L’appel du Mouvement pour Renaissance du Cameroun (MRC) pour la marche du 22 septembre prochain semble trouver un écho favorable chez 05 organisations de la société civile (OSC). Dans une lettre adressée au président du parti, elles sollicitent une rencontre avec Maurice Kamto pour discuter de leur participation à la manifestation.
Les associations qui comptent s’associer à au projet de manifestation lancé par le MRC le 24 août dernier sont les suivantes : Redhac (Maximilienne Ngo Mbe), le NDH (Cyrille Bechon), A nous le Cameroun (Marie Kevin), Fida (Gladys Mbuya), CHRDA (Agbor Nkongho). Selon certaines indiscrétions, tous les leaders de ces organisations de la société civile jugent pertinents l’appel à la mobilisation de Maurice Kamto.
Voici ce que ces associations ont pu écrire dans une lettre adressée au président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun : « Bien que nous relevons des préoccupations liées au timing, au mot d’ordre relatif « au départ de M. Paul Biya du pouvoir (étant donné que la société civile ne se place pas dans la loge de chasser un président du pouvoir) » et à la convocation des élections régionales, nous sommes d’accord sur la nécessité de la mise en place de ce Front commun sur les questions pertinentes suivantes : la révision consensuelle du système électoral afin de garantir les élections libres et transparentes (la société civile la mène depuis des décennies), la résolution pacifique de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, la Réconciliation nationale pour une paix durable, seul gage pour le développement au service des populations ».
« Les représentants de la société civile désignés sont prêts à vous rencontrer pour qu’ensemble nous puissions mutualiser nos efforts dans un cadre de dialogue que nous voulons franc et bénéfique pour nos compatriotes et le devenir du Cameroun », transmettent ces associations au Pr. Maurice Kamto.
A titre de rappel, l’appel aux manifestations lancé en août dernier par le MRC a été interdit par le Gouvernement de la République. Les autorités qualifient ces manifestations projetées d’illégales et d’insurrectionnelles.
Innocent D H