vôtre sortie épistolaire publiée dans Jeune Afrique au sujet de l'homosexualité.

Vous soutenez qu'il est temps de dépénaliser l'homosexualité au Cameroun en vertu (1) de l'obligation de soumission du Cameroun à la législation internationale (DUDHL), (2) de la Constitution du Cameroun (préambule) et, (3) du respect de la diversité.

Je ne suis pas juriste, donc, prière d'accepter que le raisonnement scientifique qui édicte les lois et que vous avez exploité s'exprime...

Y faisant suite, je me permets de vous rappeler un principe élémentaire et basique en matière d'exploitation des lois et, en réponse aux références à vous citer, relatives à la primauté, soit, du droit international sur le droit national.

Chaque fois qu’une règle générale est en confrontation avec une règle spécifique, la règle spécifique s’impose sur la règle générale, en vertu de la maîtrise des ingrédients particuliers que recèle la spécificité et qui sont d’emblée survolés par la règle générale du fait de son caractère globalisant.

En d'autres mots, la loi camerounaise s'impose sur la loi internationale dans certaines circonstances jugées pertinentes par le législateur camerounais dont la souveraineté est indiscutable.

Assurément et selon vôtre référence à la législation internationale, cette dernière, effectivement ne s'impose pas Automatiquement sur la loi nationale.

J'en ai comme preuve irréfutable, la non adhésion du Cameroun à la Cour Pénale Internationale pourtant souhaité par cette dernière. Cette abstention renforce la liberté et la souveraineté de ratifier ou non une loi internationale. C'est nôtre droit !

Après avoir incontestablement établi ce principe élémentaire et basique du rapport de choix entre les législations, je me permets ainsi de vous rappeler ce que vous connaissez déjà fort mieux que moi.

Les us et coutumes sont indiscutablement l'épicentre de toute législation, quelle qu'elle soit. Cet épicentre, au Cameroun ne reconnaît pas L'Homosexualité comme convenable à reproduction qui vous a procréé et qui perpétue l'humanité.

C'est même d'ailleurs le fait que cette pratique interrompt, sans état d'âme, l'existence continuelle que l'Homme l'assimile à une abomination inacceptable au Même Titre que l’Usage de la Bombe atomique, malgré que certains en disposent. Il me semble, sauf erreur de ma part, que l'homosexualité priorise le plaisir charnel au détriment du plaisir utilitaire.

Laissez-moi vous poser cette question, Si Vos Parents Avaient Été homosexuels, Seriez – vous en train de défendre cette pratique ? Si vous répondez par l'affirmative, alors j'en déduirais qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Par contre, si vous répondez par la négative, je vous proposerais de laisser cette pratique s'épanouir dans les ténèbres comme cela est depuis la nuit des temps. Les homosexuels étaient hier, sont aujourd'hui et seront demain. Mais de grâce, qu’ils restent dans leur anonymat habituel...

Pour finir, comme acte de défense d'une cause, vôtre plaidoyer tient la route uniquement si l'on vous suit dans vôtre Déni Incompréhensible du rapport de choix entre les Législations Internationale et Nationale.

Il faut le dire avec autorité, La Norme Spécifique Sampi sera toujours sur la Norme Globale… ».

Désavœu : Aminatou Ahidjo invite poliment Alice Nkom à s’occuper de ses affaires

 

N.R.M

 
 
 

Le Gardien de la Paix Ngando Kame Olivier Michel est passé de vie à trépas dans la nuit de Samedi à Dimanche dernier, après avoir été victime d’une agression mortelle au niveau du lieu dit cimetière Ngousso

 

Conduit dans un Centre hospitalier par des âmes de bonne volonté et malgré la prise en charge presqu’immédiate, l’on n’a malheureusement pas pu le sauver. Ses agresseurs, après leur geste barbare, ont fondu dans la nature, leur fuite favorisée par les ténèbres de la nuit.

Babou, comme le surnommaient ses proches et parents était en service au Commandement Central du Groupement Mobile D'intervention – (CCGMI). Corps de la police qu’il intègre en 2018.

Cimetière Ngousso : eldorado des malfrats

L’embouteillage qui ne s’arrête jamais à ce niveau est devenu au fil des ans, un terreau propice aux bandits de grands chemins. Quelquefois, ils n’hésitent pas à ouvrir les portières des véhicules, afin de s’accaparer des sacs ou téléphones, et même ordinateurs  des personnes ayant omis de fermer les portières.

Ceux qui empruntent comme moyen de locomotion les motos, sont encore plus nombreux  à perdre des objets de valeur. Plus d’une fois, l’on a pu assister en direct, à ces vols à la tirée où la victime a été obligée de lâcher son sac, de peur d’être entraînée dans une chute mortelle.

Et, ces vols à l’arrachée qui se comptent par centaine, se déroulent  à toute heure du jour et de la nuit. La proximité avec le cimetière favorise la fuite de ces hommes sans foi, ni loi qui ne semblent craindre personne.  

Deuxième assassinat à l’espace d’une année

Le Gardien de la Paix Ngando Kame Olivier Michel est la deuxième victime récente de ces brigands. L’on se souvient encore qu’il y a quelques mois, une étudiante, âgée de 17 ans avait, elle aussi été froidement assassinée au même endroit alors qu’elle était en route pour Soa à l’Université de Yaoundé II.

Babou s’en va à la fleur de l’âge, alors qu’il avait certainement beaucoup plus de choses à apporter aussi bien à son pays qu’à ses parents.

Ces derniers, après avoir consenti d’énormes sacrifices pour en faire le jeune homme qu’il était devenu, se voit brutalement arraché celui qui aurait été leur soutien dans leurs vieux jours.

Au-delà de cet aspect, l’on peut imaginer la douleur qui est la leur, de perdre un enfant alors que c’est ce dernier qui, en principe devait les raccompagner à leur dernière demeure.

Appel au secours    

Les autorités camerounaises sont une fois de plus sollicitées, afin qu’elles prennent des mesures sécuritaires pour que ce genre de drame ne se reproduise plus jamais ; du moins à ce niveau. Si des hommes sans foi ni loi ont pu attenter à la vie d'un policier, à qui le tour demain ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

Au cours d’une conférence de presse donnée Vendredi dernier, ils ont clairement marqué leur attachement aux Institutions du Cameroun ainsi qu’à celui qui en est le garant en interpellant l’évêque du diocèse de Bafang ainsi que Me Alice Nkom et Edith Kah Walla

 

« Nous avons lu avec frayeur et consternation dans les journaux, la prise de position absolument violente du Président de la Conférence épiscopale du Cameroun, Monseigneur Abraham Boualo Kome, Evêque Catholique du Diocèse de Bafang, demandant aux populations d’un pays laïc de « descendre dans la rue pour arracher un changement de Cap », ce qui en mots à peine voilés appelle à la révolte populaire voire à l’insurrection contre les institutions démocratiquement établies » !

Une réaction qui rejoint celle de Maurice Kamto qui appelle « ses militants et sympathisants à une marche insurrectionnelle le mardi 22 septembre 2020 en vue de chasser  du pouvoir, le Chef de l’Etat, Paul Biya, légitimement élu à plus de 71% par les Camerounais... ».

L’appel d’un président de parti qui n’a aucune légitimité

Une réalité qui est reprise dans le communiqué final des leaders de l’opposition ayant décidé de s’aligner derrière le Chef de l’Etat Camerounais

« Le Collectif de 20 partis politiques d’opposition observe avec pertinence que le Mrc s’oppose à l’organisation des prochaines élections régionales au Cameroun alors que ses militants ne sont ni éligibles ni électeurs par la seule faute politique de leur leader qui les a empêché de participer aux élections municipales et législatives en février 2020 et qui, adepte du « ça gatte ça gatte », promet d’empêcher la tenue des dites élections dont le corps électoral est convoqué pour le 6 décembre prochain… ».

Mais plus encore,

« Le leader de ce parti a d’ailleurs pris part à l’élection présidentielle passée avec le code électoral suscité. Il nous revient même qu’il aurait contribué activement à l’élaboration en 2008 du code électoral dont il demande la modification aujourd’hui, lorsqu’il était Ministre Délégué auprès du Ministre de la justice et coordonnait la Direction de la Législation au Ministère de la Justice qui est en charge de la rédaction et de la conformité des projets de lois du gouvernement. Du reste, il coordonne avec son cabinet Brain Trust l’élaboration de l’actuel code civil du Cameroun… ».

Quelques rappels importants

Selon l’article 2 alinéa 1 de la constitution Camerounaise, « la souveraineté nationale appartient au peuple Camerounais qui l’exerce soit par l’intermédiaire du Président de la République et des membres du parlement, soit par voie de référendum.

Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » Un citoyen sans mandat électif ne saurait s’exprimer au nom du peuple…

Par conséquent, les leaders du G20 :  

Disent à Monseigneur Abraham Boualo Kome, Evêque Catholique du Diocèse de Bafang, qu’il sera entièrement responsable devant Dieu et devant les hommes, de la déflagration du Cameroun dont il appelle à la déstabilisation, et demandons instamment au Pape François de lui faire un vigoureux rappel à l’ordre ;

Fustigent énergiquement l’attitude « va-en-guerre » de Maurice Kamto, Président du Mrc et lui demandent d’arrêter son escalade potentiellement meurtrière pour la Nation toute entière ;

Dénoncent son projet de marche insurrectionnelle dont l’objet est de contester les institutions républicaines et démocratiques existantes ;

Constatent avec tristesse et regret que certains militants et sympathisants du parti au pouvoir, le Rdpc, annoncent aussi dans les réseaux sociaux une contremarche pour s’opposer aux militants du Mrc ;

Redoutent les conséquences d’un affrontement violent et sanglant entre les deux fractions de dreyfusards et d’anti dreyfusards ;

Demandent à toutes les parties belligérantes de cesser l’escalade verbale dans les réseaux sociaux et de s’abstenir de participer à la marche dangereuse projetée et d’œuvrer pour une paix durable au Cameroun ;

Dans leur communiqué final, les représentants des 20 parties politiques pointent un doigt accusateur sur Alice Nkom et Edtih Kah Walla qu’ils soupçonnent « D’intelligence avec certaines puissances étrangères, tel que laisse penser une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux et dans laquelle elles sont en compagnies d’autres personnes qui affirment avec conviction et détermination être en possession des fonds colossaux destinés à être déposé dans une banque centrale pour faire la guerre au Cameroun et renverser le Président Paul BIYA avec l’aide de la 6ème colonne… ».

Pour Jean de Dieu Momo et ses camarades,

il n’existe qu’une seule solution : « Que les Autorités administratives et judiciaire prennent instamment leur responsabilité et interpellent sans délai les dames Alice Angèle Nkom et Kabhbang Walla Edith, ainsi que leurs complices éventuels, pour les traduire devant la justice après une enquête minutieuse sur la provenance des fonds colossaux dont elles disent disposer pour faire la guerre au Cameroun… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III a signé le 11 septembre dernier, une décision fixant les conditions et modalités d’octroi des appuis aux PME, aux artisans et aux organisations de l’économie sociale. C’est dans le cadre du fonds récemment crée par le Gouvernement de la République pour la lutte contre la pandémie du coronavirus et ses répercussions sur le secteur productif camerounais.

 

Si l’on se réfère aux dispositions pertinentes du décret N° 2020/3221/PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation dudit fonds, l’enveloppe dédiée aux appuis directs aux PME à fort potentiel sinistrés s’élève à 1,5 milliards de FCFA. La somme dédiée aux artisans et acteurs des sociétés coopératives fabriquant des masques artisanaux et des gels hydro-alcooliques se chiffre à 500 millions de FCFA. Ce qui fait pour les deux cas, un total de 02 milliards de FCFA.

Conditions d’éligibilité

Pour être éligible au fonds, sont pris en compte les caractéristiques intrinsèques de l’entreprise considérée (taille, situation financière), mais aussi l’impact du coronavirus sur l’évolution conjoncturelle de celle-ci. Ainsi, l’entreprise en question doit être une PME justifiant d’une existence légale affiliée à une instance faîtière. Autre condition, l’entreprise doit être celle qui opère dans des secteurs ayant été fortement impactés par la pandémie, tels que la transformation des produits locaux, l’économie numérique, la production des supports pour l’évènementiel, être en activité effective et continue depuis au moins le début de l’année 2019 et avoir enregistré une baisse d’activités pendant la période de mise en œuvre des mesures gouvernementales de riposte à la propagation de la Covid-19.

Les appuis octroyés sont exclusivement en numéraire et se font à l’ordre du promoteur ou de son représentant dûment mandaté, ceci après un processus de soumission des candidatures des PME. En attendant, une task force a été constituée au niveau central avec pour rôle de procéder à la sélection des demandes d’aides sur l’ensemble du triangle national, apprend-on.

A titre de précision, selon les données rendues disponibles par l’Institut national de la Statistique (INS) après une évaluation menée du 27 avril au 10 mai 2020, ce sont 90% d’entreprises camerounaises qui ont été négativement impactées par le coronavirus. Elles ont notamment éprouvé d’énormes difficultés dans l’écoulement de leurs produits.

Innocent D H  

 

 

Quelques heures après la mise en circulation sur les réseaux sociaux de la liste des personnes « licenciées » par Jean Pierre Amougou Belinga, l’homme désormais considéré comme ancien directeur général de Vision 4 écrit ceci :  

 

«  Bonsoir a tous.

Je viens d apprendre mon licenciement par voix des réseaux sociaux. Je tiens a dire merci au Pdg pour tout ce qu’il aura fait pour moi sur le plan professionnel.

A vous mes désormais ex collègues je vous dis également merci pour tout ce que vous avez fait pour moi de bon ou de mauvais. Je n ai certainement pas été Parfait en 15 ans de service au groupe l Anecdote.

Si j’ai eu à offenser consciemment ou inconsciemment un collaborateur, du fond du cœur je demande pardon. Au moment où je gagne la porte après 15 années de durs combats au groupe l’Anecdote je voudrais vous demander à vous chers ex collègues de ne pas baisser les bras.

Je vous connais dynamiques et ingénieux, allez de l’avant. Continuer à défendre le label groupe l Anecdote et plus particulièrement vision 4. Restez toujours professionnels tout en défendant votre Pdg.

Du fond du cœur je souhaite un bel avenir au groupe l’Anecdote et plus particulièrement à l’Anecdote. Je préfère garder de très bons souvenirs de cette entreprise.

C’est votre ex Dtv qui vous parlait. Bien de choses au Pdg. Je vous souhaite que du bonheur. Au moment où je tourne définitivement cette grande page de ma vie je souhaite que du bonheur au groupe l’Anecdote.

Que Dieu nous bénisse ».

Quelques réactions

Ghislain Boris : Les. Excuses sont bien mais encore plus bien, quand on est en service. 15 ans avec eux, il  fallait le leur dire quotidiennement ou une fois par mois mais mieux vaut tard que jamais…

Elie Ndiebayi : Haha Perfecto, tu es désormais au garage. Tu gagnerais donc à tirer toutes les leçons de ton arrogance, ton pédantisme et surtout ton orgueil surdimensionné. Tu apprendras enfin que sur cette immense terre, tout est précaire ; et partant, que rien n'est définitivement acquis. Sois fort tout de même…

Franklin Michel Mvondo : On n'humilie pas son collègue comme tu l'as fait avec Ernest Obama et ce, à plusieurs reprises sur les plateaux TV. Il ne me fait pas toujours plaisir de voir quelqu'un perdre son boulot, car en trouver un n'est pas toujours aisé. Bonne chance pour la suite...

Salomon Nkameni : Mon frère on ne pleure pas après un licenciement on prend courage et on avance…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN) a fait cet annonce ce jeudi au terme de la signature de contrat avec l’entreprise allemand chargé du projet.

 

Le DGSN, Matrin Mbarga Nguele a signé le 17 septembre, un accord de partenariat avec le consortium allemand Incm-Augentic. L’objet du partenariat, la confection et la délivrance d’un nouveau type de passeport Camerounais plus simple à produire. L’entreprise allemande promet de délivrer les passeports en moins de 48h. Représentée par son Président Directeur Général, Labinot Carreti, l’entreprise allemande a paraphé le document qui scelle l’accord avec la partie camerounaise. La partie camerounaise que représentait le patron de la police nationale, Martin Mbarga Nguele, en présence de S.E. Corinna Fricke, la nouvelle Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun.

 

Une initiative à saluer. Mais reste encore à éprouver ce nouveau système que vante les allemands. Certes c’est un mécanisme de production de passeports biométriques différents du système utilisé en ce moment par la police nationale. Le nouveau système sera complètement digitalisé, et ce jusqu’au paiement des frais de passeports. Question de réduire au maximum l’intervention des hommes dans le processus de traitement des dossiers de passeports. Pour le président directeur général de Incm-Augentic, « Nos équipes sont prêtes. J’ai vu que les vôtres le sont aussi. Très bientôt on va poser la première pierre du bâtiment de Yaoundé. Ceci au bénéfice des citoyens Camerounais et de ce merveilleux pays qu’est le Cameroun. » Des centres à Yaoundé et Douala ultramodernes seront construits à cet effet. Et la pose de la première est attendue. Mais ce n’est pas tout.

 

La technique de production par laser sera abandonnée au profit d’une technique d’impression des passeports à jet d’encre. De plus, le document en lui-même va connaître des améliorations dans ses paramètres de sécurité. Question d’arrimer le passeport camerounais aux exigences sécuritaires internationales en la matière. D’après Martin Mbarga Nguele c’est un saut technologique que le Cameroun va opérer grâce à cette nouvelle production en moins de 48 heures, mais aussi une bouffée d’air pour les camerounais du terroir et de la diaspora qui pourront enfin entrer en possession de leurs documents de voyage dans un délai compétitif. D’autres part, il faut dire que ce sera également un plus pour les caisses en ce sens que cette facilité de production pourra encourager plusieurs citoyens à se faire produire un passeport. On s’attendra donc à une demande plus forte dès la mise en place de ce nouveau dispositif. Les premières productions sont annoncées pour le mois de Mars 2021.

 

Stéphane NZESSEU

Alors que le Conseil Nationale de la Communication attire l’attention du promoteur de la « Radio des Artistes » sur les manquements déontologiques dont ce média s’est rendu coupable il y a quelques jours, ce dernier estime « être victime d’une mafia » et « menace de fermer sa radio et de mettre en chômage son personnel que le Rdpc doit assumer… ».  

 

Tout part de la sortie du promoteur de « La radio des Artistes » le 5 Septembre 2020, sur les antennes de ce média émettant à Yaoundé. Pendant le programme présenté par l’un de ses proches collaborateurs, Louis Roméo Ndoumbe Dika avait tenu, selon le Cnc,  « des propos impertinents susceptibles de porter atteinte à l’image d’un parti politique, de certains de ses membres, ainsi qu’à l’honorabilité du Président de la République… ».

Les rapports de veille médiatique mis au point par les services de cette institution ont recensé quelques morceaux choisis

 « C’est un groupe de tueurs (RDPC). Ils ne vous aiment que quand vous êtes mort… » ;

« Quand je vois les gens comme les Mvondo Ayolo, c’est par respect que je ne veux pas dire qu’ils sont des minables… » ;

« Je suis dorénavant un opposant à Paul Biya. Il est méchant et ne mérite pas de diriger le Cameroun… » ;

« Ne me mélange plus aux affaires de Paul Biya. Je ne suis pas un homosexuel… ».

Selon Peter Essoka,

« Si ces déclarations s’avèrent être non fondées,  cela va constituer une atteinte à l’éthique et à la déontologie professionnelles en matière de communication sociale conformément à l’article 5 de la loi régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun, qui dispose que « Les activités audiovisuelles doivent respecter les principes fondamentaux, notamment les bonnes mœurs ».

De plus,

L’Article 9(1) du Décret du 24 Septembre 1992 rendant exécutoire le Code de déontologie du Journaliste précise que « Le Journaliste doit éviter toute diffusion d’informations offensantes ou insinuantes ».

De même, L’Article 7(1) du décret sus visé dispose qu’ « Il est interdit au Journaliste d’attribuer à quiconque des actes sans avoir procédé aux vérifications nécessaires ».

Au terme de ces rappels, le Cnc a, à titre conservatoire, invité Roméo Dika « A mettre un terme à de telles pratiques…Une mise en demeure qui reste sans préjudice des mesures définitives qu’il conviendra subséquemment au Conseil, dans sa collégialité, de prendre à l’encontre de ce média… ».  

Un rappel de règles régissant le métier de Journaliste qui n’a pas été du goût du promoteur de la « Radio des Artistes »

Il estime temps que : « Le mandat du Conseil Nationale de la Communication est échu, ce qui ne permet pas à cette institution l’exécution d’un acte de droit… » ;

Il se permet par ailleurs de faire quelques menaces

« Je réponds à votre correspondance de ce que jour que  je veillerai à transmettre au département d’état comme nouvelle preuve du harcèlement dont je suis l’objet du régime… Je me rends compte que l’organe que vous présidez n’est plus d’utilité publique mais bien au service de ce qu’on pourrait qualifier de mafia ».

Roméo Dika va plus loin dans un mode défi

« En employant sans les payer les artistes, le Rdpc, votre parti voulait-il leur mort ou survie ? Ndjang le zappeur - Géo Masso – Marie Archangelo – Nguea la Route – Mbarga Soukouss – Ntumna Minka sont – ils en vie ou morts ?

Je vous mets en copie, les copies de leurs contrats, certaines vidéos que je ferai diffuser par mes partenaires France 24 et Rfi puisque l’affaire Roméo Dika est devenue une affaire de menace et de trafics d’influence s’éloignant de la vérité… 

Ma radio basée à Yaoundé emploie 16 personnes dont 15 originaires du Centre et du Sud. Je vais donc, pour ne plus vous déranger annoncer la fermeture de ma radio…Vous assumerez ces nouveaux chômeurs que je payais de ma poche ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est une grande surprise. Celui qui était jusqu’ici Directeur Général de Vision 4 a été mis à la porte par Jean Pierre Amougou Belinga, après près de 15 ans de service.

 

La restructuration annoncée depuis le 22 août dernier porte ses fruits au sein des entreprises de presse du groupe l’Anecdote concernés. Notamment, au sein des média Vision 4 TV, Satellite FM, le journal l’Anecdote. Dans ces différents médias et dans l’administration du groupe, le PDG a fait le grand balayage.

Il vient de mettre à la porte 42 employés ; sans compter ceux dont le contrat de travail n’aura pas été confirmé. Parmi eux, des journalistes bien connus, peut-être parce qu’opérant pour la télévision du groupe. Le plus emblématique d’entre ceux qui viennent d’être remerciés, celui qui était jusque-là le Directeur Général de la Télévision. Le nom de Parfait Ayissi est celui qui ouvre la liste des 42 personnes mises de côtés.

Comment comprendre cette mise à l’écart subite ? Peut- être c’est le seul fait de ce que l’arme change d’épaule au sein du groupe. Il va de soi que si comme on peut s’en rendre compte désormais, c’est le jeune Bruno Bidjang qui prend les rênes de la télévision, et même qu’i est le plus proche collaborateur du PDG, il allait pratiquement de soi que les lendemains de Parfait AYISSI et certains autres collègues n’allaient pas se passer de tout repos.

Nous faisons fie de tous les conflits et situation de guerre froide qui ont cours dans des mastodontes comme le groupe l’Anecdote, mais il est évident que ce n’était pas le grand amour entre certains de ces collaborateurs.

Toutefois, il faut avouer que ce n’était pas prévisible que le PDG penche pour la mise à l’écart de Parfait AYISSI. Car il faut le dire, « Perfecto » fait partie des monuments de la maison. Il est de l’aventure du Groupe l’Anecdote depuis les débuts de la radio au quartier Mvan Aéroport jusqu’au quartier Nsam. Il fait partie de ceux qui ont porté à bout de bras la chaine de télévision quand personne n’y croyait, quand personne ne la connaissait. Il a été plusieurs fois appelé en sapeur-pompier comme Directeur Général de la télévision lorsque ses prédécesseurs étaient brusquement démis. Le mettre ainsi à la porte a dû être très douloureux pour le PDG et pour le journaliste lui-même.

Seulement, il reste possible que comme avec plusieurs autres, dont Bruno Bidjang lui-même, Parfait AYISSI soit rappelé au sein de la maison Anecdote. Le temps que « le père » revienne à de meilleurs sentiments.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01