Ce message de l’activiste est contenu dans une vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. Le leader de la Brigade anti Sardinard (BAS), Thaim Abdoulaye alias « Calibri Calibro » menace ainsi d’incendier l’ambassade du Cameroun à Paris au cas où la manifestation insurrectionnelle projetée le 22 septembre prochain par Maurice Kamto venait à enregistrer des blessés dans les rangs des manifestants. Ce qui laisse donc désormais découvrir en mondovision, la collusion entre Kamto et les incendiaires du 26 janvier 2019.
« Je le dis haut et fort, aux yeux et au su des autorités françaises : le sang d’un camerounais coule, l’ambassade du Cameroun à Paris prend feu. Je le dis et ce que Calibri dit, il le fait. Que je sois accompagné ou tout seul. Atanga Nji a dit, quand on touche une ruche, il faut être prêt à courir. Mais, on extrait aussi du miel avec du feu et avec de la fumée », lance le leader de la BAS dans cette vidéo devenue virale sur la toile.
A travers cette posture, Taim Abdoulaye alias « Calibri Calibro » menace d’incendier l’ambassade du Cameroun à Paris, au cas où la manifestation insurrectionnelle projetée le 22 septembre 2020 par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), enregistre des blessés dans les rangs des émeutiers.
Dans sa logique, Calibri Calibro appelle lâchement des renforts. « J’appelle mes frères de l’Allemagne, de Belgique. J’appelle mes frères de Youke, de Washington, de partout dans le monde à suivre l’exemple. Si les camerounais ne peuvent pas s’exprimer, c’est un droit constitutionnel, s’ils ne peuvent pas s’exprimer et qu’au-delà de cela, on les tue et on les blesse, les torture, alors il va falloir que nous prenons notre responsabilité », déclare-t-il.
L’activiste prend l’exemple du Général de Gaulle qu’il cite comme un exemple dans la lutte pour le changement en France. « Le Général de Gaulle a bafoué les lois pour changer la France et on ne l’a pas mis en prison. Il a bafoué les lois, aujourd’hui, c’est un héros. Tous ceux qui ont répondu à l’appel du général de Gaulle sont des héros. Il s’est battu contre l’oppresseur et je me bats contre la dictature », ajoute-t-il.
En écoutant religieusement Calibri Calibro, personne ne peut s’empêcher de découvrir la collusion entre Kamto et les incendiaires de l’ambassade du Cameroun à Paris.
En effet, le 26 janvier 2020, une cinquantaine de manifestants qui se présentaient comme des opposants au Président Paul Biya ont envahi la représentation diplomatique du Cameroun dans la capitale française à la suite de l’interpellation des militants du MRC au Cameroun, auteurs d’une manifestation non autorisée. Maurice Kamto était alors soupçonné d’être l’instigateur du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris.
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a toujours réfuté en bloc une telle idée. Aujourd’hui, des observateurs avertis pensent que le temps donne finalement raison aux partisans d’un tel soupçon car comment comprendre que le leader de la BAS encourage la démarche insurrectionnelle projetée pour le 22 septembre prochain sous les auspices de Maurice Kamto, alors que l’homme politique a toujours mordicus refusé d’avoir un lien avec les activistes de la Brigade anti Sardinard ? Dans un tel contexte, difficile de parler d’une coïncidence, car comme le dit si bien l’adage, « Il n’y a pas de fumée sans feu ».
Toutefois, une chose devrait faire au moins l’unanimité. C’est que le Cameroun qui évolue avec assurance sur la voie de son émergence sous l’égide du Chef de l’Etat, Paul Biya, n’a pas besoin des antipatriotes. Il ne sert donc à rien de toujours revendiquer, même quand l’on s’inscrit délibérément dans une démarche illégale (manifestation non autorisée par exemple).
Chaque camerounais sans distinction de chapelle politique ni ethnique, avant de réclamer, devrait d’abord avoir la clairvoyance de reconnaître les acquis du système en place et de se demander en toute circonstance, qu’est-ce que je peux moi aussi faire pour construire le pays plutôt que de le détruire par des revendications aveugles ?
Innocent D H
Avec la convocation le 06 décembre prochain du collège électoral en vue de la tenue de l’élection des conseillers régionaux au Cameroun, les réactions de certains partis politiques de l’opposition n’ont pas tardé à inonder les plateformes de communication physiques et numériques. Dans le Social Democratic Front(SDF) par exemple, les militants ont du mal à accorder leurs violons au sujet du boycott ou non de cette autre consultation électorale. Pour le président de la circonscription électorale de Yaoundé 3, l’idéal serait de tourner le dos à la politique de la chaise vide. Il s’est ainsi confié à notre rédaction dans le cadre de cet entretien.
Pour la première fois dans l’histoire de notre démocratie, le collège électoral pour l’élection des conseillers régionaux a été convoqué par le président de la république. Cet événement politique majeur de la marche vers l’avant de notre système démocratique marquera enfin la mise en œuvre complète des institutions politiques consacrées par la constitution de notre pays.
Oui! Il y a lieu de regretter, d’une part, que cette élection ait été convoquée alors que la qualité de conseiller municipal est encore contestée à certains membres du collège électoral, en égard au contentieux post électoral encore pendant devant la cour constitutionnelle. D'autre part, que le décret fixant le nombre de conseillers régionaux par département et par catégorie se soit gardé de prendre en compte les femmes, les jeunes et même la personne handicapée.
Il importe d’éviter de prêter le flanc au boycott. Deux raisons au moins peuvent être évoquées pour soutenir cette nécessaire prudence. Premièrement, la ligne idéologique du SDF est comme celle de la grande majorité des camerounais. La méthode républicaine qui a toujours caractérisée notre parti oblige que nous répondions à l’appel nationaliste, en prenant une part active à ce rendez-vous historique qu’offre les prochaines élections régionales.
Deuxièmement, il faut bien convenir que l’enjeu des élections régionales se situe dans le contrôle de la scène politique et partout de la chaîne de gestion du pouvoir et de satisfaction des besoins immédiats des populations camerounaises. Il va donc sans dire que, c’est le bien d’expression par excellence dont devrait se servir le SDF pour créer une véritable démarcation avec la gestion des autres partis comme c’est déjà le cas dans les exécutifs communaux. Cela a le mérite de fidéliser notre base électorale et de conquérir les indécis.
Le SDF a une histoire politique au Cameroun et celle-ci renseigne à suffisance sur les conséquences immédiates et lointaines du boycott des échéances électorales. Si l’on fait froidement le bilan, ces conséquences ont largement pour effet d’affaiblir notre parti et n’ont pas véritablement servi à la construction du jeu démocratique dans notre pays. Sur un tout autre plan, ce parti concurrent ne partage avec le nôtre, ni l’idéologie, ni la méthode républicaine. Convenons et, il s’en faut, que si en démocratie il est légitime qu’un parti aspire à l’accession à la magistrature suprême, il est difficile de justifier l’irrespect des institutions que l’on souhaite incarner.
Nonobstant les difficultés rencontrées lors de la dernière élection couplée législative et municipale, notre circonscription électorale reste debout plus que jamais mobilisée et prête à remporter avec brio les défis politiques à venir. Sans doute, si le NEC convient de la participation de notre parti aux élections régionales du 06 décembre prochain, nous jouerons notre partition avec satisfaction dans l’intérêt supérieur des populations camerounaises et en particulier de celle des hommes et des femmes de Yaoundé III qui nous renouvellent sans cesse leur confiance.
Convocation du Collège Electoral : Le point de vue du Mouvement Réformateur (Entretien)
Selon nos confrères de 20 Minutes, le projet de Boris Johnson malgré les dispositions controversées concernant l’Irlande du Nord, a été approuvé par 340 votes pour (263 contre), au terme d’une journée où la Chambre des communes a renoué avec les débats enflammés autour du Brexit, entré officiellement en vigueur le 31 janvier.
Ce soutien initial n’est pas une surprise au regard de la large majorité dont dispose Boris Johnson. Mais la suite du cheminement parlementaire de ce projet s’annonce plus incertaine avec notamment l’examen en début de semaine prochaine d’un amendement qui imposerait un verrou parlementaire avant tout changement relatif à l’accord de sortie de l’Union européenne.
La fronde prend de l’ampleur
Il faudra aussi l’accord des Lords, qui composent la chambre haute du Parlement et disent craindre un coup porté à la crédibilité du Royaume-Uni sur la scène internationale. Venu en personne devant les députés défendre le texte, Boris Johnson l’a jugé « essentiel pour maintenir l’intégrité politique et économique du Royaume-Uni ».
Il a accusé l’Union européenne d’utiliser les dispositions destinées à garantir la paix en Irlande du Nord comme un « levier » dans les négociations en cours et de menacer de créer « une frontière douanière dans notre propre pays ». Son projet de loi représente un « filet de sécurité », une « police d’assurance », dont le pays n’aura pas à se servir si Londres et Bruxelles parviennent à s’accorder.
« Aucun Premier ministre britannique, aucun gouvernement, aucun Parlement ne pourrait accepter » de telles conditions, a-t-il argumenté, répondant notamment aux critiques formulées par cinq de ses prédécesseurs, de John Major à Theresa May.
La fronde n’a cessé de monter ces derniers jours au sein de la majorité conservatrice, les rebelles étant rejoints lundi par l’ancien ministre des Finances Sajid Javid, qui a démissionné du gouvernement Johnson en février.
L’Irlande du Nord, un sujet sensible
Contrevenant de l’aveu même du gouvernement au droit international, le projet de loi sur le marché intérieur britannique contredit certaines parties de l’accord de retrait de l’UE que Boris Johnson a signé il y a moins d’un an avant de faire campagne en vantant le succès d’un texte « fantastique ».
Le traité prévoit des dispositions douanières particulières pour l’Irlande du Nord, destinées notamment à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique, conformément à l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies sanglantes.
Le projet de loi britannique vient « saper » ce dernier, tout comme les institutions qu’il a créées, selon le parti nationaliste Sinn Fein, favorable à la réunification de l’Irlande. L’Irlande du Nord doit rester pendant quatre ans soumise à certaines dispositions européennes, notamment concernant les échanges de marchandises.
Mais pour Londres, l’UE menace de refuser de placer le Royaume-Uni sur la liste des pays autorisés à exporter des produits alimentaires vers ce territoire qui en fait partie, ce qui empêcherait les importations en Irlande du Nord à partir du reste du pays.
N.R.M
Après un sondage mené en 2019 et dont les résultats sont désormais disponibles, quelque 55 % de personne vivant aussi bien dans les grandes villes que les campagnes seront enchantés de voir le retour de la peine capitale.
Selon l’étude, Ipsos/Sopra Steria publiée ce lundi (lire en encadré), le sujet reste « très clivant politiquement » et seuls les sympathisants RN (85 %) et LR (71 %, +23 points) adhèrent majoritairement à cette affirmation, approuvée par une minorité (39 %) dans les autres partis.
On notera une très forte progression (+31 points sur un an) des partisans de la peine de mort chez LFI + PCF. Les ouvriers (68 %), les employés (60 %) et les retraités (55 %) approuvent majoritairement cette affirmation, contre 41 % des cadres et 40 % des professions intermédiaires.
Selon cette étude réalisée pour la 8e année consécutive pour le quotidien Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, et l’Institut Montaigne, environ 82 % des Français estiment par ailleurs qu’ '« on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre », soit trois points de plus que l’an dernier.
Les Français étaient toutefois plus nombreux les années précédentes à exprimer ce souhait, à l’exception de 2019 (79 %). Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national (97 % chacun, +9 points chez LR) mais aussi par ceux de La France Insoumise et du Parti communiste (80 %, +33 points).
« L’autorité est une valeur qui est trop souvent critique aujourd’hui »
Quelque 71 % des sympathisants EELV (+ 6 points), 69 % de ceux du Parti socialiste et 67 % de ceux d’En Marche soutiennent également cette demande. Les ouvriers (88 %), les retraités (86 %) et les employés (85 %) adhèrent davantage à cette affirmation que les professions intermédiaires (79 %) et les cadres (67 %).
Les Français sont, en outre, 88 % (+5 points sur 2019), un record, à considérer que « l’autorité est une valeur qui est trop souvent critique aujourd’hui ».
Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants LR (96 %), LREM (95 %) et RN (90 %) mais aussi par ceux du PS (81 %), des Verts (79 %) et de LFI + PCF (75 %, + 27 points). Toutes les catégories, retraitées en tête (91 %), adhèrent à cette affirmation.
N.R.M
Les raisons de sa non participation ont été données par lui-même à travers un message publié sur Facebook :
« Malheureusement, j’ai un cours à dispenser en Autriche la semaine prochaine mais, je serais de tout cœur avec vous pour libérer le Cameroun de la bande à Biya. Du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, sortez massivement le 22 septembre 20… ».
Fait grandement curieux
Que cette absence du trésorier national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, au regard de tout le ramdam fait avant le rendez – vous pris par les militants et sympathisants de cette « formation politique » ; mais surtout, lorsqu'on connait le rôle que joue Alain Fogue Tedom auprès de Maurice Kamto.
Fourberie permanente ?
C’est la principale question que les uns et les autres seraient en droit de se poser, lorsqu'on sait qu’en 2019, alors que le président du Mrc, certains de ses plus proches collaborateurs et autres partenaires étaient interpellés, Alain Fogue Tedom manquait curieusement à l’appel.
Et pourtant, il avait pris une part très active à cette campagne post électorale, au cours de laquelle Paul Biya - Président de la République du Cameroun était accusé par les militants et sympathisants du Mrc d’avoir « volé la victoire » de Maurice Kamto, à l’issue de la présidentielle d’Octobre 2018.
Après cette annonce, nombreux sont ceux qui ont réagi sur la toile, afin d’éveiller la conscience de tous ceux qui sont engagés dans cette démarche insurrectionnelle, alors que les principaux concernés tentent par tous les moyens de se défiler à la dernière minute.
Réactions
Alain Roger Pagou – Eveilleur de conscience collective : Ils sont sérieux ? Chers frères, chères sœurs, les cours en Autriche sont plus importants que l’avenir des Camerounais ? Vous conviendrez avec moi que ces gens sont de vrais imposteurs et Dieu les expose à nos yeux. Nous irons dans la rue nous faire tuer et, si nous réussissons à chasser Maul Biya, Alain Fogue et sa bande viendront s’installer à Etoudi au prix et au nom de quoi ?
Alain Fogue, tu es un monstre mouillé, bref un diable. Tu choisis de fuir en Autriche sous un prétexte fallacieux et tu n’as même pas honte de poster le message ci – dessus.
Peuple du Cameroun, cette soit disant révolution est une farce. Réveillez-vous !
Vive la République – Vive la paix – Vive le Cameroun.
Pierre Mougnol – Internaute : Alain Fogue, où est le programme des cours que tu es supposé dispenser à partir de la semaine dont tu parles ? Et, acculé, on sait que tu es en mesure de produire un faux document, on vous connait assez bien dans ce domaine ; d’où ma deuxième question, en Autriche où tu prévois t’en aller, Il n y’a aucun militant du Mrc qui veuille aussi prendre part à la marche tant annoncée afin de se libérer « de la bande à Biya » et à laquelle pourrait se joindre le trésorier national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun que tu es ? Vous ne parviendrez jamais à atteindre vos objectifs dans ce pays.
Happy Henry – internaute : Donnez les cours aux blancs est plus important que le Cameroun ? Vous voulez tromper qui ? Ce monsieur trouve toujours un moyen pour être absent de toutes les marches du Parti dont il fait pourtant parti des fondateurs.
On ne chasse pas Paul Biya en se trouvant en Autriche ; vous êtes sérieux ? Vraiment, vous nous prenez pour des fous. Alain Fogue, le 26 Janvier 2019, jour de marche, tu étais à Ebwa – le 23 Janvier 2019, tu étais absent de Bafoussam et le 22 Septembre prochain, tu ne seras pas là pour « changer » le Cameroun.
Tu dis préférer aller enseigner les blancs. Vraiment, vous suivre, c’est la folie. Les Camerounais savent. En passant, n’oublies pas de dire à Kamto de faire revenir ses enfants au Cameroun, sans oublier sa femme, pour l’insurrection du 22.
Nicole Ricci Minyem
Quelques heures avant la publication de la liste des joueurs présélectionnés pour prendre part au stage Hollande du 05 au 10 Octobre 2020, l’attaquant Camerounais de Dynamo Moscow – club Turc s’est plié à l’exigence qui lui aurait été faite, s’il tenait à être parmi les 32 : Présenter des excuses publiques après la publication sur la toile, des images de son intimité qui avaient heurté la sensibilité de ses compatriotes.
Son texte
« Il y a quelques mois, des images relevant de ma vie privée ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Je regrette profondément ce triste épisode de ma vie que je n’ai ni souhaité, ni apprécié et qui m’a grandement affecté ainsi que mes proches et ma famille.
Depuis la survenance de ce regrettable moment, je cherche la meilleure façon d’exprimer mes excuses à tous ceux qui ont été heurtés ou indignés.
Le confinement que la Covid-19 a imposé m’a donné le temps de la réflexion et je suis parvenu à la conclusion que je devais personnellement me rendre dans mon pays, au plus près des miens, pour leur présenter mes sincères regrets.
Le fait d'avoir été personnellement touché par la maladie n'a fait qu'accroître mon désir d'œuvrer de façon positive.
La crise sanitaire et les restrictions de voyages internationaux n’ont pas rendu ce projet possible avant que ne démarre la nouvelle saison sportive avec mon club le Dynamo Moscou en Russie.
Je voudrais donc, par la prise de parole de ce jour, exprimer à tout le Peuple camerounais, au Gouvernement, notamment le Ministère des Sports, aux responsables de la Fédération Camerounaise de Football, au staff technique des Lions Indomptables et à tous mes coéquipiers toutes mes excuses et ma désolation pour les désagréments ou l’indignation que cela a pu susciter.
Lors de mon prochain séjour au Cameroun, je m’impose de me rendre auprès des uns et des autres afin de montrer la sincérité de ma démarche.
J’ai une pensée particulière pour mes coéquipiers qui m’ont toujours accompagné dans ces moments pénibles et n’ont cessé de me manifester leur précieux soutien.
Je sais que je n’ai pas toujours été d’une exemplarité irréprochable et je suis conscient des exigences et de la responsabilité qu’imposent l’honneur et le privilège de porter et défendre les couleurs du pays.
Malgré tout, je voudrais vous assurer que mon engagement et mon abnégation vis-à-vis de mon cher et beau pays sont restés constants et puissants.
Aussi je veux continuer, si l’occasion m’en est offerte, à servir le Cameroun, berceau de mes ancêtres, et à contribuer à l’honorer à travers les Lions Indomptables.
Que Dieu bénisse le Cameroun » !
N.R.M
Ils mettent par ailleurs en garde, tous ceux qui, à travers des tracts les invitent à prendre une part active à cette mascarade, alors qu’en tant qu’initiateurs, ils prennent la poudre d’escampette, prêts à revenir ensuite pour se gaver goulûment des richesses du Cameroun, après avoir acquis la puissance que confère le pouvoir. Les « benskineurs » se sont exprimés après leur rencontre avec le patron de la Région du Littoral, Dieudonné Samuel Ivaha Diboua.
« Nous voulons faire comprendre à l’opinion nationale et internationale, que ceux qui veulent détruire la Nation en passant par les conducteurs de motos taxi, qu’ils comprennent aujourd’hui, qu’ils ont raté le coaching…
Nous les conducteurs de motos – taxi ne mangeons que lorsque nous arrivons à travailler pour avoir nos 100 frs…
Nous voulons dire à ceux qui sont entrain de lancer les tracts dans le secteur moto, qu’ils reviennent avec leurs enfants qu’ils ont envoyé en Europe et que ces derniers viennent marcher à Douala…
Qu’ils viennent avec tous les membres de leur famille respective afin qu’ils viennent marcher parce que ce qu’ils ont entamé depuis quelques heures dans la ville de Douala, ils ont raté le coach, nous n’accepterons jamais…
Comme certains disent qu’ils vont donner leur sang pour déstabiliser le Cameroun, les motos – taxi disent de la même manière qu’ils sont prêts à donner leur sang pour que le Cameroun reste debout…
Tous les hommes politiques, quand il s’agit de leurs intérêts, appellent la population et les conducteurs de motos – taxi à se soulever…
Ils doivent cependant comprendre que nous ne sommes pas seulement les gens qu’on va utiliser pour marcher ; Nous ne sommes pas les hommes qu’on va utiliser seulement pour atteindre certains objectifs ; nous sommes des citoyens…
Appel à l’insurrection de Maurice Kamto : « Voici pourquoi les Camerounais ne pourront répondre aux appels de soulèvement »
Nous sommes des gens qui voulons contribuer à l’émergence de notre pays, nous sommes des gens qui ont cerné l’importance de s’organiser à quelques mois de l’organisation de la Can dans notre pays, nous voulons que l’image des conducteurs de motos – taxi soit une image forte ; Nous voulons témoigner en disant que chaque fois que les citoyens sont interpellés pour exercer leur droit de vote, nous nous plions à notre devoir d’électeurs…
Notre rôle aussi est de veiller afin que le désordre ne s’installe pas dans notre pays. Ceux qui l’ont fait en Côte d’Ivoire, en Lybie et même en Centrafrique doivent comprendre que les Camerounais ne sont pas dupes…
Nous sommes prêts à aller jusqu'au bout, ceux qui veulent s’attaquer aux conducteurs de motos–taxi, ceux qui veulent utiliser les conducteurs de motos – taxi, nous allons nous lever contre eux afin de leur passer ce message : Le Cameroun restera debout - le Cameroun restera dans la paix – le Cameroun restera uni et indivisible…
Nous voulons aussi lancer un vibrant appel à nos frères et sœurs qui souffrent dans les régions anglophones afin qu’ils déposent les armes, qu’ils arrêtent tout ce qu’ils font pour détruire notre pays…
Nous avons vu les mamans pleurer à Bamenda, nous avons vu les mamans pleurer dans le Sud – Ouest et si c’est ce que les gens veulent apporter à Douala, nous disons fortement Non. Nous ne voulons pas de cette guerre chez nous, parce qu’il est inconcevable que les enfants d’une même maison s’entretuent, parce que certains ont répondu aux messages de ceux qui veulent détruire le Cameroun…
Et si vraiment, la guerre devait arriver ici, nous disons à ceux là qu’ils fassent très attention, parce qu’il s’agit du Cameroun. Il s’agit là de notre pays et nous respectons les Institutions de notre pays… ».
Manifestations publiques : « Toutes celles qui ne sont ni déclarées, ni autorisées ne peuvent se tenir jusqu’à nouvel ordre »
N.R.M
Le Général Pierre Semengue en réaction du verdict du Tribunal arbitral du sport qui donne gain de cause à la Ligue professionnelle de football du Cameroun qu’il dirige, affirme qu’il a toujours voulu être légaliste.
C’est dans l’édition de ce 15 septembre 2020, que le Général Pierre Semengue président de la Ligue professionnelle de football du Cameroun (Lfpc) a réagi après que l’instance qu’il dirige ait été réhabilitée par le Tribunal arbitral du sport (Tas). Il affirme que dans cette affaire qui opposait la Lfpc à la Fédération camerounaise de football, il a toujours voulu être légaliste dans la procédure qu’il a initiée.
Pourtant les gens ont pensé qu’il allait agir comme un militaire. Il convient de rappeler qu’après la suspension de la Lfpc, le Général Pierre Semengue a fait appel à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Le 17 octobre 2019, cette chambre a jugé « irrecevables » ses requêtes de conciliation et d’arbitrage. C’est après épuisement des voies de recours internes, qu’il a décidé de saisir le Tas, le 18 février 2020.
« J’avais promis lors d’une conférence de presse que j’irai jusqu’au bout. Les gens pensaient que j’allais agir comme un militaire. Je n’ai pas voulu agir comme un militaire, encore qu’un militaire doit rester dans la légalité. Donc j’ai voulu suivre les lois et les règlements, jusqu’au Tribunal suprême, en matière de Sport », a déclaré le Général Pierre Semengue.
Aujourd’hui que le Tas a annulé la suspension prononcée par la Fecafoot, le Général Pierre Semengue dit vouloir que l’instance faîtière du football camerounais réhabilite la Lfpc dans ses prérogatives. Et il attend premièrement que le Fédération annule tous les actes pris depuis le 18 octobre 2019 par le Comité technique transitoire de l’instance nationale du football.
« Je voudrais que la FECAFOOT prenne acte des décisions prises et que tout soit rétabli en bonne et due forme. Et qu’elle annule tout ce qui avait été fait à cet effet à savoir, la mise en place d’un Comité technique transitoire. Il faudrait même que je discute avec la FECAFOOT, parce qu’ils ont suspendu la ligue, y compris les clubs. Ça veut dire que les clubs étaient suspendus. Comment a-t-on alors organisé un championnat avec les clubs suspendus ? Voilà une autre chose. Donc je voudrais vraiment qu’on s’asseye avec la FECAFOOT pour régler le problème, sans faire beaucoup de bruits. Ils ont perdu, ils ont perdu. Quand on perd un procès, on le perd dignement. Je suis prêt à relancer la saison. Il faudrait tout simplement que toute l’organisation soit très rapidement, mise sur pied », a ajouté le Général Pierre Semengue.
Liliane N.
Célestin Bedzigui affirme que sa formation politique le Parti de l’Alliance libérale est prête à accueillir tous ceux qui veulent être candidat aux élections régionales du 6 décembre et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur.
Le Parti de l’Alliance Libérale (Pal) de Célestin Bedzigui est prêt à investir pour les élections régionales, les militants des autres formations politiques qui jouissent de tous leurs droits civiques et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur. Comme autre condition, le président du Pal demande à ceux-ci de s’assurer qu’ils aient démissionné officiellement de leurs anciens partis. « Peuvent notamment solliciter l’investiture du Pal les élus locaux libérés de manière formelle de leur adhésion à toute autre formation politique », peut-on lire dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.
Pour Célestin Bedzigui, les élections régionales se présentent comme un moyen qui leur est offert pour contrer le champ d’influence du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
« Nous avons la volonté de convaincre les élus locaux qui constituent le Corps électoral de la nécessité d’un changement d’esprit et de figures qui ont pris en otage la représentation des populations, sans résultat depuis des décennies et qui à l’occasion des élections régionales voudraient élargir leur champ d’influence stérile. Pour les contrecarrer, nous entendons insuffler une pensée dynamique et novatrice pour arrêter la déliquescence de notre système de représentation des populations », a écrit le premier adjoint au maire de la localité de Monatélé.
Les élections régionales étant fixées au 06 décembre 2020, pour le président du Pal, de cette période à cette date, il y a assez de temps pour convaincre l’électorat.
« Nous devons mettre toute nos énergies pour barrer la route à ceux-là qui veulent faire du Conseil régional le réceptacle des rétributions politiques indue à des individus n’ayant jamais manifesté le moindre intérêt pour les populations et de ce fait incapables de soutenir sur le tard leurs revendications. Nous aurons deux mois pour rappeler au corps électoral leur responsabilité citoyenne et morale envers les populations qui les ont choisis en premier ressort et les libérer des manœuvres d’intimidation et d’exploitation politique dont ils sont victimes », a écrit Célestin Bedzigui.
Serge Espoir Matomba : « Il est important de prendre part à ces Élections régionales »
Liliane N.
La Fédération camerounaise de football déclare prendre acte de la réhabilitation de la Ligue professionnelle de football du Cameroun, dont l’une des tâches portait sur l’organisation des championnats Elite One et Two.
Que va-t-il se passer avec les championnats Elite One et Two dont l’organisation avait été retirée à la Ligue professionnelle de football du Cameroun (Lfpc) par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). On sait qu’en suspendant la Lfpc, la Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya a mis en place un Comité Technique à qui, il a donné la charge d’organiser les championnats Elite One et Elite Two. Il se trouve que ce Comité connaissait déjà des avancées dans les préparatifs des compétitions pour la saison 2020-2021. Et il était prévu que cette saison débute le 26 septembre 2020.
Aujourd’hui donc, où la Lfpc a été réhabilitée par le Tribunal arbitral du sport (Tas), un suspense plane sur l’avenir des championnats. Dans tous les cas, la Fecafoot compte s’en remettre à ses instances pour déterminer les suites à donner aux différents championnats. De plus, en considérant le verdict de la Tas, toutes les activités organisées par le Comité technique transitoire sont nulles et de nul effet depuis le 18 octobre 2020. Cela signifie-t-il donc qu’en conséquence, le Cameroun aura passé une saison blanche depuis cette date. Quid du titre de champion de PWD de Bamenda ?
Il faut rappeler que c’est hier 14 septembre 2020, que le Tas a rendu son verdict sept mois après sa saisie par la Lfpc refusant sa suspension prononcée par la Fecafoot. L’instance faîtière du football camerounais avait accusé la Ligue dirigée par le Général Pierre Semengue de «violation grave et réitérée de ses obligations». Le Tas a déclaré illégale la suspension de la Ligue et a demandé à la Fecafoot de lui verser un peu plus de 3 millions FCFA, « à titre de contributions à ses frais de procédure et d’avocat ».
Affaire Fecafoot Vs Lfpc : Le Tribunal arbitral du Sport donne gain de cause au Général Pierre Semengue
Liliane N.
Le Ministre des Affaires Etrangères de la République du Congo affirme que la parole du Président de la République est très attendue à la conférence internationale organisée à Brazzaville dans la capitale de son pays, à l’occasion des 60 ans des indépendances des pays africains francophones, et des 80 ans de la participation des troupes africaines à la libération de la France en 1940.
C’est au terme de l’audience qu’il a eu avec le Président de la République Paul Biya, que Jean-Claude Gakosso le Ministre des Affaires Etrangères du Congo a dit ce qu’il pensait du Chef de l’Etat. Il a affirmé que le Chef de l’Etat est une mémoire de la sous-région. Et fort de cela, sa prise de parole est très attendue. «Nous espérons vivement que le Président Paul Biya sera à Brazzaville parce que sa parole est très attendue. C’est un patriarche, la mémoire de notre sous-région», a déclaré le Ministre congolais.
Parlant aussi de cette conférence internationale à laquelle, le Chef de l’Etat Paul Biya est prié de prendre part, le Ministre Jean-Claude Gakosso a déclaré que «j’étais porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son frère et ami, le président Paul Biya… Brazzaville va abriter le 24 octobre de cette année un colloque universitaire certes, mais un colloque au cours duquel les chefs d’Etat vont s’adresser à la jeunesse africaine et au monde avec des messages d’espoir surtout par ces temps où ressurgissent des phénomènes comme le racisme..Nous n’acceptons plus la domination, nous n’acceptons plus l’humiliation. Nos chefs d’Etat vont porter cette parole forte devant le monde, devant l’Afrique, devant notre jeunesse».
C’est le 12 septembre 2020 que le Ministre Jean-Claude Gakosso a été reçu au Palais de l’Unité par le Chef de l’Etat Paul Biya.
Liliane N.
Le Tribunal arbitral du Sport déclare «illégale» la suspension de la Ligue de Football professionnel du Cameroun par la Fédération Camerounaise de Football.
Le verdict du Tribunal arbitral du Sport (Tas) dans l’affaire qui oppose la Ligue de Football professionnel du Cameroun (Lfpc) du Général Pierre Semengue à la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) de Seidou Mbombo Njoya est tombé ce lundi 14 septembre 2020. La haute juridiction du sport trouve illégale la suspension de la Lfpc depuis le 18 octobre 2019. Elle indique par ailleurs que cette suspension prend fin à la date de ce jour. Aussi la Fecafoot est tenue de verser la somme de 5000 CHF (Cinq mille Francs Suisses), soit un peu plus de 3 millions FCFA à la LFPC, «à titre de contributions à ses frais de procédure et d’avocat», peut-on lire dans la sentence arbitrale d’une trentaine de pages, rendue publique par le juge unique Pascal Pichonnaz.
Pour revenir aux faits, il faut rappeler que c’est le 22 août 2019, que la Fecafoot a suspendu la Lfpc. En suspendant la Ligue dirigée par le Général Pierre Semengue, la Fecafoot l’avait remplacée par un Comité Technique Transitoire, au cours d’une réunion de son Comité exécutif qui s’était tenue le 3 septembre 2019. C’est ce Comité qui devait dorénavant organiser les championnats Elite One et Elite Two. La LFPC avait été accusée de «violation grave et réitérée de ses obligations». Ne voulant pas en rester là, la Ligue avait fait appel à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Le 17 octobre 2019, cette chambre a jugé «irrecevables» les requêtes de conciliation et d’arbitrage de la LFPC.
C’est après épuisement des voies de recours internes, que la LFPC a décidé de saisir le TAS. C’était précisément le 18 février 2020. La Ligue contestait sa suspension actée lors du comité exécutif du 3 septembre 2019. Il aura fallu attendre sept mois de procédure pour avoir le verdict de la haute juridiction de sport.
Liliane N.
Le ton a été donné en fin de semaine dernière par Naseri Paul Bea, Gouverneur de la Région du Centre qui, dans un arrêté régional a écrit ceci :
« Il est interdit à compter de la date de signature du présent Arrêté, toute réunion et manifestation publique non déclaré dans la Région du Centre, jusqu’à nouvel ordre…
Tout contrevenant aux dispositions du présent Arrêté sera exposé aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur notamment celles du 19 décembre 1990 relative au maintien de l’ordre – 19 Décembre 1990 portant régime des réunions et manifestations publiques …
Les Autorités Administratives et les Forces de maintien de l’Ordre, sont chargées chacun en ce qui le concerne de l’application stricte de cet Arrêté… ».
Ce sont les termes exacts repris par le Patron de la Région du Littoral, Ivaha Diboua Samuel Dieudonné qui a d’ailleurs reçu ce Dimanche, les responsables des conducteurs de motos afin d’attirer leur attention sur ce qu’ils risquent, au cas où ils répondraient à l’invitation de certains « leaders » politiques qui envisagent de prendre d’assaut les rues des différentes capitales Camerounaises afin de se faire installer au palais présidentiel.
Une mise en garde que de nombreux acteurs politiques trouvent indiquée, lorsqu’on sait qu’ils ont à maintes reprises été utilisés par les « vendeurs d’illusions » dans leur ambition insurrectionnelle.
Volonté permanente de passer outre l’autorité de l’Etat
Au-delà des partenariats qui se nouent, notamment avec Edith Kah Walla – président du Cpp reçu il y a quelques heures par Maurice Kamto, l’on a vu circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo mettant en scène, Olivier Bibou Nissack et les femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Dans cet élément, le porte parole du président du Mrc indique à leurs militantes, la démarche à adopter le 22 Septembre prochain
Je tiens à vous rassurer de notre engagement. Le 22 Septembre, nous serons tous présents et, nous allons montrer l’exemple, avant de voir si d’autres personnes nous suivent. Nous avons toujours été présents et ne demandons à personne de faire ce que nous ne faisons pas…Si nous atteignons dix mille personnes, engagés à atteindre notre objectif, nous verrons comment ils vont ajouter des places à Kondengui pour tous nous enfermer… ».
Une défiance permanente qui les pousse à se considérer comme des victimes
Une posture qu’ils adoptent même sur les réseaux sociaux ; accusant le Gouvernement Camerounais, leurs compatriotes qui ne partagent pas le même point de vue que le leur, de les haïr, de les tyranniser, de les opprimer.
Dans cette envolée, ils croient investis d’une quelconque mission et sont convaincus d’avoir été mandatés par on ne sait qui.
Une vérité s’impose aux membres du Gouvernement en charge de la préservation de la paix sur l’ensemble du triangle national
Un groupuscule d’individus habités par la soif du pouvoir ne peut prescrire sa loi dans un pays de droits. Les autorités ont l’impérieux devoir de tout mettre en œuvre afin de protéger les Camerounais, face à ces multiples agressions. Ils ont soif de participer à la construction de leur pays, parce qu’ils n’en n’ont pas d’autre. Parce que le Vert – Rouge – Jaune est leur fierté et parce qu’ils refusent que leur soit imposé un homme qui, issu d’une aire géographique donnée, pense que « c’est à leur tour de prendre le pouvoir ».
Douala : 08 conducteurs de mototaxis kidnappés par des personnes non identifiées
Nicole Ricci Minyem
Ils sont nombreux, qui affichent un besoin, qu’on dirait pathologique de voir arriver au Cameroun, ce qui s’est passé il y a quelques jours au Mali et, conscient du fait que l’Armée Camerounaise est jusqu’ici restée respectueuse des Institutions du pays, ils multiplient des initiatives dans l’hypothétique espoir de la voir s’aligner derrière ceux qui, par des voies insurrectionnelles veulent prendre le pouvoir. Un autre exemple
« Chers frères et sœurs, Mes Compatriotes,
Vous avez choisi l’un des métiers les plus nobles et les plus dangereux au monde, parce que votre vie est sans cesse exposée pour protéger le pays, la Nation, le territoire, les biens et surtout les populations.
Et lorsqu'on évoque vos missions, on dit spontanément : Honneur et Fidélité ! Vous êtes l’honneur de tout un peuple auquel vous avez juré fidélité et loyauté, et pour rien au monde vous ne devez l’oublier : vous n’êtes inféodé à aucun homme, à aucun parti, à aucune quelconque idéologie.
Vous ne devez nourrir aucun esprit partisan, vous n’appartenez à aucune région, vous ne devez prendre part à aucun débat qui divise la nation, d’où l’attribut qui vous sied à merveille : la grande muette ! Mais la grande muette ne saurait être assimilée à la grande sourde et encore moins à la grande aveugle.
Et depuis quelque temps, la colère du peuple monte, l’entendez-vous ? La société se fragmente, le voyez-vous ? Le tribalisme est à son paroxysme, nos différences sont exacerbées, on n’est plus partout chez soi au Cameroun, le sentez-vous ? La pauvreté est devenue la chose la mieux partagée, le voyez-vous ?
Il n’y a pas d’eau, pas d’électricité, le savez-vous ? Il n’y a plus ni train, ni avion, les déplacements interurbains sont un véritable cauchemar à cause de l’état de nos routes, l’avez-vous constaté ? Les hôpitaux, lorsqu’il y en a, sont de véritables mouroirs pour le petit peuple, tandis que nos grands se font soigner à l’étranger aux frais du contribuable, êtes-vous au courant ?
A coups de milliards on a fourgué des jouets en guise d’ordinateurs à nos enfants, l’avez-vous appris ? 2000 milliards destinés à la construction des infrastructures pour la CAN ont atterri dans les poches de particuliers connus et on nous a servi un glissement, vous en êtes-vous rendu compte ?
Un individu sorti de nulle part et se prévalant de relations au plus haut sommet de l’Etat nous a livré un spectacle affligeant en narguant tout un plénipotentiaire et le plus haut responsable de la police nationale, l’honneur et la dignité du pays tout entier que vous avez l’obligation de défendre n’ont-ils pas été entamés ?
Cette liste ne saurait être exhaustive, mais la question est la même : vous sentez-vous toujours en phase avec les populations de ce pays qui souffrent et se battent au quotidien pour leur survie, ou vous laissez-vous enfermer dans un piège qui vous prive de vos yeux et de vos oreilles, pour faire de vous des hommes et des femmes à la solde du chef suprême des forces armées.
Jean De Dieu Momo : « L’armée camerounaise est la seule qui soit digne de ce nom dans toute l’Afrique subsaharienne »
Vous êtes de la grande muette, mais vous n’êtes pas moins des citoyens à part entière soumis à des obligations et disposant de droits. Jamais il ne sera question de vous faire passer pour des mercenaires. Et mieux que moi, vous savez ce que c’est qu’un chef.
C’est bien celui qui dit : suivez-moi, et non sans cesse : allez-y, et se contente de vous engraisser pour pouvoir vous tenir en laisse. Vous avez montré votre courage et tout votre professionnalisme en mettant un terme au phénomène des coupeurs de route, de même avec opiniâtreté, vous démantelez les niches de résistance des combattants de boko haram à qui ce chef des armées a déclaré la guerre sans que jamais, je dis bien jamais, il n’ait endossé l’uniforme ou le moindre gilet pour se rapprocher du théâtre des opérations afin de galvaniser ses troupes.
Et lorsque certains d’entre vous tombent au champ d’honneur, il ne se déplace pas pour apporter du réconfort aux familles de nos héros, ou pour leur rendre les derniers honneurs.
Est-ce là l’idée précise que vous vous faites d’un chef ? J’en doute fort. Plus grave, lorsque la crise sociale du NOSO s’est transformée en crise sécuritaire, les politiques, dont votre chef, ont vite fait de vous jeter en première ligne avec ordre de tirer sur d’autres Camerounais, sans avoir cherché à vider la dimension qu’offre le dialogue.
Et depuis ce temps on ne compte plus les morts, parmi les populations civiles, les sécessionnistes et même dans vos propres rangs. Que d’orphelins, sans compter que de nombreuses familles n’ont pas encore pu faire leur deuil : nos yeux débordent de larmes, nous sommes fatigués d’inhaler l’odeur fétide du sang, nous sommes à bout, nous n’en pouvons plus !
Avec la pandémie de la Covid-19, on a encore pu mesurer la boulimie de nos dirigeants qui ne se sont pas privés de détourner les fonds alloués à la riposte sanitaire, vous le savez sans aucun doute.
Doit-on éternellement garder le silence sous prétexte qu’on veut préserver la paix dans un pays déjà si fragilisé et dans la tourmente ? Nous avons peine à croire que vous ne le savez pas !
BIR : l'unité d'élite de l'armée camerounaise dont l'Afrique nous envie
« Mais rien de plus ambigu que le silence. Il ne laisse pas deviner ni son objet ni son motif » C'est pourquoi il me plaît de vous dire, Chers frères et sœurs en tenue qu'il n'y a pas de souhait plus largement partagé de nos jours que celui de vous voir rompre votre silence, non pas pour entendre le bruit des bottes, mais simplement pour vous entendre affectueusement nous dire : Nous sommes des vôtres, nous sommes avec vous.
Mon objectif n’est nullement de vous inviter à mettre fin à la descente de plus en plus glissante vers laquelle s’oriente notre pays. Ce serait un mimétisme dangereux qui risquerait de vous faire passer pour un corps incapable par lui-même d’analyse.
L’histoire, néanmoins, nous enseigne que prenant ses responsabilités comme un rempart contre le chaos, l’armée joue le rôle de dernier recours lorsque les situations apparaissent désespérées et, stoppant la descente vers l’enfer, elle ouvre la voie à une transition qui traditionnellement s’achève par des élections.
Vous êtes- vous demandés si les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ! Ce qui s’est passé ailleurs pourrait-il nécessairement se produire chez nous ? Qu’adviendra-t-il de nous, qui sommes habitués à nous terrer ? Attention, pas de mimétisme, Surtout pas ! Pas d’idéologies importées.
Gardons-nous en. Sur le plan politique, nous sommes dans l’impasse, et une classe d’hommes a tout confisqué à son profit alors que la voix de votre chef ne se fait sentir désormais que par décret. Il y a là un danger auquel, je crois, la nation est exposée. Est-il normal qu’un homme élu à plus de 70% ne soit plus aperçu nulle part et soit totalement inaudible devant tant de dangers que court le pays ?
La société est bloquée et il nous semble impératif d’intégrer que les Camerounais qui éprouvent le besoin fort et légitime de construire un nouveau contrat social se retrouvent autour d’une table pour engager une véritable palabre sur des questions qui gênent : le retour à la paix au NOSO, la forme de l’Etat et un système électoral consensuel, notamment. Vous êtes du peuple, vous connaissez les souffrances de votre peuple, vous avez le devoir de protéger ce peuple.
La nation vous sera à jamais reconnaissante. C’est le cri du cœur d’un citoyen de base qui en appelle à la contribution de tous pour une paix des braves, pour le plus grand bien de notre patrie sans laquelle nous n’existons pas : le Cameroun ! « Une conscience qui fait autant de bruit qu’une arme à feu est D’une grande paix » Jacques Nteka Bokolo… ».
N.R.M