Certains camerounais vivant en France ne sont pas convaincus du bien-fondé, des nouvelles manifestations initiées par Maurice Kamto.
Les nouvelles marches de Maurice Kamto n’ont pas reçu l’onction de tous les camerounais qui composent la diaspora qui vit en France. Il y en a qui n’adhèrent pas à ce projet d’appeler au départ du Président de la République, au motif de ce qu’il a convoqué les collèges électoraux qui doivent élire les conseillers régionaux le 6 décembre 2020.
Honoré Bitnkeu le chef d’antenne de la Plateforme «Citoyen Modèle Diaspora Modèle Cameroun» zone Europe, a laissé pour sa part, il ne s’agit que d’une distraction. Et de ce fait, il a recommandé aux camerounais de France de ne pas se lancer dans ces nouvelles manifestations de Maurice Kamto ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. «Nous ne nous laisserons pas distraire par des obscurantistes. Nos familles sont au Cameroun. Ne l’oublions jamais», a-t-il déclaré dans les colonnes du journal Le Messager paru en kiosque ce 22 septembre 2020.
Il faut rappeler qu’au pays, de nombreuses voix se sont élevées pour protester contre ces nouvelles manifestations de Maurice Kamto. Dans certaines villes comme Douala, des autorités traditionnelles ont fermement refusé ces appels au soulèvement populaire. Les chefs traditionnels Sawa du Wouri dans une déclaration parvenue à notre rédaction, ont refusé que Douala soit pris comme une cible devant abriter ces marches du 22 septembre surtout en ce temps de pandémie du Coronavirus.
«Les autorités traditionnelles Sawa du Wouri tous degrés confondus appellent avec force et vigueur, les populations, toutes les populations de cette cité séculairement hospitalière, chaleureusement fière de son exubérante et multiforme diversité, à opposer un refus net et catégorique à tout appel, d’où qu’il vienne de la marche programmée le 22 septembre 2020», ont-il écrit.
Liliane N.
Une assertion de Célestin Djamen soutenue ce Lundi sur les antennes de radio Balafon à Douala, alors qu’il répondait aux questions de Cyrille Bodjiko.
« Je ne sortirais pas pour manifester, ça c’est clair et net parce que j’estime que ça fait plus de 29 ans qu’on manifeste, avec les mêmes stratégies qui échouent toujours…
Il faut savoir distinguer les manifestations publiques prévues dans la Constitution dans la loi de 90 et la colère populaire. La colère qui se manifeste malgré les chars, malgré les armes, ça se passera comme ça…
Si le Peuple a le sentiment profond qu’il n’en peut plus, sans être avisé par qui que ce soit, pour défendre sa dignité et ses Libertés, il va se lever…
A ce jour, je ne suis pas sûr que le Mrc ait la prétention de s’appuyer sur un Peuple. On a des marcheurs sur Facebook, sur WhatsApp mais sans plus ».
Sur un autre pan de cette interview, Djamen par le « Incohérence permanente du leader du Mrc »
Alors qu’il est interrogé sur les motivations qui animent Kamto Maurice, qui engage son parti dans un empêchement de la tenue des élections régionales à laquelle il n’est pas concerné, n’étant pas éligible ; Le militant du Mrc ne mâche pas ses mots :
« Je ne vois pas du tout la cohérence de cette décision parce qu’en réalité le mrc n’a pas d’élus ; Or les conditions pour prendre part aux élections régionales sont connues, même si on sait que les Chefs traditionnels n’appartiennent à aucun parti. Mais, ayant boycotté les élections législatives et municipales, il est clairement hors jeu, sauf dans le cadre des débats politiques…
La mobilisation qu’on voit depuis cette annonce faite par le porte parole de Maurice Kamto et non du mrc, me donne le sentiment qu’on est entrain de prendre le marteau pour tuer une mouche…Je peux vous dire avec autorité que demain, il ne se passera pas grand-chose ».
Dans les statuts du Mrc, il est écrit que le pouvoir s’acquiert par la voie des urnes. Si on dit donc qu’on va chasser Paul Biya du pouvoir demain, c’est pour mettre qui ? Je ne sais pas. C’est la raison pour laquelle je m’insurge aussi. Parce que si on n’a pas les moyens de ses déclarations, il vaut mieux se taire. L’objectif d’un parti ce n’est pas le taux d’abstention, c’est de prendre le pouvoir… ».
La peur inhibe t – elle la volonté des Camerounais ?
A cette question, Célestin Djamen répond par une affirmation, en se basant sur son expérience personnelle : « A la veille d’une marche, il y’a sept cent ou huit cent personnes qui se disent prêtes mais, le jour J, vous voyez à peine quinze personnes…
Quand le Peuple Camerounais voudra revendiquer ses droits, on ne le préviendra pas, il ne préviendra pas non plus. On ne donne pas une date pour faire une révolution. Ce sera comme un ouragan qui va tout balayer sur son chemin… ».
Quid de l’avenir du Mrc
Le militant, qui assume son appartenance à cette formation politique, affirme cependant avec certitude que « Le boycott était une mauvaise affaire, c’était une erreur gravissime qui aura des conséquences catastrophiques, désastreuses pour le parti…
L’avenir du Mrc ne s’inscrit pas malheureusement sous de bons auspices, parce que quand on est un parti politique, on a dans son Adn la compétition électorale.
A partir du moment où on a choisi de ne pas prendre les armes pour conquérir le pouvoir, on a forcément fait le choix des Institutions, donc des urnes…
J’aurais pu dire que c’est le mrc qui est le parti de l’opposition qui constitue la meilleure alternance au Rdpc puisque je suis militant de ce parti mais, si ce parti continue d’être conduit de manière autocratique, s’il est conduit dans une gestion très personnalisée, je crains que ce ne soit pas vraiment la solution pour lutter efficacement contre le système au pouvoir… ».
Nicole Ricci Minyem
C’est la quintessence du message donné par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, au cours d’un point de presse organisé ce Lundi, à quelques heures de la marche insurrectionnelle programmée par Kamto Maurice et ses affidés.
« Le peuple camerounais est épris de paix ; le Cameroun est un Etat de droit, où les libertés et les manifestations publiques sont régies par une législation spécifique… ».
Malheureusement,
« Le mrc, faisant fi des défis de l’heure auxquels les Camerounais sont confrontés, qu’il s’agisse de la pandémie du coronavirus, de la menace de boko haram qui perdure ou des rentrées scolaires qui s’annoncent, se singularise comme à l’accoutumée dans une logique enracinée et systématique de provocation, de défiance à l’autorité de l’Etat, voire d’affrontement des pouvoirs publics… ».
Le Gouvernement, garant des Institutions de la République ainsi que du bien être du Peuple Camerounais, regrette « Les manœuvres récurrentes de provocation et de déstabilisation dont la marche projetée et illégale de ce 22 Septembre, ourdies par des politiciens qui n’ont eu de cesse d’œuvrer au développement d’une culture de haine et de conflits permanents, à la mise en péril de l’ordre et de la paix, en s’obstinant dans des revendications absurdes et des intransigeances injustifiées et contre productives… »;
Par conséquent, « tout est mis en œuvre pour que force reste à la loi ».
Rappel de l’importance des élections régionales
« Il s’agit d’un scrutin capital, dans la poursuite de la mise en œuvre de la décentralisation, qui est et demeure une exigence constitutionnelle… Il s’agit d’un temps fort de l’évolution démocratique du Cameroun, qui se veut une réponse, à une aspiration profonde du peuple camerounais, et qui va parachever la mise en place de l’édifice institutionnel de la Nation… », a tenu à préciser le ministre de la Communication, dans son propos de circonstance.
Il n’est donc pas question de céder au chantage du mrc, peu concerné, et ce, de son propre fait, à l’organisation d’un scrutin national, en l’occurrence l’élection des Conseillers Régionaux et qui essaie désespérément « d’édulcorer le choc brutal d’une déconvenue reçue à l’issue des élections présidentielles d’Octobre 2018, ainsi que les effets douloureux des désillusions individuelles et collectives savamment et longuement entretenues… La conquête du pouvoir se fait au travers du suffrage universel, et donc par les urnes et non dans la rue ».
Appel au civisme ainsi qu’au sens de la responsabilité
Face aux politiciens sans scrupules, plus préoccupés et aveuglés par leurs ambitions personnelles outrancières que par les enjeux et intérêts des populations et de la Nation tout entière, le Porte parole du Gouvernement « exhorte les Camerounaises et les Camerounais de l’intérieur comme de la diaspora, à rester sourds aux appels à l’insurrection, irréfléchis et insensés, à faire échec, comme de coutume, aux manœuvres déstabilisatrices d’où qu’elles viennent et à continuer de vaquer sereinement à leurs occupations ».
Nicole Ricci Minyem
Le verdict des militaires accusés d’avoir tiré à bout portant sur deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord est tombé ce lundi, 21 septembre 2020. Outre les quatre militaires condamnés à dix ans d’emprisonnement ferme, une autre écope de deux ans de prison et deux accusés sont acquittés.
Les militaires accusés dans la tuerie des deux femmes et deux enfants à Zeleved dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun sont désormais fixés sur leur sort. Au tribunal militaire de Yaoundé où ces accusés comparaissent, 04 ont été condamnés à 10 ans de prison. Un autre militaire tombe sous le coup d’un emprisonnement de deux ans ferme. Dans ce procès qui se tenait à huis clos, deux militaires avaient déjà été reconnus non coupables et acquittés le 17 août dernier.
Ainsi, plus de dix-huit mois aura duré le procès des militaires de la tuerie de Zeleved. Ledit procès mettait devant la barre, 07 militaires accusés de s’être filmés en train d’abattre deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord. En effet, les accusés étaient soupçonnés d’être en relation avec des combattants de la secte Boko Haram contre laquelle l’armée se battait pour la préservation de l’intégrité territoriale.
L’on se rappelle que cette affaire avait été révélée par des organisations de défense des droits humains. Le Gouvernement camerounais de son côté par le biais du ministre de la Communication, porte-parole d’en temps avait opposé un démenti déclarant que ces évènements abondamment relayés sur les réseaux sociaux auraient été déroulés au Mali. Ayant pris du recul afin de voir claire dans cette affaire, les autorités camerounaises avaient décidé de traduire les accusés de cette tuerie devant les tribunaux compétents. Avec ce verdict du tribunal militaire, la justice a donc fait son travail et les coupables vont donc répondre de leurs actes.
Innocent D H
L’ex-ministre de la défense vient d’être désigné à ce poste par un comité mis en place par la junte au pouvoir depuis le putsch du 18 août dernier, a annoncé le chef de cette junte Assimi Goïta à la télévision nationale ce lundi, 21 septembre 2020.
C’est connu depuis quelques heures. Le colonel-major à la retraite Ba N’Daou est désigné président de la transition au Mali. Le nouveau président est censé officier comme Chef d’Etat pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Assimi Goïta a été désigné vice-président de transition, selon l’annonce faite par l’intéressé dans un bref flash spécial. « La cérémonie de prestation aura lieu le vendredi 25 septembre », à en croire le colonel Goïta.
Il faut préciser que ces annonces interviennent après plusieurs semaines de querelles entre Maliens sur la nature civile ou militaire de la transition, et de pressions de la part de la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao) sur la junte pour la désignation rapide de personnalités civiles.
En rappel, la junte malienne dévoilait récemment sa « charte » pour la transition, fruit d’un compromis avec les partis et la société civile. Cette charte prévoyait alors la nomination d’un président pour dix-huit mois. Il s’agissait pour les militaires, de jeunes officiers inconnus dans le palais, sous la bannière du colonel Assimi Goïta (Chef du Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP), président du Mali depuis le 18 août et le putsch contre le président Ibrahim Boubakar Keita), de faire accepter leur charte pour conduire une transition au Mali. Cependant, la Cedeao n’avait pas caché son agacement contre ce coup de force et maintient des sanctions économiques contre la Mali. « Nous parlons de la Cedeao avec calme. Nous n’avons aucun intérêt à nous la mettre à dos », avait assuré un proche de la junte.
Innocent D H
Dawe Lionel - secrétaire délégué chargé de médiation et d’arbitrage à l’Extrême Nord a claqué la porte de cette formation politique ce Dimanche, en laissant entendre que cette décision aurait dû être prise depuis le jour où Maurice Kamto s’est « auto proclamé président de la république »
Autre motif
La frustration de n’avoir pas pris part aux élections municipales et législatives de Février 2020
« Je garde encore l’amertume de n’avoir pas pu me présenter comme candidat aux élections législatives de Février 2020, alors que je disposais de toutes pièces requises par Elecam pour être candidat…
Votre désistement à la dernière minute a brisé le seul rêve que j’avais en politique, celui là de devenir le plus jeune député de la Nation à 23 ans…
J’ai fini par comprendre que je ne suis pas au bon endroit et au bon moment. Ma situation au sein du Mrc auquel j’ai adhéré par idéal, ne peut pas évoluer. L’espoir s’est éloigné des principes pour lesquels j’avais adhéré ».
L’appel de ce 22 Septembre est une marche insurrectionnelle
Selon le désormais ex militant du Mrc, « L’appel à la mobilisation des Camerounais est un appel à l’insurrection ainsi qu’à une rébellion visant à déstabiliser notre cher et beau pays. Je n’y participerais pas… Je vous invite vous aussi à faire preuve de patriotisme et à un respect des valeurs et Institutions républicaines… ».
Au sein de cette formation politique, Dawe Lionel a respectivement occupé les postes de : président des Jeunes de Maroua 1er - secrétaire délégué chargé de médiation et d’arbitrage à Maroua 1er – le même poste dans l’Extrême Nord.
Savoir reconnaître ses erreurs est une preuve de grandeur
Au moment où les militants du parti dont il a la charge l’abandonne à son sort, alors que ses « partenaires de l’insurrection » multiplient les prétextes pour ne pas se montrer à se côtés le 22 Septembre 2020, pendant que ses plus proches collaborateurs, à l’instar d’Alain Fogue Tedom veulent justifier leur absence en inventant des cours qu’il doit dispenser en dehors des frontières Camerounaises, le professeur Kamto Maurice devrait peut être faire preuve d’humilité en revenant à de meilleurs sentiments.
Il y a moult moyens de servir valablement son pays, servir d’exemple à ses concitoyens, en dispensant notamment des cours à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun.
Maurice Kamto est appelé par ses concitoyens à faire preuve de sagesse. Cette sagesse que confère l’âge ; parce que contrairement aux messages qu’il reçoit d’une foule d’aigris et avide du sang, les Camerounais sont fatigués de ses permanentes sorties, de ses discours va t –en guerre qui servent plus à faire de lui, le dindon d’une sombre farce.
Et comme l’a affirmé Habib Fogham – ex militant du mrc, « Le fait de trop parler de quelqu’un ou de quelque chose ne signifie pas qu’on aime ou alors qu’on apprécie…Ces derniers temps, on parle du corona virus, on parle du cancer du sein, on parle du paludisme et de bien d’autres maladies. Je suis en peine de le dire mais, aujourd’hui, le mrc est considéré par les Camerounais comme l’un de ces maux dont il faut absolument se débarrasser ».
Un message qui ne suscite qu’un seul commentaire : « A bon entendeur, salut ».
Nicole Ricci Minyem
Les autorités traditionnelles Sawa du Wouri trouvent risqué l’appel à une marche populaire dans leur ville Douala.
C’est un non catégorique qu’ils opposent aux marches que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) veut organiser dès demain 22 septembre 2020. Les chefs traditionnels des six cantons autochtones Sawa du Wouri ont signé une déclaration parvenue à la rédaction d’Agence Cameroun Presse. Dans ladite déclaration, ils observent que Douala est une ville privilégiée par des hommes politiques qui veulent y créer une situation à haut risque. Et pour eux, y en a marre.
«Une fois encore, une fois de plus, une fois de trop…Douala est la cible privilégiée et prédestinée de divers acteurs politiques cherchant obstinément à créer dans la ville-phare du Cameroun une situation hautement risquée par l’appel à une marche populaire le 22 septembre 2020», peut-on lire dans la déclaration signée par Sa Majesté Madiba Songue, Sa Majesté Paul Mylord Mbappe Bwanga, Sa Majesté James Frederic Ekwalla Essaka, Sa Majesté Gaston Mbodi Epée, Sa Majesté Din Dika Akwa III et Sa Majesté Eboumbou Douala Manga Bell.
Les chefs traditionnels suscités, affirment qu’ils tiennent comme responsables ces personnes qui appellent au soulèvement populaire dans notre pays. «En maintenant ostentatoirement les mots d’ordre pour une mobilisation qui invite publiquement au soulèvement populaire et à l’insurrection du reste interdite par l’Autorité publique, les organisateurs de la dite marche endossent, aux yeux de tous, une très lourde responsabilité devant les dynamiques populations, issues de toutes les origines, de cette laborieuse métropole», peut-on lire dans la déclaration des Chefs.
Aussi tout comme le Ministre de la Santé, les autorités traditionnelles Sawa du Wouri évoquent la présence de la pandémie du Coronavirus à laquelle la ville de Douala fait encore face.
«Douala qui émerge courageusement d’une pandémie mondiale d’ampleur rarement atteinte, attelé résolument à restaurer son tissu économique et social ébranlé pour la circonstance, a considérablement besoin de paix, de sérénité et d’harmonie…En conséquence les autorités traditionnelles Sawa du Wouri tous degrés confondus appellent avec force et vigueur, les populations, toutes les populations de cette cité séculairement hospitalière, chaleureusement fière de son exubérante et multiforme diversité, à opposer un refus net et catégorique à tout appel, d’où qu’il vienne de la marche programmée le 22 septembre 2020», peut-on lire dans la déclaration des chefs traditionnels Sawa du Wouri.
Liliane N.
Des sources militaires font état d’une menace certaine d’infiltration des marches organisées par les membres du MRC. Des groupes séparatistes s’organisent pour profiter de l’occasion et commettre des attentats.
Depuis quelques heures, il circule au sein des services spécialisés, des informations avérées faisant état d’une menace certaine d’infiltration des rangs des marcheurs du 22 septembre pars des miliciens ambazoniens venus du Nord-Ouest. Il s’agirait de quelques individus isolés qui ont pu s’installer dans les villes de Bafoussam, Douala et Yaoundé. Ils ne sont pas armés, mais peuvent avoir les aptitudes pour la fabrication de bombes artisanales avec de fortes déflagrations.
Il est recommandé ux populations qui n’ont aucune activité en externe ce jour, de bien vouloir rester à la maison. Mais pour ceux qui doivent vaquer à leurs occupations, il est fortement recommandé d’avoir sa carte nationale d’identité en cours de validité, et se munir de sa carte professionnelle ou d’un justificatif de profession qui prouve la raison de vote déplacement. Par ailleurs, pour ne pas s’attirer d’ennui, il faudra bien se trouver sur le trajet de sa maison et de son lieu de service, ou alors justifier de la bifurcation. Il s’agit tout simplement de mesures de sécurité pour essayer autant que possible de séparer le bon grain de l’ivraie.
En l’état actuel des informations à notre disposition, difficile de savoir le nombre de ces miliciens disséminés, encore moins le mode opératoire. Mais ce qui semble certain, c’est qu’ils souhaitent exploiter l’affluence de la marche pour se dissimuler et poser des actes regrettables pour la sécurité de tous et de chacun.
Il faut dire qu’un de ces miliciens a été arrêté dans la journée de dimanche à Douala. Dans le domicile de l’une de ses sœurs dans un quartier de la capitale économique. Ce dernier, un lieutenant de l’armée de Field Marshall est sorti du Lebialem par la ville de Dschang et a pu rejoindre la ville de Douala où il suivait des soins. Suite à une dénonciation, l’armée a pu mettre la main sur lui. Il n’est donc pas exclu que d’autres comme lui aient pu sortir en catimini des zones de conflits pour gagner les villes. Il ne faut pas également exclure l’hypothèse des cellules dormantes de ces milices qui sont déjà disséminés dans plusieurs villes. Les services d’intelligences des différents corps (militaires, gendarmerie, police) travaillent en synergie pour traquer ces hors la loi et protéger la vie des citoyens. Il ne sert à rien de se mettre en danger gratuitement.
Stéphane NZESSEU
Beaucoup ne le savent pas. Mais L’ancien conseiller municipal RDPC de la commune de Yaoundé 6e a participé à la naissance du mouvement politique fédérant les forces vives de la nation que se voulait être le MRC quand l’idée avait jailli de l’esprit du Pr Alain FOGUE. Aujourd’hui, St Eloi Bidoung démontre combien la présidence Kamto a fait déraillé ce mouvement de ses objectifs initiaux.
La fuite est une défense. Lorsque l’on est acculé, quand on a perdu toutes ses ressources y compris sa science, son honneur et sa dignité, quand on a perdu le sens des valeurs, la peur du gendarme, quand on a plus de place chez les Hommes normaux, on fuit pour ne pas affronter le pire. On fuit pour que plus rien de grave n’arrive encore. Il reste que c’est une attitude propre aux lâches, aux inconséquents et à ceux qui ont des choses à se reprocher.
Pour Saint Eloi Bidoung, « Maurice Kamto a des comptes à rendre à ceux qu’il a bluffés. Ceux à qui il a donné des assurances quant à sa victoire contre Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle lui demandent des comptes, quand on lui demande des comptes, il crie au règlement de comptes. Et pourtant il doit rendre de grands comptes. Toutes ses sommes secrètement rassemblées dans les milieux aussi obscurs que leurs objectifs devaient être remboursées par l’octroi de marchés publics à la pelle (fictifs et affectifs), des largesses fiscales et des tolérances douanières. Il leur en avait fait la promesse. Comment peut-il tenir ses engagements face aux pressions que vous exercez sur le président de Facebook sur les pages des réseaux sociaux. D’où la fuite. La fuite en avant. Mais il n’ira pas loin, car les compromissions ont été tellement énormes dans ce mensonge qu’il n’est pas exclu, que Maurice Kamto fasse l’objet d’un grand procès pour « escroquerie, abus de confiance aggravée, faux et usage du faux ». »
Maurice Kamto choisi la fuite en avant pour ne pas dire la vérité à ses militants et aux camerounais. Saint Eloi Bidoung interroge ses liens avec la brigade anti Sardinard, mais aussi ses liens avec les lobbies ethno fascistes qui veulent fracasser la notion de vivre ensemble si chère à tous les camerounais. De plus, Saint Eloi Bidoung affirme que Maurice Kamto serait incapable de dire le montant exacte des collectes reçues pendant la période électorale. « Les meetings et les marches blanches ne font plus recettes. Disons même que personne n’en veut plus. Autant les sous-préfets que les tontinards personne n’achète plus cette marchandise. Maurice Kamto a piteusement fait faillite dans la boutique des marches et des revendications populaires des victoires volées. Il fallait qu’il trouve un autre créneau pour rester sur le marché, même s’il fallait faire un sacrifice. Il a vendu le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, pour se relancer dans une autre affaire : le boycott des élections régionale 2020. Et il paraît que cela paie en termes d’enrichissement personnel et d’appauvrissement du parti. Mais pour Maurice Kamto, ce qui compte c’est son gain personnel et non ceux de PendaEkoka, Sam Severin Ango ; Dzongang, Sihm, Ndoki, Lipot, Célestin Njamen, Fogué… »
Il serait peut-être sur les traces de Ni John Fru Ndi…
Stéphane NZESSEU
C’est la principale information à retenir de la visite effectuée le 18 septembre dernier par le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee) sur le chantier de construction de la ligne haute tension de 225 KV entre Yaoundé (la capitale) et Abong-Mbang dans la région de l’Est.
A l’occasion de sa récente visite à l’Est, Gaston Eloundou Essomba, le Minee a livré un message porteur d’espoir aux populations de cette région forestière et minière camerounaise. « Chères populations du département du Haut-Nyong, vous avez fait confiance à l’Etat, et nous vous exhortons de poursuivre dans cette voie, afin que ce projet permette à la région de l’Est d’oublier, d’ici 17 mois (février 2022 au plus tard), les désagréments qu’elle subit du fait de l’inadéquation entre la demande et l’offre en énergie électrique ».
Des informations officielles, la région de l’Est est parmi les plus lésées en matière de fourniture de l’énergie électrique au Cameroun. Elle se trouve isolée sur le réseau interconnecté Est (RIE). Cette région est essentiellement alimentée par la centrale thermique de Bertoua dont la capacité annuelle de consommation de gasoil se chiffre à environ 08 milliards de FCFA, rendant très onéreux les coûts de production., soit (200 FCFA/kWh).
Les travaux en cours sur la ligne haute tension de 225 KV entre Yaoundé et Abong-Mbang ont été confiés à la société indienne Kaltaparu Power Transmission Ltd. Ils ambitionnent à terme, de permettre l’interconnexion du RIE au réseau interconnecté Sud (RIS), constitué des régions du Centre, Littoral, Sud, Sud-Ouest, Ouest et Nord-Ouest du pays. Cette interconnexion permettra à la région de l’Est d’être dorénavant approvisionnée par les centrales hydro-électriques d’Edéa et de Songloulou, construites sur le fleuve Sanaga. Ces centrales abritent d’ailleurs 75% du potentiel hydro-électrique national, apprend-on.
A terme, l’interconnexion entre les deux réseaux (RIE et RIS), couplée aux 30 MW de puissance complémentaire qui viendront de la centrale de pied du barrage de Lom Pangar, en construction, va permettre de résorber significativement le déficit énergétique dans la région de l’Est dont le fort potentiel en ressources forestières et minières est établi au Cameroun.
Innocent D H
Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala rappelle aux commerçants que leurs espaces marchands sont réservés aux activités commerciales.
Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala a fait une sorte de mise au point, quant à la tenue de manifestations à caractère politique dans les espaces publics marchands de la capitale économique du Cameroun. Il a sorti un communiqué radio-presse parvenu à notre rédaction. Dans ledit communiqué Roger Mbassa Ndine s’adresse aux commerçants. Il affirme avoir eu vent de ce que certains vendeurs veulent organiser des manifestations sus précisées dans leurs espaces marchands.
De ce fait il «rappelle à l’ensemble des commerçants et des usagers des espaces marchands que ces lieux sont réservés aux activités commerciales et ne sont pas appropriées pour des manifestations politiques. Ces dernières sont et demeurent interdites dans tous les espaces marchands de la ville de Douala. Tout commerçant qui contreviendrait à cette disposition, s’expose à la fermeture provisoire ou définitive de sa boutique», a écrit Roger Mbassa Ndine.
Comme l’a recommandé Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le Maire de la ville de Douala demande aux commerçants de la capitale économique du pays, de vaquer paisiblement à leurs occupations dans la journée du 22 septembre 2020, ainsi que les jours suivants.
Liliane N.
C’est un secret de polichinelle. Elles sont nombreuses les partenaires internationaux qui veulent à tous les prix faire main basse sur les richesses du Cameroun. Ils financent sous cape les leviers du désordre social au Cameroun.
Des loups déguisés en agneaux inoffensifs, habitués à se dissimuler sous la cape trompeuse d’humanistes. Ils viennent et aiment à se présenter comme des bons samaritains, mais travaillent à récupérer par la main gauche le double de ce qu’ils donnent par la main droite. De véritables boulangers. Il s’agit dans la plupart du temps, de certaines Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui ont pignon sur rue au Cameroun et dans les pays de la sous-région. Comme des charognards, il est consternant de se rendre compte que leur arrivée et leur présence sur un territoire correspond très souvent à des moments de naissance de crise et de tensions sur le territoire e question. Sous le prétexte des Droits de l’Homme en Afrique, et de la protection de nous autre contre la dictature de nos dirigeants, ils prétendent nous donner les clés pour l’émancipation des citoyens. Or à bien y regarder, les pays desquels ils viennent sont champions en violation de droits de l’homme. C’est dans leurs pays que les citoyens sont molestés et violentés jusqu’au sang à chaque manifestation.
Du fait du principe de la non-ingérence qu’ils prétendent vouloir respecter, ils sous-traitent l’organisation des crises dans les pays du continent. Le cas de la Centrafrique est fort évocateur. Un pays qui avait tout pour retrouver rapidement la paix et la quiétude est chaque jour mis à mal par des forces tapis dans l’ombre qui activent les leviers du tribalisme, de la marginalisation de certaines populations, du repli identitaire pour permettre à leurs forces de continuer de puiser les ressources du sol et du sous-sol en catimini. L’objectif inavoué de ces acteurs de l’ombre, ces parrains venus d’ailleurs, c’est de semer le trouble pour distraire les populations des véritables enjeux. Et profitent des tiraillements et des conflits pour exploiter sans penser aux générations futures, les richesses du sol et du sous-sol de ces pays.
Aujourd’hui au Cameroun, il est question de ne pas se laisser instrumentaliser par ces néo nègres de maison qui font croire à leur sursaut patriotique illusoire, dont l’objectif est simplement de préparer la voie à leurs maîtres occidentaux. Marcher, protester violemment, casser, détruire les infrastructures qui sont encore insuffisant voir quasi inexistant, c’est jouer le jeu de la sous traitance de la déstabilisation de notre pays.
Stéphane NZESSEU
En sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le Pr Jacques Fame Ndongo de ne pas prendre part aux marches de contestation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Pr Jacques Fame Ndongo n’en a pas fini avec les marches annoncées du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a publié hier dimanche 20 septembre une nouvelle déclaration, dans laquelle il appelle au secours, en précisant que «les anarchistes sont de retour». Le cadre du Rdpc le parti au pouvoir rappelle que le pouvoir ne peut qu’être conquis que par la voix des urnes.
«Dans les Facultés de Droit et les Instituts de Science politique du monde entier, ils enseignent les fondements de la démocratie : «nul ne peut accéder au pouvoir, démocratiquement, sans passer par les urnes». Mais, pour assouvir leurs ambitions, ils bafouent allègrement ce principe sacré, ils demandent aux populations de descendre dans la rue le 22 septembre 2020, pour exiger le départ précipité et anti-démocratique du Président de la République démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et seul maître de son destin», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le Secrétaire à la Communication du Rdpc affirme que ceux qui appellent aux marches d’éviction du Chef de l’Etat, violent la constitution du Cameroun «qu’ils connaissent pourtant par cœur», précise-t-il. Tout en faisant remarquer aux camerounais qu’ils connaissent bien les gens dont il fait allusion, le Pr Jacques Fame Ndongo les recommande de démasquer ceux-ci, de les isoler, de leur rappeler les principes démocratiques universels, de rejeter clairement les mots d’ordre anti-démocratiques et dire non à ceux qui veulent jouer avec le Cameroun.
Liliane N.
Dans un contexte où la stratégie de lutte contre la pandémie du Coronavirus, mise en œuvre par les autorités administratives sur haute instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya enregistre des bons points, Dr. Manaouda Malachie dans un communiqué estime que le Cameroun n’a pas besoin des manifestations de cette nature qui contribueraient à aggraver les risques de contamination au Covid-19 pour les populations.
« Le ministre de la Santé publique a pris note avec une profonde préoccupation des appels à manifester lancés par des responsables d’un parti politique ne pouvant prendre part aux élections régionales du 06 décembre 2020, demandant aux Camerounais de descendre par milliers dans la rue », exprime Dr. Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique (Minsante) dans un communiqué signé le 18 septembre dernier. Pour le membre du Gouvernement, il est inopportun de cautionner une telle initiative alors que le Cameroun continue de mener avec brio sa lutte contre le Coronavirus. « Au moment où la stratégie de lutte contre la pandémie à Coronavirus, mise en œuvre par les autorités sous la Très haute Impulsion du CHEF DE L’ETAT, Son Excellence PAUL BIYA, démontre toute son efficacité avec une baisse drastique des contaminations, le ministre de la Santé publique voudrait souligner le caractère complètement irresponsable de l’initiative de ce parti politique, susceptible de relancer à la hausse la courbe des contaminations », craint le Minsante.
Dr Manaoua Malachie indique qu’en ce moment, l’Europe et certains pays africains font face à une seconde vague de contamination, et la virulence du virus ne faiblit pas dans d’autres régions de la planète avec un nombre de morts particulièrement élevé. Une situation qui impose au Cameroun, la plus grande prudence, et les populations appelées à persévérer dans l’observance des mesures barrières édictées par les pouvoirs publics. Des mesures qui portent pour l’essentiel sur la distanciation sociale, la réduction à cinquante (50) du nombre de personnes autorisées dans tout rassemblement et le port systématique du masque de protection.
« Or, les appels à manifester violent très clairement les mesures sanitaires sus évoquées et sont susceptibles de mettre les vies de nos compatriotes en danger, en les exposant à la contamination au virus », constate le ministre.
Pour éviter des risques accrus de contamination au Covid-19 pouvant ainsi mettre en danger la vie de nombreux compatriotes, le ministre de la Santé publique demande « aux autorités administratives d’interdire dans le ressort de leur compétence toutes les activités projetées et de donner une suite judiciaire appropriée aux agissements de ceux qui persisteraient (…) ».
Innocent D H