Pour Dieudonné Essomba, les intentions de Maurice Kamto sont claires. Il ambitionne faire partir Paul BIYA coûte que vaille. Seulement « une simple lecture sociologique montre que ce monsieur ne peut jamais organiser une insurrection populaire contre Biya à Yaoundé, même dans 1000 ans. » dit l’économiste.
L’argumentaire de Dieudonné Essomba tient uniquement sur un fait. Le Cameroun est un pays multiculturel. De plus, cette multi culturalité repose sur un sentiment communautaire poussé. Un sentiment de repli identitaire qui pourrait neutraliser toute action de mise en mouvement populaire. Plus, encore, l’une des revendications mise en avant par les marcheurs, la crise anglophone, apparaît comme une crise de repli identitaire. Et pour lui, c’est le facteur limitant qui va amoindrir voire casser l’ordre donné par Maurice Kamto et les siens.
Dieudonné Essomba s’explique. « En l’absence de toute codification sur les relations entre les Communautés et l’Etat, le pouvoir devient immédiatement un enjeu communautaire violent. Sa conquête et son maintien deviennent essentiellement un bras-de-fer entre les communautés. Dès lors que les Ekang qui sont majoritaires à Yaoundé et ses environs ont une lecture négative du projet de Kamto sur leur avenir, ils ne le laisseront jamais entrer à Etoudi contre Biya, et ceci quelles que soient les circonstances. Ils prendront le camp de Biya, même s’ils n’approuvent pas sa politique. »
D’autres part, ce qui bloque l’insurrection de Kamto, pour Dieudonné Essomba, c’est l’indifférence des autres Communautés, et surtout, l‘hostilité des Ekang qui occupent les 56% de la capitale et ont une emprise de 70% sur la ville avec le mouvement pendulaire des populations rurales voisines. Aussi, c’est l’idée même qu’un Kamto puisse venir avec ses hordes déloger Biya d’Etoudi, à Yaoundé, en plein cœur du pays Ekang qu’ils ont traité de « peuple voleur et paresseux » qui révèle l’extrême folie de l’homme.
Bien plus, Kamto véhicule une idéologie particulièrement repoussante, marquée par son idiote hostilité à l’équilibre régional et surtout son étrange projet de réforme agraire consistant à s’approprier les terres des Communautés prétendument propriété de l’Etat et de les distribuer à ses frères « dynamiques ». En définitive l’insurrection de Kamto est condamnée par ses propres tares et la redoutable sociologie camerounaise. Elle ne peut prospérer nulle part.
C’est du pipo !
Cette image est confortée par son fameux concours pour devenir Bulu, son discours incessant sur le « mérite » qui reprend grosso modo les tactismes et les tropismes des éléments les plus radicaux de leur « Brigade Anti-Sardinarde », sans se rendre compte de la perception des autres Communautés face à des paroles aussi clivantes et aussi injurieuses.
Stéphane NZESSEU
Des précisions sur l’évolution de la maladie, les diverses actions entreprises par les pouvoirs publics, de même que les résultats atteints depuis Mars 2020, ont été déroulés ce Mercredi, au cours d’une conférence de presse qui avait pour cadre la salle Auditorium du ministère de la Communication
A l’entame de son propos, René Emmanuel Sadi, accompagné pour la circonstance du Délégué Général à la Sûreté Nationale, du représentant du ministre de la Santé Publique ainsi que de celui de la Décentralisation et du Développement Local, a précisé que « Le Covid – 19 continue de faire des victimes dans le monde et demeure une préoccupation majeure car, il est toujours présent au Cameroun… ».
Il a toutefois trouvé quelques motifs de satisfaction à l’instar de la Riposte Sanitaire
Sur ce point, le membre du Gouvernement a laissé entendre que :
« Le contrôle de l’épidémie s’est traduit par une stabilisation des données relatives au nombre de patients sous traitement et au taux de contamination…
Globalement, il s’agit de résultats particulièrement encourageants, se traduisant par un taux de guérison de 94,12% et un taux de létalité de 2,08%...
De même, l’expérimentation des tests massifs au corona virus dans les principaux foyers épidémiques, par une approche consistant à traquer, tester et traiter, et la création dans toutes les Régions du pays, des centres de dépistage et de prise en charge dédiés, ainsi que le dépistage de proximité à travers des opérations mobiles, sont autant d’actions pratiques réalisées dans ce package… ».
Ou encore des Données enregistrées au soir du 10 Septembre 2020
Vingt Mille Neuf (20 009) cas de Covid -19 confirmés au Cameroun -Dix Huit Mille Huit Cent Trente Sept (18837) personnes guéries, avec malheureusement-Quatre Cent Quinze (415) décès enregistrés…
Malheureusement,
Les mesures d’assouplissement que commandait une nécessaire prise en compte de l’impact de la pandémie sur le tissu socio-économique national, bien que salué par la quasi majorité des Camerounais, a malheureusement donné lieu à des interprétations de nature à en détourner ou travestir le sens, d’où le relâchement constaté et déploré dans le respect des mesures barrières et qui a nécessité un rappel à l’ordre.
Pour le Mincom, « La mise en œuvre de la stratégie nationale de riposte anti-Covid -19 a permis une réelle maitrise de la situation, qui semble éloigner le Cameroun de l’apocalypse que nombre de spécialistes de renom, pour ne pas dire d’afro-pessimistes prédisaient à l’aurore de la pandémie… ».
Nonobstant ces résultats, le respect des mesures barrières reste d’actualité
A l’instar du port obligatoire et systématique du masque dans les lieux publics; le respect de la distanciation sociale; le lavage régulier des mains avec de l’eau propre coulante ou avec du gel hydro-alcoolique.
Il s’agit d’un ensemble de comportements qui supposent l’implication individuelle et collective de tous et chacun doit faire preuve de responsabilité, de sérieux et surtout de civisme ;
Ce d’autant plus que les pronostics des spécialistes en la matière disent que la pandémie du coronavirus est peut-être appelée à s’inscrire dans la durée.
Une éventualité qui de plus en plus prégnante, selon le ministre de la Communication « Invite par conséquent toutes la Nations à se préparer à une cohabitation dont personne, à ce stade, ne saurait guère évaluer ou estimer la durée… ».
Nicole Ricci Minyem
L’ancien Président de la République imaginaire de l’ambazonie et ses 08 coaccusés espéraient en se présentant devant le juge ce jeudi matin, une libération pure et simple.
Arrêtés le 19 janvier 2018 au Nigeria, puis incarcérés dans les geôles de la prison principale de Kondengui, Sisiku Ayuk Tabe et ses coaccusés continuent de dire que la justice camerounaise est incompétente pour les juger. Ils se sont présentés ce matin devant la Cour d’Appel du Centre, confiant, espérant toujours que la justice camerounaise les relaxe simplement en se déclarant incompétent.
Seulement, la Cour d'appel du centre a choisi de confirmer ce jeudi matin, le jugement précédemment rendu par le tribunal militaire de Yaoundé contre les leaders des séparatistes ambazoniens. La Cour d’appel les condamne à une peine à perpétuité. Une sanction lourde et accompagnée d’une amende de 250 milliards de francs CFA.
Le jugement du tribunal militaire de Yaoundé a été rendu le mardi 20 août 2019. Le procès de ce jeudi matin a duré une quinzaine de minutes contrairement à celui du tribunal militaire qui avait mis plus de 15h.
Cette condamnation concerne SisikuTabe et neuf autres séparatistes anglophones. Ils sont reconnus coupables des dix chefs d’accusations retenus contre eux : « apologie des actes de terrorisme, sécession, complicité d’actes de terrorisme, financement des actes de terrorisme, révolution, insurrection, hostilité contre la patrie, propagation de fausses nouvelles, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, défaut de Carte nationale d’identité ».
La dernière voie de recours qu’il reste a exploité pour les avocats de Sisiku et compagnie, c’est la Cassation devant la Cour Suprême.
Il est bon de rappeler que selon les ONG, la guerre civile dans ces deux régions aurait causé la mort de plus de 3.000 personnes et fait des milliers de déplacés. Les accusés qui étaient ce jour devant la Cour d'appel avaient été condamnés à la prison à vie ainsi qu'au versement d'une amende de plus de 260 milliards de francs CFA. Le jugement avait été prononcé par le tribunal militaire de Yaoundé, le 20 août 2019, à l'issue d'un procès durant lequel la défense n'avait pu procéder à aucun contre-interrogatoire.
Il faut également souligner que depuis le début de ce procès, les accusés refusent catégoriquement de s’exprimer devant les juges camerounais. Si oui, c’est pour clamer leur appartenance à cet Etat imaginaire d’Ambazonie. Sisiku Ayuk Tabe et ses coaccusés ont repris la route de la prison principale de Yaoundé où ils vont continuer de purger leurs peines.
Stéphane NZESSEU
Au cours des travaux qui se sont déroulés ce Mercredi, dans la salle des conférences d’Elections Cameroon, Enow Abrams Egbe a voulu passer un message d’encouragement à ses troupes, au moment où cet organe entame le dernier tournant de la mise en place de la Décentralisation
Cinq points étaient inscrits à l’ordre du jour, notamment – La méthodologie de travail pour l’examen et la validation des dossiers de candidature – l’Examen et l’adoption des plannings d’activités du Conseil Electoral et de la Direction Générale des Elections – la Synthèse des rapports de descente sur le terrain des Membres du Conseil Electoral…
En prononçant son discours à l’entame des travaux de ce Mercredi, Enow Abrams Egbe a au préalable relevé le fait que ces assises tirent leur fondement de l’Article 19 du code électoral.
Il a ensuite ajouté que « Pendant la clôture des opérations de révision annuelle des listes électorales, au titre de la 6ème année en cours, moment choisi pour prendre le pouls de la préparation en vue de l’élection des Conseillers Régionaux, il serait raisonnable d’admettre que les statistiques, quoique faibles comparées à l’année précédente, devraient être considérées comme très encourageantes, compte tenu du contexte sanitaire et sécuritaire qui prévaut… ».
Elections des Conseillers Régionaux proprement dites
Sur ce point précis, le président du Conseil électoral d'Elecam précise qu’ «Il s’agit de l’ultime pallier institutionnel de la République ; celui qui marque également sur le plan constitutionnel, un tournant décisif dans l’achèvement du processus de décentralisation si bien entamé par le Gouvernement… ».
Et pour atteindre les résultats escomptés, les dix huit (18) membres du Conseil Electoral doivent prendre conscience qu’ils « Sont à la croisée des chemins, à une étape cruciale, qui exige de tous, d’accorder une profonde attention aux détails et d’exercer le plus grand patriotisme…
Ces qualités et valeurs républicaines qui vont perpétrer la courbe de performance constatées depuis la tenue en mars 2018 de l’élection des Sénateurs, jusqu’à l’organisation des élections législatives et municipales du 09 février 2020, en passant par la réussite du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018 ».
En rappel,
L’Article 243 du Code Electoral stipule que les Conseillers Régionaux sont :
Les délégués des départements, élus au suffrage universel indirect ;
Les représentants du commandement traditionnel, élus par leurs pairs.
Leur mandat est de cinq ans ( 5) et ils sont rééligibles.
Nicole Ricci Minyem
Derlin Eyono Ebanga, l’ancien sous-préfet de Lokoudje, celui-là même qui avait tiré sur la jeune Lydienne Taba, est derrière les barreaux depuis quelques heures.
Derlin Eyono Ebanga est en cellule depuis quelques heures. Il est actuellement en détention à la légion de gendarmerie d’Ebolowa. Il est soupçonné d’être l’auteur de l’assassinat de sa compagne. On se souvient qu’au petit matin de la journée de samedi 25 juillet 2020, on a retrouvé le corps de la jeune étudiante de 23 ans baignant dans une mare de sang dans la chambre de Mr le sous-préfet. Dans la foulée, et à la surprise de tous, le sous-préfet a continué à vaquer à ses occupations comme si de rien n’était. Même pas une garde à vue administrative. Même après une reconstitution des faits le 30 juillet 2020, le sous-préfet est resté en fonction. Plus tard, il va être retiré de son poste pour être affecté à d’autres fonctions.
C’est donc un ouf de soulagement que poussent depuis ce jour les membres de la famille de Lydienne Taba qui ne demandaient que justice. Autre grosse curiosité, on apprend que l’administrateur civil principal a des antécédents psychiatriques. Des problèmes psychiatriques qui sont très bien connus de son entourage et même de l’administration qui l’emploie. Des informations font état de ce que c’est depuis l’adolescence du jeune homme qu’il présente ces signes de dysfonctionnement psychiatrique. Et on ne comprend pas comment les autorités camerounaises ont laissé une arme entre les mains d’une personne présentant ce type de maladie. Un témoignage rapporté par le site Actu Cameroun fait savoir que le sous-préfet « souffrirait depuis son adolescence, de troubles mentaux, se manifestant par des excès de violence subite et serait suivi par leur médecin de famille depuis des années ». Des informations que les parents de ce dernier auraient cachées pour lui permettre d’entrer à l’Enam. Jusque-là, difficile de comprendre commet un trouble aussi notoire a pu passer sous les yeux de ses formateurs à l’Enam. Ce d’autant plus que des témoignages de certains de ses camarades de formation font le témoignage que Derlin Ebanga est « un psychopathe instable, violent, manipulateur et froid ».
L’arrestation de l’assassin de la jeune fille augure que justice sera faite ne serait-ce qu’à la mémoire de la jeune étudiante de 23 ans qui a retrouvé la terre de ses ancêtres le 29 août 2020.
Stéphane NZESSEU
Dans un ton courtois, fruit de l’éducation reçue par ses parents, la fille du feu premier Président de la République a fait savoir à l’avocate, défenseure des droits des homosexuels que l’ancienne Première dame est très bien entourée par les membres de sa famille
Elle lui rappelle que la lettre ouverte envoyée à Chantal Biya – Epouse du Chef de l’Etat « n’engage que son auteur et n’a jamais reçu l’approbation de notre maman… ».
Aminatou Ahidjo précise que : « Madame Germaine Habiba Ahidjo a toujours vécu dans la discrétion et aspire à continuer à vivre dignement…
A son âge, il est normal qu’elle ait des soucis de santé. Sa grande famille et ses proches l’entourent pour l’aider à les surmonter et s’assurent qu’elle reçoit les soins dont elle a besoin… ».
Une démarche incongrue
C’est ainsi que l’on considère la nouvelle approche adoptée par Alice Nkom, qui appelle l’épouse du Président de la République « Ma chère fille », alors qu’elle voue aux gémonies le Chef de l’Etat qu’elle accuse de tous les maux dont souffrent les Camerounais.
Elle feint de se préoccuper des conditions dans lesquelles vit Germaine Habiba Ahidjo et prétend qu’il lui manque les moyens d’atteindre la Première Dame pour présenter ses « doléances », alors qu’elle n’a jamais loupé la moindre opportunité de s’en prendre au Chef de l’Etat Camerounais, seule ou en compagnie de tous ceux qui ont pour ambition de voir s’installer un individu dont les objectifs finaux ne sont ignorés de personne.
Une machination machiavélique ?
Et qui participe à la grande manœuvre mise en place au lendemain de l’élection présidentielle d’Octobre 2018, par de nombreux politiciens en quête de pouvoir, prêts à tout et qui ne manquent pas la moindre occasion de ternir et déconstruire l’image du couple présidentiel auprès des ennemis du Cameroun.
Au fil des mois, les promoteurs du chaos, présents aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières Camerounaises n’ont pas manqué la moindre occasion qui se présentait à eux, et qui pourrait servir leur but : Guerre dans les régions du Nord et du Sud Ouest – Révision du code électoral et aujourd’hui, le « Paiement des droits de Pension de Germaine Ahidjo en qualité de veuve d’ancien Président de la République… », afin d’attiser et susciter la haine de ceux qui croient à leur cirque.
Au moins, pour cet exemple précis, Aminatou Ahidjo s’est montrée précise et ferme et, à moins de la boucler, peut être Alice Nkom trouvera t-elle le moyen de dire qu’une fille peut lutter contre les intérêts et le bien être de sa maman.
Peut – être va t –elle chercher à démontrer qu’elle a de l’affection pour Germaine Ahidjo, plus que ses propres enfants ! Ou alors va t –elle apporter la preuve que l’ancienne Première Dame, dont on connait la liberté de ton, a choisi de faire d’elle sa porte parole…
A un moment donné, il est de bon ton d’arrêter avec des pratiques qui n’honorent personne, car, en croyant jeter l’opprobre sur d’autre, on se retrouve quelquefois à recevoir en plein visage, ses propres déjections.
Me Alice KOM écrit à Chantal BIYA au sujet de la pension de Germaine AHIDJO
Nicole Ricci Minyem
Les jeunes réunis au sein du Conseil National de la jeunesse du Cameroun ont décidé de ne pas suivre Maurice Kamto dans ses dérives. Lui qui choisit la voie non constitutionnelle pour chasser le Président de la République de sa fonction.
Au cours d’une conférence de presse donnée à Yaoundé, la Présidente du Conseil National de la Jeunesse a annoncé que les jeunes camerounais dont elle est la porte-voix ont décidé de ne pas s’associer à ce mouvement quasi insurrectionnel qui est en cours de préparation sur l’ensemble du territoire national. Le Conseil national de la Jeunesse qu’elle dirige joint également sa voix à celle de toutes les organisations qui dénoncent et condamnent les marches annoncées par le MRC, en vue de bloquer la tenue des élections régionales prévues pour le 06 décembre prochain. Des marches qui consisteront également à appeler au départ de Paul BIYA de la tête de la République.
Fadimatou IYAWA OUSMANOU, la jeune et dynamique présidente du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun fait savoir « Nous appelons les jeunes à se désolidariser de toute tentative d’insurrection, de déstabilisation de notre pays […] les populations en général à plus de vigilance, de retenue, de dialogue et de patriotisme, gages de la paix et de stabilité de notre pays pendant les périodes électorales et postélectorales ». Cette conférence de presse fût le bon prétexte pour appeler les partis politiques à accorder plus de place et d’importance aux jeunes qui sont très nombreux dans leurs mouvements politiques au cours de ces élections pour les régionales. Elle demande une plus grande représentation de jeunes dans les listes pour les conseils régionaux en vue. « Nous demandons aux leaders des partis politiques à bien vouloir investir le maximum de jeunes aux prochaines élections afin qu’ils contribuent au processus de développement de leurs pays ». Des jeunes qui devraient « remplir les conditions pour se présenter massivement aux élections régionales de Décembre prochain » pour implémenter «la recommandation issue du Grand Dialogue National relative à l’octroi d’un statut spécial aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». Des vœux qui devraient tomber dans de bonnes oreilles quelle que soit l’organisation politique qui remportera la direction de la région.
Au terme de cette prise de position officielle de l’équipe dirigeante du Conseil National de la Jeunesse, il apparaît clairement que Maurice Kamto ne pourra pas compter sur la jeunesse du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Lundi 21 septembre 2020, les téléspectateurs de la télévision panafricaine vont renouer avec les programmes de leur station de télévision, Vision 4.
La nouvelle vient de tomber. Le Président Directeur Général de Vision 4 a décidé de la réouverture des antennes de sa télévision et partant, des autres médias qui étaient fermés jusqu’ici ; Il s’agit de la station de radio « Satellite FM » et des autres journaux et magazines qui sont du portefeuille médiatique de Jean Pierre Amougou Belinga.
La période de restructuration de la télévision de Nsam n’aura duré qu’un mois. Après l’annonce de la fermeture des médias, fermeture qui prenait effet le 22 août dernier, le personnel administratif, technique et les journalistes de la station se sont mis au travail pour redonner un nouveau visage à la télévision. Ils ont mis leur intelligence à contribution, sous la coordination du comité de restructuration mis en place par le PDG, pour créer un nouvel environnement de confiance pour être plus efficace dans le projet de diffusion d’une nouvelle image du Cameroun. La restructuration a également eu des effets sur le personnel. Le PDG a décidé de répartir les cartes au sein de ses équipes. On le sait, il ne veut être entouré désormais que par des jeunes en qui il aura pleinement confiance. Une confiance absolue. C’est ce qui justifie essentiellement les modifications qu’on pourra observer dès la réouverture de l’antenne. De nouveaux visages à l’antenne et à la direction de certains programmes, mais aussi des visages et des noms qui seront rétrogradés et d’autres remerciés. Pas de grands changements dans la grille d’antenne.
Le bâtiment abritant la station de télévision a aussi vu passer les effets de la restructuration. L’immeuble de Nsam a été remis à jour. L’enseigne lumineuse au sommet de l’immeuble remis à jour et bien d’autres installations au sein de l’édifice. A plusieurs égards, on peut dire que c’est un autre Vision qui va rouvrir ses portes ce lundi. De toutes évidence, les auditeurs, lecteurs et téléspectateurs n’attendent pas plus. Pour l’instant, le Président Directeur Général de Vision, Jean Pierre Amougou Belinga conduit une délégation à Yaoundé au Cameroun, dans le but de poursuivre également la restructuration de la chaîne de télévision TELESUD qui est en cours. Un autre outil médiatique que le « Zomloa » veut mettre au service du développement du Cameroun et de l’Afrique. Une véritable vision panafricaniste.
Stéphane NZESSEU
Le cadre du MRC attire l’attention des populations et des militants du MRC et ses sympathisants sur le fait qu’il n’existe jusqu’ici aucune lettre ou document officiel quelconque qui annonce la tenue de cette marche du 22 septembre.
Célestin Njamen dans une démarche républicaine tire la sonnette d’alarme sur une situation d’illégalité et d’irresponsabilité en cours de construction. Le haut cadre et proche collaborateur de Maurice Kamto fait savoir qu’il n’existe jusqu’ici, aucun document officiel qui annonce cette marche dont tout le monde parle et qui retient déjà l’attention des responsables de l’administration publique et des forces de maintien de l’ordre. D’un ton ironique, Célestin Njamen s’interroge : « merci d'éclairer ma lanterne svp: qui a déclaré la marche du 22? Quelqu'un aurait-il par hasard en sa possession la note formelle ou le texte signé y afférent ? »
Le membre du bureau exécutif du MRC est en train de dire en des termes voilés que personne n’a officiellement pris sur lui de procéder à une annonce officielle via un courrier ou un dépôt d’une déclaration de manifestation publique. Les dirigeants de ce parti politique semblent avoir choisi l’option de l’illégalité. Ce qui renforce les arguments qui tendent à démontrer qu’il n’y a rien de républicain dans la démarche des responsables de ce mouvement politique. Suite à cet état de chose, Célestin Njamen se pose une série de questions « Un Souverain suprême (le Peuple) a-t-il l'obligation de déclarer une marche ? Auprès de qui la déposerait-elle svp ? Le Tigre doit-il proclamer sa tigritude ou doit-il attraper sa proie ? Je crains que les vrais vainqueurs de la marche "historique" du 22 soient les marcheurs de WhatsApp et de Facebook. »
Car il faut bien le reconnaître, c’est grâce aux réseaux sociaux que ce mouvement qui couve donne des allures de gigantesque organisation pour le renversement des institutions républicaines. « L'industrie du vent semble devenir une activité principale chez certains illusionnistes. C'est vrai que le ridicule peut tuer mais la raison peut le ressusciter. Gardons espoir chers concitoyens, les hommes passeront, le Grand Cameroun demeurera, les mouches du coche et les révolutionnaires de la 25ème heure s'effondreront. » Et visiblement, Célestin Njamen sait très bien de quoi il parle. Le château de carte en construction n’est qu’un édifice sur le sable. Un mouvement auquel plusieurs de ses hauts cadres ne croient pas. Sinon, comment comprendre qu’après Célestin Njamen, on apprenne que le fondateur du MRC, le Professeur Alain Fogue choisi de s’écarter de cette manifestation inconstitutionnelle.
Stéphane NZESSEU
L’annonce vient d’être faite par le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, Eneo. Des perturbations consécutives aux travaux « d’entretien et de maintenance sur le réseau électrique », apprend-on.
A en croire les éclairages de l’entreprise Eneo, à compter du 18 septembre, et ce jusqu’au 20 du mois courant, certains quartiers de la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise, seront privés d’énergie électrique entre 14 heures et 16 heures. Selon les précisions du concessionnaire du service public camerounais de l’électricité, ces perturbations font suite aux travaux « d’entretien et de maintenance » sur le réseau.
Des travaux qui consistent « à l’extension du réseau avec création de postes, (…) des remplacements des poteaux bois critiques par des poteaux en béton, ainsi que des travaux urgents au niveau du poste N° 2 SNI, qui iront du vendredi 18 septembre 2020 à 23 heures 59 au 21 septembre 2020 à 06 heures, et qui n’impacteront que l’immeuble Crédit Lyonnais », précise en outre les responsables d’Eneo.
C’est depuis plusieurs mois que l’entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis (Eneo) est engagée dans une vaste opération de consolidation de son réseau, au moyen du remplacement des poteaux en bois réputés fragiles avec le temps, par des poteaux en béton plus résistants. L’entreprise s’investit également dans le renforcement de certaines lignes pour mieux répondre aux besoins croissants de la population en énergie électrique.
En février 2019, l’électricien Eneo avait lancé les travaux de renforcement du réseau de distribution dans la ville de Yaoundé, pour une enveloppe de 1,8 milliards de FCFA. Les travaux devaient s’étendre sur 05 mois. Le Chef du projet, Jean Jacques Gwet expliquait alors, « les travaux consistent en des renforcement électrique et mécanique. Le renforcement électrique consiste à remplacer les câbles de faible section (34 mm²) par des câbles de grande section (148 mm²), pour augmenter les capacités de transit. Quant au renforcement mécanique, il s’agit de remplacer les poteaux en béton. Tous ces travaux visent un seul objectif : améliorer la qualité de service ».
Innocent D H
La présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire s’approche certes à grand pas, mais pour l’ancien Président du Parlement ivoirien, le scrutin ne pourra pas se tenir dans les conditions actuelles. Guillaume Soro s’exprimait ce jeudi sur l’actualité politique de son pays.
« Il ne peut pas y avoir d’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Le scrutin du 31 octobre n’aura pas lieu », lance Guillaume Soro depuis Paris où se trouve actuellement. L’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne poursuit en affirmant : « Maintenir l’élection du 31 octobre n’a aucun sens, y participer serait cautionner le coup d’Etat institutionnel d’Alassane Ouattara ».
De sources bien renseignées, le député rassure qu’il « n’ira pas aux élections tant que Ouattara est candidat, ce serait valider la forfaiture ». La sortie de l’élu de Ferké intervient à la suite de la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté son dossier de candidature en raison de sa condamnation à 20 ans d’emprisonnement ferme.
Rappelons que mardi dernier, la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, juridiction avec la quelle Abidjan a pris ses distances, vient de demander à l’Etat ivoirien de permettre à Guillaume Soro de se présenter à la présidentielle. C’est ainsi que dans une ordonnance, la Cour a ordonné à la Côte d’Ivoire de : « prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu, notamment lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ». Elle demande en outre à l’Etat ivoirien de « surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre de Guillaume Soro ». Cependant en réponse, le régime Ouattara dit ne pas être concerné par cette décision de l’instance juridictionnelle continentale.
Innocent D H
Gaëlle Enganamouit ex-attaquante vedette des Lionnes Indomptables affirme que les pensionnaires de sa fondation qui seront scolarisés dans son groupe scolaire, fréquenteront gratuitement.
Gaëlle Enganamouït est décidément lancée dans l’humanitaire. Après la création de sa fondation qui œuvre pour la promotion du football féminin, l’ancienne attaquante vedette de l’équipe des Lionnes indomptables a annoncé sur les antennes de Radio Tiémeni Siantou (Rts), l’ouverture dans les prochains jours, d’un groupe scolaire. Et les pensionnaires de sa fondation seront scolarisés dans ce groupe.
«Je suis dans l’humanitaire, je veux œuvrer pour la jeune fille, pour nos frères et sœurs camerounais. Aujourd’hui, la fondation mène son bout de chemin avec sa présidente fondatrice qui est bien moi. La fondation a mis sur pied un groupe scolaire et un collège bilingue qui va accueillir ses pensionnaires qui vont fréquenter gratuitement. Il s’agit du collège Gadenn, on va se voir très bientôt, à la rentrée scolaire», a-t-elle confié à nos confrères de Rts.
A titre de rappel, c’est le 5 janvier 2019, que la fondation «Rails Football Academy» de Gaëlle Enganamouït a ouvert ses portes. Lors de la cérémonie de présentation de ce projet, face à la presse, elle avait expliqué qu’il est question de combler un besoin de manque de joueuse de qualité. Et il était question pour elle, de permettre aux jeunes filles de recevoir une formation appropriée et permettre la création d’une industrie de talent féminin au Cameroun. «Nous allons développer, détecter le maximum des jeunes filles qui vont vouloir intégrer l’académie», avait-elle déclaré.
Liliane N.
Cette histoire inimaginable se déroule dans la localité de Badjengo - commune de Pitoa - Département de la Bénoué au Nord Cameroun
Dans le reportage réalisé par nos confrères de Canal 2, il s’avère que les deux enfants, respectivement âgées de six (6) mois et de trois (3) ans étaient recherchées depuis plusieurs heures par les membres de la famille, inquiets de leur absence.
Une inquiétude que ne partage pas la « meurtrière », selon la coépouse de cette dernière, qui ajoute que malgré les questions qui lui étaient posées, Salamatou n’a laissé transparaître aucune émotion et a gardé un silence hautain, méprisant devant tous.
Le récit des faits, relaté par Asta – la coépouse
« Nous étions au champ avant-hier et nous sommes revenus aux environs de 17h. Après la prière, j’ai remarqué que les enfants n’étaient pas là ; J’ai posé la question à Salamatou pour qu’elle me dise où se trouvent les enfants, mais, elle n’a pas voulu me répondre, malgré mon ton insistant…
Je suis allée regarder dans sa chambre mais je n’ai vu personne. J’ai appelé notre mari pour lui expliquer la situation et l’alarme a été donnée. Nous avons entrepris des recherches jusqu’à très tard dans la nuit…
A peine le jour était – il levé que nous avons recommencé à chercher les enfants mais toujours rien. Revenus dans la soirée, nous avons commencé à fouiller la maison, question de savoir s’il y avait moyen de trouver des indices qui pourraient nous aider à comprendre ce qui s’est passé et c’est ainsi que nous avons découvert la marmite, les enfants étaient dedans, préparées… ».
Une découverte qui n’a pas entamé le sang froid de Salamatou sur qui pèse les soupçons d’assassinat. Prévenus par son époux, les éléments de la gendarmerie sont arrivés sur les lieux
Ache Katchou – Commandant de brigade de la gendarmerie territoriale de Pitoa : « Prévenus, nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux et c’est ainsi que nous avons découvert et saisi les corps dans la marmite. Nous cherchons encore à déterminer les causes qui ont conduit cette femme à commettre ce crime… ».
Les membres de la famille restent tétanisés
Djodja – Grand oncle des fillettes : « C’est ma maman qui m’a appelé et m’a dit que la femme de mon grand frère a tué ses deux enfants, elle les a préparé mais n’a pas pu les manger. Je me suis rendu sur les lieux, j’ai pu vivre cette scène, c’est extrêmement monstrueux… ».
Est – il possible de comprendre un tel acte ?
Qu’est ce qui pourrait expliquer, justifier le fait qu’une maman, près avoir porté pendant neuf mois, accouché et allaité ses bébés, décide de leur ôter la vie et de manière aussi monstrueuse ?
Cela fait froid dans le dos, lorsqu’on imagine la douleur ressentie par ces deux fillettes, lorsque celle qui était sensée les protéger envers et contre tous a choisi de poser un acte aussi ignoble, pour ne pas en dire plus.
Une multitude de questions qui inonde l’esprit dont les réponses seront données à l’issue de l’enquête des fins limiers des éléments de la gendarmerie Nationale.
Cependant, la seule qui vaille la peine est de savoir si la prison est le juste tribut que mérite une femme ayant commis un tel crime ?
Nicole Ricci Minyem
Les hommes politiques Banda Kani, Abel Elimbi Lobe et Anicet Ekane condamnent les manifestations publiques, que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun compte organiser à partir du 22 septembre 2020.
C’est sur les antennes de la Crtv la chaîne à capitaux publics, que Banda Kani le président national du Nouveau Mouvement Populaire (NMP), Abel Elimbi Lobe ancien militant du Social democratic front (Sdf) et Anicet Ekane le leader du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et de la Démocratie (Manidem) ont réagi par rapport aux manifestations publiques que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), entend organiser en riposte de la convocation des collèges électoraux qui doivent élire les conseillers régionaux.
Pour Banda Kani, c’est incompréhensible l’appel au départ du Président de la République Paul Biya lancé par Maurice Kamto. «L’intérêt général au Cameroun est garanti par l’Etat à la tête duquel se trouve le Chef de l’Etat, Paul Biya, qui été élu par les Camerounais en 2018. On ne comprend donc pas, comment sur la base d’une démarche partisane, les gens peuvent appeler au renversement de l’Etat et à l’insurrection», a déclaré le président du NMP.
Abel Elimbi Lobè, demande aux camerounais de ne pas suivre l’appel de Maurice Kamto. Car pour lui, le suivre signifie refuser de participer aux élections régionales du 6 décembre 2020. Surtout que de son point de vue, ces mots d’ordre viennent «des impénitents du mal», a-t-il déclaré. Anicet Ekanè du Manidem appelle au patriotisme. «Dans l’hymne national, nous chantons: ‘‘chère partie, terre chérie, tu es notre seul bonheur et vrai bonheur’’. Ça a un sens, il faut aimer son pays», a-t-il déclaré.
Liliane N.